1 La visite de Severus.

-Severus ! Tu en fais une tête, dit Harry qui regardait l'homme entrer chez lui avec une mine de déterrée. Que t'arrive-t-il ? On dirait que tu as vu un fantôme, ne me dis pas que Voldemort est revenu parmi nous ? Se moqua-t-il à moitié.

-Ne plaisante pas avec ça, petit morveux. Je viens d'apprendre une mauvaise nouvelle, je ne m'y attendais pas c'est tout !

-C'est quoi ? Si je ne suis pas indiscret ?

-Draco est malade, Harry, un dernier cadeau du seigneur des ténèbres avant de mourir à l'héritier Malfoy. Le lord se venge ainsi des parents de Draco qui ont changé de camp pour se mettre au service de l'ordre du phénix.

Le survivant sentit sa gorge se serrer, ses jambes ne le tenaient plus, il s'assit dans un fauteuil juste derrière lui, anéanti par la nouvelle. Le maître des potions se précipita vers lui afin de l'aider, il savait le jeune sorcier très sensible en ce moment surtout quand on parlait de Draco Malfoy.

-Je suis désolé je n'aurais pas dû te l'annoncer comme cela, mais je ne voyais pas d'autre moyen.

-Malade à quel point ? Dis-moi la vérité Sev, j'ai besoin de savoir, dit le jeune homme affolé.

-Au point d'en mourir, avoua le professeur. Je cherche une solution depuis hier et je ne trouve pas, rien, pas un seul indice, même pas une seule petite potion.

-Comment est-il ?

-Pour l'instant cela ne se voit pas trop, à part de temps en temps un état de faiblesse et des saignements de nez. Il ne lui reste que un mois, soupira Snape. Après il sera trop tard pour tenter quoique ce soit, je dois trouver absolument une solution avant ce temps imparti !

-Pourquoi maintenant ? Je l'ai tué il y a un an déjà ce serpent de Voldemort, demanda le jeune homme surpris.

-C'est un sort très ancien que plus personne n'utilise, il se déclenche un an après la mort de celui qui l'a lancé. Voldemort a péri voilà un an exactement avant-hier, le processus a donc débuté, il ne reste qu'un mois pas un jour de plus.

-Mais j'y pense ! S'exclama le survivant. Arthur Weasley a fait confisquer tous les livres de magie noire, si je lui demande il nous laissera y aller. Les bouquins se trouvent au ministère, veux-tu que je lui envoie un hibou ?

-D'accord fais-le, s'il accepte appelle-moi de suite il ne faut pas perdre de temps, croise les doigts Harry pour que l'on trouve le bon livre et que l'on ait le temps de faire quelque chose.

Severus transplana à Poudlard et sans perdre de temps se rendit dans la section interdite là où se trouvait de vieux manuscrits, peut-être qu'avec de la chance il trouvera la solution. Le soir venu il alluma une bougie et se replongea dans ses livres. Quelques heures plus tard l'homme frotta ses yeux fatigués, il avait l'impression qu'ils allaient lui sortir de la tête.

Snape allait repousser sa chaise quand entendit un martèlement derrière lui, il se retourna et aperçut un hibou qui tapait du bec sur la vitre.

Le Serpentard se leva, ouvrit d'un geste de sa baguette la fenêtre pour que le volatile entre et regarda celui-ci pénétrer dans la pièce et sautiller vers lui en lui tendant la patte, piaillant doucement. Le maître des potions détacha le parchemin et le lut, c'était de Harry. Le jeune homme lui annonçait qu'ils avaient rendez-vous demain matin au ministère à neuf heures précise. L'homme partit se coucher, il était déjà très tard et demain une longue journée l'attendait.

Harry et Severus cherchèrent sans relâche pendant quinze jours dans les cartons et sur les étagères un livre susceptible de les aider. Puis un matin, alors qu'ils n'y croyaient plus, le maître des potions trouva enfin le bon livre. Les deux hommes rangèrent la foutue pagaille qu'ils avaient mis dans les rayons, heureusement que la magie existait, pensèrent les deux sorciers dépenaillés.

Le maître des potions emporta le vieux livre poussiéreux et retourna chez lui le lire à tête reposée. Vers trois heures de l'après-midi l'homme décida de passer prendre Harry avant de se rendre chez les Malfoy. Il avait trouvé la solution cependant Draco allait poser quelques problèmes, il n'acceptera jamais de se soumettre au contre sort.

Severus entra dans la maison du survivant, il avait portes ouvertes chez lui, après tout se qu'ils avaient traversé ensemble cela semblait normal. Le maître des potions lui avait apprit tout ce qu'il savait pour combattre le seigneur des ténèbres. Au fil du temps ils avaient appris à se connaître et à s'apprécier.

-Ah Sev ! Il m'avait bien semblé t'avoir entendu entrer, as-tu trouvé ?

-Pourquoi Harry, tu doutais de moi ?

-Tu sais bien ce que je ressens pour monsieur-je-vaux-mieux-que-vous ? gronda le jeune homme en faisant une grimace. Ça fait un an que ça dure ne fait pas mine de l'ignorer.

-Je sais Harry, et pour répondre à ta question oui j'ai enfin découvert ce que Draco doit faire, il ne reste que quinze jours et pour tout te dire je doute qu'il accepte de se soumettre au contre sortilège.

-Pourquoi ? Est-ce que la potion est si infecte que ça ?

-Il ne s'agit pas d'une potion, Harry, mais d'un acte qui doit se réaliser un lendemain de pleine lune et la dernière pleine lune est justement dans treize jours.

-Et ? demanda le jeune homme perplexe.

-J'aimerai que tu t'habilles un peu plus classe et que tu viennes avec moi au manoir Malfoy.

-Hey ! Qu'est-ce que tu reproches à ma tenue ? J'aime mes vêtements moi, ils sont…..Bon d'accord je me change tu as gagné. Quand même, je ne vois pas pourquoi tu m'emmènes là-bas, je n'ai rien à voir là-dedans !

Le jeune homme enfila un pantalon noir en toile fine et un tee-shirt blanc près du corps, pas besoin de mettre une cape on était en plein été.

Les deux hommes transplanèrent au manoir de Lucius et Narcissa Malfoy, un elfe les accueillit et les fit entrer dans un salon magnifiquement décoré. Des lambris de bois clair côtoyaient des meubles en ébènes, d'épais tapis amortissaient le bruit des chaussures sur le sol. Le soleil entrait à flot dans la pièce. Severus et Harry s'assirent dans un canapé de cuir blanc attendant les maîtres des lieux.

Ils n'eurent pas longtemps à attendre, la famille Malfoy au grand complet entra dans le salon. Sans un mot Severus tendit à Lucius un parchemin sans ajouter d'explication. l'homme blond le lut puis le tendit à son tour à sa femme qui le parcourut en s'asseyant avec grâce sur un fauteuil face à Severus et Harry. Lucius quand à lui resta debout près de la cheminée éteinte et Draco resta près de la porte.

-Donne le parchemin à Harry, Narcissa, je te prie. Il ne l'a pas encore lu, souligna le professeur Snape.

La femme étonnée tendit le manuscrit au jeune homme brun qui le prit et qui en lut le contenu. Severus, Lucius et Narcissa le regardaient avec espoir, allait-il accepter ? Ou allait-il refuser ? Harry releva la tête, plia le parchemin et le rendit à Severus.

-C'est pour cela que tu m'as demandé de venir, Sev ? Demanda le survivant l'esprit en déroute.

-La question n'est pas là, monsieur Potter, êtes-vous d'accord pour l'aider ? Avant permettez-moi de vous poser une question, répondez seulement si vous le désirez et pardonnez mon indiscrétion. Etes-vous gay ?

-Le survivant, une tapette ! Ricana Draco subitement. On aura tout vu, un foutu pédé !

Harry ignora l'insulte et assura à Lucius qu'il était bien gay et que oui il voulait l'aider. Par contre son cœur fut au plus bas et Severus s'aperçut que la phrase de Draco avait fait beaucoup de mal à Harry.

-Lis ce manuscrit je te prie, Draco, dit le professeur de potions d'une voix coléreuse.

Le jeune blond jeta un œil sur la feuille, regarda son ennemi et ricana méchamment.

-Pas question qu'une tapette me touche, Potter, même pour me sauver la vie, et surtout pas toi ! Cracha-t-il hargneux.

-Draco il suffit ! Rouspéta son père. Ce jeune homme se propose de te sauver la vie ! Tu ne peux pas refuser parce que tu es borné et étroit d'esprit.

-Jeune homme ? S'indigna le blond. Moi je dirais pervers, vous ne croyez tout de même pas que je vais me faire enc…

-Draco Lucius Malfoy ! N'utilise pas ce langage dans cette maison, cria sa mère en se levant brusquement.

-Mais quoi c'est vrai !

Harry se leva digne et droit puis salua Lucius et Narcissa Malfoy. Il ne voulait pas faire voir qu'il souffrait et que son cœur saignait. Il sortit du petit salon puis du manoir et transplana directement chez lui dans sa maison près de la mer. Là où il était le plus heureux.

En arrivant il se servit un whisky-pur-feu et le but d'une traite, cela ne le calma pas, pire sa magie perdit pied, il avait été fou de croire que cela allait arranger les choses. Le jeune homme entendit tout exploser dans la maison, heureusement que celle-ci était isolée, il faut dire aussi que comme sa magie débordait parfois il avait bien fallu se protéger.

Snape sortit de la cheminée de la petite maison, une demi-heure plus tard, et aperçut le jeune homme assis au beau milieu de son salon des larmes plein les yeux.

-Harry je suis désolé c'est de ma faute, S'excusa l'homme en noir. Ne te met pas dans un état pareil pour lui, il ne le mérite pas.

-Tu savais qu'il était homophobe, Severus ?

-Non je ne savais pas, d'habitude Draco est tolérant, je ne sais pas ce qu'il lui a pris pourtant il va bien falloir qu'il change d'avis si il ne veut pas mourir.

-Il ne voudra jamais, Sev, je le dégoûte, il me hait et puis où tout ça va nous mener ?

-Harry, je ne veux pas qu'il meurt, Draco est mon filleul, je ne veux pas non plus que tu souffres, ajouta l'homme.

-Alors que doit-on faire ?

-Attendre, nous allons attendre qu'il se décide, quand il verra la mort s'approcher il aura peur, c'est dans l'ordre des choses. Lucius et Narcissa ne vont pas baisser les bras, ils aiment énormément leur fils. Alors tu vois ils ne vont pas laisser tomber.

-Si tu le dis et bien attendons que monseigneur Malfoy junior soit prêt, Severus.

-D'accord, veux-tu que je reste avec toi ? Tu n'as pas l'air bien.

-Non ça ira, alerte-moi aussitôt que tu sais quelque chose, je reste chez moi, soupira le Gryffondor. J'ai pris un mois de congé j'espère simplement qu'il ne sera pas trop tard.

-Et bien profites-en pour te reposer, lire un bon livre prendre un peu le soleil, et pense à faire un peu de ménage dans ta tanière.

-Hey ! Mais c'est propre chez moi.

-Je te taquine, Harry, bien sûr que c'est propre, ricana le maître des potions. Je te laisse je passe te voir demain.

La semaine passa vite entre les visites de Severus et même celles plus qu'étonnantes de Narcissa Malfoy. La mère de Draco était d'un caractère plaisant et bien trempé. Il aimait discuter avec elle de chose et d'autre. Souvent Severus leur tenait compagnie pour boire le thé, elle leur racontait l'enfance de Draco et Harry souriait, heureux.

Un jour elle demanda à Harry comment, lui, avait vécu son enfance. Le jeune homme ne répondit pas, son regard se troubla, pas question pour lui de raconter son enfance. Les gens n'avaient pas besoin de savoir qu'il avait été battu, affamé, pour finalement être jeté dehors comme un malpropre. Severus qui savait changea de conversation. Narcissa n'insista pas, elle se doutait que le sujet était tabou, le visage du jeune homme était complètement fermé.

Cinq jours plus tard Harry fit un dernier tour sur la plage avant d'aller se coucher. Il aimait entendre le bruit du ressac sur les rochers, sentir l'odeur de l'iode, le sable sous ses pieds qui s'enfonçait légèrement. Après une petite heure de promenade il retourna chez lui, remonta la pente douce, passa le portillon, traversa son jardin pour finalement entrer dans sa cuisine. Dans son salon une surprise l'attendait, sur le canapé Draco le regardait d'un air narquois.

-Qu'est-ce que tu fais là, Malfoy ? Si tu es venu pour m'insulter tu peux repartir.

-Je ne veux pas mourir et ne crois pas que je viens de gaîté de cœur Potter, tu as un truc à faire alors fais-le.

-Tu as besoin de la tapette, Malfoy ?

-Si tu le prends de cette manière je m'en vais.

-D'accord je me tais, veux-tu boire un verre avant ?

-Non qu'on en finisse au plus vite ce n'est pas un rendez-vous galant, Potter. Dis-moi simplement où se trouve ta chambre ?

Harry la lui indiqua et le suivit avec un nœud à l'estomac. le jeune homme blond, pressé d'en finir, enleva ses chaussures puis commença à déboutonner son pantalon.

-Heu ! Tu veux faire ça comme ça ? Tout de suite ? Demanda le survivant étonné.

-Je te le répète au cas où tu n'aurais pas entendu, le balafré. Pour moi ce n'est pas une partie de plaisir c'est même un acte répugnant, alors tu te dépêches, tu me prends et je dégage, compris ?

Le Serpentard finit d'abaisser son pantalon et son boxer puis se mit à genoux sur le bord du lit sans émotion aucune. Harry se déshabilla à son tour et le rejoignit en soupirant, Il avait espéré autre chose mais bon tant pis. il posa délicatement ses mains sur le dos du blond qui se retourna méchamment.

-Ne me touche pas avec tes mains répugnantes, Potter, fait juste ce que tu as à faire.

-Mais je dois te préparer, tu risques d'avoir mal si je ne le fais pas.

-Ne me touche pas ! Hurla Draco hors de lui.

Harry n'en put plus de cette haine. D'un coup de rein il entra dans le corps chaud du blond qui cria de douleur sous l'intrusion, le jeune homme brun l'attrapa par les hanches et débuta un va-et-vient vigoureux. Dieu qu'il était bien dans son Draco ! Si seulement celui-ci n'était pas un tel connard.

Des larmes d'émotions apparurent sur ses joues du survivant alors qu'il savourait les sensations délicieuses qui le parcouraient. Il l'aimait, il l'aimait tellement que s'en était douloureux. Il le voulait depuis toujours, personne à part Severus n'était au courant. Harry se pencha puis souleva la chemise du blond et déposa un baiser sur son dos pendant que sa semence envahissait le corps de son amant d'un soir.

Le plaisir qu'Harry ressentit était intense, il se sentit à sa place dans le corps de l'autre. Blessé Harry remarqua que le blond n'avait pas eu d'érection, rien, aucune réaction ! Le jeune homme brun se retira tandis que le blond se revêtait et quand Draco se releva subitement et se prit les pieds dans le drap, Harry l'attrapa dans ses bras et déposa un léger baiser sur sa joue.

L'autre, fou de rage, lui asséna un coup de poing sur la tempe, Harry pour le coup fut sonné. Draco Malfoy en profita pour continuer à le frapper même lorsqu'il fut à terre. Sa colère n'avait plus de borne entre insultes et coups, le jeune homme à terre se protégea du mieux qu'il le put, il entendit ses côtes craquer, la douleur était infernale il le supplia d'arrêter, puis un choc plus fort lui fit perdre connaissance. Draco s'arrêta épuisé, sans un regard pour Harry il reprit la cheminée et là il eut la surprise de voir de l'autre côté ses parents et Severus qui l'attendaient, inquiets.

Sa mère poussa un cri en voyant l'état dans lequel il était. Snape se leva et courut vers la cheminée se rendant chez Harry, il avait un mauvais pressentiment. Dans la chambre il découvrit son jeune ami sur le sol, derrière lui il entendit des bruits de pas et un cri d'horreur. Le maître des potions se baissa, ramassa le jeune homme et le tint serré dans ses bras.

-Jamais ! Hurla-t-il. Jamais je n'aurai permis cela si j'avais su ce qui allait se passer. Après tout ce par quoi il est passé il a fallu ça ! S'indigna l'homme.

-Severus, transporte-le au manoir, demanda Narcissa au bord des larmes.

-Non ! Pas question de le faire souffrir de nouveau, je vais le soigner moi-même, s'agaça le professeur.

-Tu n'as pas ce qu'il te faut, Severus, dit avec raison Lucius qui venait d'arriver. De plus on n'a pas une minute à perdre, allons écoute Narcissa. Je te promets que Draco ne l'approchera pas.

Le maître des potions opina et se dirigea d'un pas lourd vers la cheminée, les Malfoy avaient raison, il n'avait pas de quoi le soigner dans cette maison. Lucius posa une couverture sur le jeune homme à moitié dénudé, Narcissa se tordait les mains de désespoir, pourquoi Draco avait agit comme cela ? Il y avait quelque chose de pas clair, là, c'était certain.

Le professeur déposa le jeune homme blessé sur le lit pendant que Narcissa demandait à un elfe de maison de lui apporter de l'eau et une serviette. Celle-ci, délicatement, lui nettoya le visage pour laisser apparaître les plaies que Severus s'empressa de refermer à l'aide d'un onguent de couleur verte.

Le maître de maison se dirigea d'un pas furieux vers la chambre de son fils, il ouvrit la porte avec violence et d'un geste de sa baguette fit léviter une malle, y entassa en maugréant quelques affaires de Draco, puis se retourna, furibond, vers le jeune homme.

-Attrape ta malle, Draco, tu quittes cette maison sur le champ, j'ai envoyé un hibou à ton oncle Rufus.

-Pourquoi ? Pour avoir refusé un baiser ? Je hais Potter, j'aurai pu le tuer.

-Ce que tu as fait est intolérable tu as deux secondes pour débarrasser cette maison de ta présence. Ton oncle a reçu des instructions, tu resteras un mois chez lui sans sortie cela va s'en dire, aucun loisir. Il me préviendra si tu désobéis Draco.

-Puis-je au moins dire au revoir à mère ?

-Non, Draco, j'ai dit deux secondes, Tammy t'accompagne mais elle revient de suite. Je veux que tu comprennes que l'on n'agit pas ainsi, mais enfin qu'est-ce qui t'as pris ? Ce jeune homme t'a sauvé la vie !

Le jeune sorcier blond ne répondit pas, ces parents ne comprendraient pas de toute façon. La tête basse Draco fit léviter sa malle et entra dans la cheminée suivit de l'elfe de maison puis il disparut.

Lucius resta perdu au milieu de la chambre de son fils, il ne comprenait pas son geste, l'avoir battu parce qu'il l'avait embrassé ! Pourtant Draco avait des oncles gays. D'ailleurs Rufus vivait avec un homme depuis peu, il n'avait pas averti le jeune homme, il le découvrira par lui-même. La surprise risquait d'être épineuse mais tant pis pour lui, Draco l'avait bien cherché.

L'homme blond retourna dans la chambre d'Harry. Il avait appris à apprécier le Gryffondor, il le voyait souvent pendant les réunions de l'ordre, un jeune homme très droit très serviable, facile à vivre avec un cœur énorme. Lucius souffla un bon coup, il fallait qu'il explique maintenant à sa femme où se trouvait Draco.