Note de l'auteur : Voici une fic que j'écris pour me détendre, et surtout parce que je jongle toujours entre trois quatre fics. Comme j'ai bien avancé pour celle là je vous poste un premier chapitre, ainsi vous ne resterez pas la faim au ventre!

Attention :

Scènes explicites entre personnes du même sexe,

vous êtes prévenus.

Rating : M

Disclaimer : Ah si j'étais blondeuh ben non. Je me fait pas un rond en écrivant ça, sauf si on considère les reviews comme une source de revenus, faites de moi une milliardaire!

Pairing : LM/HP HG/DM RW/SB (oui pas commun!)

Re-note : Pour ceux qui crient au scandale par ce qu'Hermione est avec Draco je dis : c'est essentiel dans cette fic!

Enjoy à vous, je dédie cette fic à tous mes revieweurs anonymes et connus, car sans vous je ne serais pas.


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AD VEELA ÆTERNAM

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Chapitre I / Révélation

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Il existe une légende dans le monde sorcier.

Une légende qui raconte qu'un jour un héritier d'une longue lignée de sorciers puissants fit une prière à la lune.

Il n'avait ni le pouvoir, ni la beauté, ni le simple respect de ses pairs.

L'homme était pur et bon, alors la lune répondit à son appel.

Il serait plus beau que tous les hommes qu'il aurait pu voir dans toute sa vie, plus puissant que les plus grands sorciers, et chacun lui donnerait la place qu'il aurait du avoir en ce bas monde.

La lune le prévint cependant.

Son cœur et sa magie ne seront véritablement dévoilés que lorsqu'il aurait trouvé sa compagne ou son compagnon, celui ou celle dont la magie lui serait parfaitement complémentaire.

Il ne pourrait alors faire le mal, et devra toujours reconnaître la majesté de Dame Lune et lui rendre hommage.

Si son âme sœur se refusait à lui cependant, il en mourrait d'amour et de chagrin, telle fut la condition de l'astre.

Touché, L'homme la remercia sa vie durant de présents, et sa compagne avec lui fit de même pour lui avoir donné un amour si parfait.

Ils eurent nombre d'enfants qui parcoururent le monde, révélant parfois le présent de la Lune dans un de leurs enfants, même s'il était un peu diminué.

L'homme mourut auprès de sa femme tant aimée, respecté et craint, bon et pur, d'une force et d'une beauté incomparables.

Cet homme se nommait Merlin, et Morgane fut sa compagne durant près de deux siècles.

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O.o.0.o.O

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Poudlard. Ou Pou du lard si on en croit Dumbledore en début d'année. Pour la première fois, calme, sereine, normale avec sa forêt interdite et ses fantômes, ses livres mangeurs d'hommes et son calamar géant timide.

Il avait fallut six ans à Harry afin de vaincre « la bête », et cela lui avait permis, ainsi qu'à tout Poudlard, de passer une année de paix avant de reprendre les cours.

La rentrée fut donc la première de Harry qu'il saurait sans encombres, avec laquelle il n'aurait pas à se cacher, à se battre ou s'inquiéter. Il aurait juste du chagrin.

La guerre ayant fait son office, le lendemain de la répartition fut consacré aux morts durant la guerre.

Ainsi chez les élèves, Harper, Flintch-Fletchey, Johnson, Patil Parvati, Denis Crivey, et Abbot.

Chez les professeurs : Les professeurs Chourave et Flitwick.

On compta aussi Tonks, son fiancé Shaklebolt, Arthur Weasley et la mère de Dean.

La chanson du choixpeau était elle-même à la fois triste et heureuse, donnant hommage aux morts, les remerciant de leur sacrifice afin que nous puissions vivre aujourd'hui en paix.

Hermione, aux côtés de Ron et Harry leur avait prit les mains, et elle avait laissé échapper une larme, la première de tristesse depuis que la grande guerre avait commencé. Ses deux amis la réconfortèrent, mais eux-mêmes n'avaient pas le cœur à la retenir.

Il fallut laisser passer un bon mois avant que les sourires reviennent, que la tristesse laisse place à la fierté, et que les vivants se mettent à vivre afin de ne pas gâcher le cadeau des morts.

Les liens d'amitié s'étaient resserrés, surtout à cause de l'enthousiasme crée par la vague de compassion, et jamais le trio d'or ne fut si proche. Harry était heureux d'avoir Ron et Hermione près de lui, et était soulagé que même après la veillée funèbre consacrée à Arthur, le roux ne se soit pas éloigné.

Les cours, quant à eux, reprenaient tranquillement, les professeurs, excepté Snape, étaient patients, tout en respectant le programme de base. Bien sûr toutes les notions étaient faciles à aborder si vous étiez une élève assidue qui avait potassé durant l'année sabbatique. Autant dire qu'à part quelques Serdaigle,et Hermione, la plupart barbotaient dans la mélasse.

On aurait pu croire, avec les révélations de Dumbledore sur Snape, après tous ses actes héroïques, que le maître des potions aurait perdu de sa crédibilité et que même Londubat serait venu le féliciter en personne. C'était bien mal connaître le terrible Severus. Il fit de son mieux afin d'être un professeur des plus sadiques, des plus mauvais et des plus fidèles à sa réputation de bourreau du travail, et ses actes héroïques fondirent comme neige au soleil. Le bâtard graisseux des cachots était revenu, et encore plus en colère que jamais puisque Sirius avait prit le poste tant convoité de DCFM.

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Fin Octobre...

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Les étudiants paressaient dans a salle commune rouge et or, jouant aux cartes, aux échecs ou pour une toute petite minorité, potassant les cours. Harry avait réussi à ensorceler des poupées hautes comme la main et Ron et lui se livraient des combats de boxe assez comiques. L'enjeu était de trois patacitrouilles pour Ron contre deux suçacides sur Harry. Dean et Seamus commentaient tandis que Neville et Colin faisaient les supporters.

Chacun profitait enfin de cette dernière année avec ses amis, malgré la peine qui restait encore un peu dans leurs cœurs.

Finalement Ron gagna et fit la danse de la victoire, tandis que chacun se battait pour pouvoir jouer contre lui, Harry compris. Hermione soupira et sourit, mais toute activité cessa lorsque Severus Snape entra et posa le pied dans la salle commune des Gryffondor. Jamais un Serpentard ne l'avait fait, et ce Serpentard là avait définitivement souillé (aux yeux de Ron et Neville) la pureté des lieux.

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- Monsieur Weasley vous êtes convoqué dans le bureau du professeur Black dans l'immédiat.

- Euh..Je... J'arrive.

- Je ne suis pas votre serviteur alors bougez donc le flan que vous osez nommer « fessier » et soyez à la porte dans vingt secondes au plus tard. Inutile de prendre vos cours.

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Comme d'habitude, la joie de vivre reflétait dans les yeux de Snape à tel point que la température ambiante avait baissé d'un ou deux degrés à son arrivée. Il partit sans un mot aimable de plus en claquant le tableau qui se plaignit avec bruit.

Ron regarda ses camarades, moitié apeuré, moitié rassuré que ce fut Sirius qui le convoquait. Mais pourquoi donc?

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- Ne t'en fais pas, fit Hermione. C'est Sirius. Il doit avoir envoyé Snape pour te faire peur, c'est dans sa nature. Enfin surtout pour l'embêter, fit-elle songeuse.

- Tu devrais y aller, fit Harry. Je donne pas cher de ta peau durant le trajet jusqu'à la salle de DCFM sinon.

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Le roux bondit, et sortit avec l'enthousiasme d'un condamné à mort. Snape émit un bref reniflement de dégoût, et fit en sorte de marcher un pas avant lui. Ils ne mettraient que dix minutes à atteindre la salle, se dit le Gryffondor. Dix minutes dans le silence, ça ne peux pas être un drame, si? Eh bien si, puisque ledit silence fut brisé par Snape qui apparemment s'écorchait la gorge pour être poli.

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- Monsieur Weasley, que savez vous des veelas?

- Pardon monsieur? Il se reprit très vite. Snape détestait répéter. Eh bien... Ce sont des créatures magiques, une sorte de don en plus qu'on les sorciers, je crois.

- Je me demande bien ce qu'on vous apprend en DCFM. Les veelas sont des hommes et des femmes sorciers comme vous et moi, qui ont une puissance supérieure à la normale, et une beauté qui se révèlent une fois leur compagnon ou compagne trouvés. Ils ressemblent aux femmes vélanes, à la différence que leur statut de sorcier les rend plus forts.

- Comme Fleur? Risqua Ron.

- Non. Fleur n'est qu'en partie vélane. C'est une sorte d'artéfact, un reste du veela. Si elle aurait été de lignée veela pure, elle aurait été bien plus puissante et sûrement plus attrayante, physiquement parlant, bien qu'elle ne soit pas laide. Elle aurait aussi bénéficié de la magie du veela, particulière à chacun, une sorte de pouvoir innée comme le fourchelang l'était à Salazar. Avant que vous ne posiez la question, Salazar Serpentard n'était pas veela, c'était un exemple.

- D'accord. Mais pourquoi est-ce que...

- Vous le saurez très vite, monsieur Weasley. Il eut un rictus que Ron ne put voir, mais s'il avait pu, il se serait enfui à toutes jambes. Nous arrivons.

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Ils passèrent la double porte du cours de Sirius, qui les attendait un peu nerveux derrière son bureau. Il avait le teint rose, et il semblait que depuis la dernière fois qu'il l'avait vu, Ron le trouvait plus fin, plus jeune, et musclé, comme s'il avait à nouveau vingt ans. Ses longs cheveux lui barraient un peu les yeux, et bouclaient légèrement jusqu'à sa taille. Sirius était déjà un homme d'une beauté naturelle, mais là, il était tout simplement magnifique.

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- Bonjour, Ron. Tu peut t'assoir. Severus...

- Je sais merci.

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Intrigué, le roux ne fit pas mention que lui et son professeur de potions étaient assis côte à côte devant Sirius, comme un couple qui faisait une thérapie avec un psychologue.

Il n'eut pas le temps de trop se prendre la tête, car Sirius commença.

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- Severus à dut te parler des veelas en venant jusqu'ici, n'est-ce pas?

- Oui, je n'ai pas vraiment saisi pourquoi, fit-il pas vraiment rassuré.

- Tu m'étonnes, fit Severus dans sa barbe inexistante.

- Eh bien, fit Sirius après un regard noir pour le maître des potions, saches que je suis moi-même un veela. C'est à dire un sorcier touché du don de veela.

- Oh, ça explique votre apparence, fit Ron prudent. Sirius eu un grand sourire.

- Pour trancher dans le vif du sujet (Severus avait l'air de s'ennuyer ferme), je t'ai reconnu comme étant mon compagnon.

- Pardon? Ron ne put s'empêcher d'avoir un ton totalement incrédule, Sirius eu l'air peiné.

- Compagnon, répéta Severus agacé. Vous êtes celui dont la magie complète la sienne, ce qui signifie que Black est celui qui est le plus apte dans ce vaste univers à vous rendre heureux.

- Mais... J'ai rien senti venir moi, fit Ron pleurnichard.

- Évidement, reprit Severus. Seul le veela ressent cela, et vous aurez par la suite conscience du lien. Cela se fait en quelques semaines, trois au grand maximum. À ce moment votre magie opèrera pour que vous vous rendiez compte de votre « amour » (il cracha le mot) pour Black.

- Mais on est des hommes! Le roux avait totalement oublié que Severus était le terrible maître des cachots.

- Cela vous regarde, fit Snape, avec une pointe de dégoût. Je ne veux PAS savoir ce que vous ferez. Mais vous êtes au courant que les relations entre hommes et entre femmes sont courantes, non? Vos parents ne vous ont donc rien appris?

- Severus, fit Sirius menaçant.

- Eh bien... si ça je le savais, mais en ce qui me concerne, eh bien disons que je préfère les filles... Sirius baissa le regard.

- J'oubliais, fit Snape sadique. Si jamais vous rejetez votre veela, il en mourra très rapidement. Alors prenez garde à ce que vous lui direz. Maintenant que tout est clair, moi je n'ai pas que cela à faire.

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Ron avait un air qui balançait entre « voir Snape en tutu rose bonbon » et « voir Snape en tutu rose bonbon sans rien en dessous ». Très très choqué, donc. Au moment ou, dans un grand mouvement de cape Severus sortait, Dumbledore entrait, les yeux bleu acier pétillants de malice. Il s'assit directement et entama sans préambule.

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- Eh bien bonjour à vous, monsieur Weasley. Je ne suis pas trop en retard?

- Non, fit Sirius la mine triste. Severus lui a enseigné le principal.

- Ainsi que la magie qui en résultait?

- Je ne pense pas que cela arrivera fit l'animagus d'une façon atone. Ron a dit ne pas pouvoir m'aimer.

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La situation était vraiment irréelle. Sirius le battant, le maraudeur, qui avait survécu à Azkaban, qui trouvait du bon même dans le fait de se retrouver sans baguette face à feu Voldy, était triste que Ron ne puisse jamais l'aimer. Le jeune sorcier ne sut trop comment mais comprit la gravité de la situation. Severus n'avait pas menti, Sirius allait mourir s'il était rejeté. Et Ron estimait trop Sirius pour lui faire ça. Après tout, il pourrait improviser plus tard si jamais le brun voudrait se comporter en « amoureux ». Une seconde de réflexion plus tard, il intervint plutôt calmement.

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- Je ne te rejette pas, Sirius. C'est juste que c'est... Assez surprenant, on m'appelle dans la salle commune, et j'apprends que tu es veela et que tu m'aime, que je vais t'aimer par la suite, je n'avais rien préparé de ce genre, tu comprend? Dumbledore le regardait ravi, tandis qu'une lumière de vie revenait dans les yeux de Black. Je pense... Reprit le roux. Je pense qu'on devrait apprendre à se connaître mieux, pour pas démarrer sur les chapeaux de roue, tout ça est très brusque pour moi.

- Je comprends, fit Sirius. Je n'avais pas réalisé.

- C'est pourquoi je suis là, continua le directeur. Cela n'était pas arrivé depuis deux générations, et nous avons appris des précédentes. Je suis là si vous avez des doutes et des craintes, monsieur Weasley, et je suis là aussi si vous avez des questions quelles qu'elles soient. Et puis vous n'êtes pas seul. C'est assez exceptionnel, mais deux autres veelas se sont déclarés, bien que je soupçonnait leur nature depuis un moment déjà. Et leurs compagnons ne sont autre que vos amis.

- Ça commence à faire beaucoup, fit le roux déboussolé.

- Je comprends, je pense que vous aurez besoin d'en parler avec eux. Ils ont patiemment attendu que le mois de Novembre se termine afin que vos cœurs soient plus libres.

- De qui s'agit-il? Demanda Ron.

- De messieurs Malefoy, père et fils, qui ont reconnut respectivement Harry et Hermione comme étant leurs compagnons.

- ...

- Ron? Demanda Sirius. Est-ce que ça va?

- Je... J'ai besoin d'un peu de temps tout à coup. Ils sont au courant?

- Ils le seront dès que nous iront à mon bureau où Lucius et Draco nous attendent.

- Ça ne vous dérange pas si...

- Ne t'en fais pas, le rassura l'animagus. Après tout, je suis aussi là pour ça. Ta réaction est compréhensible, et même plutôt positive.

- Il est grand temps, fit Albus.

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Le directeur se leva, et marcha devant Sirius et Ron, qui faisait de son mieux pour paraître ouvert et disponible à son veela. Merlin que ce mot était étrange à prononcer pour sa propre personne. Le brun respecta son silence, et lorsque leurs regards se croisaient, Ron lui souriait franchement. Après tout il aimait bien Sirius, c'était quelqu'un de vraiment bon sous tous rapports, alors il pouvait bien lui donner tout ce qu'il avait de positif pour lui sans se restreindre. Il semblait sentir comme un sentiment de tendresse léger lui parcourir parfois le corps. Il perçut au bout d'un instant que ce n'était pas son propre sentiment, et ça, c'était bizarre.

Hermione et Harry, emmenés par le professeur Mac Gonagall attendaient devant la gargouille.

Une meringue à la fraise plus tard et ils purent tous se mettre à différents niveaux des marches montantes.

Ron lança des regards compatissants à ses amis qui avaient franchement les chocottes, car ils ne connaissaient vraiment rien aux veelas. Même Hermione n'avait pu que vaguement citer la magie vélane. Et d'après leur directrice de maison, ils allaient baigner en plein dedans.

Sirius évita toutefois le regard de son filleul.

Quand ils entrèrent, le premier réflexe d'Hermione et Harry fut de pointer leurs baguettes sur les deux blonds qui attendaient une tasse de thé à la main. Et ce fut le bazar. Lucius pointa sa baguette sur Hermione, et Draco pointa la sienne sur Harry. Sauf qu'au lieu de se terminer là, les deux Malefoy avisèrent leurs propres gestes et se pointèrent chacun leur tour en se lançant des regards noirs.


Et voilà!!

ça commence bien vous trouvez pas?

Qui qu'est super trop sympa et qui me donne envie de continuer? Celui qui laisse une review!

à la prochaine! (comptez deux semaines maxi!)