Bonjour à tous !
Nous revoici pour une traduction longue ! J'espère vous y retrouver nombreux même si, je vous préviens, ce n'est pas une lecture pour tout le monde ! J'INSISTE là-dessus. Si vous décidez de lire cette histoire, vous devrez procéder à une lecture active, c'est à dire réfléchir à ce que vous lisez et remettre en doute, faire passer le test de votre jugement aux différents chapitres. Tout ce qui vous sera donné à lire est une pure fiction. Elle est purement THEORIQUE. Ne prenez pas ce qui est écrit pour argent comptant, comparez avec vos principes, ce que vous estimez être sain. C'est très important si vous souhaitez lire cette histoire.
De plus, je ne le dirai jamais assez : LISEZ LES WARNINGS. Quand j'estimerai que le contenu d'un chapitre n'a pas été suffisamment souligné par l'auteure comme risquant de vous troubler, peut-être même de vous choquer (rappelez-vous, lecture active, réflexion, mise en doute, tout ça...), je rédigerai moi-même un warning. Également, lisez les NOTES D'AUTEUR, elle y délivre beaucoup d'explication sur sa motivation pour écrire son histoire toute entière mais également ses chapitres individuellement. Elle donne beaucoup de pistes de réflexion qui ne sont pas à négliger et y rédige ses propres warnings.
Enfin, si vous souhaitez vous interroger sur l'histoire, vous pouvez toujours poser vos questions et vos dilemmes éventuels dans les reviews ou en MP. Je me porte garante de vous transmettre sa pensée et ses motivations. J'ai beaucoup échangé avec elle sur mes propres incompréhensions et elle a très bien sû m'expliquer sa volonté. Je pense donc être à même de vous répondre. Si toutefois vous souhaitez vous adresser directement à elle (en anglais, elle est indienne et parle anglais mais ne comprend pas le français), elle possède un compte sur ffnet sous le même pseudo par le biais duquel vous pourriez la joindre. C'est une personne ouverte et bienveillante, mais très occupée, essayez de ne pas la submerger et, peut-être, de passer par moi avant ;)
Résumé en entier : Cinq ans plus tôt, il se tenait juste ici, avec une patte folle et une canne, à un cheveu de céder à l'appel de son flingue, aucune perspective d'avenir, aucune famille, aucun ami, rien de plus qu'un médecin-militaire lessivé. Ici se tenait-il encore, de retour à la case départ, la claudication en moins. Il semblait avoir quitté Baker Street depuis des années, la vie avait entamé un nouveau cycle et il revenait là où tout avait commencé. La vie l'avait mâché et recraché, comme s'il avait un arrière-goût écœurant. Sherlock avait choisi de sauver John, à cette époque. Acceptera-t-il de recommencer, malgré tout ce qu'il a traversé?
À nouveau, il s'agit d'une traduction, cette fois de quantum221b dont vous pouvez retrouver la version originale sur AO3 : works/5216297/chapters/12026669
Cette histoire compte 26 chapitres qui seront publiés, comme d'habitude, tous les 10-11 jours, le mercredi ou le dimanche.
Notes de quantum221b :
DISCLAIMER : J'aimerais insister sur le fait que cette histoire ne traite pas d'une relation Dom/Sub traditionnelle. Ce n'est pas ainsi que la Domination doit être pratiquée dans la « vraie vie ». Ce n'est pas un manuel d'entraînement pour instruire sur les négociations d'une relation Dom/Sub dans la vraie vie. Et cette histoire ne correspond absolument pas aux standards fixés par la communauté BDSM du vrai monde ni même à la plupart des fanfictions. Quiconque désirant s'engager dans une telle relation devrait se renseigner auprès de sources fiables afin de connaître les normes et règles qui sont normalement appliquées.
Ceci est mon imaginaire, ma vision si vous préférez, de la manière dont pourrait fonctionner une relation Dom/Sub si quelqu'un comme Sherlock était un Dom. S'il vous plaît, souvenez-vous que tout ceci est de la fiction et profitez-en.
Avertissement: Rien ne m'appartient, je ne fais que traduire l'histoire originale. L'univers de Sherlock et ses personnages appartiennent à Sir Arthur Conan Doyle et à la BBC.
J'espère que cette histoire vous plaira et vous intriguera comme ce fut le cas pour moi. Enjoy !
Culmination
Chapitre 1
Les balancements réguliers du métro berçaient John. La wagon était bondé, débordait d'usagers. Certains avaient la face morne, d'autres parlaient avec emphase de leurs plans pour ce week-end. Une lourde odeur de naphtaline, de sucre et de lait caillé emplissait l'air épais telle une couverture suffocante. Pour changer, John s'était assis pendant le trajet retour qui le ramenait au 221B Baker Street, après son travail de remplacement à la clinique.
John dodelinait de la tête vers l'arrière et luttait vainement pour garder les yeux ouverts en fixant le plafond du wagon. Comme il en avait pris l'habitude depuis quelques temps, il se remémora le passé. Il n'y avait pas grand chose d'autre à faire, ces jours-ci.
Comme toujours, ses souvenirs débutèrent au point le plus culminant de sa vie, cette époque où une bombe appelée Sherlock avait explosé dans son existence et l'avait changé à jamais. Les souvenirs allaient ensuite à toute allure.
Rencontrer Sherlock, emménager, résoudre des crimes -les jours excitants. La chute de Sherlock, sa mort et les ravages psychologiques qui en ont découlé -les jours de dépression. Le retour de Sherlock d'entre les morts et son mariage avec Mary -les jours heureux. La découverte de la trahison de Mary, de son passé, qu'elle avait tiré sur Sherlock puis qu'il n'était pas le père de l'enfant qu'il attendait tant -les jours de colère. La diffusion du visage de Moriarty sur toutes les chaînes télévisées était une imposture et Sherlock était parti pour une destination inconnue, une mission pour son frère, à l'Ouest cette fois-ci, heureusement pas en Europe de l'Est. À ce pic critique de sa vie, alors que John ne savait pas comment encaisser la révélation sur la paternité du bébé que Mary portait en son sein, alors que John aurait voulu se tourner vers Sherlock en quête d'aide et de conseils, son ami était absent. Puis Mary était partie en emmenant sa fille Dieu seul savait où, laissant de nouveau John seul, sans but à poursuivre, vaguant comme un fantôme d'une pièce à une autre dans leur maison de banlieue -les jours futiles. Jusqu'à ce qu'il rentre dans Sherlock un beau jour, alors qu'il sortait rendre visite à Lestrade. Et il avait été invité à revenir au 221B, offre qu'il avait décidé d'accepter -les jours d'espoir. Et depuis six mois, il était de retour, de retour là où semblait être sa place... Cependant, quelque chose avait changé.
L'embardée du métro qui s'arrêta sortit John de ses rêveries. Soupirant, il se joignit à la horde de passagers qui s'extrayait de la voiture et resserra son pardessus autour de lui, sachant que la morsure du froid serait une chienne à cette heure avancée de la soirée. Il n'avait pas envie de cette longue marche qui l'attendait avant de rentrer à la maison. De toute manière, il devait passer au Tesco -ils n'avaient plus de lait, encore. Sherlock semblait pouvoir vivre d'air mais John était était un être humain ordinaire et avait besoin de s'alimenter régulièrement.
Il baissa le chef et se fondit aisément dans la masse des autres piétons avec la facilité d'un habitué, facilité acquise de ces jours mornes à ne faire que cela, se fondre dans la masse. Il continua de errer entre les hauts et les bas de sa mémoire, la seule chose qu'il paraissait être capable de faire ces derniers jours. C'était comme arracher une croûte, vous savez que ça fera encore plus mal mais vous ne pouvez pas vous en empêcher. Parce que c'était là.
Il se souvenait encore, clair comme du cristal, du jour où il avait réemménagé à Baker Street, six mois plus tôt. Tandis qu'il payait le chauffeur de taxi et fixait d'un œil mauvais ses cartons qu'il devait monter, il avait autorisé un instant de joie à le traverser en zieutant la fenêtre où Sherlock se tenait si souvent, puis la porte avec son heurtoir surplombé du numéro du bâtiment. L'espoir et une espèce de renouveau s'étaient entremêlés pour chasser la douleur, la colère, la trahison et la déception des quatre dernières années. Mme Hudson, en ouvrant la porte et en l'accueillant dans son foyer, avait rendu le retour encore plus doux. Ce qui était en revanche inhabituel fut que Sherlock était sorti. John avait été incapable de contenir sa déception en pénétrant l'appartement vide. Mme Hudson avait jacassé que Molly avait appelé et que Sherlock était parti à Bart's. John avait appelé Lestrade qui lui avait affirmé qu'aucune enquête en cours ne nécessitait la participation du génie, ce qui signifiait que Sherlock était parti à l'hôpital alors qu'il aurait pu rester à la maison pour accueillir John.
Ce furent les six mois les plus confus et frustrants de la vie de John, car ce schéma se répétait.
John arriva au Tesco et parcourut les allées, attrapant lait, sachets de thé, bacon et autres articles, dicté par sa rigueur militaire. Ses pensées continuaient de lui ressasser le passé.
Ce fut différent, en quelque sorte. Sherlock était toujours fidèle à lui-même, hautain, ennuyé et parfois vicieux, brillant et aveuglant comme le soleil, d'autres fois. Il était respectueux de la perte de John et ne lui mettait pas de bâton dans les roues. Mais John n'était plus aussi souvent convié qu'auparavant à participer aux enquêtes. Il s'était habitué à rentrer et trouver l'appartement vide ou Sherlock penché sur une expérience ou travaillant sur son ordinateur. Il n'initiait pas de conversation, il ne relayait pas ses déductions à John de sorte qu'il réinvestisse son rôle de conducteur de lumière, il ne parlait plus à John en son absence. Et John ne pouvait pas se frayer un chemin dans la vie de Sherlock, ne pouvait pas engager la reconstruction d'une relation significative avec lui car, eh bien... C'était Sherlock. Recevoir l'une de ses remarques assassines aurait probablement achevé John sur le champ.
Et puis, il y avait les réponses différentes à des choses que John avait toujours faites pour lui. Après lui avoir tendu du thé ou de la nourriture pour la troisième fois de la journée, Sherlock avait finalement haussé un sourcil et dit avec un dédain magistral et de cette voix suave de bourge : « John, je dois définitivement te demander de renoncer. Je ne suis pas un enfant et tu n'es pas ma mère », avant de faire claquer en l'air son journal et de disparaître derrière la une. Alors que John tentait de lui faire la morale en sentant le parfum de la cigarette, il avait balayé sa démarche d'un vague geste du poignet : « Eh bien, je crains que tu ne doives t'y habituer, John. Je paie la moitié du loyer. Et aucune clause du bail ne m'interdit de faire ce dont j'ai envie. » Ces deux journées étaient de mauvais jours. John était parti comme il en avait pris l'habitude et avait passé ses nerfs dans un pub. Mais quand il revenait, Sherlock n'était pas désolé, n'essayait pas de s'excuser de cette manière sherlockienne qu'on ne trouve qu'à moitié satisfaisante. À la place, il ignorait complètement John.
John se dirigea vers la caisse, redoutant toujours une altercation avec une de ces fichues machines à puces, le fléau de sa vie.
Ces derniers temps, sa vie consistait à se traîner à ses boulots de remplacement pour joindre les deux bouts, se masturber au moins une fois par jour devant des vidéos pornographiques, boire occasionnellement un verre dans un bar, essayer de plaire à des femmes qui le soulageraient, penser au passé et à cette époque où tout avait spectaculairement basculé.
Il avait songé à déménager, prendre un appartement seul. Mais ça le ramenait cette même situation, cinq ans plus tôt. Il ne pouvait pas se permettre d'assumer un loyer seul et qui voudrait de lui comme colocataire ? Et il ne supporterait pas de vivre hors de Londres, ce serait courir vers sa mort prématurée.
Assimiler l'indifférence de Sherlock fut compliqué, lui qui était si habitué à son affection et son estime. C'était la seule constante de sa vie. Sherlock aimait John, avait besoin de John, voulait John. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir l'envie dans ses yeux après son retour d'entre les morts. Oh bien sûr, il avait travaillé comme un acharné pour organiser le mariage de John. Mais tout était pour John. Il était presque mort quand Mary lui avait tiré dessus, mais se battait encore pour que perdure le ménage de John, il avait tué Magnussen pour John et sa sécurité. Il y avait ces fois où John rendait visite à Sherlock à Baker Street, après le mariage, et le désir dans son regard le trahissait. John grimaça en se souvenant qu'il s'était intérieurement sentit fier comme un paon en se sachant si vitalement important pour cet homme brillant. Que si l'humeur lui disait, il pourrait l'avoir, avoir l'homme le plus intelligent et certainement le plus beau qu'il ait jamais vu. Mais si ce n'était quelques coups de main maladroits et ivres à l'armée et une baise plus que mémorable dans le noir, il n'était pas gay. Il songea avec ironie à cette partie de jambes en l'air toute particulière : dans le noir, un trou était un trou, et ça faisait des mois qu'il n'avait pas sauté quelqu'un.
Après que Mary ait tiré sur Sherlock et ce jusqu'à Noël, John était resté à Baker Street. Il avait été tenté, à plusieurs reprises. Sherlock, avec ses magnifiques lèvres pleines, ses cheveux aériens, ce corps incroyable -le tout n'attendait que d'être pris. Mais il avait passé tant d'années à affirmer son hétérosexualité. Et sa colère constante, celle qui le hantait depuis trop longtemps, qui restait toujours en surface, l'avait empêché de franchir le pas et de saisir ce dont il avait besoin chez Sherlock. Tout comme la pensée que Sherlock était peut-être vierge ou asexuel. Exceptés les œillades insistantes qu'il posait sur John quand il se figurait que le médecin ne regardait pas et son deuil disproportionné au décès supposé d'Irene Adler, il ne lui avait jamais connu une quelconque inclination pour le sexe ou la romance.
Attrapant ses sacs, il se traîna péniblement dehors, parcourant dans le froid glacial les quatre pâtés de maison qui le séparaient de chez lui, sans jamais lever les yeux.
John n'était pas le genre de personne qui donnait dans l'introspection. À l'instar de la plupart des gens ordinaires, il préférait laisser la vie le conduire là où il devait aller, sans trop s'interroger sur les tenants et les aboutissants. Mais il avait kyrielle de temps à perdre, ces derniers jours. Dans les transports, dans les heures silencieuses de l'appartement déserté par Sherlock. Et à l'instar de la plupart des gens ordinaires, il était enclin à rationaliser tous ses agissements et à se juger innocent de tout acte répréhensible.
Mais était-il innocent ? Que dirait un spectateur objectif des cinq dernières années de sa vie ? Qu'avait fait Sherlock de lui ? Sherlock qui était probablement l'homme le plus objectif sur Terre, Sherlock qui ne se préoccupait pas de mentir ou d'embellir la vérité pour satisfaire autrui. Sherlock qui avait accepté John dans sa vie, sa cane et tout le reste, puis qui avait accepté son retour, sa femme et tout le reste. Que pensait Sherlock de lui à l'époque ? Que pensait-il de lui maintenant ? Qu'est-ce qui avait changé ?
John réajusta sa prise sur ses sacs et grinça des dents à la douleur de ses épaules causée par le poids, puis avança.
Non, il avait décidé, après des semaines à se questionner. Il n'était pas innocent. Sherlock avait raison tout du long. Il était ordinaire et idiot.
Quand il était autorisé à faire partie de la vie de l'homme qui l'avait rendu vivant, qui avait guéri sa claudication et sa dépression vingt-quatre heures seulement après l'avoir rencontré, qu'avait-il fait ? Oui, il était devenu son blogueur, son ami et son homme de ménage. Mais le courant sous-jacent de frustration et de dérision cinglantes, la tendance à corriger chaque faux-pas que faisait Sherlock lorsqu'il interagissait avec le monde extérieur, la délectation à peine cachée de l'ennui et de l'attitude maniaque de Sherlock.
Passif-agressif, avait-il conclu. Voilà ce qu'il était devenu. Au lieu de se réjouir d'avoir trouvé le meilleur ami qu'il pouvait espérer, un ami qui avait ultérieurement sauté d'un putain de toit pour lui, il avait paradé, si supérieur dans sa banalité et sa capacité à naviguer entre les transactions insignifiantes et trompeuses d'une société que Sherlock avait bien raison de traiter comme de la saleté sur ses chaussures.
Puis, quand il était revenu d'entre les morts, quand John avait remarqué la passion et le besoin cachés, il s'était secrètement enorgueilli d'être le centre de l'attention, d'être mis sur un piédestal, distribuant son amitié par miettes comme si Sherlock était un chien aboyant à ses pieds. Il l'avait ignoré après le mariage, suffisamment pour que Sherlock retombe dans la drogue, il lui avait hurlé dessus et l'avait insulté lorsque le passé de Mary avait été dévoilé, il lui avait joyeusement dit au revoir alors qu'il embarquait pour la mission déléguée par Mycroft. Pourquoi s'en serait-il préoccupé ? Sherlock l'aimait, le voulait, c'était bon de se sentir le réceptacle de l'amour non réciproque d'un tel homme. John s'en était délecté. Et John avait Mary. Sa vie allait être merveilleuse, tout ce qu'il avait toujours souhaité. Une femme et une famille, une maison de banlieue, une carrière et un détective sexy qui était catégoriquement sien, dès qu'il choisissait de claquer des doigts.
Jusqu'à ce que tout lui explose au visage.
Seigneur, ça s'était avéré être la chose la plus difficile qu'il avait jamais eue à faire. Essayer d'accepter le fait qu'il n'était plus le meilleur ami de Sherlock, ni la muse d'un colocataire qui s'enthousiasmait quand il était dans les parages et qu'il désespérait désormais d'obtenir un soupçon d'attention de la part de Sherlock.
Légèrement essoufflé à l'approche de la porte du 221, John s'arrêta. Il resta debout sur le trottoir et posa ses sacs à terre. Il resta là, à regarder.
Vague après vague, la mélancolie le frappa avec vigueur.
Cinq ans plus tôt, il se tenait juste ici, avec une patte folle et une canne, à un cheveu de céder à l'appel de son flingue, aucune perspective d'avenir, aucune famille, aucun ami, rien de plus qu'un médecin-militaire lessivé. Ici se tenait-il encore, de retour à la case départ, la claudication en moins. Il semblait avoir quitté Baker Street depuis des années, la vie avait entamé un nouveau cycle et il revenait là où tout avait commencé. La vie l'avait mâché et recraché, comme s'il avait un arrière-goût écœurant.
Cinq ans plus tôt, Sherlock Holmes, l'homme le plus complet, réservé et intouchable qui soit l'avait pris sous son aile et avait donné à John une place dans sa vie et dans son cœur. Il avait donné un but et un objectif à John, un appartement chaleureux à partager et un petit groupe d'amis avec lesquels rire était facile. Il avait donné à John la dignité de sa profession et l'honneur d'être son ami. Aujourd'hui, Sherlock était redevenu celui qu'il était avant, complet, indépendant et tout aussi intouchable que ces quelques premières secondes à Bart's.
Il avait choisi de sauver John, à cette époque. Acceptera-t-il de recommencer, malgré tout ce qu'il avait traversé?
John ne connaissait pas la réponse. Lentement, il se pencha pour ramasser ses sacs et grimpa les quelques marches du perron qui menaient à son foyer.
Chapitre 2 le mercredi 11 juillet !
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