Une nouvelle fic pour bien commencer l'année ! Cette fois, il s'agit d'un nouveau Neji x Kiba en plusieurs chapitres, douze si tout avance comme prévu. Je posterai un nouveau chapitre toutes les semaines, n'hésitez pas à me sonner les cloches si j'oublie *rires*

Bref, les personnages de Naruto ne m'appartiennent toujours pas. Cependant les nouveaux membres de la famille Inuzuka, ainsi que les OC présents dans les chapitres suivants sont bel et bien à moi.

Je vous souhaite une bonne lecture.


La nuit tombe déjà et je n'ai même pas passé les portes du village. Ça ne devait être qu'une mission des plus simples mais, bien sûr, je me suis encore fait avoir. Akamaru sur mes talons, je cours à en perdre haleine. Pourquoi faut-il que je sois en retard juste le jour où une réunion de famille est prévue? Ça n'arrive qu'une ou deux fois par an et il faut que je me fasse remarquer. Enfin, j'aperçois la grande porte de Konoha, il n'est peut-être pas trop tard. J'accélère autant que je peux. Si je peux éviter de subir le courroux de ma mère, je peux bien avoir tous les points de côté du monde. C'est pas qu'elle est flippante ma mère quand elle s'énerve mais il vaut mieux ne pas se trouver dans les parages quand ça arrive, vous voyez ce que je veux dire?

Quand je tourne au coin d'une rue, je me retrouve projeté à terre sans vraiment savoir pourquoi. Je lève les yeux et vois une petite grand-mère dans le même état que moi. Ni une, ni deux, je me précipite pour l'aider à se relever.

« Dé... désolé, je m'excuse, confus. J'aurais dû faire attention!

Je m'attends à ce qu'elle me houspille mais non, elle se contente de me dévisager comme si j'étais un extraterrestre. Bon, d'accord, je suis un peu dégueulasse mais après une mission de trois jours, c'est un peu normal. Ou alors, c'est Akamaru qui l'intrigue. C'est vrai qu'il fait la taille d'un veau maintenant, ça doit faire bizarre quand on n'est pas habitué.

-Tu ne serais pas le petit Kiba Inuzuka, par hasard? me demande-t-elle en remontant ses lunettes.

-Euh, si.

-Ah, c'est toi, alors. Shisui m'a beaucoup parlé de toi, tu sais. Allez, cours, jeune homme et passe le bonjour à Tsume de ma part.

Un peu intrigué, je repars en direction de la maison. Je ne vois pas vraiment qui pourrait être ce Shisui, on ne m'en a jamais parlé. C'est peut-être un oncle ou un cousin, après tout le clan Inuzuka est immense même si ça ne paraît pas comme ça. Mais si c'était le cas, je l'aurais au moins vu une fois, ou je le verrais ce soir. Pourtant, je n'en ai jamais entendu parler. C'est tout de même étrange. Je me fais sans doute des idées.

J'arrive à la maison, il est plus de vingt heures trente. Quelques invités sont déjà arrivés et Hana me fusille du regard quand je passe la porte du salon. Elle se précipite sur moi et me pousse jusqu'à l'escalier.

-Ah, te voilà enfin, toi! me fait-elle tout en me forçant à aller à l'étage. Maman est furieuse, t'as intérêt à te préparer vite fait avant qu'elle revienne avec les cousins. Si t'es pas prêt d'ici vingt minutes, je te tuerais moi-même, compris? Et va prendre une douche, tu pues!

Toujours aussi gentille, la frangine... Je monte jusqu'à la salle de bains en grognant. Je m'y enferme et retire mes vêtements. Je dois faire vite parce que je sais que ni l'une ni l'autre n'a l'habitude de plaisanter. L'eau de la douche, toujours aussi froide – à croire qu'on n'a pas de chaudière dans cette fichue baraque- achève de me mettre de mauvaise humeur. Au moins, avec cette température polaire, je ne m'attarde pas trop. Je me sèche rapidement et fonce dans ma chambre, une serviette autour de la taille. J'entends les voix de mes cousins au rez de chaussé. Dire qu'on me reproche d'être indélicat et agité, je fais figure de dandy à côté de ces sauvages. J'enfile le plus vite possible une tenue pas trop laide que je ne porte que rarement. Il faut dire que je ne suis pas sûr que ça plaise beaucoup à la famille mais je m'en fiche, je l'adore. Ce n'est qu'un simple t-shirt noir et un jean délavé, tous deux assez près du corps mais j'en suis fan. Je passe devant le miroir, essaye de dompter mes mèches rebelles mais, si ça n'a pas marché les jours d'avant, je ne vois pas pourquoi ça marcherais maintenant.

Je descends les escaliers. Un de mes oncles est là avec sa femme et mon arrière grand-mère. Je ne les aime pas beaucoup tous les trois. A vrai dire, je n'aime pas beaucoup ma famille. Genichi -mon oncle, donc- me regarde d'un drôle d'air. Il se tourne vers ma mère, qui s'agite dans le salon, et lui crie :

-Tsume, voilà ton fils!

Je me crispe légèrement. J'espère juste qu'elle ne va pas venir par ici, sinon je risque de passer un sale quart d'heure.

-Eh ben, c'est parfait, fait-elle sans quitter son affaire. Ça faisait longtemps que tu ne l'avais pas vu, en plus.

Je soupire de soulagement. Heureusement qu'elle n'a pas envie de se mettre en colère -ou qu'elle est trop occupée pour ça. Je sens, Chika, ma tante, me détailler de la tête aux pieds. Elle me sourit un peu. Une sorte de sourire crispé de celle qui est dérangée sans pour autant vouloir le montrer. Je n'y prête pas attention, elle est toujours comme ça, de toute façon. Ça doit être un trait commun à tous les Yamanaka.

-Tu as beaucoup changé depuis la dernière fois, me fait-elle sans quitter son rictus. Tu as... grandi.

En même temps, la dernière fois qu'on s'est vus, je devais avoir douze ans. C'est normal qu'à dix-sept ans, je sois un peu plus grand. Je la vois se diriger vers la salle à manger. Oh pitié, faites qu'elle n'ai pas amené ses deux barbares de fils, s'il vous plait.

-Akihiko, Satoru, venez voir votre cousin, appelle-t-elle tandis que je me sens me ratatiner dans mon coin.

Ils arrivent tous les deux en trombe, avec toute la délicatesse et la classe que j'attendais de leur part. J'aurais encore préféré passer ma soirée avec Naruto, qui fait figure de garçon classe et distingué à côté. C'est bien le genre de personne que je n'aurais jamais, mais vraiment jamais envie de voir. Encore, mes autres cousins et cousines qui sont aussi là ce soir, ne sont pas des modèles de finesse mais sont au moins supportables. On reste quelques secondes à se fixer. Ils sont toujours comme il y a deux ans, à la dernière réunion de famille – où leur mère n'était pas présente pour les calmer un peu, vous n'imaginez même pas le cauchemar. Deux furies blondes , parfaitement identiques sur les joues des quels les marques triangulaires de la famille contrastent horriblement. Déjà qu'un seul, c'est trop, alors deux, c'est absolument et incontestablement horrible.

-Hey, Kiba, me fait le premier -parce que je suis bien incapable de les différencier, t'as changé depuis le temps!

-Ouais, renchérit l'autre. D'ailleurs, c'est bizarre ce truc que tu portes... T'as pas tourné pédé, rassure-moi?

-Content de vous revoir aussi, j'articule difficilement, les dents serrées.

Quand je disais qu'ils étaient insupportables... Je n'ai pas le temps de dire « ouf » qu'ils m'attrapent par les épaules et me traînent dans le salon, où sont assis tous les autres membres de la famille. En fait, pas vraiment tous, parce qu'il faudrait bien plus de place pour réussir à contenir tout le monde, mais une bonne partie du clan est présent, sur au moins quatre générations. Les jumeaux me présentent comme un trophée de chasse en hurlant.

-Regardez un peu qui représente le côté féminin de la famille!

Ils se tournent tous pour me détailler des pieds à la tête. Finalement, je n'ai peut-être pas fait le bon choix de vêtements pour ce soir. La tête de ma mère émerge de la cuisine, elle me regarde avec des yeux ronds.

-Je peux savoir ce que tu fais déguisé comme ça, Kiba? me demande t-elle en apportant un plat sur la table.

-J'avais plus rien d'autre à me mettre, je réponds, ce qui n'est qu'un demi-mensonge.

-De toute façon, on passe à table. Allez, va rassembler tout le monde.

Tuez-moi, pitié, que quelqu'un se dévoue pour abréger mes souffrances! Pourquoi faut-il que je me retrouve à la table des jeunes, entouré de marmots de six ans à qui on a collé une prise de courant là où je pense tant ils s'agitent et des jumeaux? A part eux, les seules personnes de mon âge sont mes deux cousines, Kaori et Chika, jumelles elles aussi -c'est d'ailleurs fou cette tendance qu'on les Inuzuka à donner naissance à au moins deux calamités à la fois- et je n'ai pas vraiment envie de leur parler non plus. Tout ce que je voudrais, c'est disparaître loin d'ici, avoir la paix et pouvoir me reposer avant de repartir en mission. Mais vu qu'il n'y a pas des masses de ninjas dans le clan -on est plus volontiers vétérinaires comme Hana, en fait- personne ne semble comprendre ce que je vis.

Je sens le salut arriver quand ma sœur, qui ,elle, est bien sûr assise à la table des adultes, me demande de l'accompagner dans la cuisine. Sans hésiter un seul instant, je me lève et la suit.

-Kiba, me fait-elle, est-ce que tu t'ennuies?

-Tu sais très bien que oui, je souffle en m'appuyant contre l'évier. Je peux pas les supporter et c'est comme ça depuis longtemps.

-C'est les jumeaux, n'est-ce pas?

-Faudrait savoir des quels tu parles, je réplique ironiquement. J'en compte au moins quatre paires, rien qu'a ma table. Sans compter les triplées qui ne sont pas là, ce soir.

-Aki et Sato, évidemment. Moi, non plus, je ne peux pas les voir mais qu'est-ce que tu veux? Ils font partie de la famille, on y peut rien.

Je soupire. Si c'était pour me dire ça, autant que je reste assis à table à attendre la mort. Je me retourne et m'apprête à retourner dans la salle à manger quand elle m'attrape par l'épaule.

-Dis-moi, Kiba, qu'est-ce que tu dirais d'aller chercher un des chiots qui s'est sauvé?

Je l'observe un instant, incrédule puis reporte mon attention sur le panier où les chiots nés récemment sont endormis avec leur mère. Je les compte. Il y en a bien dix, aucun ne manque.

-Mais... mais lequel? j'insiste. Ils sont tous là, non?

-En effet, répond-t-elle avec un air que je ne connais pas. Mais ça, ils ne le savent pas.

-Au fait, je me rappelle avant de partir. Est-ce qu'on a un Shisui dans notre famille?

Elle lève un sourcil interrogateur.

-Eh bien, c'est notre grand-oncle. Enfin, c'était. Il est mort bien avant ta naissance. Pourquoi?

-Non, comme ça. J'ai entendu grand-mère le mentionner tout à l'heure. Je me demandais juste comme ça.

-Oui, c'est ça... souffle-t-elle. Allez, file. Je leur expliquerais.

Je l'embrasse sur la joue et me précipite dehors. Il pleut un peu, un faible vent souffle. Je lève la tête vers le ciel. Il n'y a pas de lune et les étoiles brillent étonnement fort. Je ne devrais pas traîner ici si je ne veux pas qu'on mette notre plan à jour. Je n'ai qu'à aller vers le manoir Hyuga, je sais qu'aucun membre du clan ne se risquera à venir par là. Apparemment, les Inuzuka n'apprécient pas beaucoup la famille Hyuga. Je n'ai d'ailleurs jamais très bien compris pourquoi ma mère se montre aussi hostile envers Hinata. Bien que celui qu'elle hait de façon bien plus ostentatoire, c'est bien Neji. Je me mets en route, tout en continuant à réfléchir. Je me souviens d'un jour où j'avais annoncé que je partais en mission avec lui, il avait fallu plusieurs minutes pour la convaincre de ne pas aller se plaindre au bureau du Hokage contre ses décisions déplorables. J'ai toujours trouvé que cet épisode avait été très étrange et que, de manière encore plus étrange, je n'avais été mis en équipe avec Neji qu'après que Tsunade ne soit devenue le Cinquième.

Le manoir des Hyuga n'est pas très loin de chez moi, j'y suis en moins de dix minutes. Toutes les lumières sont éteintes, je ne distingue aucun mouvement à l'intérieur. J'entreprends de faire le tour de la propriété quand soudain, une silhouette atterrit devant moi, après avoir sauté par dessus le mur d'enceinte. Je n'entrevois qu'une ombre aux yeux brillants. Enfin, parler d'yeux est un peu exagéré. Il ne s'agit que de deux billes scintillantes dans la nuit noire. La forme m'observe un instant avant de disparaître.

Je reste là, je ne sais pas quoi penser. Cette scène, je me demande si elle est vraiment arrivée ou si je viens de l'imaginer. Pourtant, quelque chose me dit qu'il va se passer quelque chose.

Je cours sans savoir pourquoi, seul dans le noir, même Akamaru est resté à la maison. Je ne sais pas où je vais et pourquoi j'y vais mais il faut que j'y aille. Je lève à nouveau la tête vers le ciel. Les étoiles semblent être plus nombreuses ou, du moins, plus rapprochées les unes des autres.

Je suis sorti du village depuis un bon moment déjà, je n'en peux plus de courir. Je m'arrête dans une clairière au milieu de la forêt, j'ai l'impression que c'est là que je dois m'arrêter. Ma sœur doit s'inquiéter, ça fait plus d'une heure que je suis parti. Alors que je m'apprête à retourner chez moi, j'entends un bruit sourd venant d'au dessus. Je sens une vive douleur me prendre à la nuque. Un éclair de lumière blanche tombe à mes pieds. Une dizaine d'ombres semblables à celles que j'ai rencontré un peu plus tôt m'entourent. Ma tête me fait mal, mes jambes s'engourdissent. Les ombres se rapprochent de plus en plus. Mes yeux se ferment doucement, je ne peux même pas lutter.

Une sensation de quelque chose de froid qui glisse sur ma peau. Ma tête est encore douloureuse. J'ouvre les yeux. Je suis tout près d'une immense cascade, presque nu. J'ai déjà vu cet endroit, j'en suis sûr. Je suis déjà venu ici avant. Je ne sais pas quand mais je suis déjà venu, c'est certain. Je me redresse un peu, mon regard tombe sur ma main. Mes ongles sont bien plus longs que d'habitude, comme si je venais d'effectuer ma technique de l'homme bête. Je tend mon bras en face de moi. Il me semble qu'il est plus long et plus fin. Je comprends de moins en moins ce qui m'arrive.

Je m'assois complètement, mes pieds trempent dans l'eau. En les ramenant vers moi, j'étouffe un hoquet de surprise. Ces jambes ne sont pas les miennes, c'est impossible. Comme mon bras, elles sont bien plus longues et fines, couvertes de longs poils noirs. Mes pieds sont osseux, mes orteils se terminent par des griffes épaisses et recourbées. Je passe ma main dans mes cheveux pour les remettre en place mais je heurte quelque chose. Une forme triangulaire sur le dessus de ma tête qui se plie légèrement quand j'appuie dessus. Une oreille?

Je ne comprends plus du tout ce qui m'arrive. Je me souviens des ombres, de l'éclair blanc et puis, plus rien. Et puis, je me réveille ici. Enfin, si c'est vraiment moi. Je me penche au dessus de l'eau cristalline et recule immédiatement. Ce n'est pas moi, ça ne peut pas être moi. Malgré tout, je contemple à nouveau mon reflet, je le défie. Je le provoque, cet inconnu avec son museau allongé, ses crocs proéminents et ses yeux jaunes.

-Tu vas rester encore longtemps à t'admirer, jeune loup? ricane une voix chevrotante.

Je relève la tête et vois une personne assise sous la cascade. Je me lève et glisse sur l'eau en direction de la silhouette. Elle m'est étrangement familière. Je comprends soudain quand je viens me placer devant elle. Il s'agit de la grand-mère que j'ai bousculé tout à l'heure. Elle me regarde d'un air moqueur en tirant de petites bouffées sur son fume-cigarette.

-Vous? je crie, de plus en plus confus.

-Oui, moi. Je ne pensais pas qu'on se croiserait alors que j'allais voir qui était celui ou celle que Shisui avait choisi. Il est bien gentil de m'indiquer Kiba mais comment je fais pour savoir qui il ou elle est, franchement. Ils ont vraiment de bonnes blagues ceux-là...

Je la regarde déblatérer sur le fait que certaines personnes dont je n'ai jamais entendu parler n'ont aucune manières et devraient lui être reconnaissantes de ce qu'elle a fait pour eux. Elle s'arrête soudainement et me sourit une nouvelle fois.

-Bon, j'imagine que tu veux savoir ce qui t'arrives.

Je hoche la tête. J'aimerais bien rentrer chez moi. Les jumeaux et leurs manières me manquent presque.

-Évidemment, ça ne viendrait à l'idée de personne de me remercier. En même temps, j'imagine que ta famille ne t'as jamais mis au courant. C'est n'importe quoi! Ça n'empêche rien, au contraire. Enfin, je parle, je parle mais je ne t'aide pas. Regarde un peu derrière toi.

Je la vois lever un index tremblant dans ma direction et me retourne. Une sphère luminescente émerge de l'eau. Elle est entourée de glace et, au centre, une forme gravite tranquillement. Je ne sais pas pourquoi cela me fait aussi mal mais j'ai l'impression qu'un million d'aiguilles me traversent le cœur. Je tente de me précipiter en direction de la sphère mais de longs fils de chakra m'empêchent d'esquisser le moindre mouvement. J'entends la voix de la vieille femme dans mon dos.

-Le loup pourra sauver l'oiseau d'une mort certaine, il sera le seul qui pourra le tirer de son destin. Et ce à la seule condition qu'il prononce son nom. Tu as déjà entendu ça, n'est-ce pas?

Je crois que oui. On dirait une vieille légende que j'avais entendue, il y a longtemps. La légende du Loup, de l'Oiseau et du Lien Éternel. Mais ce n'est rien qu'une vieille légende du village.

-Toi, Loup, tu ne pourra sauver l'oiseau que quand tu connaitras son nom. A ce moment là, tu maitriseras ton nouveau pouvoir. Si tu veux revenir ici, tu n'as qu'à trouver un endroit où tu pourras être tranquille et souhaiter te trouver ici. Mais seulement quand tu sauras qui tu dois sauver.

Un nouvel éclair blanc m'aveugle. Quand j'arrive à ouvrir les yeux de nouveau, je suis allongé sur un lit d'hôpital. Ma sœur est assise à côté de moi.

-Tu te réveilles enfin, s'exclame-t-elle en se précipitant sur moi. Tu m'as fait tellement peur! Comme tu ne revenais pas, je suis allée te chercher. Les gardes du village m'ont dit qu'ils t'avaient vu sortir en courant après une ombre bizarre. Je t'ai trouvé endormi près d'un chemin.

Je reprends mes esprits doucement. Je regarde mes mains redevenues normales. Je les passe dans mes cheveux. Pas d'oreilles de loup. Est-ce que j'ai fait un rêve?

-Hana, je l'appelle en me relevant. Qu'est-ce que tu peux me dire à propos du Loup, de l'Oiseau et du Lien Éternel?