Chapitre 1 : L'annonce.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, Hermione sourit en reconnaissant le plafond blanc de sa maison de vacances en Cornouailles. Plus de guerre depuis un mois, sa septième année à Poudlard achevée avec brio il y avait une semaine, remportant un score parfait à ses ASPIC. Un doux soleil et une forte chaleur émanaient de son volet clos. S'étirant comme un félin, elle ouvrit les volets en bois blanc, et sourit en sentant l'air marin.

Une longue période de paix s'annonçait. Elle ouvrit la porte de sa chambre et se dirigea dans la cuisine préparant un café instantané. Elle s'attacha rapidement les cheveux avec un élastique qu'elle avait au poignet et attrapa son peignoir vert amande en éponge qui trainait sur le comptoir avant d'aller ouvrir la porte et de récupérer la Gazette des Sorciers.

La guerre achevée, ses parents avaient décidés de l'envoyer se reposer dans leur maison de vacances, jugeant qu'un peu de paix et de repos ne pourrait qu'être bénéfique à la jeune fille de dix-sept ans. Repos qu'Hermione avait accueilli à bras ouvert. Se saisissant de son mug, elle sortit sur la petite terrasse face à l'océan et ouvrit la Gazette tout en buvant une gorgée de son chaud breuvage.

Gorgée qui fut immédiatement recrachée à la vue de la première page qui titrait : Hermione Jean Granger héroïne de guerre depuis une semaine va dire le fameux OUI au très sexy et très populaire Drago Lucius Malefoy. Elle qui d'abord cru avoir mal lu se frotta les yeux et les rouvrit, alors que le titre de la page n'avait pas changé.

_C'est quoi ce délire, souffla-t-elle éberluée.

Aussitôt, son téléphone portable dernière génération se mit à vibrer furieusement dans sa poche. Toujours stupéfaite, elle décrocha sans même regarder l'appelant.

_Tu vas te marier ?, beugla Ginny.

_Avec Malefoy !, hurla Harry par derrière.

_Je suis au moins aussi choquée que vous, murmura Hermione les yeux toujours rivés sur le bout de papier.

_Ne me dis pas que tu n'étais pas au courant ?, demanda la rousse en se retenant de rire.

_Je ne te le dis pas, soupira Hermione en fermant les yeux.

N'y tenant plus, Ginny éclata d'un rire franc et joyeux, alors qu'Hermione avait envie de sauter de la falaise, là, juste maintenant.

_Si la Gazette l'a titré, c'est que les Malefoy ont du les prévenir, déclara Ginny après s'être calmée.

_D'accord, Drago et moi avons arrêté les incivilités depuis que nous étions tous les deux Préfets-en-Chef, mais de là à nous marier… Pas vraiment.

_Hermione, crois-moi, s'il a prévu de t'épouser, tu vas être Mme. Malefoy dans plus très longtemps.

_Gin ?, demanda une ex-griffondor désemparée.

_Oui mon sucre d'orge ?

_Je peux sauter de la falaise ?

Elle rit de nouveau, se moquant ouvertement de sa meilleure amie.

_Évite de bon matin, ton cadavre risque de ne pas être très regardable. D'ailleurs, moi je te laisse j'ai une encore une heure ou deux de sommeil disponible.

Hermione posa son cellulaire sur le guéridon en rotin blanc ou se reposait sa tasse de café, et se balança doucement sur l'ancien rocking-chair tout en regardant le ciel bleu dépourvu de nuage. Ça devait être une erreur… Ça ne pouvait qu'être ça : une erreur. Son téléphone se remit à vibrer. Poussant un juron, elle ferma rageusement son peignoir et se calma avant de décrocher.

_Granger, ta maison de paysanne, c'est le numéro 86 ou 88 ?

_C'est le numéro de ta mort Malefoy, grommela-t-elle.

_Plaît-il ?, la nargua-t-il.

_Qu'est ce qui t'as pris avec la Gazette, tu es devenu fou ?

Un crissement de pneus dans les petits graviers blanc entourant sa propriété la fit arquer un sourcil. Le téléphone toujours à l'oreille, elle se précipita et resta coite devant la voiture de sport décapotable rouge flamboyante. Drago Malefoy, Ray-Bans sur le nez, les manches de la chemise remonté sourit, le téléphone à l'oreille gauche.

_C'était le numéro 86, éluda-t-il.

_Mais tu es cinglé ? Et puis, comment tu sais conduire les voitures toi ? Et le téléphone ?

_Alors non, j'ai acheté et j'ai bien réussi à le faire fonctionner ton engin, quand au dernier truc dont je ne me souviens déjà plus du nom, Potter m'a apprit à m'en servir.

_Et puis ne change pas de sujet ! C'est quoi ce délire dans la Gazette ? Rita est partie faire un tour en Colombie ?

Le blond sourit tout en buvant une gorgée du café de la brune et s'assit dans le rocking-chair.

_C'est loin d'être un délire Granger. Et à ce que je sache, Skeeter n'a pas quitté Londres, ni sa plume à papote.

_Alors explique-moi ?, s'énerva-t-elle en agitant les bras. Tu débarques comme ça dans ta toute nouvelle voiture, alors que j'apprends qu'on va se marier dans la Gazette ? J'ai le droit qu'on m'explique tout de même non ? Tu t'es découvert des sentiments pour moi hier en te brossant les dents, c'est ça ?

Il éclata d'un rire cynique.

_Merlin, si tu peux être sure d'une chose Granger c'est que je n'ai aucun sentiment pour toi. J'ai juste besoin de ta réputation, c'est tout ce qu'il m'importe.

_Ma réputation, balbutia-t-elle choquée. Mais primo, je ne suis pas à vendre, secundo je risque de ternir ta réputation avec mon « sang moldu » et tertio j'ai peut-être mon mot à dire non ?

_Un million et ta dette, déclara simplement le blond.

_Pardon ?

Il soupira en regardant le ciel.

_Les dettes des Weasley seront payées, celles de tes parents aussi, j'ai acheté un chalet dans les montagnes françaises pour eux, ainsi qu'une villa dans le sud de la France. Les études coûteuses de Ginny seront entièrement prises en charge, alors qu'elle et Potter sont les heureux propriétaires d'un manoir en Ecosse. Quand à Weasley mâle, il devrait bientôt signer avec les Canon de Chudley, énuméra-t-il. Et puis, tu as une dette envers moi.

Hermione grimaça légèrement. Elle s'en souvenait très bien de cette dette. Le Malefoy lui avait sauvé la vie dans la bataille finale, et elle lui avait juré d'exhausser le moindre de ses souhaits. Sans exception aucune.

_Tu m'achètes, si j'ai bien saisi ?, demanda-t-elle déboussolée.

_J'achète ta réputation Granger. Un an de ta vie, c'est tout ce que je te demande. On se marie, on fait la une des journaux, on est très médiatisés, et hop, je ressors de ta vie.

_J'appose une dernière condition, indiqua la brune.

Il lui fit son sempiternel rictus méprisant.

_J'estime en avoir déjà donné assez je crois.

_La S.A.L.E, tu mènes le projet à terme et tu libères les elfes du manoir Malefoy… S'il te plait ?, demanda timidement Hermione en ignorant sa remarque acerbe.

Il leva les yeux au ciel.

_Et on se fait servir comment ?

_Par des gens de ménages que tu traites avec respect et courtoisie, à qui tu donnes un salaire en échange de leurs travaux fournis.

_Des elfes de maisons humains en quelques sortes ?

_Des cracmols, par exemple, corrigea la brune. Je suis sure que tu peux trouver ça !

Le blond sourit narquoisement et sauta dans son cabriolet avant de tapoter le siège en cuir à sa droite, invitant la brunette à se joindre à lui.

_Tu veux aller où comme ça ?, questionna-t-elle surprise.

_Bah, aller voir tes parents Granger, répondit l'ex-serpentard avec évidence. Je doute qu'ils réagissent très bien à ton mariage si tu ne les préviens pas.

_Mais je ne vais pas partir vêtue ainsi tout de même !, s'indigna la brune.

_Très sexy ton pyjama au passage, sourit le blond en faisant ronronner le moteur.

Hermione jeta un coup d'œil à sa tenue. Un large pantalon rose fuchsia en jersey resserré au niveau des chevilles, et un débardeur jaune trois fois trop long pour elle. Haussant les épaules, elle lança son peignoir et chaussa des tennis avant de fermer toutes les portes de la maison et de sauter dans la voiture du blond qui démarra en trombe.

Après quelques virages seulement, le teint frais de la brunette vira au blanc. Merlin, maintenant elle en était persuadée que le Malefoy n'avait pas eu son permis. Lorsqu'il brula un stop, des coups de klaxons se firent entendre, suivi d'une flopée de nom d'oiseaux dont Hermione n'écouta que la moitié se concentrant sur le fait qu'elle ne devait surtout pas vomir. Question d'honneur.

_Tu devrais songer à baisser ta vitesse à cinquante kilomètres heures, conseilla Hermione plus verte que jamais.

_Granger, je sais conduire vos engins, soupira le blond.

Jetant un coup d'œil sur le compteur de vitesse, la brunette se sentit encore plus mal.

_Baisse d'au moins cent kilomètres heures et passe en seconde, voir troisième si tu pousses un peu le moteur, dirigea la brune en fermant les yeux.

_Si je ne suis pas mort à l'allée, je survivrais au retour.

_Je me demande encore comme tu as fais pour arrivé vivent, marmotta-t-elle en se serrant contre le siège.

_Tu disais ?

_Non, non… Rien d'important.

Les routes se succédaient. Et cinq heures plus tard, et une bonne dose de frayeur à la brune, ils se garaient en face du petit pavillon Londonien qu'occupaient les Granger. Hermione prévint l'ex-Serpentard de faire preuve de tact avant de se passer rapidement la main dans les cheveux et de frapper trois petits coups secs à la porte d'entrée verte.

_J'admire déjà le choix de la peinture, chuchota le blond moqueur.

_Ah bon ? Je trouve ça basique moi, répliqua la brune sur le même ton.

_Un griffondor derrière une porte verte, je sens que je vais bien rire.

Avant qu'Hermione ne puisse répliquer, la porte s'ouvrit sur un homme plutôt grand, moins que le Malefoy, aux cheveux bruns emmêlés et aux yeux marron foncés. Il tenait dans sa main gauche un torchon pour la vaisselle, alors qu'il dévisageait gravement sa fille et le jeune Malefoy.

_Papa, commença Hermione, tu nous fais entrer ?

_Toi oui trésor, mais qui est ce jeune homme ?, demanda le père surpris.

_Drago Malefoy, présenta Hermione. Drago, voici Jack Granger, mon père.

_Enchanté Mr. Granger, salua Drago imperturbable.

_Chérie, c'est ton petit ami ?, demanda Jack en toisant fermement le blond.

_Euh… Eh ben, hésita la brunette.

Le Malefoy intervint, nullement impressionné par l'air menaçant de son futur beau-père :

_Je suis son fiancé, pour tout vous dire.

_Je t'avais dis du tact, chuchota Hermione en lui mettant un léger coup de coude.

_Comme ça, ton père est fixé, déclara le blond avec son air nonchalant.

Jack, profondément choqué se décala de la porte et invita les jeunes gens à s'assoir à la table de salle à manger, tout en allant prévenir sa femme. Drago regarda les différentes photos sur le grand buffet à vaisselle de la salle à manger. Sur la grand table en chêne de couleur miel, un chemin de table beige rappelait les couleurs des murs. Alors qu'un léger cri se fit entendre dans la cuisine Christine Granger arriva dans la salle à manger, en parfaite imitation de la carpe.

_Tu… Tu vas te marier à dix-sept ans avec cet énergumène ?, s'indigna sa mère.

_L'énergumène est présent Madame, sourit narquoisement le concerné.

_Vous !, l'accusa-t-elle en le pointant du doigt. Vous l'avez insulté, et charrié et ennuyé pendant six années, et vous osez venir ici la bouche en cœur nous demander de consentir à ce mariage ?

_Maman !, intervint Hermione en se levant. Je ne te demande pas de consentir à nos épousailles. Je désire juste que tu saches que ta fille unique va se marier.

Le patriarche Granger lança un regard désolé à sa fille et à son futur gendre, alors que Christine semblait plus en fureur qu'elle n'avait jamais été.

_Il t'a menacé pour que tu l'épouses ?

_Non.

_Il t'a payé alors ?

_Non plus, soupira Hermione. Ecoutez, on voulait juste que vous le sachiez. Maintenant si vous permettez, Drago et moi allons prendre congé.

Elle s'en alla en claquant la porte, alors que le blond la rejoignit à peine deux minutes plus tard. Elle fixait la route alors qu'il conduisit à vitesse réduite. La voyant frissonner, il attrapa son gilet à capuche sur la banquette arrière et la lui donna en lui jetant un regard moqueur. Surprise, elle l'enfila sa rien dire tout en le regardant d'un air indéchiffrable.

_Ne te méprends pas Granger, je n'ai juste pas envie de ramener un glaçon à mes parents. Déjà que tu es affublée de ton affreuse tenue, se moqua-t-il gentiment.

_Si tu ne serais pas débarqué à l'improviste à huit heures du matin, j'aurais certainement pu m'affubler d'une autre tenue, rouspéta la brune en se pelotonnant dans le gilet.

_Tiens toi bien au chaud et tu peux redormir si tu veux.

_Le manoir est si loin que ça de la maison de mes parents ?, s'étonna-t-elle.

_Dans ton engin de malheur, environ trois heures de route.

Elle se redressa vivement, la surprise peignant ses traits délicats :

_Nous avons mis cinq heures pour aller chez mes parents, à partir de chez moi, s'il nous reste encore trois heures de route… Ça fait que tu as quitté le manoir Malefoy à minuit ?

_Dès que j'ai su que Skeeter allait annoncer la nouvelle, j'ai pris ton engin de malheur pour venir te voir, c'est tout.

_C'est… Gentil, rougit Hermione.

_De toute façon, dès que nous arrivons, je te laisserai avec ma mère et irai me coucher.

Hermione arqua un sourcil et paniqua légèrement en sentant sa poche vide.

_Drago, j'ai oublié ma baguette chez moi, glapit-elle.

_Tu dormiras au Manoir ce soir, de toute façon, il est hors de question que je refasse cinq cent kilomètres pour aller chercher ta baguette, il eut une pause. Et puis, comment tu fais pour oublier ta baguette ?

_C'est juste que quand je suis en vacances, j'oublie la magie… Et qu'avec les évènements récents, j'ai un peu laissé ma baguette de côté, se défendit la brunette, écarlate et confuse.

_Relax Granger, et endors-toi, je te réveillerais quand nous serons arrivés.

Se pelotonnant contre le siège, la tête tournée sur la gauche, elle ajouta néanmoins :

_Merci d'avoir payé pour les Weasley, et pour mes parents… En plus de la dette que je devais déjà te rembourser.

Le blond ne répondit pas, mais un léger sourire en coin flottait sur son doux visage. Il se concentra sur la route, et remarqua après une longue demi-heure que la jeune femme dormait, sa tête posée contre l'appui prévu à cet effet. Alors qu'il longeait une nationale perdue en pleine campagne, il la détailla. Granger n'était pas spécialement belle, ni même attirante, mais elle était doté d'un charme mutin et d'une candeur que les plus grands mannequins pouvaient lui envier. Etrangement, il se sentit presque fier qu'elle allait devenir la nouvelle Lady Malefoy. Elle avait de l'intelligence, de la discussion, et une apparence non négligeable. Il pourrait presque oublier que c'était un mariage d'arrangement. Presque.

S'arrêtant sur une aire d'autoroute trois quart d'heures plus tard, il se gara à l'ombre et laissa la jeune femme dans la voiture alors qu'il alla soulager ses besoins dans les toilettes pour homme. Il se lava les mains et jeta un regard indifférent à son reflet. Quelques petites cernes bordant ses yeux anthracite trahissaient sa nuit blanche à traverser l'Angleterre pour aller prévenir la jeune brune. Secouant machinalement sa chevelure d'un blond vénitien, il acheta quelques victuailles à la caissière, qui lui faisait de l'œil, ainsi qu'un plaid polaire vert émeraude.

_Vous savez, par ces chaleurs, il ne faut pas trop se couvrir, minauda-t-elle.

_Ce n'est pas pour moi.

Son ton était froid, cassant, dissuadant toute personne saine d'esprit de continuer une conversation que le jeune Lord n'avait nullement envie de poursuivre.

_Votre petite amie peut-être ?, insista-t-elle.

_Ma fiancée, précisa le blond en récupérant son sachet d'affaire.

Il déposa quelques livres qu'il avait échangés avant de venir sur le comptoir, salua la blonde décolorée avant de retourner à sa voiture, où Granger n'avait pas bougé d'un pouce. La voyant légèrement frissonner à cause du vent, il lui déposa doucement le plaid sur les jambes. Et reprit sa route rapidement.

Il était aux alentours des dix-huit heures lorsque la luxueuse voiture passa les immenses grilles du domaine Malefoy. Les roues passaient sur l'allée en graviers blancs, bordée par des centaines d'arbres verdoyant. Arrivé devant une énorme fontaine en marbre blanc, le blond se gara à côté de l'objet en marbre et prit la jeune ex-griffondor dans ses bras, prenant garde de ne pas la réveiller. Il gravit les nombreuses marches et passa les lourdes portes en bois non sans-difficultés.

Il s'engagea dans la grande montée d'escalier blanc lorsque Narcissa le croisa, arquant un sourcil à la vue de la jeune fille endormit dans les bras de son fils.

_L'Annexe n'est pas encore aménagée Drago, déclara à voix basse sa mère, surprise.

_Elle dormira dans mes appartements Mère.

_Je ne pensais pas qu'elle accepterait, et encore moins que vous la ramèneriez déjà ici.

_La route a été longue, de plus, dans une semaine, nous avons le bal des Walsh ou nous nous devons d'être présents. Je pense que vous devriez former Hermione à devenir une bonne Malefoy durant ce laps de temps, proposa le blond en resserrant la jeune fille contre lui.

_Les bancs ont été publiés pour dans un mois. Le mariage aura lieu le dix-huit août, dans la chapelle du domaine. Et allez vous reposer tous les deux, je vous ferai porter un dîner si vous le souhaitez, sourit Narcissa en regardant Hermione.

_Merci Mère, maintenant si vous le permettez, je vais prendre congé.

Narcissa lui fit un signe de tête en s'inclinant légèrement et de reprendre sa route.

Arrivé au premier étage, le jeune Malefoy se dirigea dans l'aile est du manoir, et il ouvrit la troisième porte sur la droite, donnant dans une immense chambre richement décorée.

Posant la jeune fille sur le flan droit, sur le couvre lit vert, il tira les grands rideaux et plongea la chambre dans la pénombre. Abandonnant ses chaussures au pied de l'immense lit, il s'allongea sur le flanc gauche, regardant la jeune fille se serrer contre lui, passant ses petits bras autour de la taille du blond. Il eut un léger sourire en coin, tout en commençant à lui caresser les cheveux.

_Josh…, soupira-t-elle dans son sommeil. Ne m'en veux pas.

Se crispant, le blond cessa de lui caresser les cheveux et retint sa respiration en sentant la jeune fille nicher sa tête dans son cou. Il s'autorisa à respirer, quelques secondes plus tard alors qu'elle dormait paisiblement. Il se laissa doucement tomber dans les limbes du sommeil, pressentant un lendemain difficile.

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Disclamer : Les personnages sont naturellement à Mrs. Rowling, je ne fais que les emprunter. L'histoire quand à elle sort de mon petit cerveau tordu :D.

Les petits potins de l'Auteur : Tadaaaaaam ! Premier chapitre clos, j'attends vos avis avec impatience. N'hésitez pas à me faire part de vos remarques, ça peut toujours m'aider à avancer dans le domaine de l'écriture. Voilà, si vous avez des questions, des suggestions, n'hésitez pas ! ^^.

Bisous, votre Ely Sword.