Notes:
Bonjouur ! Alors j'ai le plaisir de vous présenter ma toute première fanfic ! Je suis assez novice en la matière... Mais j'espère que ça vous plaira, n'hésitez pas à donner votre avis ;D
Sinon concernant les couples... Ce sera principalement du Destiel et du Sabriel ! Mais qui arrivera bien plus tard !
Les personnages ne sont pas à moi ! :)
Bonne lecture à vous !
1896 – Lawrence
Il observait depuis la vitre les étoiles. La nuit rependait son voile sombre et nébuleux au-dessus de leurs têtes. Ils étaient à bord d'un train d'un nouveau genre. Il était plus rapide que les autres locomotives, et avait quelques petites fonctionnalités supplémentaires, un train comme on en avait jamais vu... Et c'était le leur, c'était un peu comme leur maison. Pourquoi un vulgaire cirque bénéficiait-il de tant de technologie ? C'était très simple, l'inventeur ne souhaitait pas le divulguer à qui que ce soit d'autre. Et ce génie, il était dans ce même train avec ceux qu'il considérait comme sa famille. La prochaine ville dans laquelle ils devaient se produire serait importante, du moins pour le jeune garçon installé sur une banquette, il balançait doucement ses jambes, dans son regard miroitait mille espoirs, et autant de peur. Quelqu'un l'interpella.
« On arrive bientôt Castiel. Tu es prêt ? C'est la première fois que tu monteras sur scène. », s'exclama un blondinet
Le cirque... C'était un univers unique, il était tel un funambule. La ligne séparait deux mondes, celui du cirque, où tout était possible, où la magie opérait, et d'un autre côté, le monde réel. Des fois... Il arrivait au petit bonhomme de rêver à ce qui aurait pu être sa vie, sans cirque, sans séance d'entraînement... Puis il se disait au final, qu'il n'aurait sans doute pas eu une famille aussi nombreuse. Et peut-être n'aurait-il pas vu autant de choses. Une vie sans histoire. C'était ce qu'il voulait ? Non... Mais des fois, il en rêvait. Rien qu'une journée, avoir une maison qui serait solidement fixée au sol. Ne pas être obligé de partir parcourir le monde dans son petit train merveilleux. Alors des fois... Il manquait de perdre l'équilibre, de tomber dans un monde, ou dans l'autre, et puis, inlassablement, il se rattrapait. Il finissait toujours par continuer son éternel chemin sur cette corde. Toujours le même. Il releva les yeux sur le jeune homme qui venait de lui poser la question. Il s'agissait de son grand frère. Ses yeux bleus se plongèrent dans les prunelles vertes de son frère. Son frère de sang, cette fois. A force de cohabiter, on avait tendance à prendre tout le monde pour sa famille. C'était ça qui mystifiait un peu le cirque aux yeux des gens de l'extérieur. Castiel voyait bien que son frère n'attendait pas de réponse particulière, mais il lui en donna néanmoins une. Il dessina des guillemets imaginaires avec ses doigts.
« Quelqu'un m'a dit que « tant qu'on pouvait faire une ou deux galipettes et qu'on avait une gueule d'ange, on pouvait s'en sortir. », n'est-ce pas Gabriel ? », répliqua le brun.
Le concerné haussa un sourcil, avant d'éclater de rire. Sa famille ne s'entendait pas. Tous se livraient à de petites guerres dans l'intimité, enfin... Surtout avec Gabriel, il n'était pas assez ceci, pas assez cela, son humour était trop bizarre pour le commun des mortels. Enfin... Pour sa famille quoi, mais le gamin s'en fichait. Il avait dix ans, et son grand frère était particulièrement intéressant. Du moins, c'était son avis. Ses regards s'adressaient d'instinct à ce grand frère qui avait su être là pour lui lorsqu'il en avait eut besoin, c'est tout naturellement que Gabriel s'était donc tourné vers lui comme partenaire. Une force bien connue le força à s'adosser correctement dans le fond de son siège. Le train ralentissait... Ils étaient arrivés. C'est cette ville brumeuse qui verrait ses premiers balbutiements en terme de spectacle, et... On n'oublie jamais une première fois. Du moins, c'est ce que Balthazar. Un autre de ses frères. C'était l'un des plus jeune de la fratrie. Son regard se perdit dans le paysage qui s'offrait à lui.
« Dépêche-toi Dean ! Si on arrive trop tard, on ne pourra que ramasser les miettes. »
Ça... C'était la voix de Bobby, forte, des fois Dean se demandait si en réalité, cette voix n'était pas la seule capable de faire trembler les fondations. Il se présenta devant l'homme qu'il considérait comme son père. Enfin... Son deuxième père ? L'homme les avait plus élevés que son propre père. Ce dernier était loin, et il travaillait. Il envoyait une partie de sa paye pour pouvoir subvenir aux besoins de ses enfants restés au pays. Il y avait Dean, l'aîné, puis Sam, et enfin Charlie, elle avait le même âge que Sam. Comme disait le petit dernier, ce n'était pas parce que Charlie n'avait pas les mêmes parents qu'elle ne faisait pas partie de la famille. Elle avait été recueillie à la mort de ses parents par la famille Winchester.
Il était donc question de profiter de l'arrivée du cirque pour pouvoir aider ces derniers à l'installation, et ainsi glaner un peu d'argent supplémentaire. Malgré les rentrées d'argent du père Winchester, les fins de mois étaient dures, et on ne crachait pas sur ces choses-là. Dean rêvait un jour d'inventer quelque chose d'unique, qui lui permettrait de devenir riche et célèbre et sortir sa famille de la misère, et l'installer dans une belle maison, avec un magnifique jardin, pour jouer pour toujours avec sa fratrie. Il enfila sa veste, ainsi que ses bottes, il les aimait bien... Et il ne parlait pas des trous d'usures sous la semelle, de peur qu'on les jette. Dean sortit donc à la suite de Bobby. L'homme était vêtu d'une chemise naguère blanche, qui avait connu des jours meilleurs, ainsi que d'un pantalon qui ne tiendrait peut-être pas sans les bretelles qui le maintenait en place. Quant au jeune homme, du haut de ses douze ans, il cachait ses courts cheveux châtain sous une casquette à la Gavroche, le reste de la panoplie consistait en un pantalon sobre, noir et une chemise mainte fois rapiécé. Quant à sa veste... Quant au jeune homme, du haut de ses douze ans, il cachait ses courts cheveux châtains sous une casquette à la Gavroche, le reste de la panoplie consistait en un pantalon sobre, noir et une chemise mainte fois rapiécée. Après avoir quitté la ferme, ils durent longer un chemin en terre battue pour finir par arriver à l'endroit même où quelques heures, plus tard, devrait se monter le cirque, en attente du « responsable ». Qu'ils trouvèrent bien vite. Cet homme tendit la main à Bobby. Il disait s'appeler Chuck. Tout ça passait par-dessus la tête de Dean. Il laissa les adultes échanger les banalités, son regard était inévitablement attiré vers un train, se trouvant à quelques mètres de là, sur le quai de la gare. Il pouvait voir le wagon de tête. Ce qui l'avait intrigué... C'était le métal utilisé pour la fabrication de ce train... Il était orangé, rutilant, du cuivre... C'était... Fascinant. De plus, autre chose attira son attention. Des sortes de grosses pinces métalliques semblant être actionnés par un ensemble de rouages complexes étaient en train de... Décharger toutes leurs affaires ? Du moins celles qui pouvaient l'être.
« Dean, on s'y met ? »
Il se détourna alors de la machine à contre cœur, emboîtant le pas de Bobby.
