Les personnages ne m'appartiennent (hélas) pas, ni Poudlard, ni toutes les merveilles écrites par J. K. Rowling. Je ne réclame que la petite aventure que je fais vivre à ces 2 personnages
Il l'avait connue, il avait à peine 5 ans. Il l'avait connue sur une plage anglaise, face à la France. Elle avait le même âge que lui. Et il l'avait aimée. Il l'avait aimée avec toute la force dont est capable un enfant de 5 ans. Il se revirent pendant 5 ans, chaque année, à la même plage, face à la même mer,qui pourtant, n'était plus tout à fait la même, comme eux. Et à chaque fois, il l'aimait encore plus que la fois précédente.
Il l'avait aimée, cette fois, lorsqu'il l'avait revue à son adolescence. Ses dents longues et ses cheveux en broussaille lui avait attiré bien des moqueries, et certaines des plus méchantes provenaient de lui. Il la provoquait dans l'espoir qu'elle le remarque, dans l'espoir qu'elle se souvienne de lui, qu'elle se souvienne comment il l'aimait. Il l'avait aimée, malgré la claque qu'elle lui avait donné en troisième année. Un soir,alors qu'il l'avait coincée dans un coin pour (encore) se moquer d'elle, elle le poussa vivement en s'exclamant que s'il s'en voulait tant de l'avoir connue quand ils étaient enfants, qu'il pouvait être rassuré, elle n'en dirait jamais rien. C'est à ce moment qu'il avait réalisé que malgré son caractère bouillant qu'elle traînait avec elle depuis son enfance, si elle endurait tout, c'était dans l'espoir de retrouver le garçon qu'elle avait connue dans les années précédant leur entrée à Poudlard.
Suite à cela, il l'avait aimée comme un homme aime une femme. Il avait partagé ses larmes d'émotions quand il s'était excusé, et c'était lui qui les avait essuyées. Il avait aimé l'entendre murmurer son nom lors de leurs premières étreintes, comme si elle craignait de le voir partir encore. Il avait aimé son sourire quand il avait officialisé leur relation devant toute l'école, et s'était promis de la faire sourire ainsi pour toujours. Il l'avait aimé pour s'être affirmée devant son père à lui, et s'être fait accepté par sa famille.
Maintenant, il l'aimait toujours en tant qu'homme, en tant que l'homme qui n'aurait jamais existé s'il ne l'avait pas aimée. Maintenant, il la regardait descendre la grande allée et il se souvint de l'enfant, et de l'adolescent qui l'avaient aimée chacun à leur façon,et de lui maintenant, l'homme qui avait la chance de l'épouser, de l'aimer, et d'être aimé en retour.
