Comment bien débuter l'été si ce n'est par du Deitema. Ces one-shots sur les 7 pêchés capitaux ne seront probablement pas liés entre eux.

Tous les personnages sont à Masashi Kishimoto et la définition du début provient d'un site que fanfiction refuse de mettre mais tapez les 7 pêchés capitaux et vous devriez trouver.

Univers: Moderne


7 Deitema SinS

Avarice

L'Avarice (du latin avaritia) désigne l'accumulation des biens et des richesses sans intention de les dépenser un jour.

Temari me reproche parfois mon avarice, elle ne comprend pas pourquoi avec tout l'argent que nous gagnons je répugne à en dépenser. C'est vrai qu'aujourd'hui nous comptons parmi les couples les plus riches de tout le Japon, nous amassons en un mois ce qu'il prend au minimum un an pour la plupart des gens. A vingt-cinq ans je suis un des plus jeunes artistes célèbres et ma chère et tendre est une des meilleures trader de ce pays.

Si aujourd'hui ma situation économique est au beau fixe, cela n'a pas toujours été le cas.

J'étais le fils unique d'une mère célibataire et d'un père inconnu. Ma mère avait dû effectuer deux travail pour nous permettre de manger, d'avoir un toit au-dessus de la tête, des vêtements sur le dos et pour que je puisse aller à l'école. Parfois cela n'avait pas été suffisant, alors j'avais, sans qu'elle le sache, fait la manche dans les endroits les plus fréquentés, et il m'était arrivé de voler, pour aider celle qui m'avait donné la vie. Les conditions misérables dans lesquelles nous avions vécu avaient fini par avoir des conséquences sur sa santé. L'année de mes dix-sept ans, elle était tombée gravement malade et avait dû arrêter de travailler. Je payais le loyer, les courses et les frais médicaux avec la bourse que j'avais obtenu grâce à mes excellents résultats, ainsi qu'avec l'argent que je gagnais dans les divers petits boulots que j'effectuais. Cette situation avait duré un peu plus d'un an, elle était morte lors de ma première année de faculté, en novembre. Cela avait été une période difficile pour moi, mais je n'avais pas abandonné, pour elle, pour qu'elle soit fière de moi.

Ma petite-amie n'avait jamais dû lutter pour vivre ou travailler avant la fin de ses études. Elle n'avait jamais dû non plus voler avec la peur au ventre d'être arrêté par la police. Elle était née avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Ses parents qui étaient des personnes importantes de la vie politique japonaise, s'aimaient encore, et lui avaient même donné deux petits frères. Elle avait toujours mangé à sa faim, dormi dans un bon lit bien douillet, porté des habits de marque et avait été aux meilleures écoles. Depuis son plus jeune âge elle sait ruser pour obtenir de son père ce qu'elle désire. Elle lui fait son plus beau regard de chien battu, joint les mains, et lui sort son fameux « papa s'il te plaît ». Monsieur Sabaku No est un homme plutôt intimidant, et croyez moi j'en ai rencontré, mais même lui ne peut résister très longtemps à ce regard. Cette technique ne fonctionne pas sur moi, ce qui ne l'a pas empêché de trouver des moyens de me corrompre.

Lorsque nous nous sommes rencontrés j'avais déjà percé et mes œuvres s'exposaient un peu partout et se vendaient déjà bien. Elle m'a donc connu comme un gagnant, un homme qui réussit et je ne veux pas que cela change. Elle connaît mon passé, le vrai, celui que je lui ai raconté un soir à l'abri des murs de notre chambre et pas celui que les journaux avaient raconté. Elle me dit qu'elle m'admire pour m'être fait un nom par mes propres moyens et que je n'ai plus à avoir peur que je ne revivrai jamais ça.

J'aimais ma mère vous savez, et ne pas avoir pu la guérir et lui offrir une vie digne d'elle me ronge encore, je ne veux pas que cela se reproduise avec Temari. Je veux être en mesure de lui donner la vie la plus confortable qu'une femme puisse rêver d'avoir. Elle est le genre de femme qui ne mérite rien de moins que le monde. Je ne veux pas ne pas pouvoir la combler de bonheur parce que j'aurais trop dépensé dans des futilités.

L'amour que je ressens pour elle est la seule chose qui n'a pas de prix. Vous ne me croyez pas ? Regardez donc le bijou qui orne son annulaire gauche, toute une vie ne vous suffirait pas pour vous acheter un anneau comme celui-ci.