Un long moment c'est écoulé et je n'ai toujours pas reprit mes anciennes fics. Je compte bien les finir, rassurez vous. Et pour tenter de me remettre dans le bain, j'ai voulu éveiller ma motivation en vous écrivant une nouvelle fiction.
Sur FullMetal Alchemist, bien sûr ! Mais cette fois c'est différent...
En regardant Spirit, le dessin animé Walt Disney j'ai eu une sorte de grosse poussée de motivation !
Effectivement, pour ceux qui l'ignore c'est un fantastique dessin animé racontant l'histoire d'un étalon sauvage qui se fait piéger par les hommes. Un Mustang.
C'est pourquoi... En m'inspirant de ce film, je tenterais au mieux de vous « dévoiler » la naissance, l'enfance, et l'adolescence de Roy Mustang.
Bonne Lecture.
Les personnages de FullMetal Alchemist ne m'appartiennent pas. Ils sont la propriété d'Hiromu Arakawa.
Chris Mustang était une belle femme aux long cheveux noir, à la peau laiteuse et au regard imprenable. Depuis l'enfance, elle rêvait de fonder une famille, d'aimer son mari et de chérir ses enfants. Elle s'était toujours consacrée à cette tâche, se cultivant, s'investissant dans le monde.
A vingt-ans, elle trouva l'homme de sa vie. Un beau mâle d'une trentaine d'années, soldat dans la milice d'Amestris. Un grand brun magnifique qui lui accorda son rêve, non en se mariant, mais en lui offrant la possibilité d'avoir un enfant.
Chris tomba enceinte.
Ce fut une révélation pour elle. Plus qu'aimante envers le futur arrivant, elle passait ses journées à préparer la future chambre, à caresser son ventre, et surtout... A arrêter de fumer.
Mais alors qu'elle était à deux semaines de son terme, l'homme qu'elle aimait fut assassiné en mission. Sa dépouille fut brulée. Chris ne le revu jamais et ne gardait de lui que les souvenirs qu'elle détenait. Mais cette histoire eut vite fait de la chambouler.
La jeune femme commença son terme.
Arrivée à l'hôpital, les infirmiers s'occupèrent grossièrement d'elle, comme chacune des femmes d'ici. Elle n'était ni célèbre, ni riche, ni connue... C'est pourquoi, sans marque de renom, elle ne signifiait qu'un bout de papier, un enfant à emballer... Une veuve triste et noire.
Son enfant ne survécu pas. Peu après la naissance, il cessa de respirer...
Chris aurait tellement voulu faire de même.
Trois jours plus tard, elle se leva péniblement de son lit. Les cernes sous ses yeux creusaient sa peau pâle. Ses cheveux, sales et emmêlés lui donnait un air affolé. Pas un médecin ne faisait vraiment attention à elle, alors qu'elle déambulait dans les couloirs de l'hôpital.
Les bruits des pas la saoulait. L'odeur des médicaments lui donnait mal à la tête.
Son cœur réclamait vengeance... Mais elle n'en avait pas la force. Son corps avait refuser de garder son enfant en vie... Pourquoi ?
Soudain, des cris enfantins soulevèrent le voile dans ses oreilles. Elle fixait une vitre derrière laquelle plusieurs enfants étaient allongés dans des lits. Ils semblaient pleurer, de faim, de soif, de tristesse...
« - Ce sont des orphelins. »
La voix derrière elle l'a fit sursautée. C'était un militaire.
Les bras croisés derrière son dos, il fixait les enfants, attristé.
« - La dernière rébellion à l'Ouest du pays à fait beaucoup de victimes comme votre enfant... ou votre mari. »
Il se tourna vers elle. Sans répondre, elle le fixait. Il fit de même.
« - … Je connaissais votre mari. Un homme bien. Je connaissais sans doute même les pères de tout ces enfants derrière cette vitre... Regardez. »
Il pointa du doigt un bébé derrière la vitre.
« - Sa peau est plus mûre que la nôtre. Ses yeux son pourpres. Cet enfant n'est pas des nôtres. Mais même s'il ne fait pas parti d'Amestris, il vivra ici et mourra ici. C'est sans doute une réfugiée qui vivait là qui a du mourir à l'accouchement... »
Chris avait envie de vomir. Les rebellions ishbals étaient, selon elle, tout à fait honnête. Le chef des armées souhaitait s'abattre sur leurs terres. La jeune femme se dit alors qu'elle aurait fait de même que la mère de cet enfant...
Le militaire la fixa encore quelques secondes et s'apprêtait à partir lorsque la voix fatiguée mais déterminée de la jeune femme s'éleva;
« - Je veux en adopter un. »
Il ne broncha pas, mais retroussa son bout de nez jusqu'à toiser la jeune femme.
« - Vous êtes peu recommandable pour cette tâche, Madame... »
Elle serra entre ses doigts la perfusion accrochée à son bras et se tourna vers lui. Ses lèvres pourpres s'étirèrent dans un sourire;
« - Mon conjoint m'a laissé une pension suffisamment honnête pour en élever un parmi la cinquantaine ici-présente... Vous m'en croyez incapable ? Vous me mettez au défi de vous prouvez que celui avec lequel je repartirai sous mon bras sera, d'ici une vingtaine d'années, votre ennemi. »
Les mains du militaire tremblaient. Il esquissa un sourire mi-figue, mi-raisin.
« - Soit... »
Chris prit deux long mois pour achever la paperasse d'adoption. Lorsqu'elle revint le troisième mois à l'hôpital, c'était pour choisir un enfant.
Cette-fois, ses vêtements étaient riches. Sa chevelure brune bouclait aux éclats. Ses lèvres finement maquillées relevaient à quiconque de vouloir lui offrir un baiser.
Elle se retrouva enfin de l'autre côté de la vitre.
Le choix était fastidieux. Ils pleuraient tous. Leurs petits yeux réclamaient.
Ses doigts se posaient contre les petits lits de bois, effleurant au passage les mains tendues vers elle.
Soudain elle s'arrêta.
« -... Celui-ci... »
L'enfant qu'elle observait avait des petits cheveux bruns sur sa tête d'ange. Une peau aussi laiteuse que la sienne. Des yeux noirs comme l'encre. Il était très petit. Et ses mains étaient fermées, closes à toute étreinte. Comme s'il avait envie de taper. De vaincre.
Chris introduit son doigt dans le petit poing fermé du bébé. Celui-ci l'ouvrit et le referma très vite sur son doigt. Il serrait fort.
L'infirmière derrière elle entreprit de l'enlever de son lit et de l'envelopper dans une couverture avant de le tendre à la future mère. Dans un sourire qui sonnait faux et une pointe d'amertume, elle lui demanda;
« - Et comment souhaitez vous l'appeler ? »
Chris fixa l'enfant. Il ne cessait pas la regarder. Son regard curieux s'arrêtait sur les traits de la jeune femme. Il avait l'air à la fois naïf et déterminé. A vivre.
« - Roy. »
