Il était assit là, dans l'herbe humide de la nuit. Les étoiles brillaient et il ne voyait qu'elles. Elles étaient si belles, tellement proches et tellement lointaines. Il se dit qu'il pourrait peut être en attraper une. Ou pas. Il ne savait pas.
- Neh, Caporal, pensez-vous qu'il est possible de décrocher une étoile ?
- C'est évident, Eren. Non.
Le plus jeune soupira et se tourna vers le brun, il avait l'air pensif, regardant lui aussi les étoiles. Alors Eren se tourna une nouvelles fois vers ce ciel obscure et illuminé à la fois.
- Je pense que c'est possible.
Livai se redressa alors quelque peu pour regarder son subalterne. Il regarda attentivement son visage, malgré la pénombre il serait dire si Eren se moquait de lui ou non. Et il vit que le grand brun ne se moquait nullement de li. Il soupira alors.
- Tu es bien mélancolique ce soir, Eren.
- Vous aussi, Caporal.
Le brun fut de nouveau surpris par les paroles du semi-titan. Comment pouvait-il dire cela alors qu'il était toujours aussi inexpressif qu'à l'accoutumer. Il soupira et décrocha son regard du visage d'Eren pour se concentrer sur le ciel étoilé.
- Qu'est ce qui te fait dire ça, Eren ?
- Tout, vos paroles, vos gestes. Lorsque vous m'accompagnez d'habitude, vous râlez et me frappez, puis vous avez ce petit "tch" de "tu me fais chier mais puisque je suis obligé, je vais le faire quand même". Aujourd'hui, vous n'avez pas fait ce "tch" ce qui montre bien que vous avez râlez et m'avez frappé juste pour la forme. Vous n'avez pas à en avoir honte Caporal.
- Tch, ta gueule sale gosse.
Eren sourit simplement. Livai était gêné ? Ça ne lui ressemblait pas pourtant. Le brun se releva pour se mettre assit et rabattit ses genoux vers son torse. Il tendit la main vers ses points lumineux dans le ciel.
- Caporal, que diriez-vous si je vous décrochais une étoile ?
- Je dirais que tu es un abrutit.
Eren rit et rabattit sa main vers le sol, souriant à son supérieur qui le lui rendit à sa façon, soit avec un coup de pied. Puis plus aucun ne dire mot, ils n'en avaient pas besoin après tout.
