Disclaimer : FFVII appartient à Square Enix.

Note : Alors, c'est… très court. J'ai juste été inspirée pour écrire cette petite chose sur l'un des moments les plus prenants du jeu : la mort d'Aerith (magnifique ! Aaah, et puis après, quand on se bat contre Jenova avec l'Aerith thème… Aaah j'ai envie de le refaire une troisième fois ce jeu, c'est terrible).

Bref… bonne (et courte) lecture !


PARFUM DE SACRIFICE

Ses cheveux déployés.

Le parfum qu'ils ont libéré.

Oh douce, douce odeur… le parfum suave d'un être encore si jeune… de sa chevelure… et celui, ténu, du sang qui goutait sur ma lame… comme des larmes… étrangement scintillantes…

Aerith.

Douce lumière.

C'est ainsi qu'on la voit... Prête au sacrifice. Etait-elle l'agneau sur l'autel, et moi le bourreau, celui qui sans remord verse le sang ?

Sans remord…

Remord ? Non… Mère, efface vite ces mots… ces mots d'humains ! Ces mots qui n'ont pas de réalité. La réalité, c'est Mère. Mère…

La lame traverse sa robe aux couleurs enfantines… s'enfonce dans son ventre tendre. Par Odin ! quelle volupté, un peu comme si je ne faisais qu'un avec ma chère Masamune – je me sens transpercer la peau élastique, qui cède en libérant ce sang brillant du savoir des Anciens… Je me sens… en elle… Transpercés les tissus de sa robe, puis ceux de son corps frêle… Le sang coule doucement, mes yeux à demi fermés suivent le chemin rouge, dont la senteur m'enivre… Le parfum de l'innocence mêlé à celui du sang… Le parfum d'un sacrifice.

Volupté !

Ses bras retombent le long de son corps. Inertes.

Elle est morte…

Et le chagrin des humains brisés devant moi a un parfum de sel.