Disclaimer : Ceci vaut pour toute l'histoire : rien dans l'univers présenté ne m'appartient, si ce n'est Jade. Tout est né de l'imagination géniale d'une grande dame anglaise dont vous connaissez tous le nom.

Mot de l'auteur : Et oui, j'ai décidé de réécrire cette fic. J'ai en tête quelques changements majeurs… Le tout, évidemment, dans le but d'améliorer l'histoire. J'espère que cette nouvelle version vous plaira…

L'histoire se passe AVANT le 6e tome


Prologue

La gazette du sorcier, 13 juillet

« Le Garçon-Qui-Avait-Survécu se suicide! Jour de terreur pour la communauté sorcière! »

C'est hier soir qu'a été enseveli le corps de Harry Potter, mort dans la matinée. L'enterrement s'est tenu dans le plus grand secret. Pourquoi tant de discrétion? Votre reporter adorée n'a pu résister à l'envie d'en savoir plus, chers lecteurs!

La cérémonie n'a réuni qu'un petit comité, comprenant la plupart des professeurs de Poudlard, des amis de classe, la famille Weasley et quelques membres du ministère, et n'a duré que quelques minutes. Pourquoi être si pressé s'il n'y avait rien à cacher?

Selon le ministère, la nouvelle du décès du Garçon-qui a été cachée au public afin d'éviter, un rassemblement massif de sorciers qui auraient formé une cible facile pour Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Bien sûr, cette explication semble plausible, mais nous savons tous que le pauvre Harry Potter avait manifesté à plusieurs reprises d'inquiétants troubles psychologiques... Et mon enquête personnelle prouve, hélas, que le jeune homme a préféré lâchement se donner la mort que continuer à être le symbole de notre espoir!

Selon le rapport du médicomage chargé de constater le décès, Harry Potter serait mort d'une hémorragie cérébrale provoquée par une mauvaise chute. Une chute? Etrange pour une jeune star du quidditch, n'est-ce pas?

Pourquoi ce silence, pourquoi ce mensonge? La population sorcière n'avait-elle pas le droit d'être prévenue de la disparition de son icône? De sa lâcheté? Ne serait-ce que pour se préparer aux attaques de Vous-Savez-Qui?

Votre dévouée journaliste ne doute hélas pas un instant que cette mort étrange réjouira Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et qu'il tiendra à la célébrer...

Suite p. 2 à 10 de votre journal.


Dans son bureau aux lourds pans d'acajou, Fudge replia calmement son journal, prenant garde à ne pas le froisser et le tendit à son assistant, Wistiti… ou quelque chose dans le genre. Le rouquin jeta un regard à la dérobée au titre qui faisait la une et pinça les lèvres, avant de jeter la gazette à la poubelle. Le ministre, lui, se cala confortablement dans son fauteuil, un pied sur son bureau, geste qu'il ne se permettait que lorsqu'il était vraiment heureux.

« Merveilleux, n'est-ce pas, Wistiti ? Enfin débarrassé de ce garçon... Bien sur, la population va s'agiter un peu, avoir peur... Mais ce n'était qu'un adolescent qu'on portait aux nues sans raison. Sa disparition ne changera rien à notre guerre... Et avec lui, c'est également de Dumbledore que je me débarrasse. Sans son précieux favori, il n'aura plus aucune raison de s'opposer à mes décisions et de créer de l'agitation parmi le peuple sorcier. Nous allons enfin pouvoir nous occuper de Vous-Savez-Qui à ma façon, et vous verrez, il sera vite vaincu. Je n'ai pas les scrupules idiots de ce vieux fou, moi! »

Perceval Weasley hocha la tête sans répondre. Secrètement, il ne partageait pas l'enthousiasme du ministre. La mort de Harry Potter lui déplaisait. Il était vrai qu'il n'avait jamais vraiment été un admirateur du jeune homme. Par sa faute, plusieurs membres de sa famille avaient déjà failli mourir, il était perturbé et dangereux. Et totalement inconscient des risques qu'il faisait courir à ses « amis ». Mais Harry représentait l'espoir, aux yeux du monde sorcier… Et sans espoir, qui voudrait encore se battre? Sans cet adolescent, il ne savait pas s'ils pourraient jamais gagner cette guerre… Les symboles étaient des choses puissantes. Fudge n'était pas l'homme idéal pour s'occuper d'un tel ennemi, jamais il ne pourrait dans l'esprit des gens évoquer autre chose qu'un politicien...

« Quel chance, vraiment, que Potter ait fait cette malencontreuse chute… Je n'aurais pu espérer mieux ! Juste au bon moment…»

En disant cela, le ministre eut un grand sourire, un sourire très déplaisant, en se caressant la lèvre inférieure de l'index. Percy sentit son sang se glacer dans ses veines. Le ministre était-il pour quelque chose dans cet accident ?