Titre : Au voleur !

Auteur : Valky

Genre : Romance à deux balles, Yaoi et UA et OOC.

Source : c'est vraiment une question ??…..Gundam Wing bien sûr !!! ^^

Couple : Vous le saurez dans le prochain chapitre ;p ou du moins, c'est ce qui est prévu ^^;;

Disclaimer : Les deux G-Boys ne sont pas à moi. Les chevaux, les oiseaux, les fourmis,  les…….BLAM !!!…..Aïeuhhh!!! C'est bon, vous savez, le reste m'appartient ^^;;;;

AU VOLEUR !

Chapitre premier

Un royaume prospère…

De magnifiques terres…

Une immense richesse enviée par tous…

Des serviteurs disponibles en tout temps, jours et nuits…

Une famille faisant partie de la plus grande noblesse…

Tout avoir, sans devoir travailler ou même demander…

L'admiration des plus belles femmes du monde…

Que demander de plus ?

L'amitié…

De vrais amis sur qui compter…

Quelqu'un à qui se confier…

La liberté…

Le droit de décider par soi-même…

Choisir de vivre sa vie comme bon lui semble…

L'aventure…

La justice…

Les joies…

Les peines…

Le désir…

La passion brûlante d'une nuit sans fin…

Les sourires qui ne sont adressés qu'à vous uniquement…

L'amour…

Surtout l'amour…

Sans conditions…

Sans restrictions…

Tout simplement aimer et être aimé…

***

Le temps violent et brumeux qui avait caché le soleil pendant plus de onze jours, semblait se dissipé peu à peu au-dessus du royaume de Sérian.

Les paysans retournaient lentement vers leurs terres, prêts à profiter du temps de répits que leur laissait Dame Nature, pour terminer de labourer leurs immenses champs.

Les enfants débordant d'énergie, courraient et jouaient sur les chemins de terre boueux, salissant leurs vêtements et faisant rager leurs mères qui venaient de tout nettoyer.

Les chevaux et autres animaux profitaient enfin des quelques rayons de soleil, pour se dégourdir les pattes et se prélasser dans l'herbe tendre et verdoyante.

La vie semblait avoir reprit son court normal, oubliant les quelques jours où la température avait montré sa force dominatrice.

Seulement, tous n'étaient pas aussi joyeux…

Au milieu du jardin impérial, près de la fontaine, un jeune homme était assis et méditait intensément.

Enfant unique de la famille royale Chang, le Prince Wufei semblait très soucieux.

Étant le seul héritier au trône de cette noble famille, il avait pour devoir de prendre épouse le jour de ses 21 ans. Jour qui avait lieu dans une quinzaine.

Son père, le Roi, avait fermement l'intention de lui trouver une femme digne d'engendrer une progéniture nombreuse.

C'est pour cela, qu'il avait décidé d'organiser une réception gigantesque en y conviant les plus belles et riches jeunes femmes des royaumes environnants.

-Pffff……je n'ai pas assez de supporter ces stupides femmes, qu'en plus je vais devoir danser avec elle. Mais qu'est que je vous ai fait Grande Déesse Nataku pour mériter une telle punition ?

Évidemment, seul le vent s'engouffrant dans les feuilles des arbres lui répondit.

Trop absorbé dans ses pensées, il n'entendit pas le bruit de pas se rapprochant de lui.

Ce n'est que lorsqu'une main fine et douce se déposa sur son épaule, qu'il revint brusquement à la réalité.

Bondissant sous la surprise, il se retrouva sur le sol, se demandant ce qui lui était arrivé.

Un petit rire chaud et cristallin s'échappa de la femme lui faisant maintenant face.

Ses longs cheveux noirs cascadant sur son dos ainsi que ses petits yeux de la même couleur, la rendait tout simplement magnifique.

-M…Mère !! dit le jeune Prince en se secouant la tête pour remettre ses idées en place. Ça ne se fait plus à votre âge de faire des peurs pareilles aux pauvres jeunes hommes sans défenses.

-Pardonnes-moi de t'avoir fait peur mon fils, ce n'était pas mon intention, lui répondit-elle en essayant de faire diminuer son fou rire sans trop de succès……*tilt*…Qu'as-tu dis, mon fils à propos de mon âge ? , continua t-elle d'un air faussement colérique, les poings sur les hanches et tapant du pied.

-Mais rien mère, je vous assure. Je n'oserais jamais dire quoi que ce soit sur votre âge !!, essaya t-il de répondre avant d'éclater de rire en même temps que sa mère.

-Viens là, mon enfant, dit-elle tout doucement en s'asseyant près de la fontaine et en lui ouvrant les bras.

Wufei ne se fit pas prier et alla se nicher confortablement dans le giron de sa mère.

Il adorait les moments privilégiés qu'il avait avec elle.

Ces courts instants, où il se sentait réellement vivre, où il pouvait oublier qui il était et où il était enfin heureux. Ces trop rares moments de tendresse et de bonheur, qu'il espérait être éternels.

Tout en fermant les yeux, il soupira d'aise alors que sa mère lui caressait amoureusement les cheveux en fredonnant une petite chanson traditionnelle.

Il était bien, si bien, qu'il y serait resté des heures entières, mais toute bonne chose avait une fin. Il l'avait compris depuis bien longtemps désormais.

Se redressant un peu, il plongea son regard dans celui de celle qui l'avait protégé pendant neuf mois avant d'être confronté au froid du monde extérieur.

-Qu'y a-t-il mon ange, ça ne va pas ? demanda t-elle tendrement tout en passant le revers de sa main sur le doux visage de son enfant.

-Rien mère,…je vais…bien, répondit t-il se détournant de la chaleur maternelle et poussant un soupir à fendre l'âme.

-Ne me ment pas ! dit-elle de façon autoritaire avant de reprendre plus calmement, tu sais que tu peux tout me dire mon fils. Te voir à ce point malheureux, me fait extrêmement souffrir, tu le sais bien.

-Je sais, mère, je sais et j'en suis désolé, murmura t-il avant de retourner dans le confort qu'il avait quitté quelques instants plutôt.

-C'est cette histoire de…mariage qui te tracasse à ce point ?

Voyant l'éclair de tristesse traverser le regard de son fils, elle ne pu que resserrer son emprise sur lui, lui apportant par la même occasion tout son soutient.

Le jeune homme poussa un nouveau soupir de déception et enfui son visage au creux de l'épaule de la femme, respirant le doux parfum qui émanait de ses cheveux.

Plusieurs minutes s'écoulèrent ainsi dans un silence pesant, avant que l'aînée ne reprenne la parole. 

-Mon fils, bien que te voir marié me fasse le plus grand des plaisirs, je refuse que tu en sois triste. Je t'implore donc d'empêcher ce mariage, fit-elle la voix tremblante.

Wufei releva soudainement la tête et regarda sa mère, avant d'ouvrir la bouche pour parler.

-Co…Comment ? Que me demandez-vous là mère? , articula t-il difficilement.

-Je te demande simplement, d'empêcher ce stupide mariage arrangé. Même si tu dois partir au loin, pour cela, fais-le.

-Mais….mais je refuse de vous abandonner ! fit-il se relevant brusquement et en faisant des grands signes de négation.

-Mon fils,…mon fils, répéta t-elle en se levant et en approchant du jeune Prince pour prendre son visage entre ses délicates mains, regardes-moi et écoutes-moi bien.

Le jeune homme arrêta tout mouvement et regarda la femme qui lui avait donné la vie droit dans les yeux.

-Tu es mon enfant, je t'aime et je t'aimerais jusqu'à ma mort, peu m'importe où tu te trouveras. Saches, que je préfère te savoir loin de moi et rayonnant de joie de vivre, que t'avoir à mes côtés et te laissant mourir de chagrin. Tant que je sais que tu es heureux, je le serais aussi même si des milliers de lieux doivent nous séparer. Ma place et ma vie sont ici, la tienne, par contre, ne fait que commencer et tu as le droit de découvrir le monde qui s'étant derrière les murs de ce château.

Sentant ses jambes se dérober sous lui, l'enfant se laissa glisser au sol entraînant sa mère avec lui.

Elle le sera fortement contre sa poitrine, avant de commencer à le bercer tendrement.

De petites perles salées dévala sur leurs beaux visages à tous les deux, laissant une marque humide de leur passage.

Il se sentait si fragile… si faible…

Que dirait son père de le voir ainsi, à son âge, pleurer dans les jupes de sa mère ? Il préférait ne pas l'imaginer.

Ses pleurs redoublèrent en intensité, alors qu'il repensait aux paroles de sa mère.

Seulement penser à se séparer d'elle lui brisait le cœur. Elle était la seule qui le comprenait et qui avait le temps de l'écouter et de l'épauler.

Sans elle à ses cotés, il se sentait vide… démuni...

Comment pourrait-il survivre loin de celle qui lui apportait la seule lumière dans l'obscurité totale qu'était sa vie?

Il n'y arriverait sûrement pas, mais il ne pouvait pas non plus refuser la demande de sa mère…ça serait comme la trahir, lui faire comprendre que tout ce qu'elle avait fait pour le préserver de la cruauté de la noblesse, n'aurait servit à rien.

Lorsque les tremblements causés par ses pleurs cessèrent, il redressa légèrement la tête pour apercevoir le visage encore humide de sa mère qui l'observait amoureusement.

Il prit une grande inspiration et commença à parler d'une voix vibrante d'émotions.

-Mère…, ma décision est prise. Je…je le ferai, je quitterai le…le palais avant que le mariage ai lieu et je partirai…loin d'ici. Je le ferais, avant tout pour vous,…parce que vous me l'avez demandée…et que…et que je ne peux rien vous refuser, fini t-il dans un soupir à peine audible.

-Mon fils, clama la femme, avant de resserrer son étreinte sur son enfant, cachant son visage torturer entre la joie et la peine dans la chevelure du jeune homme.

***

L'énorme buffet venait enfin de se terminer, et tous les invités étaient déjà réunis dans la salle de bal du château, attendant l'arrivé du Prince héritier.

Une douce mélodie s'élevait parmi les occupants de la pièce, les faisant patienter un peu plus.

Il était maintenant temps, d'annoncer officiellement les fiançailles du Prince et de dévoilé à tous l'heureuse élue.

Le jeune homme tant attendu, fit enfin son apparition en haut de l'immense escalier.

Il descendit tranquillement, un faux sourire sur le visage, scruta la pièce à la recherche d'une éventuelle sortit de secours.

-Je déteste vraiment les réceptions, mais celle-là sera la pire de ma vie. Comment peuvent-ils faire croire à autant de gens que la femme qui sera choisi par mes soins, serait le fruit d'un hasard le plus pur, alors que cela fait déjà plus d'une lune, que la décision est prise au sujet de ma future épouse. Si au moins elle avait été intelligente, mais non, il a fallu que je tombe sur la plus sotte du lot, juste parce que mon père les a évaluées en fonction de leur fortune et de leur rang ! Si ce n'était pas du nombre de gardes impériaux que me barre le chemin, je me serais élancer  volontiers en bas de cet escalier infernal et me serais sauver loin de toute cette agitation, pensa t-il en continuant sa descente.

Posant le pied sur la dernière marche, il croisa le regard de sa mère qui se voulait encouragent, il lui sourit tristement en retour, espérant que cela passe inaperçu.

Un des serviteur vînt à sa rencontre, un énorme bouquet de roses dans les mains.

Ces fleurs, serait le symbole du choix du Prince. Il devait le donner à la jeune femme qui deviendrait son épouse.[1]

Les jeunes demoiselles étaient tous cordés, sur une ligne bien droite attendant que l'héritier les inspecte.

-Le bouquet de la victoire, pensa t-il amèrement, elles ont vraiment l'air idiote dans cette position. Si le moment n'avait pas été si tragique pour moi, j'en aurais  presque eu envie de rire ! Quelle mascarade !!

Le futur roi fit quelques pas dans leur direction, faisant mine de les inspecter soigneusement, sans vraiment faire attention.

Il accéléra le pas pour faire finir ce ridicule spectacle au plus vite, mais son père le retint discrètement, le faisant revenir à un rythme beaucoup plus lent, digne d'un escargot.

Il arriva enfin à la fin de la longue lignée de pétasses[2]. Traînant un peu plus des pieds, il fit alors un demi-tour et avança vers le milieu du rang. Il s'arrêta devant une des jeunes filles.

Elle était de taille moyenne, les cheveux bruns clair cascadant sur son dos, les yeux bleus, brillant d'impatience et elle portait une horrible robe rose bonbon, où se mêlait froufrous et rubans totalement inutiles.

Le pauvre Wufei dû se faire violence pour réprimer son fou rire qui menaçait d'éclater, devant cette ridicule tenue.

-C'est ça mon mignon, viens me voir, pensa t-elle en souriant….Bon, je dois avoir l'air surprise de son choix, il ne faudrait pas que les autres croient à un arrangement, même si elles s'en doutent déjà ! Mais c'est moi la plus belle de toute!! Son sourire s'élargit d'avantage à cette dernière pensée.

Avec une légère grimace de dégoût, le Prince mit un genou à terre…

-Je n'arrive pas à croire que je m'abaisse devant cette gourde…,  fut la seule pensée qui le traversa à ce moment.

…leva lentement les yeux vers la dite-gourde, ainsi que le bouquet de roses et prononça d'une voix qui se voulait solennel et sincère, mais qui malheureusement sonnait extrêmement faux :

-Princesse Réléna Peacecraft, accepteriez-vous de devenir ma femme, de porter ma descendance et de régner à mes côtés lorsque le temps sera venu ?

Ne prenant pas son rôle de future épouse royale à la légère, la jeune femme fit une prestation théâtrale pour épater la galerie.

Elle leva ses mains à la hauteur de son visage et en couvrit sa bouche en signe d'énorme surprise…

Puis, elle se rapprocha du Prince, prit le bouquet qu'il lui tendait en signe d'acceptation et dit d'une voix tremblante d'émotion tout en faisant une révérence exagérée :

-Ça serait un honneur pour moi votre Altesse !

Puis elle éclata d'un rire nerveux, plus proche de la démence qu'autre chose et regarda les personnes présentes d'un regard brillant où se reflétait son triomphe.

Elle croisa alors le regard de son père qui lui fit signe discrètement d'arrêté son cirque, qu'elle en avait suffisamment fait, ce qui calma ses trop grandes ardeurs.

-Par Nataku, elle va réussir à me tuer avant même que je n'ai le temps de m'enfuir du palais, pensa le pauvre Prince, en se relevant doucement et en secouant la tête de dépit.

À suivre…



[1] Meuh nan voyons, je ne fais pas du tout la même scène que dans « La Princesse Sissi » !! ;p

[2] Merci à Liriel pour le mot idéal pour les qualifier ^^ Vous pouvez aussi remplacer ça par quelque chose comme : chattes en chaleur, furies nymphomanes, mangeuses d'hommes, opprimeuses de pauvre petit prince en plein épanouissement….. désolé je m'égare !!! ^^;;;;