cette histoire est un cross entre Dead zone et FBI porté disparu, elle se divise en 3 parties. les deux premières ont été intégrées à un challenge, les mots et phrases imposés sont en gras. au passage, les deux séries ne m'appartiennent pas c'est dommage mais c'est comme ça.
pour Dead zone, l'histoire se situe après la saison 5, pour FBI porté disparu, après les derniers épisodes diffusés par France 2 (saison 5 aussi je crois).
Attention, c'est histoire est un slash: elle met en scène une histoire d'amour entre deux personnages masculains. si ça ne vous plait pas, passer votre chemin.
Si Johnny avait l'habitude des bâtiments fédéraux, il aurait sûrement remarqué à quel point celui de New York était identique à tous ses semblables. Mais Johnny, pour tout un tas de raison, n'aimait pas trop ni les grandes villes, ni les bâtiments trop plein. Les visions s'enchaînaient à une telle vitesse depuis qu'il avait passé le hall d'entrée qu'il en ressentit un léger vertige.
« Ca va ? » s'inquiéta Sarah qui venait d'appeler l'ascenseur. « Ca ira » répondit le medium, heureux que les portes s'ouvrent et que sa zone morte lui laisse un peu de répit. Johnny se mit à maudire Walt alors qu'un groupe d'agent sortant de l'ascenseur le bouscula, lui infligeant une nouvelle série de vision. Un ado qui pleure devant le photo d'une femme, sa mère alors que son père lui hurle de descendre… ; une femme qui dîne avec ses enfants, des coup de feu se font entendre au loin… ; un homme qui trompe sa femme… ; un autre homme, plus jeune, qui gagne au jeu…
Sarah mit sa main sur l'épaule de son ami et lui fit signe qu'il pouvait entrer. Sarah avait été convoqué par le service des personnes disparues à propos de l'une de ses amie, et Walt, inquiet que sa femme enceinte aille seule dans cette ville avait insisté pour que Johnny l'y accompagne. Bien sur, Johnny n'avait pas pu refuser, et il se retrouvait ici, dans un bâtiment trop plein, à avoir visions sur visions. « S'il te plait Johnny, je veux juste être sur qu'il ne lui arrivera rien. Et avec toi, je suis sur qu'elle sera en sécurité. »
« Ca sera amusant « avait renchérit la jeune femme qui ne voulait pas faire la route seule.
Et voila que maintenant Johnny se tenait au milieu de nulle part, perdu entre la réalité et autre chose, à essayer de monter dans un ascenseur. Heureusement, il ne semblait pas y avoir grand monde qui souhaitait partager avec eux cette espace confiner. Johnny allait remercier le Seigneur, bien qu'il ne soit pas très croyant quand il sentit une nouvelle vision arriver.
Johnny était dans un fauteil, pas celui de chez lui. Il avait les yeux fermés et il sentait une bouche l'embrasser dans son cou. Ses propres mains caressaient le dos de l'inconnu, elles descendirent pour trouver le pantalon de son partenaire, passèrent sous la chemise tandis que la bouche se rapprochait de la sienne. Ils s'embrassèrent.
« Johnny ? » Sarah le fit revenir à la réalité. Encore un peu gêné par les souvenirs de sa dernière vision, Johnny tenta de se ressaisir, lui fit un joli sourire et lui assura que ça allait. Il regardait autour de lui, seul un homme partageait l'ascenseur avec eux. Johnny avait eu sa vision en touchant juste derrière lui la paroi. C'est lui qu'il avait vu dans sa vision, Johnny n'avait aucun doute. Le fait qu'il trouve l'homme plutôt sexy l'encouragea dans son idée.
Il y a encore quelques mois, il aurait trouvé étrange d'être attiré par un autre homme, mais depuis son accident tout lui semblait plus ou moins possible. La vie était devenue complexe, au point de n'être qu'une succession de surprise. La plus grande d'entre elle avait été lorsqu'il lui et Walt avaient commencé à avoir des rapports plus qu'amicaux. Ni Johnny, ni ses visions n'avaient rien vu venir, mais loin de l'effrayer, cette aventure leur avait permis de se rapprocher. Puis Sarah était tombée enceinte, et Walt, pris de regrets, avait décidé de se consacrer pleinement à sa femme. Johnny l'avait laissé partir, il avait vite oublié ses sentiments pour le shérif, ne gardant en lui que des bons souvenirs.
Sarah sembla hésiter devant le cardan des étages. Elle se tourna vers l'homme et lui demanda « Le service des personnes disparues est à quel étage s'il vous plait ? »
Il lui adressa un sourire avant de lui répondre, il ajouta : « Vous semblez un peu perdus, vous n'êtes pas d'ici ? »
« Nous sommes du Maine. » répondit Sarah.
« Le Maine ? Mais que faite vous aussi loin de chez vous ? »
« J'ai été contactée par l'agent spécial Malone, à propos de la disparition d'une de mes amies»
« Je suis l'agent spécial Fitzgerald, je travaille avec l'AS Malone »
« Sarah Bannerman, et lui c'est Johnny Smith, il me sert de chauffeur »
Une poigné de main sembla de rigueur pour conclure ses présentations, Johnny accepta presque sans hésiter la main de l'agent.
Johnny était maintenant allongé sur le lit, en caleçon. L'autre homme était debout, il revenait de la salle de bain avec un préservatif. Johnny profita de cet instant pour admirer les lignes du corps du new-yorkais. Il était musclé, mais pas autant que Walt. Il vint se rallonger à coté de son amant d'un soir et l'embrassa à nouveau tendit que Johnny lui enleva son dernier vêtement.
Si le regard qu'il avait à ce moment précis n'inquiéta pas l'agent Fitzgerald, il ne passa pas inaperçu pour autant. Sarah n'était pas bête, Johnny la soupsonnait même de savoir ce qui s'était passé entre lui et Walt, mais il ne voulait pas être le premier à aborder la conversation la dessus, alors il se taisait. Tout comme il ne dit rien alors que ses yeux l'interrogeaient clairement sur ce qu'il venait de voir. Johnny trouvait presque amusant la façon qu'avaient certaines personnes de refuser que Johnny leur parle de leur avenir alors que que tout le monde s'interrogeait toujours sur le sien. Johnny n'allait pas nier à son amie avoir eu des visions érotiques de lui et de l'homme qui partageait avec eux l'ascenseur, pas devant l'homme en question et il décida qu'il ne le ferait peut être pas non plus après, parce que cette partie de lui, celle qui lui disait que les hommes sont eux aussi de bons partenaires sexuels, était de plus en plus présente et qu'il refusait de la combattre.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrir, l'agent les laissa passer. Il échangea quelques mots avec une de ses collègues, une belle blonde à qui Johnny offrit un sourire séducteur, pour brouiller les pistes, il n'aimait pas trop l'attitude de Sarah depuis sa dernière vision. L'homme de l'ascenseur le conduisit dans un coin ou une série de bureaux inoccupés les attendaient.
« C'est votre petite amie ? »
« Non, en tout cas plus depuis quelques années. Qu'est ce qui vous a fait penser ça ? »
« Cette façon qu'elle a de vous regarder, et puis vous avez l'air de bien vous entendre. »
« C'est rester une bonne amie, malgré tout agent Fitzgerald »
« Vous pouvez m'appeler Martin ».
Lorsque Martin lui avait proposé de boire un verre après le boulot, Johnny avait accepté sans se poser de questions. Et maintenant qu'il se trouvait chez lui, dans ce lieu à la fois si étranger et si familier par toutes les visions qu'il en avait eu dans la soirée, Johnny ne se sentit plus aussi sur de lui. Une sensation étrange qu'il n'arrivait pas à définir lui tiraillait les intestins.
Martin n'était plus très sur de lui non plus, John était sympa, tout à fait son type et visiblement attiré par lui. Il pris son courage à deux mains, (en fait il pris surtout les hanches de Johnny) et posa ses lèvres sur les siennes. Le baiser d'abord lent et superficiel fit assez vite place à un baiser plus dynamique, leurs mains se firent plus baladeuses.
Johnny su au moment ou Martin s'éloigna de lui, l'interrogeant du regard que tout se passerait comme dans ses visions.
