Hello :)

Je reviens avec une histoire très très courte, de moins de 6000 mots, avec 8 petits chapitres ...

C'est une histoire aussi très particulière, un peu philosophique et très pensive, mais j'espère que vous aimerez quand même ^^

Bonne Lecture ;)


Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on ne sait jamais par où commencer. Je ne sais jamais quand est-ce que c'est le début ou même, quand est-ce que je dois commencer, que ce soit dans un devoir, une histoire ou ailleurs. La fin, c'est facile, il suffit de dire stop, de mettre un point à la ligne, de tourner la page. C'est tellement plus simple, et en plus, on sait toujours quand est-ce que c'est la fin. Elle s'impose toujours à nous comme une évidence, comme seule issue possible. Alors que le début, c'est toujours difficile à définir. Je pourrais vous dire que c'est exactement pareil avec ma vie. Je ne sais pas quand est-ce qu'elle a commencé, mais je sais exactement où elle a fini. C'est assez étrange quand même. Être lié à des gens depuis si longtemps qu'on ne se souviens même pas notre première rencontre, le début de notre relation, et au contraire, en faire rentrer aussi facilement au cours de notre histoire. Une très bonne amie à moi me disait toujours que la vie est un livre qui s'écrit. Laissez-moi donc vous raconter la mienne.

Ma poitrine se soulève difficilement. Encore une fois. Encore une fois. Je sens que l'air a du mal à se frayer un chemin jusqu'à mes poumons. Et il me sert si fort contre lui, contre son torse. Je sens la brûlure dans ma gorge, la pression sur ma poitrine. Cette sensation est tellement désagréable. Mortel même. Et pourtant, au fur et à mesure que les secondes passent, la douleur se fait moins forte, plus discrète. Je sais qu'elle ne va pas tarder à disparaître. Je ferme les yeux. L'air n'arrive plus jusqu'à mes poumons, et pourtant, je suis complétement détendue. Je sais que c'est bientôt la fin, je n'ai plus peur. Il ne me tient plus que d'une main autour de ma taille. L'acier sort de mes entrailles et allège ma peine, un instant. Je suis complétement détendue. Je me sens froide, peut-être le liquide qui coule de mon corps, peut-être ma vieille amie qui vient me chercher. Il caresse mes taches de rousseurs. Lui qui les aime tant. Il dépose plusieurs baisers humides sur mon visage. Je parviens à peine à ouvrir les yeux avec les dernières forces qu'il me reste. Mes yeux se plantent dans les siens. Aussi froid, le métal roule sur sa peau. Et nous tombons ensemble. Il aimait tellement mes taches de rousseurs. Taches de rousse. Maintenant. Taches de sangs.


Voilà pour cette courte introduction ;)

Qu'en avez-vous pensé ?

Je posterai surement la suite mercredi :D