Comme j'en avais parlé à la fin des Traqueurs du vol Noir, voici un premier OS sur la vie sauvage de Madara et Dovah. Bien entendu, il faut avoir lu "Les Traqueurs du vol noir" pour comprendre ce qui s'y passe.
Comme annonçé, il n'y aura pas vraiment de trame, ça sera juste une série de OS sur les quelques années de voyage du petit couple et il n'y aura pas de chapitre par semaine. Ca sera en fonction de mon inspiration !
Les personnages ne m'appartiennent toujours pas et le rating M concernera sûrement un ou deux chapitres.
En espérant que ça plaise !
PS.: Cet OS ci reprend directement après la fin des Traqueurs ;)
Ils marchèrent en silence pendant un long moment, jusqu'à ce que Dovah se rende compte que Madara était en train de grelotter de froid. Et c'était normal, vu sa tenue, parce que malgré son manteau, il ne portait que ses vêtements de cérémonie. Alors, la jeune femme prit la direction du village le plus proche et en voyant les maisons approcher, Madara lui demanda :
- Un village ?
- Tu as besoin de vêtements chauds.
Il ne répondit pas, mais intérieurement, il était heureux qu'elle remarque son état. Ils s'arrêtèrent devant un tailleur et entrèrent dans la boutique. Le propriétaire s'approcha en souriant et demanda :
- Qu'est ce que je peux faire pour vous ?
Dovah sourit et dit :
- Mon ami a besoin de vêtements un peu plus adaptés au temps.
Le tailleur regarda Madara de la tête aux pieds avant de dire :
- Quelle idée de sortir par ce temps avec une tenue pareille ..
- Il s'est fait voler son paquetage pendant qu'il dormait, il ne lui restait plus que ça.
- Oh, je vois.
- Par contre, nous n'avons pas d'argent.
Le tailleur regarda Dovah un long moment dans les yeux avant de dire :
- On peut s'arranger. Mon père habite dans une petite maison à l'écart du village, vers l'Est et le bois qui lui a été livré a besoin d'être coupé pour entrer dans la cheminée et je n'ai pas le temps de le faire moi même. Vous lui arrangez ça et je vous donne les vêtements.
- Parfait.
Le tailleur sourit avant de prendre les mesures de Madara et les voyageurs ressortirent de la boutique. Ils remontèrent à cheval et Dovah prit la direction indiquée tandis que Madara lui demandait :
- C'est toujours comme ça ?
- Non. On a eu de la chance.
Il sourit et il atteignirent rapidement la maison en question. Dovah repéra rapidement le tas de grosses buches sous un abri, sur le côté de la maison, et elle descendit de cheval pour aller toquer à la porte.
Elle entendit des pas faibles et un homme d'une soixantaine d'année ouvrit la porte. Elle lui sourit et dit :
- Je me présente, je m'appelle Dovah Khiin, et je viens de la part de votre fils. Nous sommes là pour nous occuper de votre bois.
- Oh, les dieux vous envoient !
Le vieillard jeta un regard à Madara et demanda :
- Qui c'est .. ?
- Mon compagnon de voyage, Madara. Avez vous une étable dans laquelle nous pourrions installer un campement ?
- Ne soyez pas bête, jeune fille ! Il fait beaucoup trop froid ! Venez, entrez !
Dovah fit un léger signe de main à Madara qui mit pieds à terre et ils entrèrent dans la maisonnette. Le vieil homme les mena dans le salon où il leur servit du thé bien chaud en disant :
- Le grenier n'est pas très grand mais il y fait chaud et à part les souris, personne ne viendra vous embêter.
- C'est gentil à vous, monsieur.
- Pas de monsieur ! Appelez moi Tora.
Dovah lui sourit en buvant une gorgée et dit :
- Nous nous y mettrons dès que notre thé sera terminé.
- Mon fils a-t-il parlé d'argent avec vous ?
- Ne vous inquiétez pas, nous nous sommes arrangés.
Tora sourit, d'un air comblé et demanda :
- D'où venez vous ?
- Du château. Nous y étions pour assister au tournoi des traqueurs.
- Oh ! Quel bruit ça a fait ! Avez-vous entendu les cris de ce dragon ?
- Effrayant !
- Les rumeurs disent qu'ils sont partis !
- C'est ce qui semble, oui.
- Si je pouvais rencontrer celui qui a provoqué ça, je le remercierais à genoux !
Dovah sourit en terminant sa tasse et regarda Madara d'un air amusé qui semblait un peu surpris qu'elle mente aussi facilement, mais la chaleur du breuvage lui faisait du bien et son corps s'était réchauffé.
- Par contre, je suis désolé, mais je n'ai qu'une hache.
- Oh, ça n'est pas un problème, Madara se fera un plaisir de couper votre bois tandis que je vous aiderais dans la maison.
- Vous êtes sûre ?
- Oui, totalement !
Tora lui adressa un sourire chaleureux et quand Madara eut terminé sa tasse, Dovah l'entraina dehors, trouva rapidement la hache du paysan et commença à l'aiguiser en demandant :
- Je suppose que tu n'as jamais coupé de bois ?
- À ton avis .. ?
Elle sourit et dit :
- Ca n'est pas si compliqué. Tu as juste à les fendre en deux ou trois, selon les morceaux. Et fais attention à ne pas te blesser, ça arrive rapidement, les accidents.
- Je ne suis pas handicapé.
Elle lui jeta un regard un peu froid, n'aimant pas sa réponse et attrapa la première buche pour la placer sur la souche prévu à cet effet. Elle enfila ses gants en cuir et planta la hache dans le bois, la fendant déjà à la moitié. Elle donna ensuite un coup, soulevant la buche en même temps et la brisa en deux.
À la regarder comme ça, ça ressemblait à un jeu d'enfant. En tous cas, c'est ce que se dit Madara quand elle lui tendit la hache. Elle lui tendit aussi les gants mais il l'ignora d'une façon hautaine avant d'aller chercher une nouvelle buche et la placer. Elle soupira :
- Tu devrais vraiment mettre des gants ..
- Je n'ai pas froid.
- Ça n'est pas pour ça que je te les propose.
- Ne me déconcentre pas !
Elle leva les yeux au ciel, croisa les bras et lui fit un signe de tête pour qu'il s'y mette.
Son premier essai fut à la fois infructueux et dangereux, et il faillit se planter la hache dans le tibia. C'est ce qu'il se serait passé si Dovah n'avait pas stoppé net son mouvement. Mais comme seul remerciement, elle récolta un regard noir et il se dégagea avec hargne, ce qui indiqua à la jeune femme qu'il surestimait vraiment ses capacités. Alors elle le laissa faire, rater la buche plusieurs fois avant qu'il arrive enfin à planter la hache dans le bois.
À partir de là, elle sourit et dit :
- Bon, je m'occupe des chevaux et je retourne au chaud. Arrête toi quand la nuit tombera.
Il acquiesça, les sourcils froncés alors elle s'éloigna, dessella les chevaux, mettant l'équipement dans un coin de la maison. Elle savait qu'elle pouvait laisser Kyubi en liberté, qu'il ne s'éloignerait pas, et si le cheval de Madara partait, son étalon le rattraperait rapidement. Quant à la mule, elle ne partait jamais loin de Kyubi.
Elle récupéra ses couvertures ainsi que ses matelas de voyages, se disant qu'elle allait sûrement devoir en racheter, un jour où l'autre et alla les installer au grenier où effectivement, il faisait très bon.
Elle passa ensuite le reste de la journée à aider le vieillard à nettoyer sa main, faire les repas tandis que Madara se débrouillait tant bien que mal à sa tâche. Le soir arrivé, elle l'appela pour qu'il mange et ne fut pas surprise de le retrouver couvert de transpiration, le visage très pâle parce qu'il n'avait pas assez déjeuné à midi et les mains en sang, à cause d'ampoules éclatées. Elle lui jeta un coup d'oeil désapprobateur et murmura :
- Monte, je te ramène ton repas.
- Je n'ai pas besoin que tu t'occupes de moi comme ça …
Elle retint un réplique venimeuse pour éviter de gêner Tora et ils mangèrent en silence. Madara alla ensuite à l'étage, l'air grognon et Dovah soupira longuement en portant ses mains au dessus du feu. Tora la regarda un instant et demanda :
- Il a pas l'air commode, votre compagnon …
- Il .. n'a pas l'habitude de tout ça. C'est un noble, vous comprenez .. et je l'ai pris sous mon aile.
- Oh, ceux là, ils feraient mieux de ne jamais quitter leur château ! Je lui donne pas deux semaines avant qu'il attrape la mort à faire n'importe quoi …
- Si seulement il vous entendait ..
Madara les avait parfaitement entendu, le plancher du grenier étant plutôt fin et il était vexé qu'elle ait si peu confiance en lui. Et parler dans son dos de cette manière était désagréable pour lui. Il commença même à se demander s'il n'avait pas fait une erreur de la suivre. Après tout, au château, il aurait mangé à sa faim, dormi sur un lit et surtout, il n'aurait pas coupé cette connerie de bois. Il n'en avait même pas fait un dixième, et il ne voulait pas savoir combien de temps il allait passer à le faire.
Quand Dovah monta, il lui tourna le dos, l'ignora quand elle se colla à lui mais en la sentant glisser ses mains fraiches sur sa peau, il grogna :
- Arrête ça.
- Ça n'est pas toi qui a dit qu'on devait partager la chaleur corporelle ?
Il ne répondit pas alors elle soupira, posa la tête contre le haut de son dos et murmura :
- Si tu penses déjà à abandonner, le château n'est pas loin.
- M-mais tu me traites comme un gosse !
- Tu es un gosse ! Regarde comment tu as réagis, toute la journée ! J'ai essayé de te donner des conseils, de te faire comprendre certaines choses et tu as fait la sourde oreille à croire que tu te débrouillerais seul.
- De toutes façons, tu veux que j'abandonne pour être tranquille !
Elle lui donna une tape sur l'épaule et grogna :
- Ne dis pas ça. C'est totalement faux. J'ai des sentiments forts pour toi, quelque chose que j'avais jamais ressenti pour quiconque et je veux que tu réussisses. Mais après une journée, je me demande déjà si c'est aussi ce que tu souhaites.
- Mais …
- Je sais, c'est chiant d'avoir quelqu'un sur le dos mais c'est comme ça. Tant que tu n'auras pas compris que je le fais pour ton bien, tu le prendras comme des contraintes. Mais regarde toi Madara, et sois réaliste. Tu ne saurais pas te débrouiller dans un milieu pareil sans moi, alors soit tu continues comme ça et un matin, je pars sans t'attendre parce que j'en aurais eu marre, soit tu comprends que tu en as besoin et tu m'écoutes. Mais tu vas devoir faire un choix rapidement parce que je ne vais pas attendre longtemps.
Elle se tourna, récupérant sa couverture individuelle et ferma les yeux afin de s'endormir tandis que Madara eut du mal à fermer l'oeil. Avait-elle raison ? Oui, sûrement, et il le savait. Et ça le tuait de se l'avouer.
Mais il n'aurait jamais pensé que la première journée pouvait être aussi dure. Déjà, il avait eu froid, avait grelotté, ensuite, il avait failli se hacher une jambe, sans parler des ampoules sur ses mains et il ne savait pas quoi en faire, et il avait faim, sa tête tournait par manque de sommeil. Non, décidément, il n'avait jamais pensé que ça ressemblerait à ça, l'aventure.
Mais, décidé à ne pas abandonner, il se leva tôt, avala une bonne tasse de thé accompagnée d'une sorte de potage aux patates que Tora avait préparé pour le petit déjeuner et se mit rapidement au travail, les gants de Dovah sur les mains.
Celle ci se leva quelques minutes plus tard, réveillée par le bruit des buches fendues et s'emmitoufla dans une fourrure avant de rejoindre le rez de chaussée. Tora lui sourit et dit :
- Il a l'air motivé aujourd'hui, votre copain.
- On dirait bien.
- Un peu de potage ?
- Avec plaisir !
Ils mangèrent tous les deux et Dovah alla s'habiller chaudement avant de sortir, arrêter Madara qui travaillait torse nu et lui dire :
- Je vais au village, pour voir s'il y a quelque chose d'intéressant. Si tu as fini ce soir, on ira chercher tes vêtements demain matin, d'accord ?
Il acquiesça, essuyant son front et elle lui donna un léger baiser avant d'appeler Kyubi. Elle monta à cru sur son étalon, le caressa doucement et partit au petit trot vers le village. Elle s'arrêta devant ce qui ressemblait à une taverne, y entra sans un mot et alla au panneau d'affichage, près du bar. Ça n'était pas courant, mais il arrivait que des annonces y soient accrochées, et en général, le patron du bar pouvait lire les affiches à ceux qui ne le savaient pas.
Dovah sourit légèrement en voyant un nom connu.
- On peut vous aider, m'dame ?
- Mh ? Non, ça ira.
- Dites, vous seriez pas connue vous ?
- Ola, non, je ne suis qu'une voyageuse !
Elle sourit au patron à l'air louche derrière son bar avant d'arracher l'affiche et demander :
- Je peux garder ça ?
- Si vous voulez, m'dame. Ça intéresse personne, ça !
- Merci !
- À vot' service !
Elle lui sourit à nouveau avant de sortir et ranger le parchemin dans une poche à l'intérieur de son manteau. Elle récupéra ensuite Kyubi et fit une petite balade en forêt, pour lui dégourdir les jambes, afin de rentrer à l'heure du déjeuner. Madara avait bien avancé dans le bois et il aurait sûrement terminé le soir même.
Au moins, il comprenait ce qu'elle lui avait expliqué.
Mais ses mains étaient toujours dans un état effroyable et elle savait qu'elle allait devoir faire quelque chose avant de de partir vraiment. Cette halte bucheronne n'avait pas vraiment été prévue mais il fallait absolument des vêtements chauds pour l'Uchiha, sinon, il ne passerait pas l'hiver.
Et tandis que Tora annonçait qu'il allait se laver dans la cuisine, Dovah retint son homme près d'elle avec un sourire malicieux, l'embrassa tendrement en glissant les bras autour de son cou et Madara se laissa faire de bon coeur avant de s'écarter et murmurer :
- Je dois y retourner.
- Attends, je dois te montrer quelque chose.
La jeune femme sortit le parchemin de son manteau et le tendit à Madara qui le lut à voix haute :
- « Le légendaire Rock Lee, ancien Traqueur du Vol noir, propose de donner des cours d'art martiaux de tout niveau durant l'hiver. Vous pourrez le trouver à la frontière entre le Pays du Feu et le Pays des Rivières, à cent cinquante kilomètres au nord de l'océan. »
Dubitatif, Madara jeta un coup d'oeil à Dovah et demanda :
- Tu vas me payer des cours ?
- Non, c'est un ami à moi. Tu les auras gratuitement. Et puis, Lee est quelqu'un de très gentil, toujours plein de volonté, ça te plaira de le rencontrer.
- Tu … as couché avec lui ?
- Quoi ? Non, hors de question …
Le jeune homme se renfrogna devant l'hilarité de Dovah qui n'arrivait pas à croire que Madara lui ai posé une question pareille et il grogna qu'il retournait travailler tandis qu'elle peinait à reprendre sa contenance.
Comme si elle avait pu coucher avec un homme pareil ?
L'Uchiha continua son travail jusqu'à la tombée de la nuit, et il était agacé de voir qu'il ne restait pas grand chose au tas de bois devant lui mais l'obscurité lui empêchait de voir correctement les buches et, suivant les conseils de Dovah, il n'allait pas faire n'importe quoi et se blesser. Il mangea cependant en un temps record, pressé d'aller se coucher et quand Dovah le rejoignit, qu'elle se glissa dans ses bras avec sensualité, il murmura, le nez fourré dans ses cheveux :
- Mes mains me tuent.
- Je sais. Je te les soignerais quand on sera partis, à l'abri des regards.
- Pourquoi pas maintenant ?
- Si je le fais, tu ne pourras pas travailler demain.
Sans vraiment comprendre, Madara acquiesça en serrant la jeune femme un peu plus contre lui et elle l'embrassa dans le cou avant se laisser endormir, heureuse de l'avoir avec elle. Elle avait échangé des heures de solitude contre un homme pour lequel elle avait des sentiments et qui la comblait, jusque là, malgré son caractère de cochon.
Quand la jeune femme se réveilla, le lendemain matin, elle n'entendait pas le bruit des buches fendues. Juste un silence total. Inquiète, elle se redressa rapidement, s'habilla avec soin mais trouva les hommes devant la maison, une tasse de thé à la main chacun et Madara avait un air fatigué mais satisfait, alors elle comprit qu'il avait terminé son petit travail.
Sans attendre, elle s'approcha de lui en glissant un bras dans son dos, l'embrassa sur la joue pour le féliciter et le vieux Tora précisa :
- Le gamin a fait un bon boulot ! Vous pourrez aller voir mon fils en lui disant que je suis satisfait. Et restez pour déjeuner.
- Nous ne voudrions pas abuser de votre hospitalité.
- Vous êtes certaine ?
- Oui. Nous avons un long chemin à parcourir.
- Comme bon vous semble alors. Ce fut un plaisir de vous avoir.
- Nous sellons et nous partons.
Le vieillard acquiesça, un sourire aux lèvres et Dovah donna une petite tape sur les fesses de Madara en lui indiquant d'aller ranger leurs affaires, au grenier, tandis qu'elle préparait les chevaux à partir. Kyubi était de nouveau surexcité mais il se laissa faire avec douceur et Dovah attendit que Madara ramène leurs bagages pour les installer sur le dos de la mule avant de se mettre en selle en disant :
- Je suis ravie d'avoir fait votre connaissance, Tora.
- Moi de même. Prenez soin de votre ami.
- Je n'y manquerais pas !
Madara monta sur sa jument, l'air amusé et ils prirent ensemble la direction du village.
Le tailleur leur fournit les vêtements avec beaucoup de gentillesse, ravi d'avoir enfin trouvé quelqu'un pour aider son pauvre père et Madara ressemblait beaucoup plus à un voyageur dans ces vêtements, loin du velours fin de ses anciens habits. Il avait même une fourrure sombre, autour du cou, qui lui donnait presque trop chaud et ses gants en cuir ne laissait pas passer la moindre fraicheur, sans parler de ses bottes doublées de laine. Tout était parfait.
Dovah prit ensuite la direction du Pays des Rivières et ils voyagèrent en silence une petite heure avant qu'elle mette pied à terre en disant :
- Allez, Madara, nous devons soigner tes mains.
- Oh, oui …
Le jeune homme l'imita et enleva doucement ses gants, révélant des mains meurtries par les ampoules. Dovah secoua la tête en soupirant, lui reprochant intérieurement de ne pas l'avoir écoutée et chercha un instant dans ses affaires avant de sortir une petite fiole de cristal pleine d'un liquide carmin en expliquant :
- C'est du sang de dragon.
- Du …
- Oui. Ça a un pouvoir guérisseur très important mais la douleur que tu ressentiras va être plus intense que ce que tu pourrais imaginer.
Elle dé-bouchonna la fiole, fit glisser une unique goutte au creux de sa main et releva les yeux vers Madara qui, hésitant, lui tendit ses membres blessés. Avec douceur, la jeune femme appliqua le liquide sur ses plaies, qui commencèrent à fumer légèrement et tandis qu'il se mordait la lèvre inférieure pour ne pas crier de douleur, Madara voyait ses blessures se refermer à vue d'oeil, jusqu'à totalement disparaître.
Dovah le laissa ensuite s'éloigner, secouant les mains pour essayer de faire passer la souffrance et la jeune femme lui accorda plusieurs minutes, le temps qu'il se reprenne, jusqu'à ce qu'il demande :
- C-c'est comme ça que tu t'en es sortie ? Avec le sang de dragon ?
- Quand ?
- Là, quand tu as tué celui du château ..
- Oui, mais je ne l'ai pas demandé. Il m'a soignée de lui même.
Madara acquiesça, ne savant pas quoi en penser et profita que Dovah ait la tête baissée pour s'approcher d'elle, poser ses mains encore un peu endolories sur les joues de la jeune femme afin de l'embrasser avec passion, pour la première fois depuis leurs retrouvailles, et il murmura, contre ses lèvres :
- Je suis heureux qu'il l'ait fait.
Voilà pour ce premier petit OS ;) J'en ai déjà deux ou trois en mémoire, manque plus que je les écrive ! J'espère qu'ils vous plairont ^^
