Ca m'a prit comme ça, d'un coup ! Et si dans l'épisode 5x10, ce n'était pas Stiles qui avait dû faire un choix mais bel et bien Scott ! Bromance bien sûr ! Par contre, un peu gore et je n'ai pas décidé si c'est un OS ou si je ferais un 2eme chapitre pour clore l'histoire.

L'histoire se situe donc dans la bibliothèque, après le sms que Lydia envoie à Scott. Et bien sûr pas de cendres de sorbier, le but n'étant pas de l'isoler dans mon histoire !

Enfin bref, bonne lecture !


Scott se trouvait avec Théo dans la bibliothèque. L'alpha ne comprenait pas ce qu'il faisait là puisque c'était Lydia qui lui avait demandé de venir ici :

- Pourquoi es-tu là ? Hayden ?

- Oh elle ne va pas mieux et cela va empirer.

- Comment tu le sais ?

- Scott, je n'ai plus le temps de prendre des gants ! Il viendra le moment où je récupèrerais ton pouvoir d'alpha mais chaque chose en son temps !

- Mais pourquoi ?

- Nous n'avons pas le temps pour ça ! Stiles n'a plus le temps !

- De quoi tu parles ? dit-il, paniqué. Et où est Lydia ?

- C'est exactement de ça dont il est question : où est Lydia. Tu vas devoir faire un choix Scott. Tu l'as encore pour le moment alors profite bien !

- Mais enfin tu vas me dire ce qu'il se passe ?

- Je te laisse le choix Scott : si je te dis où trouver Stiles, tu nous laisses tranquille, Lydia et moi ?

- Que vas-tu faire de Lydia ?

- Tu ne m'as pas entendu ? Si tu t'occupes de Lydia, Stiles est mort, c'est suffisamment clair maintenant ?

- Qu'as-tu fait à Stiles ?

- Vu l'hémorragie qu'il avait quand je l'ai laissé, il doit lui rester à tout casser trois quart d'heure à vivre !

- Non !

- Il avait raison depuis le début de ne pas me faire confiance, tu aurais dû l'écouter !

- Qu'est-ce que tu lui as fait ?

- Oh, un coup de griffe à gauche, un à droite, un bras de cassé, des broutilles quoi ! Enfin pas tant que ça quand tu es humain ! Alors, que choisis-tu Scott ? Tu veux m'arrêter et récupérer Lydia ou tu veux sauver ton meilleur ami ? Quoi que… ce n'est peut-être plus ton meilleur ami après tout…

- Pourquoi tu fais ça ?

- Tu veux vraiment perdre un temps si précieux ? Alors ?

Scott devait réfléchir et vite… Il ne savait pas pourquoi Théo voulait s'enfuir avec Lydia mais ce dont il était sûr, c'est qu'il avait besoin d'elle et que par définition, il ne lui ferait pas de mal pour le moment. Donc s'il se dépêchait pour secourir Stiles, il pourrait partir aussitôt à la recherche de Lydia. Il pouvait le faire, il en avait la certitude.

- Où est Stiles ?

- Très bon choix ! J'ai voulu rendre l'instant ironique ! Il est dans la tanière où a vécu Malia.

Scott ne perdit pas un instant et partit avec sa moto. Il arriva une vingtaine de minutes plus tard dans les bois, à proximité de la tanière. Quand il retira son casque, une forte odeur de sang frais flottait dans l'air. Sans attendre, il se dirigea vers la tanière et l'odeur se fit de plus en plus forte. Quand il entra, il vit son ami à terre, baignant littéralement dans son sang. Il semblait avoir des marques profondes de griffures dans le cou qui saignaient abondamment et d'autres sur le torse. Stiles avait l'air de presque s'étouffer dans son propre sang. Scott se précipita vers lui et comprima fort la blessure au cou, ce qui fit gémir le jeune homme.

- Je sais Stiles, je sais. Tiens le coup, dit-il en appelant sa mère. Maman ?

- Oui.

- Il faut absolument que tu m'envoies une ambulance dans la tanière où Malia a été retrouvé. Stiles est gravement blessé au cou et au torse, il saigne vraiment beaucoup !

- La jugulaire est touchée ?

- J'en ai bien l'impression. Je fais pression mais ça saigne quand même ! Il est à peine conscient.

- Chéri, je t'envoie l'ambulance et je préviens son père. En attendant, surtout parle-lui, il doit rester conscient ! finit-elle en raccrochant.

- Tiens le coup Stiles, les secours arrivent.

Pendant qu'il parlait à son ami, il s'assit et le tira pour le mettre sur ses genoux, tout en appuyant sur sa jugulaire.

- Hey, surtout tu restes avec moi !

- Sc… Scott…

- Je suis là.

- Théo…

- Je sais. Je me suis fait complètement avoir. Je suis tellement désolé de ne pas t'avoir cru à son sujet.

- Suis pas si… parano finalement.

- Non, j'aurais dû me fier à toi...

- Tu me crois maintenant ?

- Stiles, pour ça, j'ai besoin que tu me dises : pour Donovan, tu l'as vraiment frappé jusqu'à la mort ?

Malgré la douleur et la fatigue qui le terrassaient, Stiles ouvrit grand les yeux. Ainsi c'est que qu'avait dit Théo à Scott. Il comprit mieux pourquoi l'alpha avait eu un temps de recul quand il l'avait approché la clé à la main la veille au soir. Scott comprit en voyant la réaction de son ami qu'il avait encore été manipulé par Théo à ce sujet. Il souffla, se sentant coupable d'avoir préféré croire Théo que son meilleur ami. Non, c'était pire puisqu'il l'avait même jugé pour ce pseudo meurtre de Donovan.

- Oh non, dit-il.

- M'a attaqué… On est monté sur un échafaudage dans la… bibliothèque… j'ai décroché une partie et il est… tombé sur une barre de fer…

- Je suis tellement désolé Stiles !

- Moi aussi.

Alors qu'il murmurait ces deux mots, Stiles cracha violemment du sang. Scott paniquait en voyant son ami souffrir de la sorte. Il posa alors son autre main sur le torse de son ami et absorba la douleur mais il y en avait tellement ! Ses blessures étaient sérieuses et Scott dut lâcher prise. Cependant Stiles reprit une respiration presque normale.

- Les secours arrivent, je t'en prie tiens le coup !

- Scott…

- Oui ?

- Occupe-toi mon père…

- Ah non, pas le coup des adieux ! Tu vas t'en sortir ! Reste avec moi !

- Pas grave… ça va… Moi aussi désolé… pas dû te mentir… Sais pas ce qu'il m'a pris… Peur…

- De quoi ?

- Te perdre.

- Je vais te répéter ce que tu m'as dit un jour : tu es mon frère. Peu importe les épreuves auxquelles nous sommes confrontés, on se retrouve toujours !

Stiles sourit malgré la douleur. Du sang avait beau couler de sa bouche il regarda Scott dans les yeux et lui murmura « merci » avant de sombrer. L'alpha était totalement paniqué tandis qu'il entendait les sirènes de l'ambulance qui n'étaient vraiment pas loin. Il secoua son ami pour le faire reprendre connaissance mais rien n'y fit. Quand les sirènes s'arrêtèrent, signe que les secours étaient là, il put alors écouter plus attentivement et paniqua : il n'entendait plus les battements de cœur de son ami. Les ambulanciers arrivèrent puis ils appliquèrent des pansements compressifs sur les blessures de Stiles et installèrent un moniteur cardiaque. Le tracé était affreusement plat et ne bougeait pas malgré les chocs du défibrillateur.