Changeons en étoiles les larmes et la douleur...
Les derniers nuages de vapeurs que le train avait semé tout le long du chemin de fer se dissipaient dans la gare. Les passagers grouillaient sur le quai. Les uns venus accueillir les passagers, les autres luttant pour se frayer un chemin à travers la foule ou encore ceux qui descendaient une à une leurs grosses malles.
Oui, la population dans une gare est nombreuse et diverse c'est pourquoi nous ne nous étendrons pas sur elle. Intéressons-nous plutôt à ce drôle de trio qui vient de descendre du dernier wagon. Simples voyageurs en apparence mais quiconque connaît leur passé sait qu'ils sont des héros, sauveurs d'un peuple entier. Marchant légèrement en avant, un jeune homme aux cheveux et yeux d'ambre, incitait ses compagnons à se dépêcher. Ces derniers se querellaient pour porter la valise la plus légère. Tous trois sortis de la gare, ils se mirent à chercher activement le guide qu'on leur avait vivement recommandé.
« Alphonse Elric ! »
L'homme qui venait de les interpeller attirait tout les regards. Pas parce qu'il venait de tonitruer dans la gare, pas parce qu'il portait l'uniforme de l'armée d'Amestris, pas non plus parce qu'une seule mèche blonde ornait son crâne dégarni mais plutôt parce que cet homme là dépassait d'une bonne tête toutes celles qui emplissaient la gare et qu'il venait malencontreusement de retirer sa chemise ce qui dévoilait son torse incroyablement musclé (et permettez moi d'insister sur le terme).
« - Commandant Armstrong ? Vous êtes le guide que nous envoie l'armée ? Je comprend mieux pourquoi ils ne m'ont pas livré votre nom…
- Oui, oui. Et bien il se trouve que l'exploration et l'esprit d'aventure font partie des qualités de la famille Armstrong, hoho ! De plus il m'est arrivé à plusieurs reprises de traverser ce désert ! Comptez sur moi… Soul Alchemist, déclara-t-il avec le salut militaire à l'appui.
- Oh s'il vous plaît ne m'appelez pas comme ça. Je déteste le nom que l'on ma attribué… Bon et si nous nous mettions en route ?
- Oui bien sûr ! Nos montures se trouvent là-bas. Mais laissez-moi porter vos bagages, messieurs. »
Non mécontents de se débarrasser de leurs fardeaux, Gelso et Zampano les lui tendirent avec un sourire aux lèvres.
Nos compagnons, menés pas le commandant, arrivèrent bien assez tôt près de leurs « montures ».
« - QUOI ? Des chameaux ! C'est une blague Al ? Tu ne nous avais pas dit qu'on allait traverser le désert à dos de chameau !
- Désolé Gelso, mais c'est le seul moyen de se rendre à Xing ! A cette époque le chemin de fer est recouvert par le sable... »
Cette fois contrariées, les deux chimères enfourchèrent sans entrain les deux animaux qui paraissaient les moins récalcitrants. Le convoi guidé par le commandant Armstrong se mit lentement en marche. Et tandis qu'ils s'éloignaient de la gare encombrée vers le désert doré et brûlant, Alphonse Elric ne put réprimé un sourire : après deux ans, il allait enfin retrouvé la dix-septième princesse de Xing : May Chang.
Note de l'auteur:
Voici donc mon premier chapitre. J'ai décidé d'écrire cette Fic sur Alphonse car je trouve que parfois ses états d'âmes, sentiments, et autres mériteraient d'être développés. Donc même si je dois avouer que comme un grand nombre de fan (je m'adresse aux filles [Ouais Girls Power! ^.^]) je suis littéralement à fond sur Ed, je suis très fière d'écrire cette histoire sur les amours du cadet des Elric.
Voili, voilou. En espérant que ça vous plaise. Si oui ou même si non laissez-moi un petit commentaire pour dire ce que vous en pensez!
Thanks a lot to you, reader! ;p
