Coucou,
Voilà, tout va bien j'ai passé mon oral d'art facutatif, donc comme prevut je vous met le chapitre 1 en entier.
Il est un peu long, mais j'espère qu'il Plaira vous.
N'hésitez pas à me donner votre avis par Review.
Réponse pour Fanny-kun dans ta Review:Drago et Harry seront assez proche, mais Lucius et Narcissa vont veiller à ce qu'il se voit le moins possible. Ils n'auront pas la même éducation et il est possible qu'il soit chacun de leur côté une fois arrivé à Poudlard, je ne t'en dit pas plus et la prochaine fois, donnes-moi ta boîte e-mail comme ça je pourrais te répondre personnellement.
Sur ce, BONNE LECTURE.
Chapitre 1
Adoption
Lucius Malefoy venait de transplaner dans le jardin de son manoir très tôt le matin. D'un pas décidé il se dirigea vers la cuisine dans l'espoir de manger quelque chose lorsqu'il vit sa femme qui leva les yeux vers lui. Elle se jeta dans ses bras, l'embrassa et appela Dobby, un elfe de maison, en lui ordonnant de préparer un petit-déjeuner copieux pour son mari. Dobby apporta immédiatement des toastes, des œufs et jus de citrouille. Lucius se mit à table et Narcissa s'essaya en face de lui.
_ Lucius, dit-elle en engageant la conversation, comment s'est passé cette séance de nuit au Magenmagot?
_ J'ai bien peur que se soit comme d'habitude Narcissa, dit-il sombrement. On dirait que le ministre est aux ordres de Dumbledore. Ils ont encore fait passer une loi qui autorise de nouveau les Sang-de-Bourbe à ouvrir un coffre à Gringotts. Ce qui veut dire que sera bientôt la fin des grandes fortunes de famille de Sang-Pur.
_ Mais c'est horrible, s'exclama-t-elle furieuse, tu n'as quand même pas accepté une telle chose?
_ Tu sais, j'ai moins de pouvoir que je ne le voudrais, mais j'ai réussit à obtenir un délai de six-mois avant l'application et une réexaminassions du texte de loi.
_ Si seulement le Seigneur des Ténèbres était encore là, soupira-t-elle, tout ça à cause de Potter.
_ Narcissa chérie, tu vas sûrement me prendre pour un fou, mais je viens d'avoir une idée formidable.
_ Rien ne m'étonne de la part d'un roi de la manipulation, de la flatterie de la ruse
_ Cesses tes paroles mielleuses, gronda-t-il avec violence, ce que j'ai à te dire n'a rien de drôle.
Narcissa baissa les yeux, et se replia sur elle-même.
_ Excuses-moi Lucius, je ne voulais pas te blesser, dit-elle d'une petite voix.
_ Ce n'est pas grave, dit-il, la prochaine fois contentes-toi d'écouter et tais-toi.
_ Oui tu as raison, dit-elle, je n'ai pas mon mot à dire.
_ Exactement, approuva Lucius avec un grand sourire.
_ Que voulais-tu me dire? s'autorisa-t-elle à demander.
_ Je pense que le plus important c'est un sorcier c'est l'éducation, dit-il mystérieusement.
_ Je suis totalement d'accord avec toi, dit-elle, mais où veux-tu en venir?
_ Peut-être que Potter pourrait avoir une autre éducation que celle des moldus et de l'ignorance.
_ Quoi! hurla-t-elle, tu es en tain de me dire que tu voudrais adopter Harry Potter!
Lucius fronça les sourcils. Il ne supportait pas que sa femme puisse se permette de hurler contre lui. D'habitude il l'aurait recadré, mais il avait conscience que c'était une nouvelle très difficile pour elle, et décida de rien tenter pour l'arrêter.
_ Je ne lui donnerais pas le nom de Malefoy, dit-il calmement, car il le salirait avec son Sang-Mêlé. Mais je voudrais l'élever pour qu'il ne devienne pas le joujou de Dumbledore.
_ C'est lui qui a fait disparaître le Seigneur des Ténèbres Lucius, s'exclama-t-elle, tu ne peux pas, cela serait une haute trahison en vers lui.
_ Il est mort, Narcissa, tu entends, MORT, hurla à son tour Lucius qui étais énervé par le ton que prenait sa femme.
_ Ce n'est pas l'avis de ma sœur Bellatrix. Elle a préférée se sacrifier en allant à Askaban plutôt que jouer les innocentes comme toi, en reniant le maître.
Comment osait-elle? se demanda Lucius. Elle n'avait pas le droit.
_ Ca ne l'a pas mené loin en tout cas, dit-il méchamment.
_ Ne parles pas de ma sœur comme ça, menaça-t-elle, elle est persuadée que le Seigneur des Ténèbres va revenir, et je le suis aussi.
_ Narcissa chérie, dit-il avec patience, regardes la réalité en face. Le sortilège de la mort s'est retourné contre lui. Il est donc mort.
_ Je te signale que d'après Severus, Dumbledore pensait la même chose. Le Seigneur des Ténèbres est invincible et immortel. Des rumeurs disent qu'il se cache en Albanie, ce qui est tout à fait possible.
Lucius haussa les sourcils. Sa femme avait-elle des informations qu'il ignorait?
_ Ne me dis pas que tu crois en de simple rumeur, dit-il finalement amusé de la situation.
_ Si tu veux élever Potter, c'est que ça doit être dans ton intérêt. Qu'est-ce que tu aurais à gagner de tout ça?
_ Tu as enfin comprit, dit-il ironiquement, je savais que tu étais intelligente. Tout d'abord il ne sera pas le joujou de Dumbledore, ensuite il pourra se retourner contre lui, le monde sorcier sera effondré d'apprendre que le célèbre Harry Potter n'est pas de leur côté et pour finir il pourra faire passer des lois pour les Sang-Pur et peut-être même devenir ministre.
_ Je vois, dit-elle froidement. Toutes ses choses ne sont pas à prendre à la légère. Mais dis-moi Lucius que diras-tu au Seigneur des Ténèbres quand il reviendra? Que tu as mentit pour éviter la prison et qu'en plus de ça tu as utilisé Potter, uniquement pour servir tes propres intérêts et que tu n'as pas pensé une seul fois à lui?
Lucius n'aimait pas ça. Il avait énormément de mal à reconnaitre qu'une femme avait raison, et pourtant c'était le cas. Si le Seigneur des Ténèbres revenait, il était mort.
_ La question ne se pose pas, dit-il d'une voix peu convaincante, il est mort.
_ Réponds, ordonna-t-elle.
Normalement il ne devrait pas tolérer ça, mais il la comprenait. Il soupira. Tant pis pour les traditions, se dit-il.
_ Je lui dirais que je mettrais Potter à sa disposition, répondit-il, se sera la pire arme du mal.
_ Tu crois vraiment que le Seigneur des Ténèbres ne se doutera de rien?
_ Non, je pense qu'il verra clair dans mon jeu, dit-il sombrement, mais il sera tellement content d'avoir Potter et de déstabiliser le monde sorcier qu'il ne relèvera pas.
_ Tu joues avec le feu Lucius, tu le sais, au moins?
_ C'est ridicule, rien de tout cela ne se passera.
_ On verra bien qui a raison, dit-elle en le défiant du regard, en tout cas je ne veux pas Potter ici.
_ Tu crois avoir le choix? demanda-t-il moqueur.
_ Evidemment, si tu l'as décidé je n'ai rien à dire, dit-elle en baissant de nouveau les yeux, mais ma sœur risque de réagir mal.
_ Ecoutes, Narcissa chérie, c'est ta sœur, je suis sûr qu'elle finira par l'accepter.
_ Si tu le dis, soupira-t-elle.
_ J'en suis sûr, chuchota-t-il avant de l'embrasser amoureusement.
_ En tout cas ne me demande pas d'élever Potter, comme si c'était mon propre fils.
_ Je sais que c'est hors de tes capacités, mais en tant que Sang-Pur c'est ton rôle, tu dois le faire, c'est ma volonté.
_ Je sais, mais le problème c'est que j'aurais plutôt envie de la tuer.
_ Soit manipulatrice et hypocrite, tu sais bien faire ça.
_ Très bien, j'élèverais Potter. De toute façon, comme tu me l'as fait remarquer, je n'ai pas le choix.
_ Effectivement, et tu seras parfaite dans ce rôle, dit-il en l'embrassant.
Sur ce, ils transplanèrent dans leur chambre…
Quelques heures plus tard, Narcissa se réveilla. Après leur petite "dispute", ils avaient fait l'amour ce qui avait permit à Narcissa d'oublier sa condition de femme soumise. Elle avait été élevée dans ces traditions de Sang-Pur, mais elle et sa sœur se débrouillaient toujours pour retourner la situation à leurs avantages, elles n'étaient pas des Black pour rien. D'ailleurs leur mère n'aurait jamais permit de se faire commander par leur père. Mais quand Narcissa avait rencontrée Lucius tout était différent. Au moment du mariage, il lui avait bien dit qu'il comptait respecter les traditions de Sang-Pur et qu'elle n'avait pas intérêt à lui désobéir. Elle était tombée folle amoureuse de lui et avait accepté. Bellatrix quant à elle, avait épousé Rodolphus Lestrange, qui lui laissait faire ce qu'elle voulait, il lui avait même autorisé à devenir mangemort, alors que Lucius s'était formellement opposé à ce qu'elle s'engage dans quoique se soit. Elle se leva en soupirant, transplana dans la cuisine et fit un petit-déjeuner pour Lucius. Bien sûr, elle aurait put demander à Dobby, mais comme elle n'avait rien à faire, autant faire plaisir à son mari.
Un quart d'heure plus tard, elle montait avec un plateau en lévitation, entra dans la chambre, réveilla Lucius avec un délicat baiser et le lui donna.
_ Bonjour, Narcissa chérie, dit-il avec amusement en prenant un toaste, c'est toi qui m'a préparé ce petit-déjeuner?
_ Evidemment, dit-elle joyeuse, je voulais faire une surprise à mon mari.
Il goûta ses œufs brouillés et parut satisfait.
_ Tu cuisines bien mieux que cet elfe, remarqua-t-il en souriant, d'ailleurs tu pourrais le remplacer et t'occuper plus de la maison.
Narcissa eut peur. Il allait renvoyer Dobby, la seule liberté qui lui restait.
_ Lucius, s'il te plait, ne fais pas ça, supplia-t-elle, si je suis fatiguée je ne pourrais plus t'attendre le soir, ni te faire l'amour, puisque je dormirais déjà.
Il sourit. Sa femme avait les arguments qu'il fallait. Ceci dit, ça serait une façon de l'empêcher de sortir et il pourrait mieux contrôler sa vie. Il ne lâcherait pas l'affaire, il lui en reparlerait plus tard.
_ Très bien, nous garderons Dobby, capitula-t-il, je suis un homme sous influence avec toi.
_ Oui, dit-elle contente d'avoir eut satisfaction, c'est uniquement pour ça que je t'aime.
Ils s'embrassèrent passionnément. Puis, Lucius se redressa.
_ Au fait, dit-il d'un air sérieux, tu vas venir avec moi au ministère. Il faut qu'on signe les papiers pour l'adoption de Potter. Je prends un bain et je te rejoins devant la cheminée du salon dans vingt-minutes.
_ D'accord, je vais prévenir Drago, répondit-elle en hochant la tête.
_ Ce n'est pas la penne, préviens simplement Dobby, ordonna Lucius.
_ Très bien, dit-elle en lui donnant un baiser, à toute suite.
Elle transplana dans le salon. Comme Lucius lui avait lui avait ordonné, elle appela Dobby en lui conseillant de faire tout ce que son fils demandait, sauf bien sûr de sortir du manoir, sous penne de sanctions. Ne sachant pas quoi faire, elle prit un livre de magie noire qui traînait sur la table basse en bois et s'installa dans un fauteuil.
Plus tard, quand Lucius entra dans la cuisine elle sursauta.
_ C'est toi, tu m'as fait peur, dit-elle avec soulagement.
_ Tu lis? demanda-t-il inquiet de voir sa femme se cultiver.
_ Oui, c'est un livre à toi, je crois, sur les poisons les plus atroces et les plus noirs du monde magique. Très intéressant.
_ Effectivement, il est intéressant, dit-il froidement avec les yeux plissés.
Narcissa mit sa main devant sa bouche.
_ Tu ne veux pas que je lise, constata-t-elle avec déception en baissant les yeux.
_ Non, je ne veux pas, répondit-il d'une voix glacée, tu es une femme Narcissa et dans les traditions de Sang-Pur une femme ne doit pas lire, mais s'occuper de ses enfants et de la maison.
_ Mais…, commença-t-elle.
_ S'il te plait Narcissa, dit-il d'une voix mielleuse qui ne lui ressemblait pas, fais-le pour moi et pour notre fils.
_ Très bien, dit-elle d'une voix sèche, je ne lirais plus.
Lucius sourit triomphalement. Il ne voulait pas que sa femme se cultive, et surtout pas qu'elle en sache plus que lui. Moins sa femme en savait, plus elle resterait avec lui. Et c'était tout ce qui comptait.
_ On y va? demanda-t-il.
Elle secoua la tête.
Ils mirent de la Poudre de Cheminette dans la cheminée et franchirent les flammes vertes émeraude où ils dirent : "Ministère de la Magie Atrium."
L'Atrium du ministère était, comme d'habitude, bondé de sorciers plus ou moins originaux les uns que les autres. Ils se firent salués par de nombreuses "connaissances utiles" comme les appelait Lucius et allèrent calmement vers les ascenseurs.
_ Lucius, dit une voix derrière lui.
Il se retourna brusquement.
_ Bonjour Casimir, répondit-il, du nouveau?
_ J'ai lut ton rapport, dit-il alors qu'ils entraient dans l'ascenseur, je dois dire que je suis étonné et tu m'as convaincu.
_ Vraiment? interrogea Lucius septique.
_ Oui, j'ai trouvé tes arguments très pertinent, à propos de cette loi d'autoriser les nés-moldus d'ouvrir un coffre à Gringotts. Je pense effectivement que se ne serait pas une bonne chose, j'en glisserais un mot au ministre et à Dumbledore.
_ Merci Casimir, c'est la première fois que tu me soutiens.
_ Ce ne sera pas la dernière, dit-il, tu pourras compter sur moi désormais.
_ Niveau un, ministre de la Magie et cabinet du ministre, annonça la voix.
_ A tout à l'heure Casimir, pour la réunion, lança-t-il tandis qu'il sortait de l'ascenseur avec sa femme.
_ A tout à l'heure, répondit le sorcier.
_ Qui c'était? demanda Narcissa dont la curiosité avait été attisée.
_ Un membre important du Magenmagot, répondit-il en éludant la question.
Narcissa hocha la tête et n'osa pas poser plus de question. Ils marchèrent dans le long couloir et arrivèrent devant une porte où était écrit en lettre d'or:" Cabinet du Ministre". Lucius frappa d'un coup sec. Quelques secondes plus tard, une fille blonde aux yeux bleus d'une vingtaine d'année ouvrit.
_ Bonjour, dit-elle avec un sourire charmant, entrez je vous en prie.
La secrétaire était habillée en moldu, ce que n'aima pas Lucius, mais il fut attiré par son décolleté montrant une poitrine plus qu'avantageuse. Il se surprit à penser qu'elle était bien faite, lorsque sa femme l'interrompu.
_ Lucius, appela Narcissa en suivant son regard.
Celui-ci se détacha de sa contemplation et montra son habituel visage arrogant et froid sous le regard amusé de la secrétaire.
_ Nous voudrions parler au ministre immédiatement, dit-il froidement.
_ Il est en réunion, répondit-elle.
_ Oui, bien sûr, dit-il d'une voix doucereuse, c'est l'excuse calcique.
_ Effectivement, monsieur Malefoy, dit la secrétaire en souriant, ceci dit il est réellement en réunion. Il est avec les directeurs de tout les Départements du ministère.
_ Dérangez-le, ordonna Lucius, j'ai une affaire de la plus haute importance à voir avec lui.
_ Je ne peux pas, répondit-elle.
_ Dans ce cas il entendrait parler de votre incompétence à faire votre travail, menaça Lucius, au près d'un membre imminent du Magenmagot.
La secrétaire ne riait plus du tout et savait que Lucius Malefoy avait une très bonne place au ministère.
_ Je vais voir ce que je peux faire, dit-elle dans un instinct de survie.
_ Il est marrant de voir que vous êtes brusquement coopérative, constata Lucius avec un sourire triomphale.
Elle sourit bêtement et sortit du bureau, laissant le couple seul.
_ Je t'ai vu Lucius, dit Narcissa folle de rage, j'ai vu comment tu la regardais.
_ Pourquoi, je n'ai pas le droit de regarder quelqu'un? demanda-t-il plus amusé par la jalousie de sa femme qu'en colère.
_ Ne retourne pas la conversation, s'exclama-t-elle, tu sais très bien de quoi je parle.
_ Tu te fais des idées, dit-il d'une voix mielleuse, je t'aime, c'est pour ça que je t'ai épousé.
Elle était troublé, c'était la première fois depuis des années qu'il lui disait je t'aime. A cet instant elle ne douta plus de son mari, sans savoir que c'était le but de la manœuvre.
_ Excuses-moi, j'ai dut mal interpréter ce que j'ai vu, s'excusa-t-elle.
En réalité Lucius avait tendance à regarder les autres filles, ces derniers temps. Il ne l'avait encore jamais trompé, mais au bout de huit ans de mariage, il trouvait que la passion dans leur couple s'était éventée et de son point de vue Narcissa devenait trop vielle pour lui offrir ce qu'il recherchait.
_ Je vais avoir besoin de tes talents de manipulation, dit-il enfin, tu es prête?
_ Oui, répondit Narcissa les yeux brillants, je suis sûr qu'il ne va pas résister à mon petit numéro.
Plusieurs minutes plus tard, la secrétaire arriva avec le ministre de la magie, qui ne semblait pas très content d'avoir dut interrompre une réunion aussi importante.
_ Bonjour Lucius, Narcissa, dit-il en leurs serrant la main. Suivez-moi dans mon bureau.
Les Malefoy suivirent le ministre en traversant plusieurs salles et portes avant d'arriver dans une pièce immense ou en plus d'un bureau il y avait un salon et les murs étaient couverts de portrait de tous les ministres décédés. Il les invita à s'assoir dans des fauteuils en face de son bureau où il s'assit.
_ Bonjour Cornelius, finit par dire froidement Lucius.
_ C'est si important que ça, demanda-t-il, pour m'avoir interrompu dans une réunion interdépartementale?
_ Tout à fait Fudge, c'est une affaire de la plus haute importance. Mais avant, j'aimerais que nous soyons dans la confidence. Est-ce que Dumbledore était à cette réunion?
_ Non, répondit le ministre, pour tout vous dire, j'ai parfois l'impression qu'il tire les ficelles.
_ J'ai bien peur que se ne soit pas une impression Cornelius, dit Lucius d'un ton détaché, mais la réalité.
_ Vous croyez? demanda-t-il avec inquiétude.
_ Cela ne fait aucun doute, mon cher Fudge, confirma-t-il, ne vous avais-je pas prévenu?
_ De tout évidence, mais je ne savais pas si je pouvais vous faire confiance, déclara le ministre.
_ Oui, dit doucement Lucius, une réputation que Dumbledore a construite autours de ma personne.
_ Effectivement, affirma le ministre.
_ C'est pourquoi je vous demanderais de ne pas révéler le contenu de cette conversation à Dumbledore, ni de lui demander son avis.
_ Bien entendu, Lucius, cela va de soit, répondit-il.
_ J'espère pour vous en effet, car cette révélation à Dumbledore pourrait s'avérer désastreuse, menaça Lucius.
_ Que voulez-vous dire? demanda le ministre en fronçant les sourcils et en triturant son chapeau melon posé sur le bureau.
_ Il s'agit d'Harry Potter, annonça Lucius d'un ton solennel.
Cette annonce fit l'effet d'une douche froide au ministre de la magie. Il pâlit considérablement et regarda Lucius avec froideur.
_ Vous savez que c'est un dossier délicat, et que je n'ai absolument pas le droit, de révéler une quelconque information.
_ Certes, mais je crois, pardonnez mon incorrection, que vous oubliez un point essentiel de ce dossier.
_ Dans ce cas dites-moi lequel, dit le ministre en lançant un regard noir à Lucius.
_ Il se trouve que monsieur Potter fait partit de ma famille, intervient Narcissa qui parlait pour la première fois.
_ Comment ça? Je ne comprends pas, dit le ministre en se tournant vers elle.
_ Si ma mémoire est bonne, continua-t-elle en souriant, Sirius Black, mon cousin, était le parrain de monsieur Potter. J'en conclue donc qu'un Black était lié à la famille Potter, or je suis une Black à l'origine.
_ C'est une façon de voir en effet, dit lentement le ministre en réfléchissant à toute vitesse. Que voulez-vous savoir?
_ J'aimerais tout simplement avoir de ses nouvelles et éventuellement le voir, dit-elle.
_ Je n'ai pas le droit de divulguer une information à ce sujet.
_ Vraiment, dit Lucius à voix basse, c'est inadmissible Fudge. Ma femme n'a même pas le droit d'avoir des nouvelles de sa propre famille. En tant que membre du Magenmagot, je vais demander à ce qu'on ouvre une enquête sur cette histoire. Je vous préviens, ça ira très loin Cornelius, peut-être même que vous pourriez perdre votre place, menaça-t-il une seconde fois.
Cornelius Fudge devint encore plus livide. Il avait peur. Il savait pertinemment, malgré ce que pouvait dire Dumbledore, que Lucius Malefoy avait les appuis nécessaires pour gagner et le faire renvoyer. Il avala difficilement sa salive et décida de capituler.
_ Très bien, finit-il par dire, je vais vous dévoiler quelques informations.
Il sortit sa baguette et fit venir le dossier d'Harry Potter d'un simple Accio. Lucius fronça les sourcils et s'étonna qu'un dossier portant la mention "confidentiel" en lettre rouge puisse être récupéré aussi facilement, sans protection. Il ouvrit le dossier et commença à le lire.
_ Monsieur Harry Potter a eut sept ans, le trente-et-un juillet dernier, dit le ministre.
_ Le même âge que Drago, dit Narcissa d'un air faussement tendre. Et, il a été adopté par qui? J'aimerais tellement lui rendre visite.
_ Je comprends, dit le ministre d'un ton compatissant. Il semblerait que Dumbledore n'est pas pensé à vous.
_ Que voulez-vous dire? demanda Narcissa faussement outrée jouant très bien son rôle.
_ Il indique dans son rapport, que j'ai sous les yeux, que la seule famille qui restait à Harry était sa tante du côté de sa mère.
_ Par Salazard tout puissant, s'exclama Narcissa d'un air indignée, vous êtes en train de me dire que Harry Potter, celui-qui-a-survécu au Seigneur des Ténèbres est chez des moldus?
_ Je suis désolé de vous l'apprendre de cette façon, mais c'est effectivement le cas, dit Fudge perdu devant la détresse de la femme.
_ Harry ne sait même pas qu'il est un sorcier! C'est un scandale, cria-t-elle. Tu te rends compte Lucius, un membre de ma famille qui se retrouve avec des moldus!
Elle fondit en larme et son mari la prit dans ses bras.
_ Bien sûr, c'est encore Dumbledore qui en est la cause, dit froidement Lucius en regardant le ministre droit dans les yeux. Il est peut-être un grand sorcier, mais il fait beaucoup de dégâts.
Le ministre de la magie n'avait jamais vu Narcissa Malefoy aussi effondré et il se sentait mal. A cause de sa faiblesse d'il y a six ans, en laissant Dumbledore choisir, il avait l'impression d'avoir rendu la famille Malefoy malheureuse.
Narcissa renifla, le visage humide, avec des mèches de cheveux blond tombant dans les yeux, releva la tête et envoya un regard de détresse à Fudge.
_ Je vous en supplie Cornelius, reprit-elle prenant un ton désespéré, faites quelque chose. Il ne connait rien sur notre monde alors qu'il est le sauveur de notre communauté. Sauvez Harry Potter.
Fudge fut touché par ses paroles. Le cri désespéré et déchirant de Narcissa Malefoy était insupportable pour sa conscience. Elle était une excellente mère pour son fils Drago et il pensa qu'elle serait également une meilleure mère que des moldus pour Potter. Dumbledore était réellement fou. Il valait mieux, en effet, que Potter soit avec des sorciers qu'avec des moldus.
_ Narcissa, dit-il doucement, étant la cousine du parrain d'Harry, dans l'article quatorze du Magicumfamillia il est dit que vous pouvez adopter en toute légalité un enfant ayant été lié à l'un des membres de votre famille, donc en l'occurrence Harry Potter.
_ Vous ferez ça? demanda Narcissa avec un regard victorieux.
Elle était fière d'elle, elle avait parfaitement réussi. Le ministre lui-même était parfaitement manipulé.
_ Bien entendu, répondit-il en secouant sa baguette magique.
Des papiers se posèrent sur son bureau et il ensorcela une plume qui remplit les papiers à sa place. Il prit une autre plume avec laquelle il apposa sa signature manuellement et présenta un parchemin au couple.
_ Voilà, dit Fudge, signez l'acte d'adoption et vous pourrez récupérer Potter aujourd'hui.
Lucius prit la plume d'aigle du ministre, la trempa dans l'encrier bleu et signa, en passant le parchemin à Narcissa. Celle-ci prit la plume que Lucius lui tendait et signa à son tour.
_ Bien, dit le ministre, une bonne chose de réglé. Occupez-vous bien de lui.
_ Aucun souci Cornelius, il en de bonne main, dit Narcissa le sourire aux lèvres. Je vous en serais éternellement reconnaissante.
Le ministre les raccompagna jusqu'à la porte et serra la main de Narcissa qui partit devant, alors que Lucius restait en arrière.
_ N'oubliez pas notre accord, lança Lucius d'une voix traînante laissant planer la menace et la peur.
Le ministre pâlit et il hocha la tête.
Sur ce, Lucius s'en alla. Il rejoignit Narcissa qui l'attendait dans le bureau de la secrétaire.
_ Où étais-tu? demanda-t-elle suspicieusement.
_ J'avais une dernière chose à dire à Cornelius, se justifia-t-il.
Narcissa comprit tout de suite de quoi il parlait et sourit. Ils sortirent et allèrent prendre l'ascenseur en silence.
_ Bravo Narcissa chérie, dit Lucius alors qu'ils rentraient dans l'ascenseur, ta prestation était formidable.
_ C'est un compliment? demanda Narcissa ravi.
_ C'en ai un, répondit-il, tu as très bien joué.
Narcissa était fière d'elle. Il était rare que Lucius la complimente pour autre chose que sa cuisine où sa façon d'élever Drago.
_ Narcissa, dit-il, va chercher Potter ce matin.
_ Moi, dit-elle n'en revenant pas, chercher Potter.
_ Oui, ce n'est pas plus mal, répondit Lucius, moins il est chez ces moldus, mieux c'est.
_ J'irais, pas de problème.
_ Bon, je dois y aller. J'ai une réunion à préparer.
Elle le regarda s'éloigner et prit la direction des cheminées. Elle en trouva une où il n'y avait personne, prit de la Poudre de Cheminette, qu'elle jeta dans le feu, entra dans les flammes vertes émeraude et dit distinctement: "Manoir Malefoy".
Arrivé, dans son salon, elle se jeta un sort pour enlever la suie de ses vêtements. Elle transplana dans la salle de jeu où elle trouva Drago en train de se disputer avec l'elfe de maison.
_ Drago, dit-elle en se précipitant sur lui, tout va bien? Tu n'as rien? Qu'est-ce qu'a encore fait Dobby?
_ Il me parlait des moldus en me disant qu'ils étaient bons, lâcha Drago avec dégoût.
_ Alors comme ça, j'apprends que mon elfe de maison se permet de détruire l'éducation que je donne à mon fils, cria-t-elle en se tournant vers l'elfe avec un air sévère.
_ Je suis désolé, maîtresse Narcissa, mais…, commença l'elfe en tremblant et en couinant.
_ Je ne veux pas entendre tes excuses, s'exclama-t-elle durement en sortant sa baguette, tu as fait une bêtise et tu dois être puni pour ça. Impedimenta! lança-t-elle.
Le sortilège de Narcissa fut si puissant que Dobby se retrouva projeté au mur et tomba à terre en gémissant.
_ Ca t'apprendras, maudit elfe, déclara-t-elle sur un ton méprisant, et estimes-toi heureux que j'ai besoin de toi et que je ne t'offre pas de vêtement. Maintenant, dégage.
_ Tout de suite maîtresse Narcissa, gémit l'elfe avant de transplaner dans un crac sonore.
_ Merci maman, dit Drago en admiration, je commençais à m'ennuyer avec ce pathétique elfe de maison.
Narcissa sourit. Il était rare que son fils la remercie.
_ J'aimerais bien que tu m'apprennes à faire de la magie moi aussi, dit Drago.
_ Drago, dit sa mère exaspéré, je t'ai déjà dit que tu irais dans une école pour ça, soit à Durmstrang, soit à Poudlard. Au fait, je voulais te dire, Harry Potter va habiter ici.
_ Harry Potter? demanda Drago incrédule. Ce n'est pas celui qui a défait le Seigneur des Ténèbres?
Narcissa fut étonné de voir que son fils de sept ans se souvienne d'une conversation mouvementé qu'ils avaient eut à table, un jour.
_ C'est ça, finit-elle par dire.
_ Pourquoi vient-il ici alors? demanda Drago avec logique.
_ Parce que, malheureusement, il est un peu de ma famille et qu'il vit chez des moldus.
Drago se mit la main sur la bouche choqué.
_ Scandaleux de la part de Dumbledore, n'est-ce pas. En tout cas ton père a l'intention de reprendre son éducation.
_ Il a raison, dit Drago, on ne peut pas laisser un sorcier chez des moldus.
Narcissa s'amusa de voir la naïveté de son fils. Il ne se rendait pas compte de ce que cela, représentait d'avoir Potter ici.
_ C'est beaucoup plus compliqué que ça Drago, finit-elle par dire. En tout cas je te demanderais de bien l'accueillir et d'être patient avec lui. Il ne connait rien de notre monde, il faudra lui apprendre. Ne lui parle pas de ses parents aussi, ni du fait qu'il a défait le Seigneur des Ténèbres, il l'apprendra quand il sera prêt.
_ Oui, maman, je serais gentil avec lui, il en aura bien besoin.
_ Il va falloir aller le chercher Drago, dit-elle doucement.
_ D'accord, répondit ce dernier.
Elle brandit sa baguette et fit venir, sous le regard captivé de Drago, son manteau qu'elle revêtit, et se contenta de l'envelopper dans une simple cape noir en laine épaisse. Elle attrapa son bras et ils transplanèrent.
_ Où sommes-nous? demanda Drago curieux en tenant la main de sa mère.
_ A Privet Drive, une banlieue moldue de Londres, répondit Narcissa avec ironie.
En ce mois de novembre, il faisait très froid et il pleuvait. Narcissa était emmitouflé dans un très beau manteau en fourrure de Sombral noir, qu'elle avait trouvé récemment dans l'Allée des Embrumes, étant une matière interdite. Elle avait du goût concernant la mode et le luxe.
Une fois arrivé devant la porte Narcissa frappa. Quelques instants plus tard, elle s'ouvrit sur un jeune garçon, qu'elle reconnu comme étant Harry Potter avec sa cicatrice. Il était habillé d'un jean et d'une chemise trop grande pour lui, chose qui scandalisa Narcissa.
_ Oui, c'est pourquoi? demanda Harry. Vous voulez parler à Vernon?
_ Absolument, dit-elle d'un air résolu. Je t'en pris, laisses-nous entrer.
_ Mais…, commença Harry.
_ Tu ne discutes pas, répliqua sèchement Narcissa en forçant le passage et en serrant d'avantage la main de Drago.
Harry céda et les laissa entrer, en se demandant qui étaient ces gens. Ils se dirigèrent vers le salon où Pétunia et Vernon regardaient la télévision. Narcissa s'éclaircit la gorge pour signaler sa présence.
_ Excusez mon intrusion dans votre salon, dit-elle, mais votre neveu m'a aimablement invité à entrer.
_ Harry, hurla la tante Pétunia qui s'était levé, va dans ton placard immédiatement.
Furieuse, d'être ainsi traité, Narcissa se retourna vers lui.
_ N'obéis pas à tante Harry, dit-elle gravement, après tout ce que j'ai à dire te concerne en premier lieu.
Harry ne bougea pas comme pétrifié. Qui étaient ces gens? se demanda-t-il une nouvelle fois.
_ Vous êtes une lady ? demanda Vernon en évaluant rapidement la situation.
_ En quelque sorte, répondit-elle médusé, je suis une sorcière de Sang-Pur.
_ Sortez, cria Vernon, sortez de ma maison.
_ Si j'étais vous, je ferais attention à ce que je dis. Parce que je suis une sorcière, et que si vous me provoquez trop, cela pourrait avoir des conséquences odieuses, menaça Narcissa.
L'oncle Vernon fulminait de rage. Harry ne comprenait pas cette histoire, mais avait de l'affection pour la blonde qui osait tenir tête à son oncle et à sa tante.
_ Pour qui vous prenez-vous? demanda l'oncle Vernon.
_ Pour ce que je suis, une Malefoy, répondit-elle du tac au tac. Je m'appelle Narcissa Malefoy et voici mon fils Drago Malefoy. Je crois que de votre côté vous n'avez pas fait les présentations.
_ Ca n'a aucune importance, hurla l'oncle Vernon.
_ Je crois que c'est tout le contraire, dit Narcissa qui s'amusait beaucoup. Voyez-vous il faut que je sache si le garçon qui est là est bien Harry Potter.
Harry sursauta. Comment cette femme connaissait-elle son nom?
_ Partez, ordonna Vernon.
_ Pas avant d'avoir finit de parler, répliqua-t-elle.
_ Que voulez-vous? demanda-t-il.
Elle lâcha la main de Drago et sortit un parchemin qu'elle tendit à Vernon.
_ Vous avez devant vous, l'acte d'adoption d'Harry Potter. Signé par le ministre de la magie lui-même.
_ Vous n'avez pas le droit, intervient Pétunia.
_ Et sous quel prétexte? Parce que Dumbledore a fait la faute irréparable de donner Harry Potter à des moldus incapables de s'occuper de lui, alors qu'il avait encore de la famille du côté sorcier.
_ Vous n'êtes pas une Potter donc vous n'êtes pas de sa famille, déclara Pétunia. Si Dumbledore…
_ Taisez-vous, coupa Narcissa qui ne riait plus, je suis la cousine de Sirius Black, le parrain d'Harry, donc je suis de sa famille. Viens Harry, prends tes affaires, on s'en va.
_ Nous voulions faire d'Harry quelqu'un de normal, continua Pétunia.
_ Nous n'avons pas la même conception de la normalité, madame Dursley. Dernière chose, ne dites rien à Dumbledore, si vous tenez à votre fils, menaça-t-elle énervé, je tiendrais parole et je me ferais une joie de me défouler sur lui.
Elle lança un regard assassin au couple et se retourna vers Harry.
_ Harry, dit-elle en souriant, maintenant c'est moi qui vais m'occuper de toi, viens.
_ Je vais vraiment partir d'ici? demanda Harry plein d'espoir.
_ Oui, et tu n'y reviendras jamais, dit-elle en le serrant dans ses bras. Harry je te présente mon fils Drago.
_ Bonjour Harry, dit-il en lui serrant la main.
_ Allez m'attendre dehors, les enfants.
_ Mais maman…, commença-t-il.
_ Drago, dit doucement Narcissa en lui lançant un regard appuyé, dehors.
Quand les deux enfants sortirent Narcissa se retourna vers le couple.
_ Vous êtes vraiment de répugnants moldus, dit-elle en regardant Pétunia droit dans les yeux, vous êtes encore pire que ce je croyais. Pétunia, cria-t-elle en sortant sa baguette magique, vous étiez peut-être jalouse de votre sœur, mais ce n'était pas une raison pour traiter un sorcier de cette façon. Me suis-je bien fait comprendre?
_ Je, balbutia-t-elle alors qu'elle voyait la baguette de la blonde braqué sur elle, oui.
_ Bien, quant à vous Vernon, dit-elle en se retournant vers lui, ne vous avisez plus jamais de me parler de cette façon, où c'est bien plus que la mort de votre fils que vous aurez à déplorer.
_ Oui, dit-il les yeux remplis de peur, je, ça n'arrivera plus.
_ Bien, maintenant je vais vous laissez, j'ai mieux à faire, dit-elle avec un sourire triomphant.
Narcissa prit rapidement la direction de la sortie, laissant un Vernon et une Pétunia terrorisés. Elle prit les deux enfants par la main et transplana. Ils arrivèrent devant les grilles, derrière lesquelles se trouvait un très grand manoir en pierre. Harry était bouche-bée, par cet étalage de richesse. Narcissa sourit: ce serait un jeu d'enfant de le manipuler. Ce sera tellement facile.
Oui, ce n'est plus l'extrait c'est une version bien longue.
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