Disclaimer : Les personnages appartiennent à leur créateurs de Marvel Comics et à ceux qui les ont adapté pour le grand écran, Marvel's Studios, qui appartient à Disney. L'album Born to Die est la propriété de Lana Del Rey et de tous ceux qui ont travaillés sur cet album avec elle. Je ne tire rien sinon un peu de plaisir et de fierté de ce texte.
Rating : K+ pour la violence relative et les pensées confuses.
Pairing : Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il y a un pairing à proprement parler. Enfin, oui et non. C'est compliqué et bizarre. Oublions cette catégorie.
(Juste un "Special Warning", vous ne trouverez pas une once de Stucky donc... Bah j'espère que c'est pas ce que vous êtes venu chercher)
Note : Bonsoir tout le monde ! Par le biais de ce nouveau Born to Die, je vous annonce l'ouverture de ce que j'ai appelé "Le Bal de Noël". C'est très simple. C'est le début des vacances, et il nous reste une semaine pile avant Noël. Et donc pendant cette semaine je m'engage à envoyer de la fanfiction tous les jours où au pire, une fois tous les deux jours. Au programme, parution de nouveaux textes, et nouveau chapitres de fic, avec, en clou du spectacle... Un petit bonus :)
Quoi qu'il en soit on ouvre le bal avec ce Born to Die très court que je pense pourtant depuis très longtemps. J'avais envie de faire quelque chose centré sur Bucky depuis pas mal de temps, et l'idée qui traînait s'est déverrouillée pendant que je regardais The Avengers, pendant la scène entre Loki et Natasha, peut-être en verrez vous l'influence.
Pourquoi Summertime Sadness ? Parce que.. Le soldat de l'hiver... Summer. Oui je devais faire cette blague. Désolée. Si mon sens de l'humour ne vous as pas fait fuir, bonne lecture !
Kiss me hard before you go
Summertime sadness
I just wanted you to know
That, baby, you're the best
Même les nuits sont brûlantes en été. L'air est lourd, étouffant, chargé l'électricité, signe d'un orage imminent qui n'arrivera jamais assez vite. Le quinjet est climatisé, mais à l'intérieur, les passagers suffoquent. Ce sont les Avengers, alors ils font comme si rien n'était, mais la chaleur leur colle à la peau. Steve se gratte la nuque, se demandant s'il faudrait qu'il mette son heaume, car tout son visage brille déjà. Natalia pilote silencieusement, mais les mouvements de ses doigts montrent qu'elle a les mains moites. Barton est affalé sur son siège, grognant quelques paroles incompréhensible à propos de chiens et de café. Il a peut-être chaud, mais il aime l'été. Il affirme que sous l'air pollué, on peut sentir un peu d'air frais. Bucky et lui ne doivent pas avoir le même type de nez, parce que Bucky ne sent rien de ça.
La ville défile, et les lumières s'éloignent, devenant bientôt de petits points lumineux, lucioles artificielles cantonnées au même nid, éternellement. Ou tout du moins, tant que l'humanité aura besoin d'électricité. Alors que les villes les saluent de loin, tous peuvent enfin voir les étoiles apparaître timidement, les unes après les autres, ravies de ne plus être éclipsées par leurs petites sœurs électriques.
Savoir que chacune de ces étoiles est un soleil donne encore plus chaud à Bucky.
I got my red dress on tonight
Dancing in the dark in the pale moonlight
Done my hair up real big beauty queen style
High heels off, I'm feeling alive
Bucky a un nouvel uniforme. Il est taillé comme celui qu'il avait au temps des Commandos Hurlants. Temps dont il ne se souvient que partiellement, et douloureusement. Un temps où la neige recouvrait le paysage. Et où il faisait froid, beaucoup trop froid. Alors la chaleur est ce qu'elle est, mais Bucky ne veut plus avoir froid. Il préfère la chaleur d'août aux Etats-Unis au froid de décembre en Europe. Quelque soit la saison il porte une veste épaisse à col italien, avec deux rangées de boutons sur le poitrail. Mais la veste est noire plutôt que bleue foncée, et une des manches a été coupée, pour permettre à son bras métallique de bouger plus librement. Le pantalon, noir lui aussi, est plus serré que celui de son uniforme de guerre -mais a au moins autant de poches-, et ses bottes épaisses à lacets lui arrivent juste en dessous des genoux.
Un nouvel uniforme, une nouvelle vie, de nouveaux amis, un nouveau tout. Maintenant, c'est un Avenger. Il sait qu'il ne l'est que grâce à Steve, mais il sait aussi que les autres ont fini par l'accepter. Pourquoi et comment, il ne saurait dire. Et de toutes les manières, est-ce vraiment important ? L'important, c'est qu'il soit au bon endroit, au bon moment, pour empêcher les catastrophes d'arriver.
Ça ne lave pas les anciens péchés, même ceux commis sous la contrainte. Il le sait. Natalia le lui a dit, mais il en avait déjà conscience. Jamais rien n'effacera le sang qu'il sur les mains. Tout ce qu'il peut faire, c'est mettre ses gants, pour que personne d'autre ne voie ce sang. Est-ce que c'est mentir ? Bien sûr. Est-ce que c'est de l'hypocrisie ? Certainement. Est-ce qu'il arrivera à se racheter une conduite ? Peut-être, s'il arrive à se le faire croire. Est-ce qu'il se pardonnera ? Certainement jamais.
Seulement voilà, aujourd'hui, certaines personnes savent ce qu'il a sous ses gants et pourtant, elles lui font confiance. Ces personnes l'ont vu endosser ce nouvel uniforme, et ont décidé d'avoir foi en lui.
Pourtant, ce « nouveau » Bucky a échoué. Il a failli à cette confiance. Lui qui devait être là au bon endroit, au bon moment, il n'a pas réussi à le faire. Il n'a pas été au bon endroit, au bon moment, pour aider et sauver ceux qui comptaient sur lui et ceux qui lui faisaient confiance. Et là, il n'a personne d'autre à accuser. Pas de lavage de cerveau, pas d'HYDRA. Juste lui-même.
I'm feelin' electric tonight
Cruising down the coast goin' 'bout 99
Got my bad baby by my heavenly side
I know if I go, I'll die happy tonight
Un bâtiment s'approche. Isolé, comme toujours, mais massif. Pour avoir l'air menaçant, presque imprenable. Steve serre les dents. Sa mâchoire semble gonfler. Il place finalement son heaume sur sa tête, et prend le bouclier qu'il a laissé au sol.
« On a une fenêtre, dit Natalia. Vous descendez. »
Steve hoche la tête.
« Posez le quinjet et rejoignez-nous de l'autre côté, » ordonne-t-il ensuite.
L'espionne hoche la tête, de même que Clint. Natasha ouvre le sas du quinjet. Steve et Bucky bondissent, comme un même ensemble, un même corps. C'est comme autrefois. Comme pendant la guerre, où ils n'avaient même pas besoin de se regarder pour fonctionner ensemble. Parfois, le passé se rappelle à Bucky de cette manière. Une manière presque nostalgique, qui pourrait le faire sourire en d'autres circonstances, et qui l'aide à avancer en lui faisant comprendre que la personne qu'il a été n'a peut-être pas complètement disparue.
Lui et Steve atterrissent sur le toit, roulent sur le sol de béton, et l'on peut dire que la fête commence. Non loin d'eux, au sol, une trappe s'ouvre et une vingtaine de gus armés qui ne semblaient attendre qu'eux jaillit comme autant de rats. Steve envoie son bouclier et Bucky attrape la mitrailleuse dans son dos avant de tirer dans le tas. Tout en se retenant de tuer.
Que ce soit sur le toit ou dans la vie en général, tout ce que Bucky veut faire, c'est avancer. Pourtant si parfois ses souvenirs l'aident à tenir debout, d'autre fois, plus souvent, ils le font couler. C'est ce qui se passe ce soir. L'été est vraiment brûlant. C'est un des étés les plus chauds depuis longtemps. Pour un peu, Bucky trouverait la chaleur insupportable. Mais la seule chose qu'il trouve insupportable, ce sont les vieux démons qu'il traîne derrière lui et qui reviennent constamment le hanter depuis quelques temps. Parce qu'il a échoué.
Presque instinctivement, il rattrape le bouclier de Steve, l'écrase sur le visage d'un adversaire, se retourne pour envoyer le frisbee dans le ventre d'un autre, la bannière étoilée en vibranium revient et s'accroche à son bras, il frappe un autre gus armé, puis renvoie le bouclier vers Steve avant de faire volte-face et d'abattre sa crosse au milieu d'un visage inconnu.
« Steve, dit Natalia dans la com. On entre.
- Nous aussi, » répond Captain America.
Tous leurs attaquants dorment paisiblement sur le sol. Le SHIELD viendra les cueillir plus tard. Ils vivront. Difficilement pour certains, mais ils vivront. Parce qu'ils ont respectés leur vie. Mais si Bucky apprend que la seule vie qui compte pour lui ce soir n'a pas eu le droit à cette chance... Si cette vie...
...
Si cette vie-là est compromise, il ne dormira pas. Avoir épargné une quarantaine d'agents de l'HYDRA pour leur prouver qu'il n'est plus la machine à tuer qu'ils ont fait de lui ne l'aidera pas.
Ça ne l'aide jamais.
Oh, my God, I feel it in the air
Telephone wires above are sizzling like a snare
Honey, I'm on fire, I feel it everywhere
Nothing scares me anymore
Steve et lui entrent dans le bâtiment par la trappe, et la traque commence. Ils descendent des escaliers de métal jusqu'à déboucher dans les locaux à proprement parler. Là, après avoir échangé un simple hochement de tête, ils se séparent. Bucky met sur son nez les lunettes infrarouge de Stark, et arpente les couloirs en courant. Mais il ne voit rien. Trop peu de signes de vie et ça, ça ne lui plaît pas.
Au moins, les jouets de Stark fonctionnent.
« Je l'ai localisé, dit Barton dans la com. Mais j'ai de la visite.
- Donne-moi sa position, grogne Bucky. Je suis sur le coup. »
Et sitôt que Clint lui a donné ce qu'il veut, Bucky fait ce qu'il a à faire. Il était plus proche que ce qu'il croyait, ce qui est, certainement, une bonne chose en soi. Si tant est qu'il y ait vraiment une bonne chose dans cette situation merdique. Le couloir est cerné, mais qui est surpris ? Les lâches s'entourent toujours d'une petite armée pour les protéger. De la chair à pâtée pour assurer leurs arrières.
Les braves n'ont qu'eux-mêmes pour protéger leurs arrières. Et ils en payent le prix.
A cette pensée Bucky serre les dents et se jette dans la bataille. Il ne prend même pas son arme. Il doit frapper. Il doit se servir de son corps, se défouler, pour ne pas tordre un cou lorsqu'il se retrouvera face à celui qu'il cherche. Une choppe de plomb dans le ventre, Bucky écrase un poing d'acier dans le nez du premier arrivant. Il roule sur le dos du gus qui se plie en deux sous l'effet de la douleur, donne un coup de pied dans le ventre d'un deuxième, et le prend par la veste pour l'envoyer sur son comparse. Un autre arrive. Bucky frappe du coude, puis écrase la tête de l'importun sur le mur, avant de s'en servir comme tremplin. Ses pieds s'écrasent sur le thorax du suivant, puis il se laisse glisser au sol, frappant des chevilles, avant de donner deux coups de pieds dans des rotules. Les deux mains au sol, Bucky plie les jambes au-dessus de lui pour se projeter en avant, cours vers celui qui pointe son arme vers lui, bondit, referme ses genoux autour de la tête de sa victime et la fait tomber. Il pose ses mains au sol, accorde un coup de talon dans la mâchoire de deux gus en même temps. Prix de groupe. Puis coup de poing, on prend par les cheveux et on écrase une tête sur un genou, autre coup de poing, un coup de pied dans une rotule, une esquive, un coup dans le ventre, on tord un bras, on donne un coup de pied à l'arrière d'une tête, et voilà le dernier. Bucky semble s'enrouler autour de son corps, le faisant tourner, ses cuisses étouffant la tête de l'autre, avant d'atteindre le bon angle, et de se servir de son poids pour le faire chuter en lui faisant effectuer un beau salto arrière.
« J'y suis. »
Il est devant la porte. Il dégaine son arme, un coup de feu fait sauter le verrou de la porte blindée. Oui, les jouets de Stark marchent vraiment bien. Bucky aperçoit une silhouette qui tente de s'enfuir : il tire dans le mollet. L'autre à peine le temps de crier que le Soldat de l'Hiver est déjà sur lui. Ce dernier frappe, Bucky pare, donne un coup de pied dans le ventre, l'autre veut l'étrangler, Bucky tourne sur lui-même, donne un coup de coude, le poignet de son adversaire dans une main, et sans se retourner, il attrape son vêtement pour le faire passer par-dessus son épaule. Plus de résistance.
« Je l'ai, informa-t-il.
- On est en chemin, » l'informe Steve.
Think I'll miss you forever
Like the stars miss the sun in the morning sky
Later's better than never
Even if you're gone I'm gonna drive (drive, drive)
« Bucky Barnes…
- Baron Zemo. »
Le dit baron ricane.
« La petite fierté de Zola. »
Bon sang. Que Bucky déteste l'accent bavarois. Même s'il a conscience que pour tous les autres allemands du monde, c'est cruellement dévalorisant. Il y a de bons allemands dans ce monde, la plupart d'entre eux le sont, mais malheureusement pour eux celui que Bucky menotte en le maintenant au sol avec son genoux est le pire des salopards. Il s'empare du vêtement de Zemo pour le remettre sur le dos, et affronte son regard, le visage neutre. Il fait terriblement chaud, mais son regard est glacé. Le sien comme celui de son opposant.
« Je vais la faire courte, argue-t-il. Dites-moi ce que vous avez fait à l'Agent Wilson. »
Éclat de rire sourd de la part du baron qui lui vaut un coup de poing dans le nez. Le poing d'os et de chair. Il ne s'agirait pas qu'il tombe dans les pommes avant de parler. Mais Bucky ne sait pas s'il pourra tenir aussi longtemps.
« Est-ce que l'agent Wilson est en vie, insiste Bucky.
- Oui, crache enfin Zemo. Nul besoin de me casser trois dents.
- Il faut croire que si. »
Bucky sert les dents. Sam est en vie. C'est un début. Oui mais à quel prix. Ça ne lui dit pas s'il va bien. Ça ne lui dit pas s'il est blessé. Mutilé. Torturé. Ou pire. La gorge de Bucky se serre et comme mue d'une vie propre, sa main métallique se referme sur son arme à sa ceinture. Mais il se retient. Sous son masque pourpre, Zemo semble sourire.
« Incroyable, agent Barnes. Tu es inquiet ? »
Il ne lui ferait pas le plaisir de lui répondre. Et même si les rôles étaient inversés, si Zemo le battait au point de faire tomber des dents, il n'en ferait rien. Cette brûlure, il la garde pour son cœur et pour lui uniquement. Parce que Sam Wilson lui a sauvé la vie. Autrefois il avait estimé que le Soldat de l'Hiver devait être arrêté, éliminé, mais mu par rien d'autre que la confiance qu'il avait en Steve Rogers, il l'avait aidé. Et il lui avait sauvé la vie. Bucky déglutit. Sa main tremble. Il ferme les yeux.
C'est terrible. Bucky ne sait plus quoi faire de sa vie depuis longtemps. Il s'accroche pourtant, qu'on ne s'y méprenne pas. Il s'accroche pour Steve, en très grande partie. Mais il ne sait plus ce qu'est sa vie. Il s'est battu pour la garder, mais quand il se regarde, il se voit tel qu'il est. Décharné, désarticulé, détruit. Quant à sa vie, elle est laide et inutile.
Et voilà qu'un jour quelqu'un se jette au devant d'une mort certaine... parce que cette personne estime que lui... Lui. James Buchanan Barnes. Une poupée de chiffon qui se trimbale avec une vie en carton. Lui. Le Soldat de l'Hiver. Un pantin en carton qui titube avec une vie chiffonnée. Cette personne estime que ça méritait d'être sauvé. Sa vie, sa putain de vie a été sauvé par un type dont il oublie le nom la moitié du temps et qu'il a manqué de tuer à plusieurs reprises. Et Bucky, en retour, n'a pas réussi à le sauver. Sam Wilson est quelque part, certainement entre la vie et la mort, et lui se tient là, faisant face à son propre échec. S'en est physiquement douloureux. Sa poitrine se gonfle, mais rien, à part un souffle glacé malgré la chaleur écrasante, ne s'en échappe.
Zemo rit encore.
« En tout cas… Félicitations, monsieur Barnes. Tu es de nouveau un héros américain. Une grande figure. Qu'est-ce que ça te fais ? Ça te rend heureux ?
- Non. »
La réponse de Bucky est tranchante. Presque trop rapide. La plupart du temps, il garde le silence. Parce que son esprit se fait opaque, brumeux. Parce que parfois, il n'arrive plus à penser, il ne sait même plus qui il est. Mais là, il a les idées claires. Peut-être même trop claires.
« A dire vrai, avoue-t-il, ça me rend juste triste. »
La porte s'ouvre. Steve finit par arriver.
« On vous apporte Zémo, dit-il dans la com. Préparez-vous pour l'extraction. »
Les yeux azurés de Steve se posent sur Bucky, et c'est à peine s'il arrive à soutenir son regard. Au début, il reste là, debout, statique, se demandant si son libre-arbitre branlant va lui faire faux bon. Il n'espère pas. Les autres lui font confiance pour cette mission, comme pour toutes les précédentes où il est resté maître de lui-même. Steve est heureux de combattre à ses côtés de nouveau, et pour un peu plus, lui aussi, ça le rendrait heureux. Ça le rendrait heureux si l'échec ne pendait pas au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès. Alors il se contient. Il y arrive de mieux en mieux, c'est pour ça qu'il est sur le terrain après tout.
Et il ne supporterait pas de trahir leur confiance. Comme il a trahi la confiance de Sam en se montrant incapable de le sauver.
« Il est à toi, » se contente-t-il de dire.
Ses lèvres se plissent, et ses sourcils tremblent. Sa gorge se serre de plus en plus, et ses yeux le brulent. Bucky contourne Steve, et s'en retourne dans les ombres.
I got that summertime, summertime sadness
Summertime, summertime sadness
Got that summertime, summertime sadness
Oh, oh...
Et voilà pour cet OS d'ouverture un peu nébuleux et qui correspond sans doute pas à ce que vous attendiez mais j'espère qu'il vous aura plu malgré tout :) Sur ce, je vous invite à laisser tout de même un petit commentaire à l'auteur pour lui permettre de s'acheter de quoi manger pour le Réveillon ! Sauf si vous avez vraiment détesté auquel cas vous préférez que l'auteur crève de faim. Oups.
