Chapitre 1
Samedi 31 octobre 1981, 19 heures 30 minutes 45 secondes et 25 centièmes. Heure GMT.
Alors que tous les enfants se promenaient joyeusement dans les rues de Londres et de toutes les petites villes de provinces anglaises, dans une petite maison de Godric Hollow que personne ne pouvait voir à part le Seigneur des Ténèbres, alors que normalement il ne devrait même pas le savoir, mais à cause d'un sale rat peureux et lâche et méchant et stupide qui était trop con pour garder un secret, il le savait. Et donc les joyeux habitants de cette petite maison dans la prairie... heu... je veux dire de Godric Hollow, n'ayant pas donné de bonbons, eurent comme mauvais sort un Avada Kedavra qui les renvoya illico presto ad patres et laissèrent leur rejeton seul face à un psychopathe qui tenta avec cruauté et malveillance de le trucider dans d'horribles et épouvantables souffrances. Malheureusement, pour lui, sa volonté manifeste de faire le mal se heurta à l'amour sincère de feu la mère du rejeton. De ce fait, le sort de mort se retourna vers le grand vilain méchant pas beau qui fut assez con pour avoir fait des horcruxes et donc qui... disparut dans une explosion de lumière verte avec l'intention évidente et non dissimulée de revenir afin d'emmerder le monde, laissant au bambin baveur et braillard une cicatrice en forme d'éclair sur le front.
Cependant, cette explosion ne se borna pas à rester bien tranquillement dans les limites de la maison. Non ce serait trop simple, et puis cela ne ferait pas avancer cette fic comme je le souhaiterai dans mon esprit démoniaque. Mais revenons à notre récit, donc cette explosion ne resta pas dans la maison, comme une bonne petite explosion bien élevée, mais elle s'échappa et recouvrit le monde dit Moldu et là vous dites : Ô Surprise ?
La première personne à être touchée par cette vague de pure magie vachement puissante et tout le tralala, fut une étudiante de dix huit ans du nom d'Eleanor Balan qui faisait un reportage sur l'étrange village de Godric Hollow. Elle avait remarqué qu'à chaque fois qu'elle s'y approchait, elle ressentait le besoin quasi maladif de faire autre chose. Mais à force d'entraînement, elle arrivait à dépasser les limites et maintenant, se promenait dans les rues. Enfin, c'était la première fois qu'elle réussissait à traverser cette espèce de barrière invisible. Elle avait déjà remarqué que des gens se trimbalaient habillés de robes moyenâgeuses. N'ayant rien de la sorte, elle avait mis une cape noire qui cachait ses vêtements. Toute heureuse de son subterfuge, elle se promena dans les rues vides. C'était quand même bizarre. C'était Halloween et pourtant il n'y avait pas un mioche dehors. Elle s'approcha d'un terrain vague vide quand elle vit une lumière verte et des cris perçants s'élever. Elle s'y précipita et entendit un rire démoniaque ainsi que deux mots :
-Avada Kedavra !
Un double cri résonna, un mélange de hurlement de bébé et de douleur bien adulte. Soudain tous les sorts qui empêchaient le monde de voir la maison, disparurent et Eleanor fit un pas en arrière en voyant une maison brusquement apparaître. Elle voulut hurler de peur, mais un mur blanc et légèrement transparent la percuta avec la délicatesse de Dumbo l'éléphant violent, la pénétra et elle s'écrasa avec une délicatesse toute relative dans une petite rue adjacente. Elle ne vit jamais l'homme en moto apparaître, se précipiter dans la ruine pour hurler le nom de son frère de cœur et de la femme de ce dernier. Elle ne vit pas non plus l'homme... enfin plutôt le géant prendre des bras du premier un bébé aux cheveux noirs et repartir sur la moto du premier tandis que ce dernier avait l'intention de monter une expédition punitive et vengeresse de raticide. Quand elle se réveilla, elle était bien sonnée et ne se rappelait plus ce qu'il s'était passé la veille. Elle pensa alors qu'elle avait encore dû faire la fête jusqu'à point d'heure, qu'elle avait bu comme un trou et qu'elle avait cuvé son vin dans cette rue comme à son anniversaire.
Elle rentra chez elle un peu avant l'heure où les autres se réveillent et là des choses étranges arrivèrent. Aucun journal ne parla de la pluie d'étoiles filantes ou du nombre exceptionnellement nombreux de hiboux et de chouettes, car une étrange manifestation électromagnétique détruisit purement et simplement tous les systèmes électriques, électroniques et informatiques du monde moldu les plongeant dans le noir le plus complet ou plus exactement dans un retour en arrière équivalant à une visite définitive à leurs cousins archaïques du moyen-âge. Cependant malgré cette perte d'énergie et cette régression, les informations continuaient à circuler grâce au bouche à oreille, on parlait de verres qui explosaient alors qu'un couple se disputait, d'un chat qui perdait ses poils alors que son maître était allergique aux poils de Felis silvestris catus, une grand-mère détestée par ces petits-enfants et qui se retrouvait propulsée sur le trottoir sans qu'ils ne s'approchent d'elle. Ces évènements se multipliaient bigrement vite et l'Angleterre apprit qu'ils n'étaient pas les seuls touchés, le monde entier avait les mêmes problèmes. Ces informations et ces changements poussèrent Eleanor à devenir Grand Reporter. Elle voulait tout voir par elle-même et rapporter sa propre vision du monde, une vision totalement objective. Alors prenant ses appareils photos, des dizaines de petits carnets ainsi que de l'argent pour survivre, elle partit de sa ville natale de Londres. Par des reportages sans concession, elle se forgea une réputation de journaliste incorruptible, déterminée et intègre. Elle fut le témoin des guerres en Afrique, de la sécheresse qui tuait tous les jours un peu plus d'enfants innocents. Elle vit les puissantes centrales nucléaires inutilisables qui pourrissaient lentement, être utilisées comme des terrains de jeu pour les gamins, cette onde ayant transformé les éléments radioactifs en pierres inoffensives.
Pendant ce temps, le monde moldu voulait retrouver son petit confort et les chercheurs travaillèrent d'arrache-pied afin de trouver quelque chose pour leur permettre de recommencer à vivre normalement comme avant, tourner un robinet et avoir de l'eau chaude, appuyer sur un bouton et allumer la lumière. Il fallut presque quatre longues années de recherche pour découvrir la solution. Une solution si simple qu'elle en était ridicule.
Ils allaient tout simplement utiliser l'énergie qui avait tout déclenchée, qui avait foutu ce bordel sans nom. Les chercheurs découvrirent rapidement que tous les habitants créaient cette énergie, une énergie puissante et de plus qui était non polluante et gratuite. Toutes les grandes entreprises de distribution d'énergie avaient fait faillite mettant à la rue des milliers de travailleurs. Mais ils furent vite réembauchés dans d'autre pays afin de remplacer tout ceux ayant été tués par le froid et la famine qui avaient découlé du « Black-Out ». Grâce à ce nouveau système d'énergie, une autre économie moins polluante, plus écologique vit le jour. Presque quatre ans après la catastrophe, le monde reprit sa marche comme si rien n'était arrivé. Eleanor fut le témoin des scènes de réjouissance quand les premiers foyers allumèrent la lumière. Sa notoriété n'avait plus d'égale, elle voyageait toujours de part le monde, mais plus le temps passait, plus elle souhaitait retourner chez elle, dans un monde redevenu comme avant. Enfin, plus vraiment, car les barrières sorcières contre les moldus ne fonctionnaient plus faute de moldus.
Chez les sorciers, les premiers doutes commencèrent quand le monde moldu recommença à tourner rond. Normalement, ils auraient dû mettre plus de vingt ans avant de repartir alors que là, il leur avait fallu que quatre ans à peine. Le Département des Mystères commença à faire des recherches et au bout d'un an de travail, découvrit avec stupeur que le nombre de sorciers dans le monde avait été multiplié par mille si ce n'est plus. Ils découvrirent aussi qu'il n'y avait plus un seul moldu de part le monde. Ils devaient comprendre le pourquoi du comment et décidèrent de capturer certain de ces nouveaux sorciers. Deux langues de plomb apparurent en plein milieu de Londres et voulurent enlever une fillette à sa mère. Cependant, la mère ne se laissa pas faire et les deux sorciers durent fuir l'un gravement blessé car encorné par une auroch en furie. L'information que des fous habillés en robes ridicules avaient tenté d'enlever une petite fille, fit le tour du monde en moins de quarante cinq minutes. Apprenant cela, Eleanor décida d'aller dans toutes les capitales du monde pour savoir si c'était la même chose. Et oui, dans une immense coordination de tous les ministères, il y avait eu tentatives d'enlèvement qui s'étaient terminées en fiasco devant la fureur protectrice de parents protecteurs. A Los Angeles, il y eut un mort quand l'un des sorciers se retrouva face à un Tyrannosaurus Rex fou de rage. Il avait été piétiné par un monstre de treize tonnes pour quinze mètres de la fin du Crétacé qui poussa un rugissement de fureur puis redevint une petite bonne femme d'un mètre cinquante quatre pour quarante kilos toute mouillée qui chouchouta avec tendresse son fils, d'un mètre quatre vingt pour soixante dix kilos de muscles.
Dans le monde sorcier anglais, les langues de plomb prévinrent le ministre qui tomba des nues. Il n'y avait plus de moldus, que des sorciers. Il ordonna une réunion exceptionnelle du Magenmagot. Tous les sorciers furent encore plus stupéfaits en apprenant la nouvelle, et ils décidèrent, en collaboration avec la confédération internationale des sorciers, de forcer tous les moldus à apprendre la magie, et à faire partie du monde sorcier. Six ans après le B.O (comprenez Black Out et non Bande Original) tous les aurors des différents ministères de la magie des différents pays pénétrèrent dans le monde moldu, et...
...Ce fut la panique la plus totale du côté ex-moldu, les informations alarmistes partaient dans tous les sens, les fous étaient de retour et plus nombreux que d'habitude. Tous se terraient chez eux, les grandes villes et les villages n'avaient jamais été si vides. Sur le continent africain, les villageois s'étaient réfugiés dans les immenses forêts qu'ils avaient replantées, de même qu'en Amérique du Sud. En Australie, les habitants du bush créèrent une véritable ville souterraine qu'avait visitée Eleanor. La jeune femme ramena l'idée dans tous les pays qu'elle traversa et qui décidèrent de faire la même chose. Ils ne se promenaient plus au soleil, mais dans les égouts, enfin plutôt, sous les égouts. Tout le système avait été restauré afin de servir de rues. Les vélos, silencieux, y étaient les rois, car les fous ne devaient pas les retrouver. Durant cinq années, les sorciers ne croisèrent plus un seul moldu, les vampires en étaient réduis à s'attaquer aux animaux sauvages, car même les troupeaux s'étaient volatilisés, car protégés des dingues.
Pourtant, ils voyaient les lumières des immeubles allumées, mais les portes étaient murées, les jardins laissés à l'abandon. Les sorciers avaient voulu plus d'une fois pénétrer dans les immeubles, mais en vain. C'est comme si des sorts bloquaient les portes. Le ministre de la Magie tenta alors de contacter le Premier Ministre Moldu, mais le 10 Downing Street était totalement vide, de même que Buckingham palace. C'était comme si toute l'humanité non sorcière s'était volatilisée. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'ils étaient suivis par une myriade de satellites qui ne les lâchait pas et qui prévenait le monde moldu de l'arrivée des fous.
Malgré cette menace d'enlèvement, la vie continuait son cours, la majorité des moldus avaient totalement accepté cette transformation et même s'amusaient avec leurs nouveaux pouvoirs. Nombre de poissons rouges devinrent verts ou violets, de chiens se trimbalant avec des fleurs bleus sur leurs pelages. Cependant, les plus intolérants, ceux qui étaient réfractaires à la moindre anormalité, les plus agressifs, les terroristes et tout ceux qui auraient pu utiliser la magie pour faire du mal, ne purent supporter cela et, sous une étrange pression interne, préférèrent se suicider plutôt qu'être des « monstres ». Ainsi dans la rue de Privet Drive, Monsieur et Madame Dursley se tuèrent emmenant dans la mort leur fils chéri et abandonnèrent à la vie leur neveu âgé de cinq ans. Le bambin grâce à une chance insolente réussi à survivre et sa maison fut bientôt rattachée au réseau souterrain comme toutes les maisons même si elles étaient vides. Ainsi le petit Harry découvrit rapidement le nouveau monde magique, et découvrit qu'il n'était pas le seul à avoir des pouvoirs.
Dans les couloirs de New London, il n'était pas rare de voir jouer ce bambin toujours seul. Il jouait avec tout ce qu'il pouvait trouver, et pour manger, il dut apprendre à voler. Harry restait le plus souvent possible loin de la maison, car l'odeur de décomposition qui s'y échappait, était insupportable, mais au fil des ans l'odeur s'estompa et Harry s'installa définitivement dans sa maison. Quand il eut huit ans, il abandonna le vol et commença les petits boulots, il travailla comme livreur pour l'épicerie du quartier et se fit assez d'argent pour s'acheter de la nourriture. L'épicier la lui vendait pour la livre symbolique. Le temps passa terriblement vite et le jour de son onzième anniversaire qu'il fêtait avec la famille de l'épicier qui l'avait presque adopté, il reçut une lettre donné par un hibou. La famille observa avec horreur la lettre, les fous étaient après ce pauvre petit. Et le pire, c'est qu'il n'avait pas le choix. Tous ceux qui avaient reçu cette lettre, étaient obligés de partir. La mort dans l'âme, il écrivit une lettre pour savoir où acheter ses affaires et surtout avec quel argent. Il reçut une nouvelle lettre avec l'adresse et surtout une clé en or qui lui ouvrirait les portes de son coffre. Soupirant comme un pauvre malheureux, il dut donc demander un congé pour aller acheter ses affaires. Congé qui lui fut octroyé par un épicier en larme. Le vieil homme le serra contre lui et lui donnait des tas de conseils pour ne pas être enlevé par les fous.
Non loin de là, les sorciers virent une voiture moldue s'approcher d'une maison moldue dans la banlieue moldue du Londres moldu. Cela faisait quand même cinq ans qu'ils n'avaient pas croisé de moldu. Une jeune femme, d'une vingtaine d'année sortit de la voiture en portant un lourd sac de voyage. Elle s'approcha de la maison et...
Se retrouva sur le sol quand les sorciers se jetèrent sur elle. Les moldus étaient horrifiés, Eleanor Balan, la nouvelle présentatrice du vingt heure était tombée entre les mains des fous. Ils ne
savaient pas quoi faire pour la sauver, surtout que du sang coulait doucement de son front meurtri par la violence de l'attaque. Dans son inconscience, elle ne sentit jamais les fous transplaner et l'emmener à Saint Mangouste pour la soigner. Les divers gouvernements décidèrent qu'il n'était plus possible pour eux de vivre tranquillement sachant que les fous agressaient maintenant les gens innocents. Ils mirent donc en place le plan de la dernière chance, la séparation totale des humains. D'un côté les fous, de l'autre les gens normaux. Ainsi, les fous ne pourraient plus les voir même s'ils étaient en face d'eux nus comme des vers en se trémoussant sous une musique sud-américaine, une plume entre les fesses.
La première chose que vit Eleanor fut un homme qui portait une robe blanche. Elle se redressa un peu et observa avec stupéfaction les autres qui portaient tous les mêmes robes. Elle ouvrit la bouche de stupeur quand elle vit l'un des travelos venir vers elle. Elle avait entendu des choses horribles sur eux et voilà qu'elle se retrouvait seule face à un troupeau de fous. Et plus y a de fous, plus on est dans la merde. Et là, elle y était bien profond. Quand le fou s'approcha plus d'elle, elle poussa un hurlement de terreur absolue. Tous les tarés sursautèrent violemment alors qu'Eleanor hurlait :
-LES FOUS ! LAISSEZ-MOI BANDE DE MALADES !
-Calmez-vous mademoiselle. Tenez, prenez cette potion, ça vous fera du bien.
Eleanor regarda avec dégoût la potion et la projeta contre le mur avec le fou qui poussa une exclamation de douleur en sentant ses os craquer sous la puissance du coup. A force de crapahuter dans le monde, Eleanor avait appris à développer et à utiliser les pouvoirs qu'elle s'était découverte. Et donc, elle projeta le fou contre le mur et l'arrosa de sa boue verdâtre. Comme si elle allait boire cette mixture. Elle envoya les autres dans tous les sens, puis tenta de s'enfuir. Malheureusement, elle tomba sur d'autres fous en robes rouges qui l'attaquèrent. Elle recommença la même chose qu'avec les fous blancs, mais les fous rouges étaient entraînés, la bloquèrent et elle se retrouva aussi saucissonnée qu'une rosette de Lyon. Elle se débattait avec fureur quand elle vit que les fous rouges la ramenaient dans la pièce qu'elle venait de fuir. Elle hurlait toutes les insultes de son répertoire dont :
-LIBÉREZ-MOI BANDES DE FOUS FURIEUX. ESPÈCES DE CRÉTINS DÉCÉRÉBRÉS !
-Je ne vous permets pas ! s'insurgea l'un des fous blancs.
-JE T'EMMERDE PROFOND TARLOUZE ! rugit Eleanor.
Les fous blancs et les rouges la regardèrent avec étonnement, ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire. En fait, toutes les insultes qu'elle leur avait lancé, leur étaient totalement inconnues mais cela devaient être des expressions moldues. Elle vit un vieil homme venir vers elle et lui dire gentiment :
-Bonjour miss, je me nomme Albus Dumbledore. Je suis...
-J'en ai rien à branler de qui vous êtes ! Vous pourriez être dieu en personne, je n'en ai rien à foutre ! ALORS LAISSEZ-MOI PARTIR D'ICI !
Tous durent bailler afin de déboucher leurs oreilles bouchées par le hurlement strident de la jeune femme. Le vieux sorcier lui dit d'un ton relaxant :
-Mais calmez-vous, voyons !
-NON ! ET SI JE NE VEUX PAS ME CALMER, VOUS ALLEZ FAIRE QUOI ? ME TUER ?
-Mais non, jamais voyons.
-ALORS POURQUOI VOUS ENLEVEZ DES PERSONNES ?
-Nous sommes des sorciers.
-Mais bien sûr. Et moi je suis la reine d'Angleterre, vieux fou. LAISSEZ-MOI PARTIR !
-Je suis désolé, mais c'est impossible.
-Ce que vous faites est puni par la loi. L'enlèvement et la séquestration sont totalement illégaux.
-Heu...
-LAISSEZ-MOI PARTIR !
-Vous êtes une sorcière.
-...
Eleanor devint écarlate, puis explosa :
-ESPECE DE VIEUX FOU, FILS DE (ayant de jeunes et de très jeunes lecteurs, la suite du dialogue sera censuré) BIP, BIP BIP, BIP, BIIIIIIIP !
-Mais calmez-vous.
-Me calmez ? VOUS VENEZ DE M'INSULTER ET JE DOIS ME CALMER ?
-Je ne voulais pas vous insulter, moi aussi je suis un sorcier. Regardez !
Il lança un sort sur l'un des aurors qui vit sa robe rouge devenir verte.
-Moi aussi je peux le faire ? demanda plus calmement la jeune femme assez intéressée.
-Oui. Cependant il y a énormément de choses que vous devez apprendre.
-Comme quoi ? Que votre mode est totalement ringarde, que je ne voudrais pas porter vos frusques même pour sortir mes poubelles ?
Les sorciers commençaient à en avoir marre de cette moldue qui n'avait aucun respect pour ses supérieurs.
-Peut-être. Cependant, il est vital pour votre famille que vous appreniez à contrôler votre magie, car cela pourrait être dangereux pour eux.
-Mouais. Je vais y réfléchir. Ramenez-moi chez moi et je vous dirai ce que j'en pense.
-C'est mieux que rien, soupira le vieux fou.
Les fous la ramenèrent devant chez elle. Eleanor vit que ses affaires n'avaient pas bougé. Elle ferma sa voiture, ouvrit sa porte et pénétra enfin dans sa nouvelle maison. Comme promis par son nouvel employeur, elle était connectée sur internet et elle eut la joie de voir un message venant du Conseil des Nations Unis. Ils lui demandaient ce que les fous lui avaient fait, et la jeune femme expliqua en détail ce qu'il s'était passé. Après son récit, elle sursauta quand apparut sur son écran une multitude de visages graves :
-Bonsoir Miss Balan. Nous nous sommes mis en vidéo conférence mes collègues et moi-même car il serait dangereux pour nous de faire des réunions comme avant. Ce système est tout aussi bien et nous pouvons nous connecter quand nous le voulons. Bien que pensez-vous de ces... comment se sont-ils fait appeler déjà ? demanda le Premier Ministre britannique.
-Des sorciers, monsieur. Et bien, je n'étais pas vraiment à l'aise, alors je n'ai pas fait attention à ce qu'ils étaient.
Les différents hommes d'État discutèrent brièvement et le ministre anglais lui dit :
-Vous allez accepter. Ainsi, vous allez pouvoir nous expliquer leur société. Si elle est intéressante, alors nous tenterons peut-être une approche avec eux. Mais si elle ne vaut rien, alors nous continuerons à nous cacher jusqu'à ce que nous ayons terminé le plan de la dernière chance.
-Bien monsieur le Ministre. Je les préviendrai demain.
-Parfait, miss Balan. Bonne nuit.
Eleanor éteignit son ordinateur, puis fila dans son lit et s'endormit dés que sa tête toucha l'oreiller.
A suivre
