Bonjour everybody !

Alors pour ma première fiction j'ai choisi un Sterek hein bc c'est ce que je fais de mieux. ATTENTION C'EST UN MPREG! C'est à dire qu'ici Stiles à porté leur enfant. Je sais c'est bizarre mais j'ai passé toute l'histoire de la grosses l'accouchement et tout on retrouve juste le couple quelques années après ^^

Sinon seule Charlie m'appartient ici (mouhaha :3), les autres personnages sont à Jeff Davis tout comme l'univers dans lequel la fiction ce passe mais l'histoire en elle même est à moi !

A part ça bonne lecture à tous et soyez indulgent c'est ma ppremière publication :3 (un review ça prend deux secondes)

–––––––

Je les regardais jouer depuis un moment depuis la chaise de la table en chêne. Ils étaient tellement adorable tout les deux.. Qui aurait cru que le plus aigri des loups garous allait à ce point être investi dans sa famille ? Même si moi je l'ai su dès que j'ai rencontré sa sœur. En parlant de famille.. Je savais que la mienne serait probablement détruite peu de temps après ce que je venais de découvrir. Penser à ce qu'il s'était passé quelques années plus tôt me fait faire des cauchemars encore aujourd'hui.

Alors que mon bien aimé faisait rire notre fille aux éclats, je repensais à la discussion que j'avais eu plus tôt dans la semaine sur le parking de la clinique.

#Flashback#

- Tu comptes lui dire ?

Les larmes coulaient à flot sur joues mais je tentais de me reprendre pour articuler.

- Que veux tu que je fasses d'autre ? Il a le droit de savoir que tu es un monstre.

- Ça il le sait déjà mon chou. Tu veux vraiment détruire la famille qu'il vient de reconstruire après tant d'années de solitude ?

- Tu dis ça uniquement parce que tu as peur pour ta vie ! Je sais qu'il va comprendre !

- Tu préfères fuir son regard jusqu'à la fin de tes jours parce que tu as détruit le peu de choses en quoi il croyait seulement pour que je disparaisse de ta vie ou le laisser croire au mensonge et le garder heureux pour qu'il continue de t'aimer ?

Je ne savais soudain plus quoi dire, moi qui en a pourtant tellement en tête.

- Réfléchis y Stiles.

Sur ce il disparu comme il était venu et je fondis en larme sur le volant à peine entré dans la Jeep.

#Fin du flashback#

La tête entre les mains, je m'étais enfermé dans la salle de bain et avais glissé contre la porte. Les larmes coulaient. Le pire c'est que Peter avait raison...

- Stiles pourquoi tu pleures ?

Je tentais d'essuyer mes joues, en vain.

- Dé-desolé je.. C'est rien..

- C'est pas rien quand tu pleures Stiles.

Je pris alors une longue inspiration pour tenter de répondre clairement.

- Je pensais à ma mère Derek, t'inquiète pas..

Il ne pouvais pas savoir si je mentais, puisque je pense tout le temps à ma mère.

- Charlie voulait faire des dessins avec toi.

- J'arrive...

Je me levais alors un peu tremblant pour aller me passer de l'eau fraîche sur le visage et camoufler mes pleurs. Quand je suis sortis de la pièce, Charlie courut dans mes bras en criant. Je la souleva avec un grand sourire et embrassait sa joue.

- Il paraît que tu veux dessiner ma chérie ?

En la déposant au sol elle me traîna au salon par la main. Je sortis alors tout ses feutres et ses feuilles de coloriages sur la table quand un voile chaud entoura mes hanches et se déposa dans ma nuque. Je me mordi les lèvres en sentant ses lèvres chaudes caresser ma nuque et ses mains enserrer mon torse de ses bras rassurants.

- T'es sûr que ça va ? Tu es stressé..

- Est ce que ça change de d'habitude ?

- La différence c'est que ton cœur accélère dès que je te parle depuis plusieurs jours..

- Peut-être parce que j'ai très envie de toi en ce moment..

Je me demandais comment il était aussi simple de mentir, enfin ce n'était presque pas vrai parce que depuis quelques semaines, l'été approchant, son charisme de loup à doublé de volume et je ne sais plus ou me mettre quand j'entends ça voix.

- C'est très flatteur mais c'est pas ça.. J'ai l'impression que tu as peur de quelque chose.

- Oui, que tu me laisse aller tout seul à la douche ! Ça fait des semaines que tu ne viens plus, j'ai pas envie d'être jaloux de ma propre fille !

Je le sentais sourire contre mon épaule et pas ce sourire attendris non, ce sourire tout ce qu'il y a de plus pervers. Ses lèvres s'étaient rapprochées du creux de mon oreille et j'entendais sa respiration aussi bien que le son de ses dents qui mordaient sa lèvre. Un frisson me parcouru jusqu'au bout des doigts.

- Je veillerai à ce que tu sois bien propre alors...

Un soupir s'échappa de ma bouche lorsqu'il s'écarta pour aller s'asseoir en face de nous et regarder les dessins de Charlie avec attention. Nous nous regardions plus qu'amoureusement même si j'étais anxieux. Moi je savais qu'il avait deviné qu'il y avait autre chose que la douche, autre chose que ma mère et je le remerciais intérieurement de ne pas me forcer à lui dire. Je devais le faire pourtant, il le fallait. Mais je devais trouver la bonne tournure de phrase qui aurait fait qu'il ne m'aurait pas regardé avec un air de dégoût et de mépris.

Le soir venu, c'est moi qui ne l'avait pas rejoins dans la douche. Ce n'est pas l'envie qui m'en manquait, mais le cœur n'y était pas et je ne pouvais rien y faire. Alors je m'étais couché, replié sur moi même en essayant de m'endormir avant que Derek ne me rejoigne. C'était tout simplement impossible. J'y pensais trop. Il fallait que je lui en parle. Ça allait me tuer sinon. Mais lui aussi ça allait le tuer... Et soudain je me repris une fois de plus que Peter avait raison. Qu'est ce que je ne donnerais pas pour qu'il soit mort quand Derek l'avait tué la première fois... Ça aurait évité tellement de problème. Derek savait que je le détestait, mais pas à quel point.

Soudain je sentis du mouvement dans le lit, alors je ferma les yeux mais il entendait mon cœur plus que rapide dans ma poitrine alors il entoura mon corps avec le sien en déposant de doux baisers dans mon cou. Quand il était près de moi, j'avais l'impression que tout s'arrangeait, que rien ne s'était jamais passé, et pourtant...

- Dis moi ce qui ne vas pas...

Mon cœur se serra à nouveaux, je pouvais entendre sa réelle inquiétude dans sa voix et je ne pouvais que m'en vouloir de lui avoir menti à mon insu pendant tout ce temps à cause de son oncle psychopathe et dérangé. Alors un murmure s'échappa de mes lèvres, espérant secrètement qu'il l'entende et comprenne sans plus d'explication.

- J'ai beau avoir des oreilles lupines, je comprends que si tu articules.

- Où est Charlie ?

- En haut, dans sa chambre.

- Si je parle comme ça.. Est ce qu'elle m'entend ?

Je savais qu'elle était trop petite pour comprendre mais je ne pouvais m'empêcher de la protéger parce que elle aussi ça la bouleverserait si elle savait.

- Dis moi chaton ça fait une semaine que tu traines ça sur tes épaules.. Tu portes déjà assez de choses comme ça..

- Tu.. Promets moi de...

Un soupire d'exaspération s'échappa de mes lèvres, ne trouvant pas la fin de cette phrase. Derek ne pourrait rien promettre car sa réaction pourrait être d'un extrême à l'autre, c'est ce que je redoutais le plus mais j'étais obligé. On s'était engagé à ne plus rien se cacher depuis que j'avais découvert qu'il ne partait pas en voyage d'affaires pendant une semaine régulièrement, mais qu'il s'occupait de meutes invasives sur le territoire. Des hommes mentent pour aller retrouver leur maîtresse, le mien mentait pour sauver le monde. Derek était parfait et je m'en voulais de gâcher ce magnifique sourire collé contre ma peau.

- Stiles.. Détend toi, ça ne peut pas être si dramatique..

- Dis pas ça je t'en prie ! Ça m'aide pas !

- Bon alors dis moi ce que je dois promettre.

Les yeux fermés, le visage fermé, j'essayais à nouveau de trouver mes mots mais rien ne venait à part cette phrase.

- Charlie n'est pas ta fille.

J'avais cessé de respirer, en tentant de percevoir la moindre réaction de Derek. Il ne bougeait pas, ne resserrait ni ne desserrait sa prise sur mon corps mais son silence m'angoissait plus que tout. N'osant bouger plus que lui, je priais intérieurement pour qu'il dise quelque chose. Qu'il me hurle dessus m'aurait presque soulagé, mais rien. Nada. Pendant des secondes qui semblaient un éternité je ne savais plus quoi faire ou penser. Ce fut presque un soulagement quand le loup se détacha de moi même si un creux se formait dans ma poitrine. Une larme coula, je n'arrivais pas à me retourner vers lui. Je ne savais pas ce qu'il pensait et encore une fois c'est ce qui m'effrayais le plus, mais je l'avais dit et d'une certaine manière c'était le bon côté de la chose. Il fallait que l'un de nous brise ce silence insoutenable. J'étais plutôt doué pour ça mais là, une fois de plus les mots ne venaient pas.

- Dis.. Dis quelque chose je t'en prie..

Je pleurais silencieusement, s'il n'avait pas été lupin, il ne l'aurait probablement pas su. Aucun son ne sortit de son côté du lit. Alors doucement, tremblant, je me retournais vers lui, n'osant remonter les yeux vers son visage qui devait être totalement fermé.

- Je.. Je te demande pardon.. Je pouvais pas..

Soudain, mon compagnon, s'il l'était toujours à cet instant, se leva sans un mot, sans un bruit et sortit de la pièce, me laissant seul avec sa culpabilité. Peter avait raison.

Alors je pleurai. Je pleurai d'avoir été aussi idiot, d'avoir laissé Peter gagner, d'avoir laissé Peter savoir, de l'avoir dit à celui que j'aimais le plus au monde, d'avoir détruit le peu de choses en quoi cet homme croyait. Je murmurais des excuses dans l'espoir qu'il les entende de là haut parce que je savais qu'il était à l'étage. Probablement dans la chambre de Charlie.

Je me levais, ne sachant pour faire quoi, tremblant, le visage crispé pour retenir mes larmes. Mort de honte, j'allais dans le canapé avec un plaid et un oreiller. Si quelqu'un devait sortir du lit conjugal, c'était moi. J'essayais de fermer les yeux mais sans cesse les images me revenaient. Régulièrement je faisais des cauchemars et Derek me rassurait en caressant tendrement mes cheveux et mon dos. Je savais qu'il ne le ferait sûrement plus jamais, à cause d'une conscience qui prenait trop de place dans mes pensées.

Des pas aussi légers que fermes retentirent dans les escaliers. Derek passa devant le salon mais je ne voulais pas ouvrir les yeux, je ne voulais pas avoir à affronter ce regard.

- Qu'est ce que tu fais ?

Sa question me surpris autant que le ton qu'il venait de prendre. Comme si de rien était. Comme si j'avais rêvé ces dernières minutes.

- Je..

- Viens dans le lit.

Il y avait de l'amertume dans sa voix. Je ne savais pas quoi en penser mais il est vrai que chaque matin, Charlie descend et nous réveille. Si nous sommes pas ensemble elle ne va pas comprendre. Doucement, bizarrement frigorifié, ne me dirigeait vers notre chambre pour me coucher dans un bout du lit sans oser lever les yeux du sol. Derek s'allongea aussi, sûrement dos à moi.

- Derek je..

- On en parlera plus tard. Dors.

Sa voix était sèche, froide, autant que son regard quand je suis passé près de lui. Je savais qu'il se braquait, que je le faisait retomber dans ce mur de silence qu'il avait battit dix ans avant notre rencontre mais j'espérais de tout mon cœur me tromper. Je ne voulais pas qu'il souffre et pourtant je ne voyais pas d'autres solution. Il aurait souffert que je sois constamment anxieu, plus que d'habitude je veux dire. Il aurait ressentit à quel point ça n'allait pas. J'ai du mal à cacher mes propres secrets surtout quand ils concernent d'autres personnes.

––––

Vous avez aimé ? Bah dites le moi en review hein :3

La suite le week end prochain ! Promis j'essaie de m'y tenir et n'hésitez pas à me harceler si je suis en retard !

Xoxo