Note de l'auteur : Hello à tous ! Ceci est ma grande première! Enfin la grande première publiée. Merci d'avance de tous vos retours et de tous les commentaires que vous pourriez me donner :) je ferais en sorte que la suite arrive très bientôt!

1 Septembre 1939. C'était la mobilisation générale. Dans les rues de Paris, la foule se trouvait partout. Les magasins était envahis et la liste des jeunes hommes qui commençait à embrasser leur famille s'allongeait. On chantait la Marseillaise tandis que les plus âgés se remémoraient le même moment, quelques années plus tôt. Mais cette fois-ci, c'était fait, c'était dit, il fallait repartir à la guerre et lutter contre la montée fracassante d'un jeune homme dont la tête était remplie de désirs de conquêtes : Adolf Hitler.

Dans tous ces bruits, toutes ces effusions, qui pourrait remarquer une famille déjà en pleurs et surtout déjà en deuil ? Qui ferait attention à ce début de panique dans la CMP, la compagnie du métro parisien ?

Pas les journaux en tout cas, déjà tournés vers le Monde et cette nouvelle guerre qui gronde aux frontières.

C'était l'après-midi dans la rue du Vieux-Colombier, dans le théâtre du même nom, où personne n'était présent. La plupart des acteurs étaient repartis chez eux, et la scène était vide et demandait dans un soupir, quand le public reviendrait-il, heureux et insouciant.

Les planches se souviendront à jamais de ce jour, quand, sans aucun trucage, aucune trappe mais avec un son bien particulier, une mystérieuse boîte bleue fit son apparition. Celle-ci indiquait Police ainsi que Public mais c'était les seuls mots français inscrits dessus. Elle était plus haute que large, avec plusieurs petites fenêtres sur le haut et surmontée d'une lampe. Sur le côté face au public se trouvait une porte.

Cette dernière s'ouvrit, et le magicien à l'origine de ce prodigieux tour apparu.

" - Ah une scène… Mieux un théâtre ! Cela me rappelle la fois où j'ai rencontré Shakespeare… Un homme remarquable. Vous l'auriez adoré Do… Donna ? Où êtes-vous ? "

L'homme retourna dans la cabine. Il n'était apparu qu'un fugitif instant, mais reconnaissable. Il portait un long manteau brun, un costume bleu rayé et de drôle de chaussures rouges…Était-ce une sorte de clown ? Ses cheveux étaient bruns, avec un sacré épi sur le devant.

On entendit plusieurs voix (comment pouvaient-ils être plusieurs là-dedans ?) et la porte s'ouvrit de nouveau. Cette fois-ci apparu une femme. L'assistante donc. Pas très grande et rousse. Rien qu'a son visage on devinait une grande personnalité.

"- Docteur ! Qu'est-ce qu'on fait dans une salle de spectacle ! Vous m'aviez promis des plages paradisiaques !

-Eh bien… Nous sommes dans un autre endroit. Ici on bronze sous le soleil des projecteurs, des rires ou des larmes de la salle, des-

-Nous sommes où, précisément ? Et quand ?

-Ma chère, il n'y a qu'un moyen de le savoir.

-Il lui attrapa la main, la fit descendre de la scène et se dirigea vers la sortie, quand soudain…

-On s'arrête homme de l'espace ! Quelle année ?!

-Mais, on peut le savoir en-

-Vous pouvez le savoir grâce à l'air, vous me l'avez déjà fait remarquer !"

L'homme soupira.

" -Très bien. Nous sommes en 1939. En France.

-1939 ? Mais c'est le début de la seconde guerre mondiale, ça peut être dangereux, surtout en France-"

Pour une fois, ce fut lui qui l'a coupa :

" - Je n'arrive pas à savoir quel mois, ce théâtre a connu trop de temps et il obstrue un peu mes sens. On peut être au mois de janvier ! Si ça devient dangereux on retournera dans le T.A.R.D.I.S…."

Ils se mirent à rire, comme à une blague personnelle. Soudain, Donna courut vers la boîte.

"- Quoi… ?"

Son ami s'y dirigea mais ne réussit à ouvrir la porte.

" -Donna ! Ouvrez-moi enfin !

-Un instant Docteur !"

Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit. Donna sortit et le Docteur sourit. Elle s'était changée et portait à présent une tenue beaucoup plus appropriée aux femmes de notre époque. Une robe et un trench, avec un chapeau posé sur le coté de ses cheveux couleur feu.

"- Très bien, mon brave, je suppose que nous pouvons sortir dès a présent."

Elle lui tendit son bras. En riant, il le lui offrit le sien et se dirigèrent vers la sortie. En chemin, il claqua les doigts et les portes de la boîte, laissées ouvertes, se fermèrent d'elles-mêmes. Décidément, ces deux-là étaient très étranges, pensèrent les fauteuils.