Auteur : Gryffon-ner
Disclamer : Tous les personnages, lieux et éléments de l'univers Harry Potter appartiennent à J.K. Rowling. Seule l'histoire m'appartient.
Avertissement : relation homosexuel, comme on les aime !
Résumé : A Poudlard, c'est Pâques. Le calme domine, mais il semble que ce ne soit que le soleil avant la tempête. Nos chers élèves de septième année prient Merlin que ce ne soit pas une des soi-disant bonnes idées de Dumbledore…
Note de l'auteur : OS pour Pâques, comme vous l'aurez deviné !
Pâques selon Dumbledore
L'Angleterre, pays connus pour ses coutumes et ses mœurs étranges, ne se limite pas à laisser cette impression, mais alimente cette vérité, peut-être dans l'espoir de se dégager de ses voisins européens, comme elle aime le faire dès qu'elle le peut. Si la terre d'Angleterre ne se contente jamais de ses différences, pourquoi Poudlard – école de ce même territoire – ne pourrait-il également différer ?
La journée de Pâques débutait avec un calme appréciable, mais les élèves de septième année (habitués plus que les autres aux surprises d'un certain habitant du château) s'étaient préparés, avec bien plus de sérieux et de précaution qu'il n'en faudrait, à attaquer cette journée.
Les théories les plus extrêmes et les plus impensables avaient été exposées, comme des chasses aux cloches blagueuses, des transformations en figurines de chocolat, des combats contre des œufs géants, des chasses à l'homme par des poules sanglantes et encore beaucoup d'autres hypothèses plus exubérantes les unes que les autres…
Bien que la tension ait été palpable durant le petit déjeuner, rien n'avait laissé l'impression qu'une catastrophique surprise allait pointer le bout de son nez. Ce qui attisé l'agitation dans les rangs de la Grande Salle était un simple petit sourire que le directeur de l'école avait adressé aux élèves qui l'avait regardé avec interrogation. Mais rien de plus n'avait pu leur faire comprendre qu'une des pires journées de leur vie allait peut-être arriver.
« -Peut-être qu'il ne fera rien ? fit soudainement Hermione Granger en mélangeant son habituel thé aux fruits rouges.
-Quoi ?
-Tu es sérieuse ?
-Tu es au courant de quelque chose ?
-Pourquoi tu sors ça ?
-Tu crois vraiment à n'importe quoi toi… »
La jeune Gryffondor baissa les épaules et fit taire d'un regard tous ses camarades qui venaient, en somme, de la traiter de folle.
« -Sérieusement Hermione, souffla Neville, tu penses vraiment que Dumbledore ne va pas trouver le moyen de s'amuser à nos dépend ? »
La jeune fille baissa la tête, fatiguée de toutes ses interrogations, et posa sa main sur celle de Ron qui se servait de l'autre pour manger un cigare de bacon.
« -Tout ça m'a donné faim ! s'exclama ce dernier. Mais il est temps d'aller en cours, tous les septièmes années sont déjà partis. »
Les autres acquiescèrent en se levant et toute la petite troupe se dirigea vers les couleurs de Poudlard.
« -Avancez, je vais chercher ma plume, elle est restée sur la table, prévint Seamus. »
L'irlandais parti en courant chercher ce qu'il devait récupérer. En attendant, ces camarades montèrent tranquillement les marches du Grand Escalier, saluant le professeur Lupin en entrant dans la classe et s'assirent un peu plus calme que lors du petit-déjeuner, pensant certainement que l'orage était passé. Les livres de cours s'ouvrirent, les bavardages diminuèrent, les habituels agités se posèrent et Rémus s'assit devant son bureau, faisant face à ces élèves. Ce fut à ce moment que quelqu'un vint interrompre le début de cours.
« -Alerte rouge, alerte rouge ! cria Seamus.
-Alerte rouge? Qu'est-ce qu'il se passe?
-Dumbledore, fit l'irlandais complètement essoufflé, il faisait de grands gestes en expliquant quelque chose à McGonagall, Bibine et Chourave. Elles avaient l'air plus que sceptique. »
Un vent de panique parcourut les allées de tables, les élèves se regardaient avec inquiétude. Des claquements bruyants de pas se firent alors entendre et Draco Malefoy entra dans la salle.
« -Code barbe-blanche ! s'écria-t-il.
-Quelle magnitude ? demanda Ron.
-Dix.
-Dix ?
-Oui, quand je l'ai vu arriver par ici, il sautillait ! »
Un grand silence tomba d'un seul coup sur les élèves de la classe. Lupin, qui regardait la scène avec amusement, finit par sauter de peur lorsqu'il entendit :
« AAHHH ! »
Les élèves hurlaient en courant dans tous les sens, les feuilles de cours volaient, les cartables étaient renversés, c'était une panique totale qui avait pris d'assaut la salle de Défense Contre les Forces du Mal. Le professeur, impuissant, finit par se réfugier derrière son bureau, en attendant que le maelström passe. Les septièmes années des quatre maisons étaient en train de se bousculer pour entrer dans l'armoire, se baisser pour se cacher sous les étagères et même grimper sur les murs pour accéder aux poutres basses mais larges de la salle du troisième étage.
Lorsque tout à coup la poignée bougea, le silence revint une seconde fois. La porte s'ouvrit et vint se claquer contre le mur adjacent. Un éclair frappa la terre et un homme aux vêtements gris entra d'un pas lourd et inquiétant. Malgré son âge, il repéra rapidement où se trouvait les élèves. Lupin, coincé entre deux élèves de Serpentards qui l'avaient presque bâillonné, ne put faire le moindre mouvement.
« -C'est toi qui craquera le premier, Weasley, souffla imperceptiblement Parkinson.
-N'importe quoi, pourquoi tu dis ça ?
-Y a-t-il ? fit Dumbledore. Je cherche les septièmes années.
- Tu ne veux pas le savoir, ricana Pansy du fond de l'armoire.
-Dis toujours !
-J'ai une annonce importante à leur transmettre ! continua le directeur.
-Tu as une araignée sur l'épaule, Weasley ! »
Ron se figea, tourna très lentement la tête et constata enfin qu'elle disait vrai. Son cœur se mit à s'accélérer.
« -Calme-toi Ron, fit Neville qui se trouvait à côté. »
Mais la prédiction de Pansy s'avéra rapidement : Ron sorti de l'armoire en criant, renversant le meuble avec tous ces fugitifs, bousculant les étagères puis, après, un court moment de panique de la part de tous, il réussit enfin à dégager l'araignée de son épaule. Celle-ci se mit à marcher en direction de Ron qui recula sans regarder en arrière, horrifié de voir que cette terrible créature le poursuivait. Le roux finit par buter sur le bureau du professeur, ils tombèrent tous deux à la renverse, laissant à la vue Lupin et les deux élèves qui le retenaient.
Un troisième silence arriva alors…
« -C'était très divertissant, ria Dumbledore en applaudissant. Mais la plaisanterie est terminée à présent, vous pouvez venir. Aller. Je vous vois M. Nott, votre chevelure ne trompe personne… Vous aussi Miss Abbott, même du haut de votre perchoir. »
Le vieux directeur semblait s'amuser comme un enfant… ou plutôt comme un fou. Lorsque tous les septièmes années furent devant lui, il tourna autour de ce groupe d'élèves bien plus qu'inquiet, avant de s'arrêter et de leur faire face, dos à la porte pour n'en laisser sortir aucun .
« -Je vous ai trouvé ! ria-t-il en s'inclinant un peu vers eux. Héhéhé, je suis vieux mais pas fou. »
Blaise Zabini toussota.
« -Si je vous cherche, c'est parce qu'aujourd'hui est un jour de fête… Enfin, vous devez le savoir, nous sommes le lundi de Pâques ! »
Il écarta les bras, mains ouvertes vers les élèves, attendant visiblement une réaction positive de leur part, mais ils ne bougèrent pas. Ne se démontant pas le moins du monde, Dumbledore enchaina :
« -Comme vous le savez également, à Pâques, les enfants vont chercher leur chocolat chez les voisins. Il se trouve, qu'à Poudlard, il n'y a pas de voisin…
-J'avais jamais remarqué, soupira Drago.
-J'ai donc eu une brillante idée ! s'exclama le directeur. »
Un murmure de frayeur parcourt les jeunes sorciers.
« -Avec l'accord des professeurs, nous allons inventer notre propre tradition ! Bon, il se trouve que je l'ai déjà inventé… Mais nous allons pouvoir la mettre en œuvre, n'est-ce pas merveilleux ? »
Aucune réponse.
« -Ce que vous avez à faire est simple, essaya-t-il de leur rassurer. Vous devez simplement aller chercher dans le parc… »
Le directeur laissa sa phrase en suspense, comme pour faire monter un peu plus la peur auprès de ses chers étudiants.
« -… des chocolats. »
Il leur sourit et observa leur réaction : soulagés d'apprendre que la tâche était simple, mais inquiets devant cette simplicité anormale et incohérente vis-à-vis des idées farfelus du directeur, ils patientèrent, attendant la suite.
« -C'est tout ? osa demander Hermione.
-Bien sûr ! Pour qui me prenez-vous ? A 13h30, vous me rejoindrez à Cromlesh et la chasse aux œufs pourra commencer. Il n'y a aucun piège. Les œufs récoltés serviront à alimenter tout Poudlard pour un gigantesque goûter vers 16h. En sommes, vous êtes les voisins qui vont à la cueillette au chocolat pour les redistribuer ensuite aux plus jeunes. »
Les septièmes années cherchaient mais ne trouvaient pas le moindre piège. C'est simple, curieux mais amusant, rien d'inquiétant.
« -Il n'y en aura pas pour nous ? se risqua Ron.
-Si M. Weasley, rigola le directeur. Je vous donnerez un panier dans lequel vous mettrez tout ce que vous voulez garder pour vous. C'est un pagnet qui ne peut contenir que ce que j'aurais décidé. Vous ne pourrez donc pas en prendre plus que la limite que je vous aurez mise.
-D'où viennent ces chocolats ? demanda Dean.
-D'une plante un peu particulière que le professeur Chourave et le professeur Rogue ont créé spécialement pour moi… enfin pour vous… Cela fait un an qu'ils travaillent dessus. C'est une plante, qui une fois poussée, ne donne pas des fruits mais des figurines en chocolat. Elles ont été plantées dans la nuit et doivent être en train de donner leur chocolat. »
Il se retourna et marcha jusqu'à la porte, la refermant derrière lui sans aucun mot.
OoOoOoOoO Gryf'. OoOoOoOoO Harry Potter OoOoOoOoO Gryf'. OoOoOoOoO
La suite très bientôt ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé :)
