Bonjour à tous !

Me voici avec une nouvelle fic sur le couple Hermione/Severus.

Même si le plan de l'histoire est déjà défini, je ne peux pas encore vous annoncer le nombre exact de chapitres, mais certainement une quinzaine... Tout dépendra de mon inspiration !

Concernant l'histoire, il s'agit d'un post Poudlard. Les personnages ne sont évidemment pas à moi (snif) et l'intrigue... eh bien, je me suis en partie inspirée d'une BD de Thorgal...

J'espère que ce premier chapitre vous plaira...


CHAPITRE 1 : PROLOGUE

Complètement inutile.

Chaque jour, Percy Weasley se répétait ces deux mots à l'occasion de la visite qu'il rendait à son ancien professeur de divination, Sybille Trelawney.

« Une pièce maîtresse du puzzle », « bien plus précieuse qu'aucun d'entre vous ». Telles avaient été les paroles du Seigneur des Ténèbres envers cette espèce de folle dingue ! Elle avait eu une prémonition. Une seule dans sa misérable vie. Mais une prémonition qui s'était cependant avérée déterminante dans le devenir du monde sorcier…

Sybille Trelawney pouvait encore servir.

Lord Voldemort l'avait faite enfermer dans un des anciens bureaux du ministère qu'occupaient avant les langues de plomb. Et elle y était plutôt bien traitée pour une prisonnière. Encens, tasses de thé, boule de cristal, tarots, en somme tous les éléments nécessaires à la pratique de l'Art de la divination. Sauf que depuis plus deux ans à la visiter chaque jour, elle n'avait pas pondu la moindre prophétie ! Pas même une petite prémonition !

Comment son maître pouvait-il seulement croire en les capacités de cette femme ? La prophétie de Potter ? Une erreur assurément. Une anomalie. Une faille dans la magie. Seulement, Voldemort y croyait. Alors, il était parfaitement disposé à y croire lui aussi si cela pouvait lui permettre de rester dans les bonnes grâces du maître !

Bien évidemment, il avait été obligé de tourner le dos à sa famille… Des sorciers de bas étage de toute façon ! Des sorciers qui avaient renié jusqu'à la pureté de leur sang pour suivre ce Potter ! Des sorciers incapables de reconnaître que Voldemort était la meilleure chance de redonner ses lettres de noblesse à un monde magique dégénéré et corrompu, à une société moribonde ! Tous des traîtres qui n'avaient rien compris ! Qui ne l'avait jamais réellement compris lui, en fait ! En y réfléchissant d'avantage, il s'était toujours senti différent de ses frères et sœur, comme un étranger dans sa propre famille… Potter y était bien plus à sa place !

Comme chaque jour, le professeur Trelawney était assise sur un petit fauteuil, fixant de façon quasi hypnotique trois cartes, faces retournées contre un petit guéridon de cuir. D'une main tremblante, elle se saisit de l'une d'elles, puis l'observa une seconde à peine avant de la jeter brusquement à terre en poussant un cri d'horreur.

La carte avait atterri à ses pieds mais il ne se donna pas la peine de la ramasser, ne souhaitant pas l'encourager plus loin dans son délire. Il posa néanmoins son regard sur la coupable. L'arcane sans nom. Il était de notoriété publique que l'interprétation des tarots était la manière la moins fiable de lire l'avenir. La préférée des moldus… Sans conteste, cette carte ne voulait pas dire grand-chose.

Sauf pour elle.

- Mon pauvre garçon… entama Trelawney de sa voix larmoyante.

Le fixant de ses yeux sans vie ridiculement agrandis par des binocles épais de trois centimètres, son ancien professeur lui prédit une fin toute proche et particulièrement atroce. Au bas mot, cela devait être la cinquantième fois depuis qu'il la connaissait qu'elle annonçait la mort de quelqu'un, dont la sienne !

Las, il quitta la pièce sans plus prêter attention à ces croyances de bonnes femmes. Mais au moment où il allait refermer la porte derrière lui, il se figea brutalement, transpercé par un vent glacial qui lui fit dresser les poils des bras. C'est alors qu'il l'entendit… faible tout d'abord, puis éthérée comme chimère, et enfin, aussi tranchante et froide que la mort.

ooOoOoOoo

Pour la énième fois depuis que l'aurore avait fait son apparition, Hermione remua, puis tapota légèrement son oreiller afin de trouver un peu plus de confort. En fin de nuit, aucune position ne laissait bien longtemps de répit à ses reins douloureux. En se mouvant, elle avait fait très attention pour ne pas réveiller l'homme qui dormait paisiblement à sa gauche.

Prenant appui sur son coude, elle leva légèrement la tête afin d'observer son époux à son aise. La faible lueur du jour éclairait son visage pâle encore endormi. Ses yeux noirs et profonds étaient clos, sa bouche entrouverte, tandis que sa poitrine se soulevait à mesure de sa respiration, lente et régulière. Lorsqu'il dormait, ses traits étaient nettement plus détendus et son visage semblait plus serein, comme apaisé des contrariétés quotidiennes.

Le regard d'Hermione dévia lentement sur les lèvres fines et le nez, long et busqué. D'un geste tendre et instinctif, son doigt se posa sur l'arête et en suivit la courbe avec délicatesse. Il ne la croyait jamais lorsqu'elle le lui disait, pourtant, comme elle pouvait l'aimer son nez !

Sous la caresse, le muscle de sa joue avait légèrement frémi. Elle constata avec peine qu'il avait encore maigri depuis qu'ils avaient quitté le quartier général de l'Ordre, deux années auparavant. Ses pommettes s'étaient creusées et quelques rares fils argentés parcouraient ses tempes.

Il venait tout juste d'entrer dans sa quarante cinquième année. Pourtant, elle le trouvait plus séduisant que jamais et oubliait parfois que vingt ans les séparaient…

Se levant avec difficultés, Hermione récupéra son épais peignoir en mohair qu'elle avait jeté la veille au soir sur le vieux voltaire. Elle l'enfila rapidement avant de glisser sa baguette dans l'ample poche. Par les temps qui couraient, il ne faisait pas vraiment bon pour un sorcier de la résistance de n'avoir aucun moyen de défense sur soi. Bien sûr, ils avaient protégé leur petit cottage de sorts très élaborés, mais le Ministère Noir disposait de moyens tout aussi efficaces de détection…

Elle soupira longuement tout en lançant un incendio qui fit aussitôt crépiter un bon feu dans la cheminée du salon. La chaleur que dégageaient les flammes lui procurait un sentiment de bien être indescriptible. Outre le fait qu'elle était une frileuse invétérée, elle avait toujours adoré les flambées. Cela lui rappelait les vacances de son enfance avec ses parents, mais aussi tous les moments joyeux qu'elle avait passés au Terrier en compagnie de Ron et Harry…

Ron et Harry… Où étaient-ils en ce moment ? Probablement au 12 square Grimmaud… Depuis que l'ancienne demeure des Black était devenue le point stratégique des opérations de l'Ordre, les membres n'avaient cessé d'agrandir magiquement les lieux. Elle savait que les Weasley, Harry, ainsi que la majorité de l'Ordre, s'y étaient installés durablement. Elle les y retrouvait lors des réunions, mais comprenait, même si cela lui faisait mal, que sa présence les dérangeait…

Lorsqu'elle et Severus prenaient place à la longue table autour de laquelle débattait l'Ordre, l'atmosphère devenait lourde et pesante. Leurs silences à tous étaient suffisamment significatifs. Elle pouvait sentir leur malaise mais également le dégoût qu'ils éprouvaient à son égard… Auparavant, c'était ce même genre de regards qu'ils adressaient au traître Rogue. Et maintenant, elle, Hermione, en faisait également les frais... Elle se demandait même, si dans son cas, leur haine n'était pas encore plus féroce que celle qu'ils ressentaient pour son époux ! Seulement, l'Ordre était bien incapable de se passer d'eux…

Hermione écarta le rideau de la cuisine pour laisser entrer la faible lumière du jour. Toute frissonnante à vue de ce ciel morose, elle resserra instinctivement les pans de son peignoir autour de sa taille arrondie.

Aujourd'hui encore, le vent battait durement la lande, transportant avec lui les effluves maritimes et les embruns salés, faisant plier les rares végétaux de ces terres désolées des Highlands. L'horizon était gris et bas, comme chaque jour depuis le début de l'hiver.

Son regard s'accrocha sur cette étendue aride dont les quelques cottages commençaient à s'éclairer un à un, tandis que des volutes blanches sortaient paresseusement des cheminées de pierre. Hermione émit un petit soupir de frustration, pestant contre ce satané climat, puis se résolut à dresser la table du petit déjeuner.

- Tu n'as pas beaucoup dormi. Je t'ai entendu remuer toute la nuit, ronronna Severus, son long nez enfoui dans la masse de cheveux châtains.

Elle ne l'avait pas entendu se lever, aussi, eut-elle un léger sursaut lorsqu'elle sentit le corps masculin se plaquer tout contre son dos.

- C'est de plus en plus difficile de trouver le sommeil. Il ne supporte pas lorsque je me tourne sur mon côté droit. Il me donne des coups de pied jusqu'à ce que je me recouche sur le dos ! Tu te rends compte ? répondit gaiement la jeune femme.

Severus, qui était toujours derrière Hermione, laissa tendrement glisser sa main chaude sur le ventre maintenant bien arrondi de sa compagne.

- Ou elle ! répliqua presque aussitôt le sorcier.

Hermione émit aussitôt de petits gloussements qui le rassurèrent sur l'état de sa jeune épouse… Qu'elle était jolie sa Hermione !

Lorsque Rogue avait compris, avec crainte et horreur, que ce qu'il ressentait ne s'apparentait plus uniquement à de l'admiration et du respect pour cet esprit brillant et exalté qu'était Hermione Granger, la jeune sorcière venait de terminer sa deuxième année de formation d'Aurore. Cela faisait cinq mois qu'ils travaillaient ensemble sur une potion qui aurait pu s'avérer très utile dans la guerre contre le Lord Noir…

Se mentir alors aurait été totalement inutile ! En dépit de sa volonté de ne plus jamais s'attacher à quelqu'un, il était bel et bien tombé amoureux de la Gryffondor ! Oh, bien évidemment, il n'avait rien tenté pour la séduire ou lui avouer quelconque sentiment. Il savait de la bouche même de la jeune femme qu'elle était fiancée à cet abruti de Potter !

Ils avaient mis encore une année, travaillant sans relâche plusieurs heures chaque semaine, avant de trouver enfin une formule efficace, du moins, qui les avaient aidés à remporter quelques batailles… Au fil des mois, Severus s'était habitué à la présence d'Hermione, à son enthousiasme, à son assurance, à sa sincérité désarmante. C'est avec une amertume certaine qu'il avait appréhendé la fin de cette association, la fin d'une intimité qu'il n'aurait jamais imaginé chérir…

Après cette collaboration et pendant presque deux ans, ils n'avaient plus eu d'occasion de retravailler ensemble, se rencontrant uniquement pendant les réunions de l'Ordre ou se croisant dans les couloirs du quartier général. Plusieurs fois, Severus avait eu envie d'aller vers elle pour lui parler, mais Hermione n'était jamais seule. Ses deux chiens de garde ne la lâchaient jamais d'une semelle !

Puis, il y avait eu la mission. Celle qui avait fait pencher la balance en faveur de Lord Voldemort… Au terme d'une bataille qui avait fait de nombreuses victimes, dont le vénérable Albus Dumbledore, Poudlard était tombé aux mains des Mangemorts. Profitant de la confusion qu'avait créée cette défaite, Voldemort s'était attaqué à Cornelius Fudge afin de prendre les rênes du pays.

C'était donc sur ordre d'aller défendre le Ministère, qu'Hermione et Severus s'était retrouvés coincés dans le vestibule de l'entrée des visiteurs. Ils étaient seuls dans une pièce qui ne faisait pas plus de dix mètres carré. Les Mangemorts avaient dû ériger des barrières anti transplanage ainsi que des sorts anti intrusions le temps d'assiéger le bâtiment. Ils ne pouvaient ni entrer, ni retourner en arrière, seulement attendre…

Les souvenirs de cet instant qui avait tout changé entre lui et Hermione étaient aussi limpides que s'il se fut agi de la veille… D'un geste protecteur, Severus resserra son étreinte autour d'Hermione, caressant tendrement son ventre rond. Son nez, toujours enfoui dans les mèches folles, s'enivra de son parfum de femme. Une odeur bien à elle, troublante et pourtant si rassurante…

- Non ! On ne peut pas être bloqués ici, pas maintenant ! avait hurlé la jeune Aurore dans un accès de rage.

- Pourtant, nous le sommes bel et bien, avait-il répliqué en lançant plusieurs sorts de détection sur les murs et les portes de la petite pièce.

- Ce n'est pas juste !

- Miss Granger… avait-il continué d'une voix lasse. Depuis le temps, vous devriez savoir que rien n'est jamais juste dans la vie.

Lorsqu'ils travaillaient ensemble, ils avaient l'habitude de se jeter des petits piques comme celui-ci. Il avait donc continué, pensant lui faire oublier leur situation plus que précaire…

- Je sais que la patience n'est pas la qualité première des Gryffondor, mais vous êtes bien obligée de prendre votre mal en patience !

Hermione s'était soudainement figée en lui lançant un regard dans lequel se lisait son irritation.

- Comment pouvez vous rester indifférent alors que le reste de l'Ordre se bât, alors que nombre de gens que nous connaissons sont blessés ou pire… alors que… alors que… Dumbledore est mort, avait sangloté Hermione tout en se laissant glisser de désespoir le long du mur.

La pièce vide amplifiait les sanglots de la jeune femme, une complainte qui, il ne savait pas très bien pourquoi, l'avait particulièrement contrarié. Et son petit corps qui se soulevait de façon spasmodique alors que les larmes, abondantes, inondaient son visage…

Il se souvenait parfaitement, qu'à ce moment là, il s'était accroupi face à elle et avait relevé doucement son menton. Poussant un bref soupir, il avait écarté de ses joues les quelques mèches de cheveux collés par les larmes, s'étonnant lui-même de ce soudain élan de compassion.

- Hermione… Pour la première fois depuis qu'il la connaissait, il avait prononcé son prénom. Ne pleurez pas… Nous nous en sortirons…

Elle n'avait pas immédiatement réagi à sa main tendue. Peut-être était elle surprise de le voir ainsi ! Après tout, même après des mois passés à travailler ensemble, il ne s'était jamais montré à elle de cette façon…

- Harry m'a demandée en mariage, avait-elle annoncé d'une voix sans timbre, les yeux gonflés et rougis par les larmes.

Voilà ! Il venait de recevoir le coup de grâce ! Essayant malgré tout de rassembler ce qui lui restait de sang froid, il avait réussi à recomposer son masque d'impassibilité et à articuler quelques mots, priant pour qu'elle n'ait pas remarqué son trouble :

- Eh bien, dans ces circonstances, je me vois dans l'obligation de vous féliciter Miss Granger.

Il avait cru remarquer qu'elle semblait agitée et nerveuse, mais après tout, quoi de plus normal en pareilles circonstances ! Elle était coincée ici avec lui alors qu'elle n'aurait peut-être plus l'occasion de revoir son cher Potter !

- Je ne lui ai pas donné ma réponse, avait-elle continué, hésitante, tout en se mordant la lèvre inférieure.

Par Merlin, pourquoi ne lui avait-elle pas répondu oui ? Le temps lui avait-il simplement manqué ou souhaitait-elle encore réfléchir ? Ses paroles venaient de semer le doute en lui…

- Que comptez-vous lui répondre ? s'était-il entendu questionner un peu trop vivement à son goût.

Hermione avait continué à se mordiller la lèvre tout en le regardant intensément, mais n'avait pour autant formulé aucune réponse.

- Que dois-je comprendre ? Malgré lui, sa voix s'était faîte plus rauque.

Mais pourquoi restait-elle ainsi silencieuse ? Il n'était pas particulièrement doué pour interpréter les sentiments, mais ce silence là… il ne pouvait pas se tromper, assurément non ! Et cette façon qu'elle avait de le regarder, comme si elle attendait un geste de sa part…

- Hermione… dois-je comprendre…

A sa dernière question, elle avait acquiescé timidement, presque anxieuse de sa réaction.

Il ne lui en avait pas fallu d'avantage !

Avançant une main vers son visage, il avait essuyé les dernières larmes avec une tendresse infinie, s'était attardé sur ses paupières, si douces, puis sur sa bouche, si tendre, effleurant ses lèvres avec douceur avant de les entrouvrir, le souffle court. Elle l'avait surpris en lui attrapant un doigt, le mordillant délicatement, le faisant glisser sur ses lèvres humides, le taquinant légèrement de sa langue.

Lorsqu'elle avait semblé réaliser l'audace de son geste, ses joues s'étaient colorées de manière particulièrement délicieuse... Pour finir par s'embraser sous l'intensité du regard dont il l'avait gratifiée. Jamais, il n'avait imaginé que cette jeune femme candide, presque trop sage, puisse être si érotique… Alors, il s'était abandonné à la caresse brûlante de ses lèvres et avait gémi, longuement, profondément.

La gravité de leur situation était à cent mille lieues de toute pensée cohérente lorsqu'il avait enfin avancé son visage de celui d'Hermione pour prendre possession de la bouche tant convoitée. Mais, au moment même où leurs lèvres s'étaient scellées, les portes qui donnaient respectivement accès à l'intérieur du ministère et à la sortie s'étaient brutalement ouvertes.

- Sauvez-vous ! Kingsley Shakelbot arrivait vers eux en courant, avec au moins quatre Mangemorts à ses trousses…

Sans prendre le temps de réfléchir d'avantage, il l'avait relevée sans plus de ménagement et l'avait entraînée rapidement hors du bâtiment, les faisant directement transplaner au quartier général de l'Ordre. Leurs cœurs battaient à tout rompre. D'excitation, d'affolement, de confusion, de peur. Mais ils étaient saufs !

Après la douloureuse réunion qui avait fait état de leur défaite et de leurs nombreuses pertes, il avait attendu Hermione dans le hall, au pied des escaliers, conscient que pour la première fois de sa vie, son anxiété portait sur autre chose que sur ses missions pour l'Ordre et son rôle dans cette fichue guerre. Oui, il s'était senti nerveux à l'idée d'être de nouveau seul avec elle. Et pourtant, c'était ce qu'il désirait le plus au monde, espérant qu'elle chercherait à le revoir, sans toutefois trop oser y croire…

Elle était venue. Et pour une fois, elle était seule... Il s'était presque senti choqué de l'intensité de ses propres sentiments lorsqu'il l'avait vue venir à lui. Alors, sans même réfléchir aux conséquences de son geste, il lui avait offert sa main, le visage plus grave et déterminé que jamais. Et Il se souvenait encore des pulsations précipitées de son cœur lorsque sa peau avait effleuré celle d'Hermione, entremêlant ses longs doigts entre les siens pour l'entraîner à l'étage...

Alors que le monde magique venait de basculer du côté obscur, ce soir là, dans une des chambres du 12 square Grimmaud qu'il avait pris soin de verrouiller et d'insonoriser, Hermione Granger était devenue sienne.


Bon, je sais que c'est un peu différent des romances "classiques" puisque Severus et Hermione sont déjà ensemble mais j'espère que ça ne vous rebutera pour lire les prochains chapitres...

A bientôt