Ça fait des jours qu'il est distant avec moi, des jours que je ne comprend pas, des jours que je me sens seul. Bien sûr il y a Sam mais ce n'est pas pareil. Castiel représente beaucoup plus que lui, il représente tout. Il est ma famille, mon ami et mon amour. Mon unique amour, tendre et renversant, puissant et ravageur. Je voudrai qu'il sois là pour toujours, à me protéger et à me cuver de son regard dévastateur. Mais ces derniers jours, il s'éloigne, il ne me parle plus et ne me laisse plus l'occasion de dériver dans l'azur de ses yeux. Je suis tellement frustré, je ne le comprend pas, je ne le comprend plus. J'en ai parlé à Sam, il s'est moqué de moi. Apparemment, ce ne serai pas la première fois. Mais pour moi c'est la première fois, parce que maintenant je sais que je l'aime. J'ai peur aussi, peur que ce soit à cause de moi. Peut être que c'est de ma faute après tout, puisque c'est toujours de ma faute. S'il fait tout ça, c'est sûrement que j'ai été trop insistant et qu'il ne sais pas comment me dire qu'il ne m'aime pas, qu'il veux partir. Je pense ça parce que depuis que je sais ce que je ressent, je suis très présent a ses côtés et très proche de lui, trop proche des fois. Et je suis certain qu'il a compris. Il n'est pas idiot et j'ai été très clair. Je suis un homme d'action, pas de parole après tout. Un bruit derrière ma porte me sort de mes pensées. Je tend l'oreille, j'entends une respiration et le froissement du tissu. Je me lève doucement et me place dos à mon mur, attendant quelque chose, n'importe quoi pour ouvrir cette foutue porte. Et puis on toque, j'ouvre. C'est Castiel. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et se met à marteler mes côtes.

- Salut Cas ! Qu'est ce que tu fait ici ?

C'est sûr que j'aurai pas pût trouver mieux comme question !

- je voulais te parler, Dean.

C'est étrange, Castiel est nerveux. Ça se voit dans sa manière de se tenir, tout ses muscles sont tenduent et c'est inhabituel. J'aurai presque envie de lui proposer un massage.

Je m'efface pour le laisser entrer et je lui fait signe de s'installer sur mon lit. J'essaie tant bien que mal de réprimer toutes les images obscènes qui me traversent l'esprit à cette vue et plonge mes yeux dans les siens. Je vais m'asseoir à côté de lui et l'interroge du regard.

- Hum… Je voulais te parler parce que, éh bien, ton comportement à changer et je comprend pas très bien pourquoi et puis aussi parce que ton changement provoque des choses chez moi.

Il a une facilité a dire les choses déconcertante. Mais je retire quand même ce que j'ai dit tout à l'heure, Castiel est un idiot. Et des choses ?

- Quelles choses Castiel ?

- Des choses agréables.

Et puis là, je me penche vers lui et je l'embrasse, tout simplement, le plus naturellement au monde. Comme si c'était déjà arriver une centaine de fois. Et il m'embrasse à son tour, tout naturellement aussi, comme si c'était logique ou dans l'ordre des choses.