Qui dit nouvelle fic, dit prochain chapitre pour très bientôt pour « Un avion nommé Désir ». Je sais que certaines d'entre vous seront ravies. J'espère aussi que cette nouvelle fiction vous plaira. Et que vous continuerez à me suivre. Cette nouvelle fiction est une idée que j'ai eue en rêvant. Héhé comme quoi les rêves peuvent être constructifs. Tous les personnages ou presque appartiennent à Stephenie Meyer. Bonne lecture, je vous retrouve en bas.

Elliot Dwyer a une vie très rempli. Il a bien vécu. Il a réellement eu une bonne et belle vie. Mais Elliot s'est éteint. Seul. Seul avec son testament. Cet homme, de son vivant, était propriétaire d'un ranch. Ranch qu'il avait acheté il y a cinquante ans pour quatre sous et qui valait aujourd'hui probablement des millions. Mais Elliot aimait les choses simples. Il s'était marié avec Elizabeth, une jeune fille de bonne famille qui avait plaqué son monde pour vivre leur amour. De leur union étaient nées trois filles. Trois filles qui grandirent au ranch. Mais qui, comme tout jeune de 18 ans aux Etats-Unis, ont voulu partir voler de leurs propres ailes. Le couple s'était donc retrouvé seul. Seul dans ce ranch immense où chevaux, vaches, chiens et poules vivaient paisiblement ensemble.

Quelques années après le départ de leur dernière fille, sa femme succomba à un cancer du sein. Il en fut moralement très atteint, et depuis ce jour là, il n'a plus jamais été le même. Lorsque l'enterrement d'Elisabeth eu lieu, ses trois filles Renée, Esmée et Lauren restèrent quelques jours avec lui. Leurs familles respectives n'ayant pas fait le déplacement pour cause que « le Texas c'est un trou paumé où il n'y a même pas Twitter ». Elliot ne sait de ses petits enfants que ce que leurs mères lui en disent. Evidemment tout son salon était orné de photos d'eux petits qu'il adorait regardé le soir au coin de la cheminée. Mais les enfants grandissent vite et deviennent ingrats avec la famille.

Il ne sut jamais pourquoi exactement mais ses filles, si proches étant gamines, ne semblaient plus l'être aujourd'hui. Tout est bien plus facile quand on est enfant apparemment. De toute façon, elles vivent dans trois endroits bien différents du pays. Elliot n'était même pas sur que leurs enfants se connaissent vraiment entre eux.

Après ces quelques jours passés avec lui pour le soutenir, Renée, la plus jeune apprit à Elliot qu'elle allait divorcer de son trader de mari et comptait revenir par ici dans les mois à venir. Bien entendu, il lui proposa de s'installer ici, ce qu'elle accepta après moultes hésitations.

C'est comme cela que depuis cinq ans, Elliot vivait avec Renée et Edward, le fils de celle-ci, qu'il avait apprit à connaitre et à aimer depuis ce temps là. Edward est un adolescent génial, il s'était très vite adapté à la vie du ranch, aux taches auprès des animaux et à son tout nouvel environnement. Il aidait Elliot dès qu'il le pouvait et ne quitterait pour rien au monde le Texas à présent.

Il fréquentait le lycée le plus proche et ne semblait regretter sa vie d'avant. Il apprenait beaucoup d'Elliot, et sa mère Renée semblait beaucoup plus épanouie depuis qu'elle vivait à nouveau ici. Renée exerçait à l'hôpital en tant qu'aide soignante et son métier la passionnait beaucoup.

Cinq ans que ce trio improbable vivait dans et pour le ranch. Pour le faire subsister. Parce qu'un ranch ça coute cher et que l'entretien est long. Elliot recevait des nouvelles de ses deux autres filles de temps en temps par mail. Edward passionné en informatique avait installé au ranch une ligne internet, et deux pc portables, un pour lui et un pour Elliot. Il lui apprenait à s'en servir. Elliot se sentait plus jeune de pouvoir communiquer avec ses filles sans prendre la peine de parler pendant des heures au téléphone, bien qu'elles n'y restaient certainement pas des heures. Une touche entrée et on n'en parle plus. Evidemment il ne recevait des nouvelles que pour son anniversaire et pour les fêtes de fin d'année.

Lauren, l'ainée était partie à New York faire des études de droit et était maintenant une avocate renommée dans les droits des femmes. Elle s'était mariée à un chirurgien plastique réputé dans le monde entier. Ils avaient eu une fille. Alice. Alice avait arrêté les études et se consacrait à sa passion : le cinéma. Elle voulait écrire des scénarios pour les plus grands et pensait malheureusement que ses riches de parents l'aideraient. Non pas qu'ils ne le veulent pas, mais l'argent n'ouvre pas toutes les portes. Elle se contentait probablement de petits téléfilms qui ne passaient que l'après midi, et qui étaient regardés par des personnes âgées en manque d'activités. Elliot le savait, et en regardait de temps à autre, quand sa fille l'avait prévenu de la diffusion du programme sur le net. Son cœur battait plus vite dès qu'il voyait « script : Alice Cullen ». Edward aussi se vantait que sa cousine était célèbre à son lycée, même s'il ne la connaissait que de ce que sa mère et son grand père lui en disait.

Esmée, la cadette, était en Californie où elle vivait désormais seule avec ses deux filles. La première Rosalie qu'elle avait eue d'un premier mariage. Et Bella qu'elle avait recueilli chez elle et qu'elle considérait à part entière comme sa propre fille. Bella était en fait la fille des voisins d'Esmée et de son mari Charlie Swan. Un incendie une nuit les réveilla et ils constatèrent avec effroi la maison de leurs voisins totalement calcinée. Les pompiers n'avaient pas pu sauver les parents, mais la petite fille était sauve. Choquée et traumatisée certes, mais sauve. Pour ne pas l'éloigner de son domicile natal, Esmée avait proposé aux services sociaux de garder Bella, qui avait saisi la chance de rester là où elle avait toujours vécue. Rosalie et elle étaient meilleures amies avant ça et cette épreuve très dure les rapprocha encore plus. Esmée évoquait cette relation à son père dans ses mails. Elle était désormais divorcée, mais était plus qu'heureuse avec ses deux princesses.

Mais voilà, il y a deux ans, Elliot tomba gravement malade. Et malgré plusieurs tentatives de traitements, maintenant il était mort. Edward et Renée étaient désemparés, ayant perdu tout à coup leur repère principal. Renée s'était chargée de prévenir ses sœurs. Elle s'était aussi occupée des démarches auprès des pompes funèbres, de l'église et de l'administration. Edward était en train de refaire les chambres pour accueillir ses tantes et ses cousines au ranch le temps du deuil. Du moins le temps de la cérémonie.

Il espérait pouvoir rester au ranch après ça. Il ne savait pas qui allait en hériter mais il voulait rester là. Il aimait sa nouvelle vie. Les quelques employés de son grand père s'entendaient bien avec lui et c'était réciproque.

Deux jours plus tard, le jour de l'enterrement arriva, et il devait encore aller chercher sa famille à l'aéroport. Il embrassa sa mère qui séchait encore quelques larmes, et monta dans sa voiture, une vieille Chevrolet rouge qui avait fait son temps mais qui était encore bien pratique. Il parcourut les vingt kilomètres qui séparaient le ranch de l'aéroport et attendit une quinzaine de minutes que les passagers arrivants commencent à affluer dans le hall d'arrivée.

Il reconnut facilement ses tantes qui avaient toutes deux une forte ressemblance avec sa mère, Renée. Elles avaient les yeux bouffis mais le reconnurent également facilement. Il vit en arrière plan trois jeunes filles aussi. Qui se présentèrent à lui. Il rencontra donc Alice, la fameuse, dont il parlait souvent à ses copains. Et Rosalie. Et un peu plus en retrait Bella. Elliot lui avait raconté l'histoire de Bella. Il en avait été touché. Et là, il la trouvait juste magnifique. Il ne voyait qu'elle. Comme si il y avait enfin une bonne chose dans cette journée on ne peut plus pourrie.

Il reprit toutefois contenance et dirigea toutes ces femmes vers le parking. Il chargea les bagages dans son pick-up et les filles se serrèrent un peu.

Ils arrivèrent néanmoins assez vite au ranch, où les trois sœurs s'enlacèrent tendrement. Pendant ce temps là, Edward montra à ses cousines leurs quartiers et les aidèrent à monter leurs bagages. Le ranch était grand, il contenait près de dix chambres, Elliot et sa femme aimaient recevoir.

Pas trop le temps de discuter, la cérémonie arriva trop rapidement. A peine finie, et comme lui avait dit son grand père peu avant son dernier souffle, ils sont parties en haut de la colline qui surplombait le ranch, pour disperser les cendres du défunt.

Une fois tout ce petit monde rentrés au ranch, une gouvernante qu'Edward adorait se proposer de servir le café. Il accompagna Marie à la cuisine pour l'aider avec les plateaux. Sa mère et ses tantes restaient entre elles, et ses cousines ne se parlaient pas beaucoup. Peut être n'avaient elle rien à se dire.

Quoi qu'il en soit, la journée toucha presqu'à sa fin. Vers 18h, on sonna à la porte. Renée, le visage encore gonflé par les larmes alla ouvrir. M. Black pénétra dans la maison, c'était le notaire du comté.

Il annonça qu'il avait en sa possession le testament final d'Elliot Dwyer et qu'il devait nous l'énoncer immédiatement. Ne comprenant pas son empressement, Renée lui proposa de repasser le lendemain mais il refusa catégoriquement. Personne ne comprit. Sauf quand il commença à s'installer et à leur lire le testament d'Elliot.

« Si toute ma famille entend ceci de mon vieil ami Jacob, c'est que ça y est la maladie m'aura emporté. Sachez tous que je vous ai tous aimé, et que je vous aimerai toujours de là où je serais. Et ne vous inquiétez pas pour moi, je serais forcément en bonne compagnie puisque ma femme m'y attends. J'espère que vous êtes tous là. Quand je dis tous, je parle de vous mes petits enfants. La chair de ma chair. On ne s'est pas beaucoup connus, on n'a pas beaucoup parlé ensemble mais sachez que je vous aimais. Edward, évidemment, je l'ai connu mais je suis désolée Rosalie et Alice de ne pas avoir eu le privilège d'en faire autant avec vous. Et Bella. Non je ne t'oublie pas. Ma fille te considère comme la sienne alors c'est un honneur pour moi de penser que tu fais partie de la famille.

Sachez aussi que j'ai eu une bonne vie, bien remplie, et que tous à votre façon, vous avez contribué à ce que je vive heureux jusqu'à la dernière heure. Ne vous culpabilisez pour rien, rien que le fait d'avoir été dans ma vie, m'a rendu heureux. Je vous aime. »

L'émotion se lisait sur tous les visages de l'assistance, et il y avait de quoi, ce testament était une déclaration d'amour d'un sage homme à sa famille.

Le notaire continua.

« Le ranch dans lequel vous vous trouvez actuellement est le bien le plus précieux que je possède. J'aimerai qu'il reste dans la famille pour encore quelques générations. Et comme je sais que la question de l'héritage risque de poser quelques problèmes, j'ai eu une idée. Ecoutez jusqu'au bout avant de vous insurger et de dire non trop vite s'il vous plait.

Je voudrais que mes filles, leurs maris s'il y a encore et leurs enfants vivent ensemble dans ce ranch pendant un an et après cela ils seront tous à parts égales propriétaires de la propriété. Dans le cas où l'un d'entre vous refuserait, sachez que Monsieur Black a tous les documents nécessaires pour léguer le terrain à la municipalité qui veut depuis quelques temps le classer patrimoine historique. Vous n'aurez alors plus aucun droit dessus. Réfléchissez bien, je sais que vous prendrez tous la bonne décision. Encore une fois, je vous aime.

Elliot Dwyer ».

Dire que tout le monde était choqué, est un faible mot.

Voila tout le monde, ce chapitre est un prologue, histoire de planter le décor et l'histoire de base, dites moi ce que vous en avez pensé, svp. Votre avis est très important pour moi. La suite très bientôt.

XOXO

K