Il se réveilla en sursaut, le souffle court comme si il venait de courir un marathon. Il alluma la lumière, et examina de long en large sa chambre, examinant avec plus d'attention les ombres projetées par les meubles de la pièce. Et comme d'habitude, il n'y avait rien. Il ne se souvenait plus depuis quand il avait passé une bonne nuit. Ces derniers temps, il manquait d'énergie. Chaque nuit, ses cauchemars assombrissaient d'avantage les ténèbres qui l'entouraient. Il souffla de rage et se rallongea. Il tourna et se retourna dans son lit incapable de retrouver le sommeil. Son réveil indiquait cinq heures.

La maison était encore silencieuse, lui seul était réveillé. Il se glissa hors de son lit, avant d'aller dans la salle de bain. Il s'examina dans le miroir. Rien d'anormal à première vue. Il se déshabilla et entra dans la douche. L'eau était bouillante, lui permettant de se détendre, et d'oublier un court instant ses mauvaises nuits. Lorsqu'il sortît de la douche la pièce était embuée. Il dût donc essuyer le miroir. Il aperçut alors quelques bleus répartis sur son corps, des bleus dont il ne savait pas l'origine. Sans doute que sa nuit fût plus agitée qu'il ne le pensait.

« Nikko descend, tu vas être en retard au lycée ! »

« J'arrive maman, lui répondit son fils. »

Il regarda à nouveau son réveil, il était déjà six heures et demi. Nikko se rendît compte qu'il était resté bien plus longtemps sous la douche qu'il ne le pensait. Il enfila à la hâte un tee-shirt ainsi qu'un jeans. Descendit les escaliers assis sur la rampe. Arrivé en bas, il pesta contre lui, il avait oublié son sac, et dût remonter les escaliers, puis les redescendre, mais cette fois-ci de la bonne manière. Il mit ses chaussures, englouti deux tartines à la confiture. Il s'étouffa avec la seconde, il se frappa le torse de la main gauche, tandis que de l'autre il attrapa son verre de jus de fruit, qu'il avala d'une traite. Il sortit ensuite de la maison en criant :

« A ce soir. »

Pas de réponse, tant pis.

Il traversa le jardin, courant dans les rues pour attraper son bus scolaire. Il arriva une dizaine de minutes à l'avance.

Et dire que j'ai failli m'étouffer, alors que j'avais encore dix minutes.

Un peu plus loin, son petit groupe d'amis l'attendait, il y avait trois filles, et deux garçons, dont l'un était plus jeune que les autres membres. En le voyant arriver, une des filles lui fit signe. Aussitôt il lui répondit en agitant son bras. Soudain, il se figea, le bras en l'air qu'il abaissa peu à peu. Il sentît une présence malsaine l'encercler.

Ne sois pas si joyeux de les voir, tes « amis » parlent souvent tout bas en te regardant, tu sais ?

Il se retourna, mais ne vit personne, il ne l'avait pas imaginé, cette voix était différente, il ne l'avait pas entendu, elle semblait sortir du néant, elle était dans sa tête. Une voix à vous glacer le sang, et pourtant si familière. Mais où l'avait-il déjà entendue ?

Puis, il eut comme un flash, ou plutôt une vision. Il avait une vue sur l'ensemble d'une rue, une vue aérienne. Il admirait la scène perché sur un bâtiment. Des flammes dévorant plusieurs des édifices, et une épaisse fumée noire montait haut dans le ciel, masquant ainsi le croissant de lune, et une partie des astres.

Quand il revint à lui, Nikko n'avait pas bougé. Il réalisa que tout ceci n'avait duré que quelques secondes, lorsqu'il vit son amie lui faire encore des grands signes. Il avança enfin, d'un pas nonchalant. Il masqua son inquiétude en souriant à ses amis. Il ne voulait surtout pas leur parler de ce qui venait de se passer, ils l'auraient pris pour un fou. Des cauchemars dans lesquels règnent le chaos, des visions tout aussi chaotiques, des voix dans sa tête … peut-être devenait-il réellement fou ?

Le bus arriva, tous montèrent, et allèrent s'installer à leurs places favorites, au fond du bus. Comme à son habitude, Nikko s'installa sur le siège du milieu. A sa droite, il y avait Guillaume, un garçon portant la barbe et à la carrure imposante, il faisait une tête de plus que Nikko. Lors de leur première rencontre, le barbu avait fortement impressionné son ami. Au contraire, la fille au teint pâle, assise à côté du « géant », était bien plus petite que lui. Elle avait l'habitude de faire deux tresses avec ses cheveux châtain clairs, qu'elle portait en couronne, avant qu'elles ne se rejoignent pour n'en former plus qu'une qui tombait dans son dos. En la regardant, Nikko pensa qu'Audrey avait une ressemblance avec les elfes. Ensuite sur le siège à gauche de Nikko, était assise Estelle, une grande brune aux yeux verts avec qui Nikko aimait beaucoup passer du temps. Il aimait ses cheveux bouclés, et le doux parfum qui s'en dégageait. Enfin, le plus jeune du groupe, Cédric. Il était encore au collège et avait rencontré les autres dans le bus.

« Au faite, vous avez vu aux informations ce matin ? Demanda Audrey, il y a eu une explosion dans une petite boutique dans un village. Et le commerçant a disparu ! »

« Ha oui, mes parents en ont parlé ce matin ! Ils s'étaient très inquiet d'ailleurs ça ne leurs ressemble pas, argua Cédric. »

« De toute façons, le village est à plusieurs heures de voiture, rassura Guillaume, et puis… »

Estelle le coupa :

« Ce n'est pas la première fois, ils n'en ont pas parlé dans les journaux, mais comme mon père est chef d'une brigade de gendarmerie, il sait que plusieurs évènements similaires se sont déjà produit, et pas qu'ici, ça fait déjà un bout de temps que plusieurs personnes disparaissent comme ça. Elle fit une pause ne sachant si elle devait en dire plus. Elle décida de continuer mais à voix base pour éviter les oreilles indiscrètes. Les premières disparitions ont eu lieu dans les pays étrangers, les victimes n'ont aucun lien, et les forces de l'ordre ne savent pas comment arrêter ce mec. »

« Ce mec ? reprit Nikko à voix basse également. »

« J'y viens justement, le seul indice qu'ils ont c'est une vague description d'un témoin. Ce serait un jeune homme qui provoquerait ses explosions, et lorsqu'il repart on ne sait où, il y a une nouvelle personne disparue ! Plusieurs personnes ont signalé cet individu, toujours avec une veste noire à capuche qui sert à se dissimuler… »

Et avant qu'ils n'aient pu poser la question elle enchaina :

« … mais voilà lors d'une explosion, le souffle créé par celle-ci l'a enlevé, c'est à ce moment qu'une personne à du voir son visage. C'est tout ce que j'ai pu entendre, ensuite mon père m'a grillé et j'ai dû partir. »

Par la suite, tous restèrent silencieux, certains écoutaient la musique, ou ils finissaient leur nuit écourtée. Nikko, lui, était en train de digérer le récit de son amie. Il se demandait si ses rêves avaient un lien avec les récents évènements. Il se remémora encore et encore les paroles d'Estelle, puis ses pensées se résumèrent au mot « explosion » et à l'image des flammes ardentes de ses rêves.

Le bus arriva enfin au collège, Cédric quitta le reste du groupe. Puis une dizaine de minutes plus tard, tous les passagers descendirent du bus. Ils entrèrent dans la grande cour de l'établissement et longèrent le bâtiment qui servait d'internat pour les filles, celui des garçons étant derrière le bâtiment principal. Le petit groupe entra dans le hall, ou ils rejoignirent d'autres amis qui ne prenaient pas le bus. Ils se saluèrent et discutèrent des dernières nouvelles. Puis la sonnerie annonçant le début de la journée retentit. Ils rejoignirent leurs cours respectifs. Nikko était avec Audrey. Il y avait aussi Julie, la meilleure amie du jeune garçon, elle était timide et très intelligente. Elle était aussi la seule à savoir pour les rêves agités de son ami. Enfin, il y avait Kenza, ses cheveux bruns frisés, et son regard pétillant de joie avait séduit Nikko. Tous deux passaient beaucoup de temps ensemble, car ils avaient pris quasiment les mêmes options. Lors de ces moments, Nikko se sentait privilégié, souvent il se perdait dans ses rêves éveillés ou il s'imaginait se promener avec elle dans la forêt, ils s'installeraient au pied d'un arbre, son bras sur ses épaules, elle poserait sa tête contre sa poitrine, écoutant la symphonie de la forêt, il discuterait de chose et d'autre.

Le rêveur fût extirpé de sa béatitude par son amie Julie. Elle lui donna un coup de coude feignant de replacer une mèche blonde derrière son oreille. La tentation étant trop grande, elle finit par sourire, et lui murmura en se penchant vers lui :

« Tu penses encore à elle … »

Le garçon masqua son envie de rougir, et feint de ne pas comprendre. Mais au final, le regard bleu de son amie se fit pesant, et il marmonna :

« J'avais oublié combien ton esprit perspicace était énervant. »

« Tu ferais quand même mieux de te concentrer sur les cours, ça t'éviterai quelques problème… »

Le garçon savait à quel point son amie aimait le taquiner, d'ailleurs elle le lui avait déjà avoué. Il aimait ces moments éphémères qui lui permettaient d'oublier ses soucis. Son amie blonde s'en était sans doute rendu compte et elle s'efforçait de continuait de le faire sourire.

Durant le cours, elle le questionna discrètement sur ses rêves, bien qu'elle employa le mot « cauchemars ». Il baissa la tête et lui avoua qu'ils s'étaient revenu cette nuit, et que ce matin, il avait découvert des bleus sur son corps, ce qui était inhabituel. Puis ils se turent. Vers la fin de l'heure, elle lui chuchota :

« Tu devrais peut être en parler à la psychologue du lycée. »

Voyant la réaction de son ami, elle enchaina :

« Je ne dis pas que tu es fou, mais … je pense que si continu à ne pas dormir, et à ruminer tout ça dans ton coin, tu pourrais en mourir … ou vraiment te faire devenir fou. C'est peut être un truc Banal, comme une peur ou un mauvais épisode de ta vie que tu refoule qui sait, mais je ne suis pas la meilleure personne pour t'aider, la psychologue elle le peut. »

« Et je lui dis quoi au sujet des voix que j'entends ? »

« Tu as une pause cet après-midi, prends le temps d'y réfléchir au moins, et … repose toi aussi tu as une sale tête. »

Ils s'échangèrent un sourire, et peu de temps après le cours se termina. La matinée passa rapidement. Après mangé, trois heures de libres s'offraient à Nikko, il décida d'aller dans le parc du lycée, situé au sud du bâtiment. Le peu de lumière qui passait au travers de l'épais feuillage du bosquet, projetait des reflets verdoyant donnant à la forêt un aspect à la fois effrayant et merveilleux. Le Lycéen arpenta le sentier puis, sans hésitation il le quitta s'enfonçant d'avantage dans le bois. Il continua sa randonné jusqu'à un petit coin plus lumineux que le reste du bosquet. Il s'assit au pied d'un arbre et ferma les yeux. Il avait découvert ce coin tranquille quelques semaines après son entrée au lycée, et depuis il y venait régulièrement pour se reposer, réfléchir, ou lire. Peu d'élèves s'aventuraient aussi loin, seuls les bruits apaisant de la forêt subsistait, ce qui était le lieu parfait pour ceux qui aimaient s'isoler comme lui.

Il resta un long moment sans bouger. Soudain, ou bruit rompit le silence. Aussitôt, Nikko bondit sur ses jambes. Son attitude le surpris, il n'y avait aucun animal dangereux aux alentours. Il se détendit et avança dans la direction du bruit. Il aperçut dans la pénombre teinté de reflet vert, son amie Estelle qui se débattait contre des ronces dans lesquels son pied s'était fait piéger. Elle pesta contre l'arbuste épineux, ce qui amusa beaucoup Nikko. La lycéenne était, comme Nikko, l'une des rares personnes à s'aventurer aussi loin dans le parc. Lorsqu'elle le rejoignit son ami, elle lança :

« Je tourne en rond depuis une heure un moins, impossible de retrouver le chemin ! »

« Je vois ça … »

Nikko refoula un sourire.

« …tu as un peu de mousse dans tes cheveux. Je te ferais un plan la prochaine fois. »

Il devina qu'elle s'était pris les pieds dans l'une des nombreuses racines, comme cela lui était déjà arrivé à de nombreuse reprise, mais il garda ses anecdotes pour lui. Ils retournèrent au pied de l'arbre, et se laissèrent glisser le long de son tronc.

« Au faite, comment savais tu que je me trouvais ici ? »

« J'ai croisé Julie dans les couloirs, elle m'a dit qui tu n'avais pas cours, donc je suis venu directement ici … enfin après quelques détours. C'est vraiment un bel endroit que tu as trouvé, idéal pour se reposer et lire sans être dérangé. Je devrais venir plus souvent. »

Ils tirèrent chacun un livre de leurs sacs, et se mirent à lire. Et sans s'en rendre compte, Nikko se laissa aller au sommeil.

« Nikko, tu ne peux pas faire cette mission tout seul ! Tu n'as que treize ans, et bien que tu sois déjà mage de rang S, cette S-Quest va te prendre du temps, et tu te retrouveras dans un monde qui t'est totalement inconnu, je veux qu'un autre membre de la guilde t'acc… »

« Certainement pas ! »

Le jeune mage se retourna. Il vit le vieux bonhomme le fixait de ses yeux noirs, la tête relevée à cause de sa petite taille. Les traits de son visage ridés étaient davantage marqués qu'habituellement, Nikko savait pertinemment que sous son air sévère, le maitre était très inquiet. Mais Nikko refusait d'embarquer quelqu'un d'autre dans cette histoire.

« Maitre, avec tout le respect que je vous dois, le conseil m'a spécialement désigné pour cette mission, bien-sûr, ils m'ont laissé le choix de refuser, mais vous savez comme moi que c'est le seul moyen pour le moment dont je dispose pour rétablir la vérité. »

Nikko l'air soucieux baissa la tête, il sentait les larmes lui monter aux yeux, mais il secoua sa tête et reprit ses esprit.

« Je ne peux pas laisser passer cette chance. Et vous savez aussi bien que moi qu'aucun mage de Fairy Tail n'acceptera de faire équipe avec moi, encore moins pour aller dans un monde inconnu. »

Il se tourna le dos au maitre et fixa le ciel bleu par l'ouverture de la porte de ma guilde. Comme à son habitude la guilde était bruyante, de ce fait la conversation passait inaperçu, sauf peut-être pour Mirajane qui les regardait, mais étant au bar elle ne pouvait entendre la conversation.

« Je ne peux pas leurs en vouloir, après tout depuis mon arrivé à la guilde je recherche la solitude, ignorant ceux qui ont encore le cran de m'approcher. Je suis et resterai la « fée maudite ». »

Le maitre frottait sa moustache de la main droite, soupirant :

« Qu'est-ce que tu peux être pénible à t'apitoyer sur ton sort. Dit moi qu'est-ce qu'une guilde pour toi ? »

L'adolescent restant silencieux, le maitre soupira et poursuivit.

« Tu vois une guilde ce n'est pas qu'un bâtiment dans lequel les mages trouvent du travail, non, c'est bien plus que ça. C'est un lieu d'échange et de partage, un lieu où tu créés des liens avec d'autres membres. Il est vrai que certaine personne aime la solitude, mais la nature humaine n'est pas faite pour être seul. Tu ne peux pas continuer indéfiniment à fuir les autres, cesses d'avoir peur et crois en toi, crois en les membres de la guilde. Il viendra un jour ou tu devras demander de l'aide, aussi puissant sois tu, la véritable force n'est pas individuelle, mais collective. Et le jour où tu requerras cette aide, tous les mages de Fairy Tail répondront présent. Tu n'es pas seul, alors ouvres toi aux autres. Laisse le passé, il ne tient qu'à toi de te tourner vers l'avenir pour qu'arrive des jours meilleurs. Durant ton examen, tu as bien … »

« Ça suffit, malgré tout ce que vous direz, je ne changerais pas d'avis. Cette mission est mon affaire. Et vous savez comme moi que mon pouvoir est dangereux, il est … démoniaque. »

Sans attendre de réponse, Nikko quitta la guilde. Makarov serra les poings, puis il se mit à bondir d'un pied sur l'autre les poings levés, en fulminant :

« Espèce de sale gamin insolent, si tu continus à me donner autant de soucis, je vais perdre le peu de cheveux qu'il me reste. Puis plus calme il ajouta, tache de ne pas oublier ce que j'ai dit. »

Nikko se réveilla, il mit à petit moment à reprendre conscience de son environnement. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas dormir aussi bien. Il se sentait reposait et serein. Il décida à ouvrir les yeux et se redressa brusquement. Il était allongé la tête sur les genoux d'Estelle. Il la regarda les joues rouges de honte, et balbutia :

« Dé… désolé … »

« Pas de problème, le rassura son amie, tu ne m'as pas gêné, au contraire j'ai même pu reposer mes bras en les calant contre toi. »

Estelle lui souris. Nikko dans la confusion lâcha :

« De rien, enfin … je crois. »

Il se reprit sa place à côté de de la jeune fille, et ils discutèrent. La nuit tomba, les étoiles scintillantes éclaircissaient le ciel sombre. Nikko se coucha tôt.

Le vent soufflait fort, la rue était sombre, seul la lumière de la lune l'éclairait. Rien ne troublait le silence, rien ne bougeait. La ville était endormie. Sortant de nulle part, un mouvement vif, presque invisible, brisa cette immobilité. L'ombre traversa la rue, puis une autre. La forme sombre se dissimulait dans l'ombre des bâtiments. Elle s'arrêta enfin au niveau d'une porte. L'ombre s'étira légèrement, et le sommet d'une tête en émergea, puis la tête complète. Dissimulée par une capuche, elle pivota à droite et à gauche.

C'est là, c'est la bonne adresse.

Puis elle fusionna à nouveau avec l'ombre et passa sous la porte. Une fois à l'intérieur, le corps se sépara de l'ombre. La silhouette encapuchonnée portait une veste noire, un pantalon de toile, de la même nuance obscure, ainsi que des bottes. Elle s'avança dans le hall de la maison. Il perçut un mouvement sur sa droite, trop tard pour l'esquiver. Un coup de poing le projeta dans les airs et il s'écrasa dans le mur derrière lui.

« Qu'est-ce que vous faites ici ? lança l'habitant. »

« J'ai de bonnes nouvelles, Haru, répondit l'intrus tout en se relevant. Le conseil de la magie m'envoi ! »

« Comment connaissez-vous mon véritable nom, qui est vous bon sang ? »

Il enleva sa capuche et baissa sa fermeture éclair de sa veste, dévoilant sa chevelure brune et son visage d'adolescent. Le visage d'Haru se décomposa lorsqu'il vit sur le cou de son assaillant le symbole bleu nuit de la guilde de Fairy Tail.

« Qui je suis importe peu, ce qui compte c'est que je suis la dernière personne que tu verras avant un bon moment. Apparemment tu as contrarié des puissants… »

Et sur ces mots, il fondit sur le dit Haru en faisant apparaitre deux lames du néant composées d'une étrange matière noire plus sombre que l'onyx voire même…ténébreuses.