Bonjour amis du 21ème siècle comme dirai ce très chère Marcus de la chaîne NoLife. Je vous souhaite la bienvenue sur ma toute première fanfiction que j'ose enfin poster ici ! :)

A vrai dire, je ne sais pas trop quoi dire. xD J'ai beaucoup de mal à comprendre encore le fonctionnement du site, mais je vais vite m'adapter. Que dire sinon sur cette fic, sans tout dévoiler; c'est prévu qu'elle soit longue, et le début risque d'être long, enfin lent, mais je promet de me dépêcher et de vous apporter la suite rapidement. La fic est basé sur la recherche de la vérité sur les étranges évènements survenues à l'école où vivent tous nos différents personnage d'Hetalia, j'ai essayé de respecter au mieux leur caractère, et les relations entre eux. C'est donc bien entendu une UA, qui se passe en Norvège (sortez vos manteaux mes amis, nous rentrons dans un univers un peu froid). Au niveau des couples (on y arrive), je prévois beaucoup de choses, bref, je vous laisse découvrir tout au fur et à mesure (GERITAAAAAA) ! :) OH, avant que j'oublie, chaque chapitre est sous le regard d'une personne, enfin d'un personnage !

Le rating est T pour l'instant, je ne pense pas changer, il y aura des passages un peu cru (euh, je veux dire gore, mais pas autre chose ! ), mais rien de bien méchant ! :)

Je posterai le 2ème chapitre dans un mois.

Bonne lecture.

AH, dernier rappel - (au cas ou seulement)

Ludwig=Allemagne

Feliciano=Italie du Nord

Kiku=Japon


Feliciano

Quelle heure était-il...

Il souleva sa frange en bataille et tenta tant bien que mal d'apercevoir l'heure affiché par l'horloge. Dehors aucun rayon de soleil, juste un ciel sombre et nuageux. C'était en cette saison qu'il n'était pas rare de se perdre dans ses pensées et ses questionnements en effet, l'hiver s'installait dans les cœurs, comme une neige s'installe dans cette Norvège profonde.

05h46

Il tenta de retrouver le sommeil, mais rien à faire, il sentait son corps prêt à bondir en dehors du lit et courir pour réveiller ses compagnons de chambre. Il eut soudain une envie de sourire, comme si la journée, malgré ce soleil disparu depuis des semaines, allait rayonner de toute part. Il accueillait cette sensation avec soulagement, comme on accepte un bon chocolat chaud. Cependant, il savait qu'une peur se cachait derrière ses sourires, se faufilant entre chacun de ses dires et de ses gestes. Déjà deux semaines qu'il était ainsi, deux semaines depuis ce terrible incident.

Le jeune italien ne bougeait plus, mais continuait de songer aux derniers évènements. Tant de chose lui paraissait différentes et jamais il ne s'était senti aussi peu confiant dans ses démarches. C'est vrai cette école était grande et des accidents, il y en avait tous les jours, alors ce jeune garçon qui s'était enlevé la vie était certes une douloureuse nouvelle mais restait, dans la mesure du possible, une chose sans trop grande importance. La vie était dure, il avait donc finalement pris la décision de franchir cette porte qu'on disait sans retour. Mais quelque chose semblait perturber l'italien, au-delà de cette histoire, il sentait quelque chose de bien pire. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes de réfléchir autant aux choses, "fais et réfléchis après" se disait-il alors dans ces moments-là. Il devait d'abord agir avant de se tartiner la tête de ses histoires.

Il ferma les yeux, puis les rouvrit...non vraiment, le sommeil ne revenait plus, et c'est alors qu'il se décida enfin à se lever. Redressé, toujours confortablement installé dans son lit, il resta un moment à se regarder dans le miroir d'en face. L'obscurité était à son rendez-vous, mais il percevait ses grand yeux brun, comme si le miroir ne le laissait qu'entrevoir ses pupilles bien rondes, d'un doré puissant, qui brillait presque. Il voulut en rire. La situation était comique, oui, pourquoi le miroir ne le laisserait voir que ses yeux ? Se serait bête! Il les ferma une minute, et se contempla alors de l'intérieur, il savait à quoi il ressemblait. C'était un jeune garçon pas bien grand, du moins pas trop pensait-il, mais assez pour ne pas se sentir trop petit, et châtains, une nuance qu'il trouvait agréable à regarder. Ses cheveux étaient plus clairs que son frère, c'était ce qui les différenciait le plus.

« Huum...Feli', l'est quelle heure? »

Le dénommé Feli sursauta, et perdit d'un coup les images qui le traversai depuis déjà quelques instants. Il tourna la tête en direction de la voix qui avait murmuré son prénom, et découvrit un de ses compagnons, se frottant les yeux et qui doucement, posa ses yeux sur son colocataire de chambre.

« Pas loin de six heures, répondit-il tout souriant, tu sais, aujourd'hui je pense qu'il va faire beau!

- Pa...Pas en cette saison Feliciano, le soleil ne se lève pas » murmura une autre voix.

Les deux colocataires se tournèrent vers un troisième garçon, jusqu'à lors, resté interdit devant les faits et gestes du jeune italien.

« On est au nord du cercle polaire arctique, le soleil ne se lève pas en cette saison de l'année, il faut attendre l'été pour qu'il rayonne nuit et jour, continua le jeune garçon.

- J'espère au moins qu'il n'aurait pas eu besoin de tes explications pour comprendre, Kiku, sinon je me ferai du souci pour lui » lança le jeune blond, tout en lançant des regards en direction du jeune italien.

Feli sortit vivement de son lit, et sauta sur celui de son voisin, manquant de tomber de l'autre côté. Son ami grogna de sa bonne humeur matinale, et rangea ses cheveux en arrière d'un geste de la main pour mieux discerner ses traits. Feli encore, sans ouvrir ses yeux, pensa à son jeune compagnon allemand, et ses petits yeux bleus. C'était des yeux comme cela qui devait vraiment briller dans le miroir, même au réveil. Le possesseur de ces pupilles si bleuté était ronchon, mais c'était rassurant pour ses deux compagnons. Le jeune Kiku regarda ses colocataires, tout souriant, et se leva lui aussi de son lit. Sa pudeur voulait qu'il disparaisse du décor, et c'est ainsi qu'il agrippa son uniforme et fila dans leur salle de bain commune!

« Ludwig, Ludwig, aujourd'hui il va faire beau, mais dans mon cœur. Et parce que dehors il fait froid, alors je vais réchauffer le cœur des autres, d'accord? Riait-il ainsi, comme un gamin qui se lève impatient de commencer sa journée.

- Tu m'écrases la jambe, continua à grogner l'allemand, lève-toi avant de m'écraser autre chose. »

Son jeune ami le regarda, perplexe. Il avait ouvert ses yeux et fixait ainsi le blond d'un regard persistant.

« Si tu veux réchauffer mon cœur...lève-toi » dit ce dernier en se forçant un sourire.

C'est ainsi que le jeune feliciano descendit de son lit. Feignant lui aussi un sourire.