YOU'LL NEVER BE A WIZARD, HARRY
La définition du blabla : Je suis folle, je sais…Je commence une fic sur Harry Potter alors que j'en ai une en cours sur Twilight ! Déjà que mon rythme de publication est très lent… M'en voulez pas ! Je vais essayer de faire de mon mieux et que cette fiction vous plaira… Laissez des reviews, =P ! L'idée est là, c'est déjà ça ! Alors bonne lecture (après avoir lu le résumé et le Disclaimers ! ;P)
Résumé : Harry Potter est un moldu, fils de Lily et James Potter. Si Voldemort et les sorciers n'ont jamais existé, les problèmes sont bien là ! À cause de troubles psychologiques, il est interné.
Disclaimers : Tous les personnages appartiennent à J.. Mais la trame est à moi =P…
Chapitre 1 : Au revoir…
Harry Potter se réveilla en sursaut. Son visage était humide, couvert de sueur. Ses mains moites cherchaient fébrilement ses lunettes. Quand il les eut enfin en mains, il les plaça de travers sur son nez. Ses maudits cauchemars le hantaient, toujours plus. Chaque nuit, il voyait la face blanche et cruelle s'approcher de lui. Chaque nuit, d'horribles yeux rouges le transperçaient de son regard dur.
Ne sachant que faire, il enleva rapidement son pyjama et enfila un T-shirt et un jean (pour mesdemoiselles, il met quand même un boxer, =P). Il entra dans sa salle de bain et passa un rapide coup de gant de toilette sur son visage. Il n'essaya pas de coiffer ses cheveux, tellement ils étaient indomptables. Merci Papa. Ses yeux verts – made in Maman – étaient brouillés de larmes. Après un tel cauchemar où il subissait des horreurs, il était difficile pour lui de garder contenance.
Il descendit avec fracas les escaliers et arriva dans la cuisine où ses parents l'attendaient. Sa mère releva la tête de ses fourneaux, et lui offrit un sourire crispé.
- « J'allais venir te réveiller, mais tu es déjà là. » Dit sa mère d'une voix faible.
Quand à son père, il se borna à prêter au journal. Il buvait distraitement un café qui avait l'air trop brûlant pour être bu.
- « On déjeune puis on y va. » Annonça Lily.
- « Oui Maman. » Soupira Harry.
Lily lui servit quelques tartines de confiture à la framboise, des pancakes avec du sirop d'érable, et des œufs aux bacons.
- « Maman, je ne mangerai jamais tout ça ! » S'exclama Harry.
- « Je sais. Prends un peu de tout. Ça me fait tellement mal au cœur que tu partes. »
Après avoir avalé quelques bouchées de chaque plat, Harry rentra dans sa salle de bain pour la deuxième fois de la matinée. Pour se brosser les dents, cette fois-ci. Il entendit son père rentrer dans sa chambre pour emporter son énorme valise, dans laquelle étaient les affaires qu'il utiliserait toute l'année.
Dix minutes plus tard, une petite Toyota Yaris grise quittai le garage de Godric's Hollow. Une demi dizaine d'heures plus tard, ils étaient arrivés au nord de Newcastle, devant l'établissement psychiatrique spécialisé pour mineur, Central Hospital, Hogwarts.
Ils sortirent tout trois de l'habitacle. Lily prit la main de son fils et dessina des cercles nerveux dessus avec son pouce.
- « Nous t'écrirons toutes les semaines, Harry. » Déclara-t-elle.
Les yeux d'Harry s'allumèrent de curiosité et d'avidité.
- « Vous allez m'offrir une chouette qui transportera toutes nos correspondances ? » Questionna l'adolescent.
Lily gémit tandis que James prenait la parole.
- « Harry, nous t'avons déjà expliqué que les facteurs se chargent de ça. Les hiboux ne distribuent pas les courriers ! »
- « Je n'ai pas dit hiboux, mais chouette ! »
- « Ça revient au même. Ce que je veux dire, c'est que ça n'existe pas. Tu sais, c'est à cause de tes croyances extrémistes et tes cauchemars que nous t'envoyons ici. Ça nous brise le cœur. J'aurais aimé qu'après cet accident, tout revienne normal. » Murmura James, songeur. « Tu sais que tes 16 ans sont dans une semaine. » Harry hocha de la tête. « Nous sommes désolés de ne pas pouvoir être présents. On sait combien ça coûte pour nous tous. Mais le pensionnat l'organisera. Cependant, nous aimerions que tu ouvres ton cadeau tant que nous sommes là, avec toi. »
James s'approcha de Lily et lui mit doucement sa main sur son épaule. Elle sortit un paquet, tout de noir emballé, du coffre. Elle le tendit à Harry qui le prit avec précaution. Il le soupesa quelques secondes. Il était compact. Il sentait qu'il ne s'agissait pas uniquement d'un livre. Il s'assit et posa le paquet sur ses genoux. Il le déballa, prenant soin à ne pas déchirer le papier cadeau. Lily le regardait d'un air anxieux et James s'était tendu.
- « Ooooh ! » S'exclama Harry. « Merci Papa ! Merci Maman ! C'est génial, comme dans mon rêve ! Je l'utiliserai pour vous écrire ! »
Lily soupira en prenant Harry dans ses bras. Un léger sourire apparut sur ses fines lèvres. Au moins, elle arrivait à faire plaisir à son fils. James partageait le même bonheur que sa femme et son fils, même si il aurait préféré qu'Harry désire un objet 'adapté' à sa tranche d'âge, comme un Ipod ou un téléphone portable. Il l'embrassa sur le front, intimant à sa petite famille d'y aller.
Tous les trois, ils se rendirent dans le bureau du directeur, Albus Dumbledore. Cet homme était un psychiatre/psychologue de renom. Après de brillante étude, il était parvenu à rétablir et soigner des personnes atteintes des cas les plus extrêmes. Il y a 35 ans, il avait ouvert cet internat. Plusieurs personnes avaient pu bénéficier des soins et traitements particuliers et efficaces de cet établissement. Alors qu'il avait largement dépassé l'âge de la retraite, il travaillait encore.
Lily, James et Harry entrèrent par la porte boisée, sur laquelle était marquée l'inscription en lettre dorée « Albus Dumbledore, Directeur », dans le bureau. Il était spacieux, avec beaucoup d'étagères, où des dossiers sciemment triés étaient étalés. La table lui servant de bureau était organisée : sur le côté droit trôné un ordinateur, et sur le gauche une bonbonnière.
- « Bienvenue, Mr et Mrs Potter. Je suis ravi que vous soyez là, avec Harry. Beaucoup de personnes se décommandent sans prévenir. » Expliqua-t-il. « Cet établissement fait peur, à ce qu'il paraît. » Lily et James échangèrent un regard surpris. « Nous avons un sujet délicat, à ce qu'il paraît. »
Il se leva, et rejoignit Harry.
- « Jeune homme, permettez-moi de me présenter. Je suis Albus Dumbledore, le directeur de cette école. Ceci peut être plus ou moins considéré comme un centre de rééducation. Vous suivrez les cours correspondants à votre niveau et section. Vous disposerez d'un suivi psychologique obligatoire. Vous aurez un dortoir pour vous seul, comme chaque élève-ci présent. Maintenant, suivez-moi, si Mr et Mrs Potter veulent bien patienter quelques minutes. »
Les parents hochèrent de la tête en signe d'approbation. Albus Dumbledore entraina Harry dans une pièce adjacente et referma la porte derrière lui.
Ils pénétrèrent dans une petite salle lumineuse. Le directeur invita le jeune adolescent à s'asseoir. Il prit un encrier et une plume de la bibliothèque et les positionna face au jeune homme.
- « Tu aimes écrire avec ceci, d'après tes parents ». Ensuite, Dumbledore donna à Harry une feuille où diverses questions étaient posées.
- « Pour t'aider, j'ai besoin que tu réponds à toutes ces questions sans exception, le plus fidèlement possible. Pendant ce temps, je vais parler à tes parents. »
Harry regarda la feuille, ou plutôt le dossier de questions avec perplexité. Il feuilleta rapidement et finit par se saisir de la plume. Il la trempa rapidement dans l'encre.
Quel âge avez-vous ? 16ans.
Depuis quand avez-vous développé vos particularités ? J'avais 4ans, juste après l'accident.
Faites-vous souvent des rêves ? Pas des rêves, des cauchemars.
De quoi parlent-ils ? De mort, de souffrance de violence.
Les questions – qui auraient pu paraître idiotes ou anodines – étaient une véritable mine d'or pour Minerva MacGonagall, spécialiste dans l'étude des caractères à travers l'écriture et la syntaxe. Et évidemment, il en était de même pour Albus Dumbledore.
Ce dernier parlait modalité et fonctionnement avec James et Lily Potter. Rapidement, il les avait mis en confiance. Puis, il leur avait proposé de se joindre à leur association, The Order Of The Phoenix. Cette dernière était spécialisée dans l'aide aux enfants en difficulté, et les parents qui y participaient contribuaient fortement à son évolution et son développement. Grâce à elle, Dumbledore avait pu récolter assez l'argent nécessaire pour deux nouveaux centres spécialisées, comme Beaux-Bâtons en France et Durmstrang en Bulgarie. De plus, elle avait d'autres rôles humanitaires, comme la défense des droits des mineurs. Elle luttait contre une association, The Death Eaters & Voldemort, le chef surnommé You-Know-Who. Voldemort était un cas récidiviste que, malgré tous les efforts déployés, Dumbledore n'avait pas réussi à soigner.
Au bout de 45 minutes, l'entretien était terminé. Lily et James Potter se préparèrent à partir. Ils rejoignirent Harry, le vieil homme leur laissant l'intimité des adieux.
Si Lily avait les larmes aux yeux, James s'obligeait à rester stoïque. Néanmoins, il se trahissait par des gestes nerveux comme lorsqu'il tremblait ou traçait des cercles avec son pouce sur le dos de la main de Lily.
Lily serra fort son fils dans ses bras, comme si elle le voyait pour la dernière fois.
- « On ne t'oubliera pas. On t'écrira souvent et on te ramènera à la maison toutes les vacances ! Sois sage et donne ce que tu as de meilleur pour guérir ! »
Ils restèrent longtemps enlacés. Malgré « l'handicap » d'Harry, la mère et le fils avaient toujours très complices. Harry partageait ses rêves et inquiétudes avec elle, une des seules personnes avec qui il avait accordé sa confiance. Malgré cela, il lui avait longtemps reproché de l'avoir inscrit dans ce centre. Sa rancune n'avait pas duré puisque sa mère faisait tout pour son bien.
Harry se sépara de sa mère et s'avança vers son père. James n'était pas du genre démonstratif quand il s'agissait des sentiments comme l'amour, la tristesse. Ou sinon, il les exprimait mal. Il posa sa main sur l'épaule de son fils.
- « Tu sais que l'on t'aime de tout notre cœur. Et jamais rien ne te remplacera, Harry. Tu es notre fils. J'espère seulement que tu verras la réalité en face. »
Le discours était solennel, presque inapproprié pour des adieux père-fils. Harry remarqua l'émotion présente dans la voix de son père, les légers trémolos modifiant la voix rauque de son père. Dans une brève accolade, ils se séparèrent.
- « Au revoir. » Murmura Harry, le son de sa voix étant rendu sourd par la tristesse.
Après que ses parents aient quitté la pièce, Albus Dumbledore le rejoignit.
- « Alors, Harry ? » Demanda Dumbledore. « Je sais, ça fait toujours mal de s'éloigner de ses parents pour de longs mois. Je dois dire que j'ai l'habitude d'avoir des crises de larmes ! » Le vieux lui adressa un sourire sympathique. « Je suis désolé de ne pas pouvoir t'aider à prendre tes repères aujourd'hui, mais j'ai une affaire extrêmement urgente. Des imprévus n'arrivent jamais les jours de soleil ! Donc, il y en aura toujours ici ! » Albus rit seul. « Ta chambre se situe dans le couloir en face, 5ème porte à gauche ! Sur ce, à demain pour la rentrée ! »
Il sortit par une autre porte, près de la fenêtre. Il observa la pièce, puis sortit. Il se trompa de porte, puisque cette fois-ci, il atterrit dans une pièce circulaire, remplit de dossiers.
Par défaut, il prit la porte à sa gauche. Oui parce que gauche égale malheur, et donc, droite égale bonheur et qu'esprit d'Harry égal contradiction avec autre esprit. Ou sinon, Harry égal illogisme et chaos.
Lorsqu'il ouvrit la porte, une voix rêveuse et calme l'interpella.
- « Alors, toi aussi, tu les voix, ces chevaux dits de la mort ? »
Voilà fin du premier chapitre ! J'espère qu'il vous a plu ! - Juste modifié quelques incohérences.
Bon, la voix rêveuse vous dit quelque choses ! Des idées ? Laissez vos critiques (review =D) !
Les chapitres se feront plus long au fur et à mesure que l'histoire avance !
Biz et à + ! ^^
Greensleaves.
