Titre : Seule dans ma tête.
Raiting : T
Genre : Général - Romance.
Pairing : Sakura & Sasori.
Résumé : Je suis seule dans ma tête et mes actes sont commandés par les autres. Brise les liens tissés sous la forme d'ordres et manipule moi à ton tour.
N.A. : inspiration tordue, venue dont ne sait où.
N.A² : Euh, il n'y a pas un total respect de la batail Chiyo - Sakura & Sasori… Voir aucun… Mais vous me pardonnerez hein, hein, heinnn ? ^^
CHAPITRE 1
SEULE DANS MA TÊTE
Sakura a toujours eut un fort caractère. Ce caractère bien trempé. Ce métal résistant, caché derrière un sourire innocent. Elle a toujours était sensible. Ses larmes ont toujours été faciles. Mais personne ne l'en blâme, car après tout n'oublions pas qu'elle a le sourire facile.
En grandissant dans ce monde de shinobi, elle a apprit à obéir aux ordres, à vivre seule dans sa tête. A ne réfléchir que pour elle. Elle était son propre journal intime.
La solitude est commune pour tout ninja. On a beau avoir une team, des sois disant amis, on est seul. Car la mort crée une certaine distance.
Tu crains que ton meilleur ami meurt, alors tu coupes la première corde du pont, pour te préserver. Quand on est ninja, on ne pense tout d'abord qu'à soi, n'est-ce pas ?
Quand on est une kunoichi au caractère bien trempé, mais tout de même sensible, on a toujours le cœur qui bat devant des actes vénérables.
Ainsi une grand-mère voulant à tout prix revoir son petit fils nous émoustille.
« Grand-mère Chiyo ? Pourquoi lui ? Qui est-il ? »
Qui est donc ce renégat à qui vous tenez tant grand-mère ? Vous l'appelez mon petit fils, vous avez les yeux qui brillent à cause de lui et l'on sent votre part de responsabilité dans ses actes. Alors, qui est-il ?
Kunoichi aux larmes facile, à la sensibilité fragile, il n'y a aucun doute sur ta compassion. Tu aideras la grand-mère à le voir. Quitte à renouer la corde des sentiments.
***
Une grotte énorme et résonante. Tu sens que chaque respiration pourrait devenir un échos monstrueux.
La grand-mère a les yeux fixés sur cette chose ressemblant à un escargot immonde. Est-ce lui son… petit-fils ? A côté de lui, un blond, Deidera il te semble, l'appelle Sasori no Danna
Tu tournes la tête et tu n'as que le temps d'écarquiller les yeux. Naruto est en colère. Ton meilleur ami à la haine. C'est un imbécile lui. Lui n'a pas comprit qu'il faut se détacher des autres pour survivre.
Sauvons Gaara, soit. Mais pas au prix de sa propre destruction.
« Naruto ! » dis-tu en fronçant les sourcils.
Le calmer ? Non tu n'y arriveras pas. Mais en prononçant son prénom avec cette force, tu fais semblant de t'inquiéter, de le soutenir et de le calmer… de l'aimer. Au fond tu t'en laves les mains, hein ? Parce que ton nouvel ordre n'est pas de te préoccuper de lui pour l'instant, mais de cette grand-mère.
Solidarité féminine ? Tu déconnes…
Deidara semble vouloir jouer et s'envole sur un oiseau. Naruto ce pauvre fou, part courir après lui. Met une carotte devant l'âne et il obéit… Kakashi part à sa poursuite. Il craint pour Naruto… Non il craint pour le démon Kyubi.
Toi t'es là. Ici, devant un escargot répugnant et à côté d'une mamie ridée à la mine déconfite.
Tu sais que la bataille va bientôt commencer. Sasori ne veut pas de toi ici. Il veut se battre en duel avec sa grand-mère adorée. Jamais tu ne la laissera. Parce que de un on te traitera de lâche et de deux, non mais oh, c'est pas lui qui va te donner des ordres ! (Quand on disait qu'elle avait le caractère bien trempée).
Au bout de quelques tactiques et d'une quantité modérée de chakra dépensée, tu détruis l'immonde escargot, qui se fend, s'éclate, en une multitude de morceaux de bois.
C'est la fin ? Il est mort ? C'est un peu facile, alors ton sourire est méfiant. Tu te tournes vers Chiyo, qui elle-même doute.
Vous avez raison, votre intuition féminine est la bonne.
Apparait alors un… humain ? Son visage est celui d'un jeune homme à peine sorti de l'adolescence. Des cheveux roux sombres et des yeux marrons luisent d'innocences morbides. Il est beau penses-tu. Beau et un peu trop jeune non ?
« Chiyo ne devrait-il pas être âgé d'au moins… trente, si ce n'est quarante ans ? » demandes-tu.
Chiyo est subjugué par Sasori et son sourire apparaissant. Elle ne te répondra pas…
Elle est comme en transe. Sasori lui, vous fixe avec l'attitude fière et noble de tout renégat heureux d'être ainsi regardé.
Tu la sens mal la suite de la bataille, mais alors très mal…
Pas tord Kunoichi (encore une coup de l'intuition féminine ?).
Sasori déclenche des techniques impressionnantes, inspirant un art eternel et répand le sang de Chiyo et le tient, sur les pierres escarpées.
Tu as mal, tu veux pleurer, mais fierté oblige tu ne le feras jamais.
Chiyo s'écroule soudainement et toi, effarée par ce soudaine abandon, tu accours vers elle.
« Grand-mère Chiyo ! » hurlas-tu en soulevant son buste.
Mamie n'a pas le droit de t'abandonner ! Pas ici, pas face à ce surhomme ! Et lui qui s'avance. Tu l'entend, lui et ses putains de pas qui résonnent.
T'as peur, tu lui fait dos, tu fais mine d'être concentrée sur le corps de Chiyo, alors que tes yeux sont à demis-clos. Tu ne peux pas la soigner, sinon tu serais bien trop faible pour avoir un minimum de dignité.
« Vous avez perdu. » dit-il, avec un petit rire lugubre.
Tu te tends, te crispes, mais surtout ne bouges pas.
« Hum, pauvre de ma grand-mère… » continue-t-il, en te contournant.
Tu ne lève pas les yeux. Chut, pas de bruit, fais comme si tu étais une pierre.
Il te fais alors face, tu vois ses pieds. Toi, tu tiens toujours la vieille dans tes bras.
Merde, merde, merde, te dis-tu. Il va te tuer. T'as pas peur, hein ! Une kunoichi n'a pas peur de la mort. Mais tout de même, un frisson te parcourt l'échine. Tout mais pas la mort… Non, non… L'humanité est au fond de toi, t'as beau hurler que t'as pas peur de mourir, ton cœur, lui, il veut continuer à battre.
Soudainement, il donne un coup de pied dans le corps de sa grand-mère. Elle s'échappe de tes bras et roule à côté.
Tes mains trembles. Il est fou ? Il s'accroupit devant toi, et tu oses pour la première fois planter tes prunelles effrayées dans les siennes.
« Tu vas mourir. » dit-il, trop heureux de ta peur.
« Non. » réponds-tu mécaniquement, en secouant la tête.
« Regarde toi. Tu trembles, tu as peur. Et tu oses dire que non, tu ne mourras pas ? » dit-il.
Tu déglutis. Il a raison. Tu as peur, tu flippes, tu trembles, tu te maudis de ta faiblesse. Mais t'es humaine toi… T'as le droit à ca, non ?
« Je ne veux pas mourir. » supplies-tu presque.
Son sourire s'agrandit. Etrangement, tu as l'impression qu'il connait la suite de cette conversation. Tu as l'impression que quoi que tu diras, ca se finira comme il l'a décidé. Et apparemment, c'est déjà fait.
« Tu as ordre de me tuer ? » demanda-t-il avec un air détaché.
« Les ninjas ont ordre de tuer tout renégat. » expliques-tu.
« Oh… Les ninjas sont fort intéressants… Vous êtes des pantins à la solde de votre société… »
Tu digères l'information. Pas faux. Il a raison, obéir, obéir et toujours obéir. Voila la vie d'un ninja. On tue telle ou telle personne par ordre, on court à droite et à gauche par ordre…
« Une expérience… Il me vient l'idée d'une expérience. »
A peine a-t-il murmurer cela, que tu oses enfin esquisser un geste : tu recules.
Expérience, ce mot sonne comme dangereux à travers ses lèvres.
« Je vais briser les fils qui te retiennent à cette société et les remplacer… par les miens. »
« Hein ? »
Quoi ? Il va faire quoi ? Il veut briser quoi ? Mon dieu, peut-être que finalement la mort est mieux à ce qu'il souhaite te faire…
« Ma grand-mère t'as bien manipuler de ses fils tout à l'heure. Je pense pouvoir faire la même chose, mais en mieux. »
Froncement de sourcils. Toi sa marionnette ? Jamais… Et puis, il lui faudrait un minimum de ton consentement, pour qu'il puisse user de toi à sa guise.
« Réfléchie kunoichi. C'est ca ou je te dépèce vivante. »
Les menaces d'un grand homme suffisent à faire plier le plus résistant des roseaux.
« Et… Que deviendrais-je, hein ? »
« Tu deviendras la plus humaine de mes poupées… » il rigola de ses mots. Hilarant… « Mais peut-être que la menace de torture ne te fais pas peur… Si tu refuses, alors cette chère grand-mère à qui tu sembles être attachée… Eh bien je la couperais en morceau. Ca serait triste non ? »
Alors il n'a aucune pitié ? C'est sa grand-mère pourtant ?
Tu es seule dans ta tête. Tes actes étaient sensés être commandés par les autres… sont-ce les autres qui t'ont demandé de protéger Chiyo au péril de ta propre vie ? Ou bien est-ce que l'humanité est si forte qu'elle en a teinté tes larmes ?
Tu n'en a aucune idée, pourtant un regard sur le corps inerte de cette vieille femme ridée, t'as suffit pour accepter de devenir le nouveau jouer de ce renégat.
***
Ses fils de chakras sont froids et brûlant en même temps. Ta peau s'électrise à leur contact. Pourtant quand Chiyo te maitrisait, tu ne ressentais pas cela. Est-ce que c'est parce qu'il est plus fort ? Ou bien est-ce là une torture qu'il t'inflige ?
Ou peut-être… Peut-être est-ce parce qu'il vient de briser les ordres qui te retenaient à ta société.
Tu pleures, tes yeux formes des toiles de larmes éternelles. Sasori n'en à cure et continue son manège, il te fait tourner autour de lui, comme une danseuse convaincue.
« J'espère que tu souffres ? » te demande-t-il avec une touche d'ironie.
Oh oui, il t'as épargné, alors tu devrais juste être reconnaissante…
Mais être manipuler par lui… ca te fais souffrir, non ca te fais peur.
« Quand me tuerez-vous ? »
« Quand tu ne m'amuseras plus… Alors je te conseil d'être une source d'amusement inépuisable kunoichi. » dit-il, en lâchant soudainement
Tombant à genoux, tu met tes deux mains sur ton visage. Tu pleures. Tu te sens défaillir. Tu voudrais tant que Naruto, Kakashi ou même Deidara… Quiconque ferait l'affaire. Mais qu'au moins une personne intervienne, pour briser le cheminement de tes pensées. Tu ne sais pas ce qu'il compte te faire, mais tu anticipes, supposes, y réfléchie… Et disons que, ta réflexion est à pleurer.
Rewiew ?
