Il devait être au environ de deux heures du matin quand le jeune Hatake entendit des coups sur la porte qui menait à sa maison. Les coups se faisaient de plus en plus bruyants. Il s'approcha lentement de l'entrée espérant identifier l'odeur de la personne qui s'acharnait sur sa porte. En vain. Puis soudainement, plus un bruit. Il décida alors d'ouvrir sa porte : personne. Alarmé par des sanglots, Kakashi baissa la tête, et fut surpris de trouver sa coéquipière, effondré, devant son domicile ! Comment était-ce arrivé ? Il n'en avait aucune idée, et encore moins de pourquoi lui. La jeune fille n'avait probablement pas remarqué la présence de son coéquipier. Ne sachant pas quoi faire, et ne pouvant pas la laisser la, il la porta jusqu'à sa chambre et la déposa dans son lit. Prenant soin de la couvrir de sa couverture. Rin s'endormit immédiatement. Le jeune garçon ne savait plus quoi faire à présent. Il s'assit donc au sol, face au lit. Il retira le bandeau de manière à dévoiler son œil gauche, laissant apparaitre son sharingan, du moins celui qu'on lui avait légué.

Et si tout ceci avait un rapport avec leur défunt coéquipier ?

Après tout cet évènement était récent, puis Obito avait toujours aimait Rin, et celle-ci l'apprécier énormément. Peut-être l'aimait-elle même ! Il était vrai que la mort de son ami ne l'avait pas laissé indifférent.

Rin ouvrit peu à peu les yeux. Prise de panique, elle se redressa brusquement sur le lit : elle ne reconnaissait rien, et cela ne la rassurais vraiment pas. La pièce était des plus sombres, les murs noirs n'aidaient pas ! Kakashi, ayant remarqué le réveil de la jeune fille, se leva de manière à se trouver face à elle. Quelques minutes passèrent dans le plus grand des silences, les deux adolescents se fixant toujours. Rin se remémorait progressivement des évènements de la veille. Prise de honte, elle se leva, manquant de bousculer le jeune homme et murmura un « je vais rentrer » à peine audible. A ce moment précis, Kakashi aurait apprécier faire quelque chose mais il ne savait pas quoi faire ou encore quoi dire. Il n'aimait pas voir sa coéquipière ainsi. Mais c'était déjà trop tard, celle-ci venait de refermer la porte derrière elle.

Il n'y a pas que la mort qui nous cause de la peine, il y a la vie, la perte de quelque chose, le changement


Prologue de ma nouvelle fiction, n'hésitez pas à commenter ! :)