Hey ! Bonjour les lecteurs !
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Bon, oui, encore une nouvelle fiction… Sauf que celle-ci est déjà complètement écrite. Je la poste, seulement après avoir corrigés les chapitres un par un, enfait.
Voici une nouvelle histoire, pas du tout à l'eau de rose, même si la romance prends une grande place, pour l'ensemble. Ca va pas etre de la marmelade, hein, mais je pense que vous l'aviez compris en voyant les deux persos choisis, tout de même. Je joue aussi pas mal sur la psychologie des personnages, mais je ne sais pas si je le fais très bien.. Je ne suis pas en étude de psychologie, et je n'ai jamais été très douée pour ça... Aussi une petite présentation des autres angles que peuvent avoir les Mangemorts. Leur côté humain qui se contredit avec leur côté monstrueux, toussa quoi.
J'ai choisi Rabastan pour plusieurs raison… Déjà, parce que je l'adore, il a le même prénom que mon père, attendez… Mais aussi parce que je voulais un des bourreaux des Londubat. Or, Barty Croupton paraissait jeune, Bellatrix est au pied de Voldemort, Rodolphus paraissait plus blasé et avait l'air de s'ennuyer à son procès, tandis que Rabastan était plus nerveux, moins fortement bâti donc « plus faible » et parcourait la salle des yeux furtivement. De plus, son nom est une étoile qui a aussi comme nom, un dérivé du mot arabe «al-Ras Thu ban » qui signifie « tête du serpent », mais qui est aussi (et surtout) une étoile qui a un deuxième nom : « Celle qui doit être détruite. » Vous comprendrez en lisant… J'espère…
Comment ça, vous vous en foutez, muhuhu !
Bref ! Je vous laisse découvrir.
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Titre : Jeux orageux.
Personnages : Alice Londubat-Hellington et Rabastan Lestrange (les deux principaux). S'ajoutera ensuite Rodolphus Lestrange, Frank Londubat, Bellatrix Lestrange et Barty Croupton Jr. Voilà, je crois que c'est tout.
Je décris tous mes personnages, mais si vous voulez avoir une idée claire pour les deux principaux, sachez que je songe à Amanda Seyfried (mais en moins belle) pour Alice, et Jamie Dornan (les photos où il fait jeune, puis plus âgé) pour Rabastan. À peu près.
Rating : J'ai hésité à mettre M, puis finalement je laisse T… Il n'y a rien de bien choquant, mais l'ambiance de la fiction peut paraitre assez malsaine et inconfortable. Les personnages y souffrent beaucoup, et il y a quelques tortures, combats, etc… Pas forcément physique.
Résumé : Les Mangemorts se cachent tous derrière un masque, pour que personne ne les reconnaisse. Rabastan aussi, cela a toujours été une habitude, même si le visage qu'il cache semble plus beau que le fameux masque qu'il porte. Mais quel est le prix à payer pour laisser tomber celui-ci ? Impossible, diront certains, mais c'est sans compter sur une petite Gryffondor qui s'en mêle…
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J'espère que ce début vous plaira ! Bonne lecture !
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Prologue
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La liberté. Cela faisait si longtemps qu'il ne pouvait plus y goûter. Lui qui était autrefois naturellement si mâte de peau, demeurait maintenant presque aussi blanc qu'un cadavre. Le soleil n'avait pas coloré son teint depuis si longtemps. Enfermé à Azkaban, la prison sorcière britannique située en pleine mer du Nord et cernée de Détraqueurs, Rabastan n'avait pas vraiment eu d'occasion pour entretenir sa défunte beauté autrefois flagrante. Ses boucles habituellement châtaines étaient déjà parsemées de cheveux grisonnants, et ses yeux ternes et cernés lui donnaient un air encore plus renfrogné que d'habitude.
Mais depuis son évasion, le Mangemort ne pensait qu'à une seule chose : Se rendre à Sainte Mangouste... Ce qu'il accomplit rapidement. Ainsi, sans prendre la peine de changer d'apparence, Rabastan montait les marches de l'hôpital si vite que personne ne fit attention à lui. Il avait rabattu sur sa tête la capuche de sa longue cape bleue nuit, et profitait du calme matinal pour foncer discrètement vers la bonne chambre.
La chambre d'Alice Londubat.
Cette dernière avait vécu ces dernières années dans la même chambre d'hôpital, à fixer le vide inlassablement. Rien ne pouvait la distraire de toutes ses contemplations passives, mis à part les visites de son fils Neville, qu'elle arrivait encore parfois à discerner, lors de rares et brefs retour au monde.
La femme avait bien changé, depuis la dernière fois que Rabastan l'avait vu. Même sa blondeur d'autrefois, si dorée, longue et brillante, ne subsistait plus. Ses cheveux étaient maintenant courts et d'un triste blanc-gris, et son visage rond avait perdu sa gaité habituelle. Il en était de même pour Franck. Le Mangemort ne les reconnut qu'à peine, lorsqu'il entra dans la salle Janus Thickey, où le couple était hospitalisé depuis maintenant presque quinze ans.
Ce dernier ferma délicatement la porte derrière lui, s'avança ensuite vers les deux lits, puis s'assit sur une chaise, près d'une table de nuit pleine de décoration, de fleurs et de sucreries. Celle d'Alice, visiblement. Quelques pièces moldues trainaient sur le bord du lit, ainsi qu'un certain nombre d'emballages vides de Ballongommes du Bullard. La voyant assise à l'autre bord du matelas et dos à lui, Rabastan passa doucement sa main dans le dos d'Alice, sans baisser sa capuche.
- Bonjour, Alice, murmura-t-il alors d'une voix neutre.
En sentant un contact, elle se redressa légèrement, puis se tourna avec des gestes lents pour chercher qui venait de la toucher. Certes, son état semblait meilleur que celui de Franck, mais l'ex-Auror ne réagissait pas beaucoup plus que lui. Elle fixa alors la personne à ses côtés sans pour autant la voir. Elle avait les yeux vides, sans aucune lueur.
Vide. Totalement vide de toute expression, de tout sentiment, de toute présence, tel le regard d'un mort. C'était le plus flagrant des faits, à la fois baroque, angoissant, et malsain. Alice semblait véritablement morte à l'intérieur, mais vivante à l'extérieur. Ou l'inverse.
En voyant son aspect fatigué, le Mangemort se dit que jamais personne ne pouvait penser que cette femme était autrefois une joyeuse et assez mignonne Auror, très douée, et ayant défié le Seigneur des Ténèbres par trois fois. Jamais.
Il déglutit, sans bouger, puis se contenta de tendre son bras pour caresser sa joue du bout des doigts. De l'autre côté, Frank ne semblait même pas cerner la présence de son ancien rival dans la même pièce que lui. Le malade se contentait de fixer le plafond d'un air vide. Sans cligner des yeux. Sans bouger. Sans parler.
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Après quelques instants, Alice ferma les yeux à son contact, gardant son air imperturbable et tellement désintéressé. Elle leva doucement sa main en rouvrant les yeux pour essayer de toucher son interlocuteur, en vain. Son cerveau ne contrôlait plus ses membres comme elle le faisait auparavant. Mais pour l'aider, Rabastan se leva et s'approcha d'elle, la laissant ainsi poser sa paume sur son épaule. Après s'être assis au bord du lit, il laissa même la femme lui retirer sa capuche, toujours avec difficulté. L'ex-Auror posa par la suite le bout de ses doigts sur son visage même si son esprit ne discernait pas tout. Elle sentait que c'était quelqu'un qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps mais à qui elle tenait, sans pouvoir se rappeler.
Et ils restèrent ensuite tous deux un long moment comme ça. Rabastan ne surveilla pas l'heure, et la matinée passa rapidement. Toucher son visage, ses cheveux et ses bras suffisait à lui remonter le moral qu'il n'avait pu avoir pendant ces quinze dernières années passées, enfermé dans sa cellule humide, crasseuse et patibulaire. Tout chez la femme lui avait manqué, et même revoir Frank Londubat ne pouvait le perturber. Pour la première fois depuis longtemps, un fin sourire satisfait éclairait son visage, malgré les larmes non-désirées qui brouillaient sa vue. Le Mangemort se sentait tellement coupable de l'état d'Alice qu'il aurait tout donné pour revenir en arrière.
Quant à Alice, cela faisait longtemps qu'elle ne voyait plus le temps passer, mais au bout d'un moment, elle chercha quelque chose sur son lit, rebaissant ses bras et sa tête pour tenter de se concentrer, dans la mesure du possible. Elle trouva alors une des pièces de monnaie moldue, pencha la tête en fixant cette dernière, puis la mit doucement dans les mains de Rabastan, avec une hésitation certaine. C'était la seule marque d'affection qu'elle pouvait donner à quelqu'un, même à son fils ou ses propres parents.
Le Mangemort la regarda faire, sans intervenir, puis accepta la pièce. Après l'avoir attentivement examinée, il la serra puissamment dans son poing, jusqu'à en faire blanchir ses jointures, avant de la glisser dans la poche de son pantalon avec précaution. Ce petit cadeau était pour lui plus précieux que tout l'or de son compte en banque Gringotts.
- Merci, Alice, chuchota-il alors d'un ton affligé.
La femme se mit alors à observer quelque chose d'inexistant sur ses draps, comme s'il était de nouveau invisible pour elle. Elle semblait si fatiguée alors qu'elle ne faisait rien. Et Rabastan ne la perturba pas, se contentant seulement de passer doucement sa main dans ses cheveux, et d'embrasser le dessus de sa tête de temps en temps...
Lorsque soudain, des pas se firent de nouveau entendre dans le couloir. Des pas qui se rapprochaient de la chambre où il se trouvait. Par précaution, le Mangemort en cavale lâcha son amie et courut silencieusement se glisser à l'intérieure de l'armoire. Depuis qu'il était arrivé, il avait plusieurs fois pris cette peine au cas où quelqu'un rentrerait dans la chambre, et cette fois-ci fut la bonne.
- La précaution ne fut pas de trop, là... pensa-t-il en voyant la porte s'ouvrir.
Lorsqu'il aperçut les nouveaux arrivants, Rabastan se crispa violement, et tenta de conserver son calme pour ne pas se faire repérer.
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Voilà voilà, fait pour le prologue ! Ca vous a plu ? Vous en pensez quoi ?
Laissez une review pour me dire quoi, c'est toujours plaisant pour l'auteur .
Bisous, à la prochaine peut être !
Djouh.
