Salut, les gens ! Me revoilà avec un nouveau one-shot ! J'espère que vous allez aimer. Ah, oui, le nouveau chapitre de « Les profs » devrait sortir durant le week-end, je pense.
Italie rentra dans la chambre qu'il occupait chez Autriche avec une seule envie : se vautrer dans son lit et dormir. Le petite nation avait eu beaucoup de travail. C'est alors que son regard se porta sur son arc. Presque automatiquement, il se dirigea vers l'arme et la saisi. Il s'assit sur son lit et regarda l'arc. Cet arc était son bien le plus précieux : il lui avait été donné par Rome juste avant qu'il n'affronte Germanie. Le cœur d'Italie se serra. Quelque siècles s'étaient écoulé depuis sa mort mais l'enfant-nation, qui n'était âgé physiquement que de quatre ans, n'avait toujours pas fait son deuil. Rome lui manquait un peu plus chaque jour. Et il ne pouvait se confier à personne. Son frère vivait chez Espagne et il savait bine que le voyage coûterait trop cher. Autriche l'aurait rabroué. Saint Empire Romain était parti avant qu'il n'ait eu le temps de se confier à lui. Quant à Hongrie, il ne voulait pas l'embêter alors qu'elle avait déjà trop de problèmes dans son pays. Il était seul. Seul avec sa tristesse.
-Ton grand-père te manque. Fit la voix d'Autriche.
Italie sursauta. Il ne l'avait pas entendu entrer. En même temps, il avait oublié de fermer la porte. Honteux, il bredouilla :
-N-Non, c'est p-pas vrai ! Il me manque pas !
Autriche lui lança un regard sévère.
-Italie, ne commet surtout pas l'erreur de me croire stupide.
Autriche s'assit sur le lit à côté d'Italie.
-Parfois, ça fait du bien de se confier et je suis là pour ça. Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
-Parce que j'aurais pleuré. Et vous n'aimez pas quand je pleure.
-S'il y a une chose pour laquelle je t'autorise à pleurer, c'est bien ça ! Il est tout à fait normal que tu sois triste. Mon grand-père aussi, me manque. Ce n'est pas bien de te retenir comme ça de pleurer. Ça soulage, tu sais. Alors, qu'est-ce que tu attends ?
Sans répondre, le petit posa son arc par terre et posa la tête sur les genoux d'Autriche. Là, il éclata en sanglot. Il pleura longtemps en appelant Rome. Autriche lui caressa la tête, attendant qu'il se calme. Finalement, il finit par s'endormir. Autriche le coucha dans le lit et sortit de la pièce en espérant que la petite nation lui fasse plus confiance à l'avenir et fasse enfin son deuil.
Voilà, voilà ! Ce one-shot m'est venu à l'esprit après avoir revu l'épisode 20 de Mew Mew Power (l'avant-dernière scène, plus précisément). J'espère qu'il vous aura plus.
