Sommaire : AU. C'est fou ce qu'une ballade à moto peut rapprocher…
Pairing : John/Sherlock.
Disclaimer : les persos ne m'appartiennent pas.
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Wildest Ride.
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Une situation dangereuse.
Une course contre la montre.
Une seule issue.
Un seul véhicule. Petit.
Le temps qui manque.
Une moto. Un bel engin. Puissant.
La clé sur le compteur et les secondes qui défilent.
John grimpe sans réfléchir, démarrant le moteur. Sherlock, lui, réfléchi, perdu entre ce qui parait évident et ce qu'il sait devoir faire.
-Monte ! Dépêche-toi Sherlock !
Sans plus de cérémonie, le détective monte à son tour, s'agrippant à John tandis que celui-ci démarre en trombe.
Leurs nerfs se décrispent à mesure que les minutes passent et que les kilomètres augmentent.
Après un certain temps John arrive à se détendre et à apprécier Sherlock qui se cramponne fermement à lui.
Un petit peu trop fermement. Ou peut-être pas….
Il se rend alors compte de plusieurs choses en même temps.
Sherlock se retient à lui comme si sa vie en dépendait.
Leurs bassins sont étroitement collés.
Les cuisses du détective encerclent énergiquement les siennes et ses bras sont solidement serrés près de son bas ventre.
Oh….
Les boucles brunes de Sherlock viennent également le chatouiller à cause du vent et son souffle court le long de son cou.
Les lèvres du brun sont presque fantomatiques sur sa peau mais pourtant bien réelles.
Oh. Oh.
Les sens en éveil mais l'esprit toujours aussi alerte, John, maintenant sûr d'avoir mis assez de distance entre le danger et eux, s'arrête sur le bas côté de la route.
Le moteur se fait entendre encore un instant avant de finir par se taire, pourtant rien d'autre ne se passe.
-Je viens de m'arrêter Sherlock.
Une réponse semblant lointaine lui parvint alors.
-Oui, je sais John.
Les mouvements de lèvres sur sa peau lui font regretter d'avoir ouvert la bouche.
-Alors pourquoi ne descends-tu pas ?!
-Je ne peux pas.
-Pourquoi ?
-Pas envie…
-D'accord.
Le regard de John se pose alors sur un point imaginaire de l'horizon, droit devant. Lui évitant ainsi de trop penser. Trop ressentir.
-Décale-toi un peu dans ce cas.
-Non.
-Sherlock…
Sans réellement s'en rendre compte Sherlock commence un léger mouvement de va-et-vient avec son bassin.
-John… Non. Pas envie…
Lorsque John se rend compte de l'imperceptible manège il est déjà trop tard.
-Oh ! Bien je… Tu me diras quand on pourra repartir…
Le brun ne daigne même pas lui répondre, perdu dans les sensations que son balai équivoque lui fait ressentir.
Watson, quant à lui, se refuse la moindre pensée, refuse d'évoquer, même dans son esprit, ce qui est en train de se produire.
Et Sherlock continue, en silence ou presque.
Le médecin, pas vraiment préparé pour cette situation, essaye d'effacer les sons qui sortent indubitablement de la bouche du détective. Ne pas entendre c'est ne pas savoir. Et savoir conduirait à sa perte.
Sauf que pour John faire abstraction de tout ce qui l'entoure devient peu à peu impossible.
Les mouvements. Les sons. Les sensations.… La… jouissance… ?!
Celle de Sherlock.
Et tout d'un coup le silence. Total et presque oppressant.
-C'est bon John. Nous pouvons rentrer.
Cette phrase dite si naturellement, avec désinvolture. Comme si deux minutes auparavant Sherlock n'était pas en train de se frotter à lui.
Mais rentrer *à la maison* est si tentant.
Un coup énergique sur la béquille et John redémarre en trombe, le sourire aux lèvres.
Parce que cette fois ci il a la connaissance.
Parce qu'il a conscience…
… Que Sherlock a eu une érection.
Par sa faute.
Et qu'il a atteint la jouissance.
Grâce à lui.
Peut-être qu'en s'éloignant du danger mortel auquel ils étaient exposés, John venait de les placer devant un tout autre danger.
Moins mortel celui-là mais tout aussi périlleux.
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