Cela faisait longtemps que je voulais écrire sur nos deux héroïnes et cet épisode (4x04 : Killler in high heels) m'a donné de l'inspiration à revendre (comme beaucoup au sein de la communauté des fans) ... Au plan émotionnel, c'est un superbe épisode. Je voulais apporter ma théorie sur l'histoire et une fin en plus après le dernier plan de l'épisode.
La première partie intitulée "Le jour où tout peut basculer" est plus l'histoire racontée, quelques scènes rajoutées et les pensées des deux personnages. La deuxième partie sera intitulée "Un rayon de soleil parmi les nuages" et racontera la fin qui aurait pu se passer après la fin de cet épisode. Une troisième partie sera finalement ajoutée et s'intitulera "Comme quoi, tout peut arriver".
Etant donné que c'est la première fois que j'écris sur Jane et Maura, j'espère que ce sera à votre goût ;)
En tout cas, j'ai eu plaisir à l'écrire.
Happy end pour le Rizzles. Je déteste quand ça finit mal :D
Disclaimers : Evidemment, Jane, Maura et tous les personnages ne m'appartiennent malheureusement pas mais appartiennent à Tess Gerritsen, Janet Tamaro et TNT.
Pour ceux qui n'auraient pas vu ce magnifique épisode, regardez-le en premier. Sinon risques de SPOILERS.
Pour finir, un grand merci à Céline pour m'avoir relue. (et à K. ;) )
Je viens de trouver une vidéo ganiale qui retrace l'épisode donc mon premier chapitre. J'adore ! watch?feature=player_detailpage&v=XqR7C97nXvA
Le jour où tout peut basculer
J : « Maura Isles. Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de Brad Adams. »
Comment en était-elle arrivée là ? A arrêter Maura, la seule personne qui comptait plus que sa propre vie …
Tout était allé de travers ces derniers jours. Tout d'abord, cela avait été la découverte du badge de Maura dans la voiture de la victime … Ensuite, Cavanaugh leur avait dit de traiter cette affaire comme n'importe laquelle. Mais elle ne pouvait pas faire ce que le lieutenant lui avait dit. Elle ne pouvait pas traiter le médecin comme un vulgaire suspect qu'elle aurait joyeusement arrêté et mit derrière les barreaux. Non. Maura était son amie … Sa meilleure amie. Elle devait veiller sur elle, de plus que le médecin ne se souvenait plus de ce qu'elle avait fait du moment où elle a quitté le gala de charité jusque quand elle est rentrée à la maison vers cinq heures du matin. Elle ne rentrait jamais aussi tard ! Que lui avait-il pris ?
Par après, la situation avait empiré. C'était le docteur Vladimir Popov qui s'occuperait de l'autopsie, Maura n'étant pas autorisée à la faire. Cet homme était toujours fourré avec une bouteille de Vodka sous son bras et ne trouverait même pas ses fesses sauf si on lui mettait la main dessus. Mais le pire, c'est qu'elle allait devoir interroger la qui était la plus chère à ses yeux, et cela, en la traitant comme n'importe quel suspect. Korsak avait fait remarquer qu'il faudrait sûrement faire un kit de viol sur le médecin et Jane n'avait pas pu le supporter. Elle avait donc levé les yeux au ciel et avait avalé sa salive, les yeux mouillés. Elle avait appris aussi que la victime, Brad Adams, dont s'était éprise Maura n'avait fait que la duper tout au long de la soirée.
Elle avait été obligée de regarder une Maura nerveuse dans la salle d'interrogation et de lui apprendre de mauvaises nouvelles. Son cœur avait été déchiré en morceaux lors de cet interrogatoire. Jane avait regardé Maura d'une manière si douce, montrant tout son amour pour le médecin. Sa voix avait chaviré de nombreuses fois montrant sa tristesse et ses sentiments trop gros pour elle. Maura était dans de beaux draps. Elle s'est elle-même placée sur la scène de crime et tout le monde l'avait vu partir avec Brad. Rahhh si seulement Jane était restée plus longtemps avec Maura. Elles seraient rentrées toutes les deux à une heure convenable et il n'y aurait eu aucun problème. Elle s'en voulait terriblement de l'avoir abandonné. Vers la fin de l'interrogatoire, Maura avait dû retirer ses vêtements. Jane n'avait pu se concentrer sur autre chose que sur la peau lisse et pâle du médecin. Elle n'était vraiment pas bien. Elle s'était approchée d'elle quand elles avaient enfin été seules et elle s'était excusée. Excusée de quoi … Maura n'en saurait jamais rien. Mais Jane le savait. Excusée de l'avoir abandonnée tout d'abord puis de devoir l'interroger mais aussi de ce qui lui arrivait. Excusée finalement de ne rien pouvoir faire pour l'instant. Elle avait aussi fait une promesse intérieure de tout faire pour Maura. Quoi qu'il arrive, elle sera toujours là pour elle.
Elle l'avait ensuite rencontrée dans les couloirs lorsque Maura se dirigeait vers l'hôpital pour faire un test pour voir si elle n'avait pas été violée. Oh … A ce moment là, elle aurait tué elle-même ce Brad s'il avait osé poser plus que la main sur sa protégée. Jane avait regardé avec amour ce petit bout de femme brisée puis avec chagrin. Lorsque Maura s'était retournée la dernière fois avant de franchir les portes du commissariat en tenue blanche, son cœur avait commencé à battre furieusement. Elle s'était forcée à sourire mais son regard doux était sortit tout seul, contrastant avec le regard effrayé et triste de Maura. Le détective y vit de l'espoir. Un espoir d'être disculpée. Un espoir que Jane ferait tout pour elle et ne la laisserait pas être emmenée en prison. Elle s'était donc retournée une dernière fois vers le détective, attrapant ses orbes chocolat qu'elle aimait tant au passage puis avait franchi les portes de son lieu de travail. Le maquillage du médecin légiste avait coulé mais pour Jane, elle n'avait jamais été aussi belle.
Elle avait d'abord été surprise de revoir Maura dans son bureau à la morgue mais avait été ensuite soulagée lorsqu'elle avait appris que la femme pour laquelle elle se faisait un sang d'encre depuis des heures maintenant n'avait pas été violée. Maura aurait préféré l'être. Elle aurait au moins pu plaider la légitime défense … mais Jane ne le voyait pas de cet œil-là. Elle était réellement soulagée. Par contre, elle ne pouvait accepter de savoir que le médecin légiste se croyait coupable d'un tel acte. Elle ne pouvait pas avoir tué quelqu'un. Ce n'était pas possible ! Une personne si douce ne pouvait pas faire ça. Au diable les chiffres et les études selon lesquelles n'importe qui est capable de tuer dans les bonnes circonstances. Maura n'était pas n'importe qui.
Elle voyait déjà les gros titres arriver : « La fille d'un mafieux arrêtée pour meurtre », « Il existe certaines prédispositions héréditaires à la violence puisque la fille du parrain de la mafia, Paddy Doyle, a été arrêtée ce matin pour le meurtre de Brad Adams » ou encore « Le Dr. Maura Isles vient d'être arrêtée par le Détective Rizzoli, sa meilleure amie. Qu'en est-il de l'amitié au sein de la police ? ». Jane imagina encore des dizaines de scénarios tous pires les uns que les autres. Que ferait-elle si elle n'arrivait jamais à trouver le vrai meurtrier de Brad Adams ? Que ferait-elle si Maura devait passer le reste de sa vie en prison ? Comment vivrait-elle sans elle ? Elle ne saurait tout simplement pas vivre. Il était inimaginable pour elle de se passer des sourires de Maura, de sa gaieté, de ses iris couleur noisette, de ses cheveux couleur or qui sentaient si bons, de son toucher et de sa voix. Elle dût admettre que les remarques et faits scientifiques que le médecin s'amusait à lui donner chaque jour lui manqueraient même si elle faisait semblant encore maintenant d'en avoir par-dessus la tête.
Heureusement, pour l'instant, Maura était toujours à sa maison, loin des cellules des prisons et des prisonnières qui ne feraient qu'une bouchée du médecin légiste. Mais juste quand le Détective pensait que la situation ne pourrait pas aller plus mal, sa mère décida de la trahir. Car oui … C'était trahir sa confiance que de donner une preuve contre Maura. Angela la considérait comme sa propre fille ! On ne donne pas de preuve contre quelqu'un qui fait partie de la famille. C'était presque fichu maintenant … Cette vidéo montrait qu'elle avait la force et la technique pour le tuer. Quand Frost l'informa qu'on avait retrouvé les cheveux et les empreintes de Maura partout dans la voiture de la victime et la peau de Brad Adams sous ses ongles, elle sût ce qu'elle allait devoir faire et cela ne l'enchanta pas du tout.
Jane toqua cinq coups à la porte. Cinq lourds coups ; lourds de l'action qu'elle allait devoir effectuer. Maura lui dit, sans se soucier de ce qui allait se passer, que Bass, sa tortue, ne voulait pas manger et qu'il était sensible au stress autour de lui. Jane ne lui répondit pas et ouvrit la porte un peu plus pour laisser apparaitre le Détective Frost et le Sergent Korsak. Maura les avait regardés avant de reporter son regard terrifié sur Jane. Elle se souvint d'avoir entendu ensuite un « Oh non » lâché par la femme magnifique qui se trouvait juste devant elle. Les traits du Détective étaient tirés et elle avait répondu qu'elle était tellement désolée. Elle avait enfin trouvé le courage de lui dire ce pour quoi elle était venue.
J : « Maura Isles. Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de Brad Adams. »
Elle avait dit cette phrase avec émotion. Son souffle n'avait pas survécu à la phrase et celle-ci avait été dite à un niveau sonore plus bas que la normale. Maura l'avait regardée avec de la peine dans ses yeux mais avait compris que si Jane ne le faisait pas, quelqu'un d'autre lui passerait les menottes. Et elle préférait que cela soit fait par Jane.
Jane demanda un moment avec son amie et les deux détectives se retirèrent.
F : On vous attend dans la voiture. Prends le temps que tu veux Jane mais pas trop. Cavanaugh nous a dit de faire vite pour ne pas attirer trop de médias.
Jane tira la figure. Ces journalistes n'hésiteront pas à sauter aux conclusions en ce qui concerne la fille du parrain de la mafia, du crime organisé. Elle referma doucement la porte pour avoir un peu d'intimité et Maura se dirigea vers son canapé pour se laisser tomber dedans. Jane indiqua le canapé avec son index …
J : Je peux ?
Le médecin souffla et roula des yeux.
M : Bien sûr Jane.
Maura mit sa tête entre ses mains, ses coudes sur ses genoux et laissa couler une larme. Jane s'était assise à côté et lui caressait maintenant le dos de sa main gauche, traçant des cercles sur son haut. Maura renifla puis laissa couler sa tristesse sur ses mains. Pour une fois, elle se fichait de savoir si son mascara avait coulé. Des secousses s'emparèrent de son corps comme si elle n'avait été qu'un vulgaire pantin. Elle s'en voulait de paraitre si faible devant Jane. Tout-à-coup elle se sentit attirée près du corps chaud de son amie et sentit une paire de bras l'entourer pour la protéger du monde extérieur. Un menton vint se poser sur le haut de sa tête pendant qu'elle déliait ses mains et les passa autour du corps musclé de la Détective. Elle serra la taille de Jane, ne voulant plus jamais la lâcher et posa sa tête contre un cœur battant à tout rompre.
Jane déposa un baiser dans les cheveux du médecin légiste qui ferma les yeux sous l'action. Leurs cœurs battaient à l'unisson. Toutes les deux se sentaient bien et ne voulaient pas que cela s'arrête. Jane brisa le silence.
J : Je suis tellement désolée Maura.
Elle avait versé une larme qui fut recueillie par un pouce d'une douceur extrême. Maura avait relevé la tête aux mots de Jane.
M : Tu n'as rien fait.
Elle laissa sa main errer sur la peau douce et cuivrée de la joue du Détective. Celle-ci amena sa main gauche au dessus de la main droite de Maura qui lui tenait sa joue et amena un peu plus de pression contre sa peau. Elle caressa les longs doigts de Maura tout en lui souriant. Un sourire triste.
J : Toi non plus tu n'as rien fait Maur'.
Maura baissa sa tête, relâchant la joue du Détective.
M : Peut-être que je l'ai fait Jane.
Jane rattrapa sa main et la tint entre les siennes, les serrant légèrement pour montrer qu'elle était là.
J : Non tu ne l'as pas fait. J'ai confiance en toi. Tu n'aurais pas pu le faire.
Elle s'arrêta quelques instants puis amena sa main gauche en dessous du menton de Maura pour lui relever la tête et pour pouvoir capturer son regard, ce qu'elle réussit à faire. Elle reprit ensuite sa main entre les siennes et continua, les yeux dans les yeux.
J : Je sais que tu ne l'as pas fait car tu es la plus gentille personne que je n'aie jamais rencontrée. Il n'y a pas une seule once de mal en toi. Je te jure que je retrouverai cet enfoiré qui a vraiment tué Brad Adams. Je ne te laisserai pas moisir en prison pour le reste de tes jours.
M : Jane … Si … ça arrive.
J : Ca n'arrivera pas.
M : Je veux que tu saches quelque chose. Quelque chose que j'ai peur de te dire mais que je veux que tu saches car tu as tous les droits.
J : Tu l'as tué ? dit-elle avec une once d'inquiétude dans la voix.
M : Non ! Enfin peut-être mais ce n'est pas ça. Je veux que tu le saches avant que je sois emmenée en prison.
J : Tu en sortiras tout de suite. Je te le promets.
M : Ne fais pas de promesses que tu ne peux tenir Jane. Toutes les preuves sont contre moi. Tu n'aurais pas hésité à m'arrêter il y a longtemps de cela si je n'avais pas été ton amie.
J : Tu es plus que mon amie Maura. Tu es ma meilleure amie et je ne te laisserai pas tomber.
Maura soupira. Oui. Sa meilleure amie. Elle aurait voulu être plus. Lui dire tout ce qu'elle avait sur le cœur. Lui dire que celui-ci battait anormalement vite lorsqu'elle la touchait et qu'elle fondait sur place lorsqu'elle lui faisait ce regard avec ses yeux chocolat. Elle aurait voulu tout lui dire dans les moindres détails. Mais elle n'avait pas le temps pour ça. Il lui était compté. Ce n'était pas le moment le plus propice mais elle devait le lui dire avant d'être enfermée et risquer de ne plus jamais pouvoir le lui dire. Elle prit donc son courage à deux mains et …
Une sonnerie la coupa dans son élan. C'était le téléphone de Jane. Elle relâcha l'air qu'elle avait retenu sans s'en apercevoir et sentit les mains de Jane quitter les siennes. Un vide fut ressenti des deux côtés. Maura jura dans sa tête et se réprimanda quelques secondes plus tard d'avoir pensé un tel mot. Elle regarda le visage de Jane se refermer. Elle l'observa pendant les quelques secondes qu'il lui restait de liberté et trouva que c'était la plus belle créature sur cette terre qu'il lui ait été donnée de regarder. Jane regarda à nouveau dans sa direction après avoir raccroché. Elle semblait être mal à l'aise.
J : C'était Frost. On doit y aller maintenant.
Maura se leva comme un automate et joint ses mains dans le bas de son dos. Jane ne lui passa pas directement les menottes mais la tira dans un câlin que les deux femmes apprécièrent. Il ne dura pas bien longtemps mais elles ne pouvaient pas se permettre de prendre plus de temps. Jane l'embrassa sur la joue et Maura respira le parfum épicé des cheveux de la Détective une dernière fois. Jane lui murmura quelque chose qu'elle eut dur à entendre.
J : Tu me le diras quand tu sortiras Maura.
Mais Maura n'aurait plus jamais le cran de le lui dire et elle le savait.
Le Détective se plaça derrière elle, lui prit doucement les bras, les amenant dans son dos. La morsure de l'acier vint saisir les poignets du Dr. Isles quand Jane referma les menottes sur ses bras. Le métal la retenait prisonnière. Prisonnière de sa liberté mais aussi prisonnière de ses sentiments pour la belle Italienne. Les menottes semblaient peser une tonne, comme le poids des accusations à son encontre. Maura baissa la tête tandis que le Détective enlevait son blouson pour cacher les mains liées du médecin.
Jane était rentrée cette nuit-là à sa maison dépitée et mortifiée d'avoir arrêté son amie. Quand sa mère fit irruption dans son appartement, elle eut comme un coup de poing dans l'estomac. Sa mère avait donné la vidéo à son amant, son chef, au lieu de la lui donner à elle, sa fille. C'est ça … Elle ne voulait pas la mettre dans une situation où elle aurait dû décider quoi faire de cette vidéo. Elle savait exactement ce qu'elle aurait fait. Elle l'aurait supprimée pour protéger Maura. Elle s'en foutait de passer un an en prison. C'est la peine maximum qu'elle aurait eu pour obstruction à la justice. Maura risquait d'y passer sa vie ! Et elle, elle ne pourrait pas passer sa vie loin de son amie.
Le lendemain matin, elle rendit visite à Maura. Au moment où elle entra dans la cellule, elle fut choquée. Le visage de Maura avait des teintes bleues/noires à cause d'un coup et des cernes étaient visibles sous ses yeux. Elle n'avait pas dormi. Jane non plus n'avait pas pu dormir. Elle s'inquiéta pour la sécurité de son médecin adoré et fit une scène dans la cellule.
J : Attention à toutes. La personne qui a fait ça au visage de mon amie devra regarder par dessus son épaule pour le reste de sa vie et si ça arrive encore, ce sera une vie très … très courte.
Elle l'avait dit en menaçant toutes les personnes qui se trouvaient dans la pièce. Maura la tira par la main et lui demanda d'arrêter.
M : Jane, s'il te plait.
La concernée se retourna vers elle.
J : Oh. Je suis désolée. Je ne voulais pas t'embarrasser devant tes nouvelles amies.
Maura changea de sujet. Elle venait de se rappeler d'un moment où elle était avec Brad. Il lui avait envoyé soufflé un baiser avec sa main. Enfin c'est ce qu'elle avait cru tout d'abord mais il avait en réalité envoyé une drogue sur son visage et elle l'avait respirée.
M : La scopolamine est aussi appelée « Le souffle du diable ». Car elle peut être administrée en le soufflant dans le visage de quelqu'un.
J : Et bien. Ca explique bien des choses.
M : Qu'est ce qui explique ça ?
Maura montrait ses avant-bras couverts de bleus. Pour elle, s'était sa rage contre la victime.
J : Tu as probablement voulu t'enfuir. dit elle en caressant du dos de sa main un des bras de son amie.
Elle lui demanda encore une fois laquelle l'avait frappée puis avait appris que Paddy Doyle avait fait passer le message. Elle ouvrit de grands yeux. Cela voulait dire que tous les ennemis du mafieux s'en prendraient à Maura. Son cœur s'emballa. Non. Elle ne perdrait pas Maura. Surtout pas pour un meurtre qu'elle n'avait pas commis. Maura ouvrit aussi de grands yeux et lui murmura quelque chose.
M : Oh mon Dieu. Fais-moi sortir d'ici Jane.
J : Ecoute, si quelqu'un s'approche de toi, tu lui fais ton coup dans la gorge. D'accord ?
Elle l'avait dit très sérieusement et Maura acquiesça.
J : Reste en vie.
Elle voulut rajouter « pour moi » mais ne le fit pas.
Elle quitta la prison et appela Frost et Korsak pour l'aider dans l'enquête. Ils avancèrent assez vite grâce à Susie, l'assistante du médecin légiste, et réussirent même à demander à Maura de les aider de la prison. Elle était fière de son amie qui avait réussi à faire des suppositions sans faire de malaise vagal ou d'urticaire.
Finalement, ils avaient réussi au bout d'heures de concentration et d'investigation à trouver le véritable coupable. Jane avait souri lorsque Korsak avait arrêté le meurtrier. Cela voulait dire que Maura serait libérée et qu'elle pourrait la voir tous les jours jusqu'à la fin de sa vie. Elle soupira de contentement et rentra au commissariat pour préparer avec les autres le retour de Maura.
Elle était enfin là, devant elle, toute souriante et plus belle que jamais dans cette robe bleue moulant ses formes parfaitement. Personne n'avait d'yeux pour le docteur Vladimir Popov qui venait seulement d'arriver. Tous les regards étaient tournés vers Maura mais un seul comptait pour celle-ci. Celui de Jane. Elle passa sa langue sur ses lèvres ce que remarqua Jane qui se mordit légèrement sa lèvre inférieure. Jane, Frost, Korsak, Frankie, Cavanaugh, Angela, … Tous l'applaudissaient. Elle ne pouvait que sourire devant tant d'affection. Quand ses yeux se posèrent sur Jane puis rencontrèrent les siens, elle se rapprocha d'elle et Jane se leva pour aller l'accueillir comme il se doit.
Le Détective ouvrit ses bras et Maura se jeta littéralement contre son détective favori sans manquer de droiture et de classe. Elle mit son bras droit dans le haut du dos de Jane et prit une grande respiration, s'enivrant du parfum du détective. Ses yeux se fermèrent tout seuls pour profiter au maximum du toucher. Maura fut prise au dépourvu quand Jane prit son bras et l'enlaça avec le sien. Le médecin monta sa main pour pouvoir attraper la main de l'autre femme mais n'y arriva pas et la laissa retomber jusqu'à son ventre, se contentant que Jane lui donne son bras. Elles avaient déjà fait quelques mètres quand Jane termina la conversation par une question.
J : Alors … Que veux-tu faire maintenant ?
Jane ne pouvait s'empêcher de sourire bêtement à la femme qu'elle adorait plus que tout au monde. Maura l'avait regardée tendrement, pensant dire quelque chose puis se ravisa. Elle le lui dirait ce soir. A la place, elle lui répondit quelque chose qui n'était pas un mensonge.
M : Aller travailler.
Jane lui sourit encore une fois puis glissa sa main le long de son bras, lui envoyant des frissons dans tout son corps pour finalement lui tenir la main, la serrer puis la relâcher. Elle ne voulait pas la monopoliser. Tout le monde vint embrasser Maura pour son courage et sa détermination mais le médecin ne pensait à rien d'autre qu'à la sensation de la main de Jane glissant le long de son bras.
J'espère que vous avez aimé la première partie. La seconde est en cours d'écriture pour le moment.
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