Voici donc une nouvelle histoire.

J'ai souvent lu des fics ou Edward et Bella, ou encore Alice et Jasper, sans oublier Emmett et Rosalie, sortent ensemble parce leurs parents se mettent en couple. J'ai décidé, avec l'esprit de contradiction qui me caractérise, de faire l'inverse.^^

C'est une fic familiale ! Mais il y aura du lemon, ne vous en faites pas…

Cette fic est centrée sur les personnages d'Esmée et Carlisle. Elle est écrite de leurs points de vue, le plus souvent celui d'Esmée. Mais tous les couples apparaîtront, ne vous en faites pas !

Je pense publier les lundi et vendredi. Sachant que "une grenouille à sauver" est toujours publiée les mardi et vendredi.

Esmée PDV

Je n'aurais jamais imaginé que cela puisse m'arriver.

Jamais.

Nous vivions à Forks depuis 3 ans, mes enfants et moi.

J'étais la mère comblée de jumeaux, Jasper et Rosalie.

Mes enfants avaient 16 ans, et je gérais leur adolescence mieux que je ne l'avais craint.

J'avais eu des soucis avec Rosalie, un an auparavant, parce qu'elle était devenue une jeune fille très belle, grande, blonde, avec des formes de rêve et une poitrine opulente, mais elle ne s'en rendait pas vraiment compte, du moins, elle ne comprenait pas l'effet qu'elle pouvait avoir sur les garçons de son âge et même sur les hommes.

Jasper, lui, s'en rendait parfaitement compte et il s'était bagarré un certain nombre de fois pour protéger sa sœur.

Ils se disputaient aussi à cause de ça.

Ma fille refusait bien sur d'entendre mes arguments. Et puis, quelques semaine seulement après leur rentrée en seconde, elle s'était mise à sortir avec Emmett McCarthy, le capitaine de l'équipe de football du Lycée, et mes problèmes, et ceux de Jasper, avaient été réglés.

Emmett lui avait dit strictement la même chose que nous, à savoir que ses jupes et ses décolletés affolaient même les grizzlis du coin, mais là, bizarrement, elle l'avait écouté.

Elle était restée sexy, mais plus du tout provocante.

J'avais eu peur que leur histoire ne dure pas, mais cela faisait prêt d'un an et ils avaient l'air de plus en plus amoureux.

Emmett et Jasper s'entendaient bien et j'acceptais de recevoir Emmett le WE.

Il faisait du bien à mes enfants.

Le jour de la rentrée en première, j'ai appris par Jazz et Rose qu'il y avait 3 nouveaux au Lycée. Des jumeaux, dans leur classe, et la fille du shérif, qui rentrait en seconde.

J'avais trouvé amusant qu'il y ait deux paires de jumeaux dans la même classe d'un si petit Lycée, mais je n'y avais pas prêté plus attention.

J'étais occupée.

Je travaillais beaucoup, avec la rentrée. J'étais décoratrice d'intérieur, et la rentrée scolaire est souvent un moment propice aux travaux.

Et puis, je devais pallier à l'absence d'un père pour mes enfants.

Jasper, surtout, en souffrait.

Trop souvent il jouait le rôle d'un homme, à la maison.

Il était beaucoup plus mur et calme que Rosalie.

Rose était une adolescente, Jasper était déjà un jeune adulte.

Cela m'inquiétait.

Vivre sa jeunesse en temps et en heure est primordial, à mes yeux.

Et, enfin, je cuisinais énormément.

Jasper et Emmett dévoraient un bœuf, ou pratiquement, à chaque repas!

Rosalie m'aidait, mais cuisiner ne l'enthousiasmait pas tellement.

Bref, nous menions une vie tranquille, et plutôt heureuse, malgré les soucis relatifs à une famille monoparentale.J'avais connu des moments infiniment plus difficiles (ndla: le passé d'Esmée sera révélé plus tard, comme celui de Carlisle)

Et puis, le 25 septembre, mon portable a sonné.

C'était le secrétariat du proviseur…

"Mme Hale? Veuillez venir immédiatement chercher votre fils Jasper au Lycée, il est renvoyé pour la journée pour avoir été mêlé à une bagarre! »

« Il est blessé? »

« Non, mais il refuse de s'expliquer! »

« J'arrive! »

Je roulais vers Port Angeles ou j'avais un RDV avec un client.

J'ai téléphoné pour retarder le RDV et j'ai fait demi tour.

En moins de 10 mns, j'étais devant le bureau du proviseur. J'étais contrariée, mais ni inquiète ni réellement surprise. Jasper ne s'était plus battu depuis des mois, depuis que sa soeur était avec Emmett, mais avec la rentrée certains gars avaient peut-être à nouveau tenté leur chance avec Rose, sans y mettre les formes...

A peine arrivée, j'ai vu un homme se présenter au secrétariat:

« Bonjour, je suis le Dr Cullen, on m'a téléphone parce que mon fils Edward s'est battu avec un camarade! »

Il avait l'air de ne pas pouvoir y croire.

Je l'ai fixé, subjuguée, avant de me ressaisir.

La secrétaire lui a demandé de patienter, comme à moi et il est venu s'asseoir à mes cotés.

Il s'est présenté, courtoisement:

« Dr Cullen, Carlisle Cullen! »

« Esmée Hale. Je crois malheureusement que nos fils se sont battus ensemble… »

« Oh…Je ne comprends pas, vraiment, Edward ne s'est jamais battu jusqu'à aujourd'hui! Pas que j'insinue que ce soit la faute du votre, loin de là bien entendu! »

Il avait l'air perdu.

J'étais amusée. Il était très beau. Un peu plus âgé que moi, sans doute, ses cheveux châtain clair grisonnaient légèrement.

Ses yeux bleus reflétaient la franchise et la bonté.

Pour l'heure, ils étaient surtout anxieux.

Rapidement le proviseur nous a invité à entrer.

Tout de suite, j'ai vu Jasper, la tête baissé, assis prêt du mur.

Emmett et Rosalie se tenaient debout à coté de lui.

Jasper avait un œil au beur noir et une lèvre entaillée.

Je me suis précipitée sur lui:

« Jasper! Ca va? »

« oui oui, c'est bon m'man! »

J'ai relevé la tête.

Le docteur Cullen tenait par les épaules une jeune fille brune, toute petite, qui avait l'air sur le point de pleurer.

Debout, tout prêt du proviseur qui avait l'air de le surveiller, se tenait un jeune homme de l'âge de mes enfants, environ. Il avait des cheveux en bataille roux foncé et ses yeux verts lançaient des éclairs en direction de Jasper.

Il était moins marqué que mon fils, mais on voyait au premier coup d'œil que c'était avec lui que Jasper s'était battu.

Le proviseur a alors prit la parole:

« Je pense que c'est un malentendu, Bella, explique nous ce que tu as vu! »

J'ai alors remarqué une toute jeune fille brune, avec de longues boucles châtain et de grands yeux chocolat, qui avait l'air très timide, et surtout très impressionné de se retrouver là.

D'une toute petite voix, qui nous a tous obligé à tendre l'oreille, elle a dit:

« Ces deux là, la petite brune et le grand blond, étaient en train de s'embrasser à coté de mon casier, quand lui (elle montrait le roux) est arrivé. Lui (elle montrait Jasper) tenait celle là (elle désignait la brune minuscule) plaquée contre le casier et lui serrait les mains, mais ils faisaient déjà ça hier et je sais que c'était juste, hum, un baiser passionné. Mais lui (elle montrait à nouveau le roux) a visiblement cru que le blond agressait la petite brune et il lui a sauté dessus et lui a tapé directement dans la tête. La petite brune et moi on a essayé de les séparer, mais j'ai vite comprit qu'on y arriverait pas, et quand j'ai prit un coup dans le ventre je suis allée chercher celui là (elle montrait Emmett du doigt) parce que je me suis dit que ce serait le seul à être de taille pour les séparer! »

Elle s'est tue et j'ai regardé Jasper.

Il souriait, légèrement gêné, à la petite brune, qui lui rendait son sourire.

Le docteur Cullen a lâché sa fille et s'est approché de son fils:

« Edward? »

« Je…J'ai vraiment cru qu'il lui faisait du mal. On aurait dit qu'il l'obligeait… »

La petite brune a prit la parole:

« Edward….Il ne m'obligeait pas du tout! Je... Je suis désolée, je n'aurais jamais cru que tu l'interpréterais comme ça… »

« T'avais qu'à m'en parler avant Alice! »

« Mais ça ne date que de hier! »

Le proviseur s'est levé:

« Bon. Emmett, merci de ton intervention rapide et efficace. »

« À votre service M'sieur! »

« Rosalie, Emmett, vous pouvez regagner vos cours, ma secrétaire va vous faire des bons d'entrée. Alice, Bella, je pense que vous pouvez y aller aussi, à moins que vous n'ayez autre chose à dire? »

La petite Alice a sourit à Jasper et ils ont échangé un clin d'œil.

Son père l'a serrée contre lui et elle est sortie avec Emmett et Rosalie; Bella a voulu les suivre mais elle a grimacé de douleur, se tenant les cotes.

Le docteur Cullen s'est approché d'elle.

« Tu as mal? »

« Oui un peu, juste là »

Elle a montré le coté droit.

Jasper a pâlit.

J'ai regardé Edward et j'ai vu son inquiétude aussi.

Le docteur Cullen s'est passé la main dans les cheveux, et il a regardé le ventre de Bella, qui était marqué d'une large griffure et d'un bleu commençant à apparaître:

« Il faut que tu passes des radios, pour éliminer la possibilité d'une cote fracturée … »

Sa voix était blanche.

Le proviseur a interrogée Bella, tandis que nous la faisions asseoir:

« Lequel des deux t'a frappée au ventre Bella? »

« Je ne sais pas »

Il était évident qu'elle mentait pour les couvrir.

Edward a alors prit la parole:

« Je pense que c'est moi. Le coup ne lui était pas destiné, évidement »

Le docteur Cullen est devenu très pale, tandis que le proviseur s'emparait de son téléphone:

« Sheriff Swan? C'est le proviseur. Je vais vous demander de venir au Lycée. Bella est légèrement blessée, elle va sans doute devoir passer des radios. »

« … »

« Oui elle est dans mon bureau, nous vous attendons! »

Il avait l'air assez surpris en disant à Bella:

« Il arrive, et il a dit que ça ne le surprenait pas.. »

Bella a sourit, malgré sa visible souffrance:

« Je suis maladroite! »

Nous avons tous rit, sauf Edward, qui était blême.

Il s'est enfin détaché du mur et s'est d'abord dirigé vers Jasper, qui s'est levé, aux aguets.

« Je suis désolé. Je me suis emporté. J'aime beaucoup ma sœur et j'ai réellement cru que tu l'agressais »

Il lui a tendu la main, et Jasper l'a serrée.

« Je comprends. J'ai une sœur aussi et j'ai déjà fait la même chose pour elle. On repart sur de bonnes bases, alors?»

« Ouais! »

Puis il s'est tourné vers moi:

« Je suis désolé Madame. Vraiment. »

Il avait un air franc et honnête.

Je lui ai sourit:

« Je comprends, ne t'en fais pas »

Ensuite il s'est accroupit à coté de Bella:

« Je…Je ne sais pas quoi te dire. Je suis navré, vraiment. Qu'est ce que je peux faire? »

Son père a prit la parole:

« Déjà, tu vas pouvoir payer les soins médicaux! »

Edward a levé les yeux vers lui:

« Bien entendu! »

Le docteur Cullen paraissait navré, et très embarrassé.

J'ai posé une question:

« Jasper peut-il retourner en cours? »

Le proviseur nous a regardé, mon fils et moi:

« Oui, je pense, si il se sent en état de suivre les cours! »

« Oui, ça ira! »

a dit Jasper, d'un ton pacifique.

Je me suis levée pour sortir avec mon fils, mais le proviseur m'a fait signe de rester.

Quand Jasper est sorti, le proviseur s'est adressé sèchement à Edward:

« Bien que je comprenne ta réaction, se battre dans l'enceinte de l'établissement est totalement interdit. Tu es visiblement à l'origine de la bagarre et tu en es tenu pour responsable; Jasper Hale n'a fait que se défendre. De plus, et surtout, à mes yeux, tu as blessé une jeune fille qui tentait de vous séparer. Mon résumé est-il correct? »

« Oui. »

« Bien. Dans ce cas-tu es exclu pour 3 jours. Tu devras faire une lettre d'excuse à Bella et à Jasper et je pense que quelques travaux d'intérêts généraux seraient une bonne, idée, qu'en pensez-vous Dr Cullen? »

« Oui, en effet, ça me parait approprié! »

La porte s'est alors ouverte à toute volée sur le shérif Swan.

Visiblement il venait d'apprendre que sa fille ne s'était pas blessée toute seule.

Il s'est approché de Bella et l'a prise par les épaules:

« Bella! Qui t'a frappée? »

« C'est un accident »

A commencé Bella, mais Edward a dit:

« C'est moi! »

« TOI? Qu'est-ce qui t'a prit? Tu tapes sur les filles? »

Charlie Swan affichait un air furieux, et c'est non sans un certain courage qu'Edward a poursuivit:

« Non, jamais. C'était accidentel. Bella essayait de nous séparer, Jasper et moi parce que j'ai cru qu'il agressait ma sœur alors je l'ai frappé… »

Il paraissait plus que piteux.

Le shérif Swan a secoué la tête, incrédule.

Le Dr Cullen s'est présenté:

« Shérif, je suis le Dr Cullen, le nouveau chirurgien de l'hôpital. Je pense que nous allons être amenés à travailler souvent ensemble. Je n'excuse en rien le geste de mon fils, mais je pense sincèrement qu'il ne s'en prenait absolument pas à votre fille, ce n'est pas du tout son genre… »

Edward a dit:

« Je ne m'étais même pas aperçu qu'elle essayait de nous séparer… »

Bella a levé les yeux au ciel et le proviseur e tmoi avons échangé un sourire.

Le shérif Swan était moins rouge et j'ai quitté enfin le bureau.

Ce n'est qu'à la fin de la journée que j'en ai su plus,quand mes enfants sont rentrés du Lycée.

Jasper avait su par Alice qu'Edward avait effectivement été condamné à des travaux d'intérêts généraux choisis par le shérif lui-même.

Bella Swan n'avait pas de cote cassée mais un bel hématome, et Edward Cullen devait, entre autre, aller la chercher en voiture le matin, et la ramener le soir.

J'ai trouvé que c'était une bonne idée.

Ensuite, bien sur, on a parlé de la bagarre du matin.

Jasper m'a dit qu'il pouvait comprendre la réaction d'Edward.

Mais j'ai froncé les sourcils:

« J'espère que tu es doux et gentil avec cette jeune fille, Jasper! »

Il a rougit:

« M'man! Je…C'est elle qui est une tigresse bon sang! »

J'ai repensé à la minuscule Alice. Elle paraissait au moins aussi douce que la petite Bella.

Ne pas se fier aux apparences, apparemment…

La fin de la semaine a été calme.

J'ai travaillé chez moi, passant beaucoup de temps à choisir des tissus pour une chambre de bébé qu'on m'avait commandée. Souvent, je repensais au séduisant Dr Cullen, et une émotion me serrait la poitrine. Cet homme m'avait interpellée, en mon fort intèrieur. Beaucoup de choses en lui m'attiraient. J'essayais de ne pas me faire des idées... Mais c'était dur!

Mes enfants rentraient tard.

Rosalie, depuis qu'elle sortait avec Emmett, n'était jamais là avant 18H30 (ndla: aux USA, les cours finissent souvent vers 15H00) mais avant Jasper rentrait en principe vers 17H00.

Plus maintenant.

J'étais contente pour lui, parce qu'il rayonnait, mais je me sentais un peu seule.

J'élevais mes enfants seule depuis des années, et je savais bien qu'un jour ils prendraient leur envol, mais je commençais à mesurer la solitude à laquelle j'allais être confrontée.

J'avais eu des aventures, bien sur, mais uniquement sexuelles. Le plus souvent avec des collègues de travail, et même, parfois, avec des clients.

Je n'avais jamais présenté quelqu'un à mes enfants.

Le jeudi soir, à peine rentré, Jasper est venu me parler.

Emmett allait venir passer le WE, comme toujours.

C'était devenu une habitude.

Les parents d'Emmett partaient souvent en WE, seuls, et je m'occupais de leur fils, ce qui ne les dérangeait absolument pas. Autant j'appréciais Emmett, autant ses parents ne me plaisaient guère…

Jasper m'a offert son sourire enjôleur:

« M'man…On pourrait inviter Alice, pour le WE? »

J'ai ouvert la bouche:

« Mais…Ou va-t-elle dormir? »

Il a rougit:

« Ben…Dans ma chambre! »

J'ai objecté:

« Hors de question jeune homme! »

Il a levé les yeux au ciel:

« M'man…On a déjà couché ensemble, et elle n'était pas vierge, OK? »

J'ai définitivement reconsidéré ma façon de voir la jeune Alice…

« Jasper, en accueillant Alice ici, je prends l'engagement que »

Jasper m'a interrompu, agacé:

« Mais tu as pas fait tant d'histoires pour recevoir Emmett! »

« Certes, mais Emmett est un garçon, si quelqu'un se retrouve enceinte ce sera Rosalie et c'est moi qui gérerais ça avec elle! Là c'est différent! »

Il a soufflé, puis a tenté de me convaincre:

« Elle prend la pilule! »

J'ai joué ma dernière cartouche:

« Que sa mère m'appelle! »

« Elle a pas de mère, ils vivent avec son père! »

Mon cœur a battu un peu plus vite.

« Alors que lui m'appelle! »

Jasper a quitté mon bureau et j'ai replongé le nez dans mes croquis.

Moins de 30 secondes plus tard Jasper est revenu, un sourire éblouissant sur le visage et son portable tendu vers moi:

« Tiens, c'est le père d'Alice au téléphone! »

J'ai prit le combiné, légèrement dépassée mais le coeur battant:

« Allo? »

« Mme Hale? Ici Carlisle Cullen. Alice vient de me fourrer le téléphone dans la main, je n'ai pas eu d'explications mais je soupçonne un coup monté concernant le WE qui arrive? »

J'ai rit, amusée:

« Vous soupçonnez juste. Jasper souhaite inviter Alice pour le WE. »

Il a marqué une hésitation:

« Je n'y vois à priori aucun inconvénient, si ce n'est qu'il nous faut sans doute aborder la question des relations amoureuses et surtout sexuelles adolescentes! »

« Je crois que nous arrivons un peu tard, dans le cas présent, mais personnellement je n'y vois pas d'inconvénient tant que c'est en toute sécurité! »

« Je partage votre point de vue, et je rajoute que ma fille prend une contraception, ce qui ne m'empêche pas, bien sur, de vivement encourager le port du préservatif! »

« Absolument! De mon coté j'avoue préférer savoir mes enfants et leurs compagnons chez moi, plutôt qu'à l'arrière d'une voiture ou dans un motel crasseux ou leur sécurité ne serait pas ce que je souhaite… »

« Bien sur. Nous sommes donc d'accord, je peux amener Alice, ce sera sans doute plus simple! »

« En effet, je pense que vers 18H00, comme Emmett, ce serait parfait! »

A coté de moi Jasper a dansé de joie et j'ai rit de le voir enfin se comporter comme l'ado qu'il était.

Je ne l'ai pas avoué à mes enfants, mais j'attendais le vendredi soir avec autant d'impatience qu'eux.

Quand on a sonné à la porte, j'ai battu Rosalie à la course (elle venait de plus loin que moi) et j'ai ouvert la porte à Emmett.

J'ai été déçue, mais je l'ai caché, bien entendu.

Il m'a sourit et je l'ai serré contre moi.

Emmett avait besoin de beaucoup d'affection.

J'avais conscience de jouer un rôle maternel avec lui aussi.

Rosalie s'est jetée dans ses bras et j'ai vu une grosse BMW noire se garer devant notre allée.

Je me suis avancée, le cœur battant ridiculement vite.

Alors, qu'en pensez-vous? Je n'ai pas l'habitude d'écrire sur un couple de cet âge, mais en fait j'adore ça! Donnez moi vos impressions!^^