La guerre est terminée depuis presque un an maintenant et le roi du Nord rejoint les jumeaux pour payer sa dette. La traversé d'un pont contre une fille. Un marché bien étrange que Lord Walder Frey a imposé au jeune loup, un marché cruel et même si cela est monnaie courante parmi les grands seigneurs cela mène bien souvent à une vie de malheur pour l'un ou les deux époux. Une fois encore Walder Frey montre qu'il n'a de considération pour nul autre que lui-même et ce mariage n'est certainement pas dans le but de trouver un bon parti pour l'une de ses filles. Walder Frey ne se soucie pas de ses filles, il en a bien trop pour cela. Les mariages qu'ils arrangent sont toujours pour l'argent et le pouvoir. Walder Frey n'aime que lui-même et cela se vois dans le nombre de femme qu'il a épousé. Il n'en a aimé aucune, tout comme il n'aime pas ses enfants. Certains ont ses préférences mais il ne les aime pas parce que Walder Frey n'aime personne. Oh il se fait un devoir de protéger chacun des siens mais cela est pour le plaisir d'être le seul à pouvoir les détruire. Il aime voir sa progéniture s'arracher son affection et les coups bas, les ragots sont nombreux entres ses descendants. Tous apprennent très tôt à préserver leurs secrets, à toujours regarder par-dessus leur épaule et à ne jamais faire confiance. La confiance conduit à la perte, cela pourrait devenir la devise de la maison Frey. Quoi que sa devise réelle n'en est pas tout autant révélatrice « Entre deux pont », cela réfère bien évidemment à la forteresse des jumeaux mais plus encore aux choix politique de Walder Frey. Lord Frey veille en effet toujours à être du côté du vainqueur, il reste flou quand à ses engagements et ne se déclare que tardivement. Entre deux ponts, entre deux camps. On accorde beaucoup de défaut à cet homme mais il n'en reste pas moins un homme malin qui sait bouger ses pions pour s'assurer la meilleure partie. Fière de son fief, point stratégique et difficilement prenable par un siège, il a conscience de sa position de force et en joue. Walder Frey recherche la reconnaissance, il souffre de la jeunesse de sa maison et est près à tout pour la voir glorifier. A tout, même à vendre ses filles et la vente sera bientôt conclu. Le roi du Nord vient payer sa dette….

- Ma Dame, il est l'heure de vous préparez. Le roi et sa suite approche.

- Est-ce réellement nécessaire ? Dois-je réellement participer à cette mascarade ? Walder…

- Votre père.

- Mon père a déjà choisi qui épousera le roi. La liberté qu'il lui a laissé de choisir son épouse n'est qu'illusion. Ma présence n'est pas nécessaire alors pourquoi dois-je souffrir de cela ?

- Ne faites pas l'enfant Ma Dame. Votre père a exigé que toutes ses filles soient présente alors vous serez présente car il est de votre devoir d'obéir à votre père.

Cela je le sais et je ne suis pas prête de l'oublier. Walder Frey nous le rappel constamment, c'est comme la piqure d'un insecte, elle nous agace, nous démange et oublier sa présence est impossible. Je n'ai donc d'autre choix que de me soumettre une fois encore. Je laisse donc ma nourrice m'aider à me préparer. Pour l'occasion je porterais la robe que Walder Frey m'a offerte pour ma fleuraison. Jamais un cadeau d'anniversaire mais pour leur fleuraison les filles Frey ont un cadeau. Pour fêter l'apparition de leur utilité. Ce qu'elles ont entre les cuisses. Très valorisant comme vision des choses. Archaïque à mon goût mais prisé des grands seigneurs.

- Je sais que tout cela ne vous plais pas mon enfant mais tacher de vous montrez agréable et courtoise.

- Je sais ce que je dois faire nourrice ne t'inquiète pas. Lord Walder Frey n'aura pas à se plaindre de moi.

- Vous méritez une autre vie Ma Dame.

- Tous ici méritent une autre vie. Mais on ne choisit pas sa famille, on la subit et on fait avec.

Ma nourrice n'ajoute mot, que dire de plus de toute manière. Une fois vêtu, je constate qu'encore une fois Walder Frey n'a rien laissé au hasard. Cette robe valorise ce qui doit être valorisé et cache ce qui doit être dissimulé. Ainsi l'accent est mis sur ma poitrine et sur ma taille en soulignant mes hanches développé tout en dissimulant mon ventre pas aussi plat qu'il le devrait.

- Vous êtes ravissante.

- Non je suis juste moi, Roslin est ravissante.

- Vous vous sous-estimé Ma Dame. J'ai entendu dire que les hommes du Nord apprécié les femmes avec des courbes, des femmes fortes pouvant faire face à l'hiver et leur donner des fils.

- Est-ce là tout ce à quoi je suis destiné ? Attendre qu'un homme me trouve suffisamment à son gout, où sois désespérément à la recherche d'une descendance pour m'épouser ?

- Mon enfant….

- Je voudrais être plus que cela. Être plus que simplement une faiseuse d'enfant. Je voudrais pouvoir être moi-même simplement en réalité. Est-ce trop demandé nourrice ?

- Pour des femmes oui, surtout lorsqu'elles ont votre rang. Cessons là ces histoires et terminons de vous préparez, votre père ne tolèrera aucun retard.

Me voilà donc en plus contrainte au silence, ma seule liberté reste mon esprit. Un esprit jugé trop libre par mon cher père qui trouve toujours à redire sur mes actions. Est-ce de ma faute si obéir sans réfléchir ne me conviens pas ? Est-ce de ma faute si je rêve d'autre chose ? Une autre chose qui n'arrivera jamais. Fille de Walder Frey et de sa sixième épouse Bethany Frey, née Rosby, je suis loin d'être l'une des favorite de mon père. De plus il a nombre enfant à marié avant moi, ce qui fait que je n'ai jamais été une priorité. Je ne m'en plein pas, ainsi j'ai pus grandir sans qu'il puisse exercer un contrôle sur moi. Nombre des enfants de Walder Frey pense par Walder Frey, je me targue de ne pas en faire partie. Ce qui n'est pas le cas de ma sœur aîné. Roslin, de trois ans mon aîné, est une beauté et elle est également l'une, si ce n'est la, favorite de notre père. Elle est celle qu'il destine au roi et nul besoin de se leurrer, il l'épousera car il est un homme et les hommes aiment eux aussi les belles choses. Or la beauté est chose rare lorsque vous êtes dans les jumeaux.

- Ma sœur tu es ravissante aujourd'hui.

- Je te remercie Benfrey, es-tu là pour m'emmener ?

- Oui, père à demandé à ce que je t'escorte pour que tu ne te perdes pas. Nous connaissons tous ta tendance à t'égarer.

- Je te suis reconnaissance de cet égard. Si tu le permets je suis prête à y aller.

Malgré la politesse de notre échange, lui comme moi n'avons que haine envers l'autre et nous savons tout d'eux que ma tendance à m'égarer n'est du qu'à mon besoin de fuir la compagnie des Frey. Benfrey Frey, le second fils de ma mère et l'une des personnes dont je me défie le plus dans ce château. Il aime la violence et le pouvoir autant que son père à qui il ressemble beaucoup physiquement. Même menton fuyant et née crochu qui donne aux enfants Frey la réputation de ressembler à des belettes. Des cheveux châtains de plus en plus rares sur une tête au crâne qui gagne du terrain. Seul héritage maternelle ses yeux chocolats. Ceux de notre mère étaient chaleureux et rieur, ceux de Benfrey sont froids et calculateur. Il a une fille Della, dite Della la sourde. Une pauvre enfant que ses parents dénigrent et que le reste de la famille tourmente. Tourmenter les plus faibles pour paraître plus fort, une activité très prisé par la marmaille Frey. Le chemin me semble durée une éternité et le bras de Benfrey autour du mien me fait l'effet d'une entrave, c'est donc avec un soulagement, certes illusoire, que nous franchissons les limites menant à la cour Est du château par lequel les hommes du Nord et leur roi entrerons. Mes sœurs, nièce et autres sont déjà présente, sagement aligné. L'image même de bête que l'on mène à l'abattoir, toutes les traits tirés, vêtu de manière à être à leur avantage mais rendu parfois grotesque…. La seule qui se distingue dans cette foule est Roslin. Resplendissante dans sa robe neuf provenant de je ne sais quel royaume étranger. Roslin n'a hérité que de peu de trait physique de Walder Frey. Elle possède un visage pâle en forme de cœur, un nez délicat et un petit menton. Un petit espace entre ses dents lui donne un air candide lorsqu'elle sourit. Elle a hérité des yeux chocolats de notre mère, des yeux brillant d'innocence mais son innocence est une façade qui peut se flétrir facilement même si elle fait partie des enfants les plus douce de Walder Frey. Elle possède également de long cheveux châtain arrivant jusqu'à sa taille fine, des jambes interminable, des hanches étroite et une petite poitrine. Elle est belle et le sait, nul ici ne doute qu'elle sera choisit mais certain l'accepte avec plus de facilité que d'autre…. Bien, rejoignons le bétail.

- Qu'est-ce qui te prend ?

- Père m'a demandé de m'assurer que tu te tiendrais bien.

Naturellement qu'il l'a fait, cette fois-ci il ne peut me contraindre à garder la chambre alors il s'assure que l'un de ses fidèles fils s'assure de veiller sur mon comportement et de tous il a choisi Benfrey. Je me dégage de la prise douloureuse de mon frère et lui fait face sans faillir.

- Je sais qu'elle est mon devoir envers ma famille. Roslin aura son royaume.

- Bien.

Benfrey rejoint rapidement les côtés de sa femme et moi je me glisse à ma place entre Roslin et Argyne, première fille de la sixième épouse de Walder Frey. A ses côtés la plus jeune de mes sœurs Shorei. On nous a rangés par âge et pas « catégorie ». Tout d'abords ses filles, puis ses petites-filles, ses arrières petites-filles et enfin ses enfants illégitimes. Ranger de sorte à mettre en avant Walder Frey comme toujours. Ainsi le Lord de Jumeaux montre la puissance de sa descendance. Même si le terme puissance ne s'applique en réalité qu'à notre nombre. Beaucoup d'enfant ressemblent à Walder Frey, rare sont ceux qui se distingue de lui et donc rare sont ceux qui sont réellement quelqu'un. Quelqu'un d'autre que Lord Frey. Je suis ramener à des sujets plus terre à terre par le bruit des sabots. Les cavaliers du Nord sont arrivés, le roi va payer sa dette et la vie au jumeau redeviendra ce qu'elle a toujours été…. Les Nordiens sont connu pour être des hommes froids, sérieux, solennel et poilus. C'est vrai pour de nombreux d'entre eux apparemment. Mais ce qui est le plus caractéristique est sans doute leur chevelure sombre et leur accent froid.

- Bienvenu au roi du Nord !

Walder Frey étant Walder Frey il ne pouvait se contenter de mettre genoux à terre et d'avoir l'air humble. C'est ce moment que choisit le roi du Nord pour mettre pied à terre. Couronné roi à 16 ans celui que l'on appel le jeune loup n'en a actuellement que 20 et je dois dire que si la moitié de ce que l'on dit sur lui est vrai j'en suis impressionné. Il est jeune, bien trop pour se retrouver contraint à un mariage tel que celui-ci. Le roi du Nord, le jeune loup ou tout simplement Robb Stark ne semble pas heureux d'être là mais offre néanmoins une poignée de main à Walder Frey. Je n'étais pas présence lors de sa dernière visite, où tout du moins avais-je été consigné. Walder Frey semble vouloir me dissimuler éternellement dans ma tour. C'est l'un de mes frères, Ryger River qui m'avait rapporté l'entretient que notre bon lord avait eu, tout d'abord avec Lady Catelyn puis avec son fils. Fils qui semble avoir beaucoup hérité de sa mère physiquement. Il semble différent des hommes du Nord qui le suivent, il a en tout cas l'air de plaire à Roslin. Un bon point je suppose même si son avis importe peu dans tout ce cirque. Je n'écoute que très discrètement la conversation de Walder Frey et du roi préférant observer nos nouveaux invités. L'observation a toujours était l'une de mes activités favorites, elle nous permet d'en apprendre beaucoup sur la personne face à nous. Son maintiens, ses mains, sa coiffure, son regard, ses mouvements…. Tout peut vous dire si vous êtes faces à une menace ou non. Tout ces hommes sont lasse, épuisé mais ce sont des guerriers et tous sont encore près à se battre si nécessaire pour protéger leur jeune roi. Walder fini par entraîner le roi à l'intérieur pour lui offrir le spectacle du bon seigneur au service de son roi. Un roi qu'il escroque mais cela est l'affaire des hommes comme le dit si bien ma nourrice. Nul n'est besoin d'avoir mon avis ou plutôt nul n'est besoin de le soumettre.

- J'étais certain de te trouver ici.

- J'étais certaine que tu me trouverais ici.

Un rire me répond et je me retrouve rapidement presser contre la poitrine de mon frère. Je souris doucement, d'un sourire qu'il est l'un des seuls à recevoir et lui rend son étreinte. Olyvar, le seul de mes frères légitimes que j'affectionne réellement et celui qui m'a appris à survivre dans la fausse des Frey. Walder Frey l'a envoyé auprès du roi du Nord pour faire de lui son écuyer et Olyvar a depuis développé une forte fidélité envers le roi du Nord. Fidélité qui signifie qu'il n'est que de passage ici, il prendra la route du Nord dans quelque temps. Je m'écarte de lui et passe ma main sur sa joue. Un fin duvet blond recouvre sa mâchoire accentuant encore plus la forme carré de cette dernière. Un nez de Frey mais des yeux franc et doux malgré la couleur paternelle. Un gris de tempête.

- Tu m'as manqué Olyvar.

- Tu m'as manqué aussi petite sœur.

Olyvar dépose un tendre baiser sur mon front. Olyvar n'a que 4 ans de plus que moi et Ryger 7 ans mais ce sont eux qui ont été des pères pour moi. Ceux sont eux qui venait sécher mes larmes après mes cauchemars, eux qui chassé les monstres sous mon lit, eux qui veiller sur moi tout simplement. Ils m'ont appris à survivre alors que Walder Frey s'amuser entre les jambes d'une nouvelle épouse ayant l'âge de ses filles ou petites-filles.

- Je savais que je vous trouverez ici.

- Ryger mon frère !

Je cède volontiers ma place à Ryger. Malgré son statut d'enfant illégitime Olyvar et Ryger c'était toujours bien entendu. Ryger a le même âge que Benfrey et je sais que c'est ma mère qui a veiller sur lui après que la sienne, une simple paysanne, l'ai laissé à notre père. Benfrey en tient rancune à Ryger surtout depuis qu'il s'est pris d'affection pour moi. Ryger a le physique d'un Frey, menton fuyant et grand nez mais il a des yeux sages et doux du bleu de la rivière et des cheveux aussi noir que la nuit. Ryger et Olyvar ne se ressemble pas, en aucune façon et la seule chose qui l'est à poussé à se rapprocher, à s'accepté et à s'aimé, c'est moi. Aller savoir pourquoi ces deux hommes aussi différents que le jour et la nuit mettent un point d'honneur à veiller sur moi. Pas que je m'en pleine, au contraire ils sont les seuls bases stables de ma vie. Les seuls à qui je fais confiance dans cette immense fourmilière de faux-semblant.

- A-tu vu le roi petite-sœur ?

- Comme tout le monde Olyvar.

- Je suppose que tu ne veux pas que je te le présente ?

- Je préférerais éviter en effet. Walder n'apprécierait pas l'initiative.

- C'est toujours la guerre entre toi et lui ? N'as-tu donc rien retenu de ce que je t'ai appris ?

Ce qu'il m'a appris. Faire semblant, obéir, baisser la tête pour gagner l'affection de Walder et par ce billet sa liberté. Olyvar a réussi, moi j'en suis incapable. Je peux afficher un visage neutre, ne rien ressentir, enfermer mes sentiments à double tour mais mentir j'en suis incapable. Olyvar le peu, il a hérité de certain très de caractère Frey. Ryger pose une main réconfortante sur mon épaule et je sais qu'il me soutient. Il est comme un roc qui jamais ne se brise. Ryger lui n'a pas le caractère Frey.

- On m'a dit que le diner allait être grandiose.

- Naturellement qu'il le sera. Wald…. Mon père tient à faire bonne impression.

- N'êtes-vous donc pas heureuse de pouvoir assister à un banquet mon enfant ? Le dernier vous aviez 8 ans.

- Et j'étais déjà la honte de mon père. Je me souviens de ce dîner.

- Vous n'êtes pas la honte de personne mon enfant.

- On me cache pourtant. Pas que cela me dérange nourrice tu le sais, mais j'aurais aimé qu'il en soit encore ainsi. J'ai l'impression d'être un bel objet que l'on va exposer.

- Oh mon enfant ne dit pas ce genre de chose, tu es bien plus qu'un bel objet.

Ma nourrice a toujours eu des tendances à la tragédie, ces réactions exagéré en émotion m'ont toujours amusé car je sais que derrière tout cela ce cache une femme forte et pleine de bon conseil. La preuve est que grâce à elle je pourrais passer une soirée agréable. Enfin une fois le repas terminé évidemment. Olyvar voulait être celui qui me conduirait à dîner mais j'avais refusé. Arrivé au bras de l'écuyer du roi n'est certainement pas une bonne idée, de plus Walder réserve cet honneur à Roslin. Ryger m'accompagne. Cette fois par d'ordre, nous prenons place où bon nous semble tant que la place d'honneur est laissé à Roslin. Nul besoin de me poser la question, je dînerais en compagnie de Ryger et de ceux qui arriveront trop tard pour espérer autre chose qu'une place parmi les illégitimes. Les Nordiens sont bruyants, très bruyant mais cela ne me dérange pas outre mesure. Ils sont agréables et polis lorsqu'ils s'adressent à nous. Ce qui est rare, être un Frey n'est pas très bien vu. Les Frey ont mauvaise réputation. Walder Frey a vu les choses en grand, un énorme banquet, des jeunes-filles et femmes qui sont à leur petit soin et naturellement toute l'attention du lord Walder. Bien plus que l'envi d'unir Roslin au roi du Nord, il espère que l'une de ses autres filles pourra susciter l'intérêt d'un seigneur du Nord. Ses filles ont d'ailleurs retenu la leçon, comment peut-on supporter de se pâmer ainsi c'est tellement dévalorisant…. Toute fois rare son les seigneurs qui semble leur accorder de l'intérêt. Walder Frey me jette un regard d'avertissement, la discrétion est de mise je ne serais pas mise en avant, je serais la fille Frey oublié.

- Ryger River c'est cela ?

- Oui c'est exacte Lord Flint.

- Je ne suis pas encore seigneur du fief Flint. Mon nom est Robin.

- Et bien je suis ravis de faire votre connaissance Robin, Olyvar m'a dit grand bien de vous.

- Tout comme il m'a dit grand bien de vous. Selon lui vous faites partis des meilleurs lames de ce fief.

Ryger semble heureux de la discutions. En effet Robin Flint semble posséder un certain esprit et derrière ses paroles nulles menaces ne se dissimulent. Il a le physique d'un Nordiens. Grand avec de larges épaules, des cheveux noir encadrant un visage carré avec une mâchoire marqué et de grands yeux sombres. Un rire tonitruant attire mon attention. Walda Frey dit Walda la grosse de part sa corpulence, il faut bien différencier toute les Walda. Comme si le fait de nommé sa descendance du nom du père allait leur attirer les grâces du Lord. Walda se trouve donc assise sur les genoux de Lord Lard-Jon Omble, l'un des plus fidèle du roi, et se dernier semble avoir trouvé quelque chose d'intéressant sous ses jupes. Je ne peux empêcher un soupire de dépits de passer la barrière de mes lèvres, ce manque de discrétion attire l'attention de l'une de mes voisines.

- Les manières de Lord Omble laisse à désirer n'est-ce pas ?

- Je ne pense pas pouvoir en juger Ma Dame.

Dacey Mormont est une jeune-femme élégante est gracieuse dans ses robes et redoutables dans son armure. Très grande et le visage dur elle dégage toute fois un certain charme. Je dois avouer que j'admire les femmes qui comme elle se batte pour ce en quoi elles croient.

- Ne soyez donc pas si solennelle jeune-fille, je pensais que les Frey étaient moins….

- Moins quoi Ma Dame ?

- Moins polis ? Ou des termes moins élogieux. Elle ne serait pas la première personne à insulter notre famille et c'est pour cela que je reste calme. Toute fois Lady Dacey semble gêné par sa remarque. Elle rougit légèrement et me présente ses excuses.

- Il n'y aucune raison de vous excuser Ma Dame. Je suppose que la réputation des Frey me précède.

- En effet. Je m'attendais à ce qu'à l'image de vos sœurs vous soyez moins correcte.

- Moins correcte je peux l'être n'en doutais pas Ma Dame mais il vaut mieux pour moi de garder mes pensées.

- Vraiment ? Qu'auraient-elles à révéler sinon ?

- Je pense que vous êtes des mieux placer pour imaginer les pensées que peut susciter une tel…. Spectacle.

Lady Dacey éclate de rire, un rire discret dans la salle mais qui attire l'attention de Walder Frey qui me jette un regard sombre. Comme si il pouvait impressionner qui que ce soit comme ça.

- Je suis….

- Lady Dacey Mormont, votre nom vous précède également Ma Dame.

- Et pourrais-je savoir à qui ais-je l'honneur ?

- Cornelia Frey Ma Dame. Fille de Walder Frey et Bethany Frey nait Rosby.

- Une sœur d'Olyvar. Une fille légitime.

- C'est exacte Ma Dame.

- Et que fait une Lady Frey parmi les bâtards ?

- La même chose que vous Ma Dame. Je dîne.

- Vous me semblez bien différente de vos sœurs Lady Frey.

- Une mauvaise chose d'après mon père.

- Ce qui en fait une bonne à mon avis. Qu'est-ce qui vous a menez à vous trouvez à cette table et non à celle des prétendantes de notre roi ?

- La compagnie y est meilleure.

Nouveau rire, un rire franc qui m'attache un sourire. Lady Dacey est d'agréable compagnie, j'aime à l'écouter me parler de ses batails et de la manière qu'elle a de remettre les hommes à leur place. Je reste flou lorsque me pose des questions sur ma vie dans les jumeaux, mon père ne souhaite sans doute pas voir mon existence dévoilé à trop grand nombre. Lorsque le repas se termine, les danses commencent. Je choisis ce moment pour suivre le conseil de ma nourrice.

- Vous partez déjà Lady Frey ?

- Je ne suis guère friande de tout ceci. Si vous le permettez Ma Dame je vais prendre congé.

- Cela est bien dommage. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir Lady Frey.

- Je l'espère également Ma Dame. J'espère que votre séjour sera agréable.

Entre les deux tours composant le fief des Frey un pont couvert sur lequel j'aime me promener. A cette heure seul quelque garde patrouille encore alors l'endroit est relativement calme. Ce soir le ciel est magnifique, dégagé et brillant de mille feu. Enfant j'imaginer que le ciel était comme un autre monde, un monde plein de mystère, de magie et où tout été possible. La musique de la fête me parvient même d'ici, il y a beaucoup trop de monde à mon goût ici. Cet endroit est déjà surpeuplé avec tous les enfants Frey pour y ajouter une armée. Les jumeaux sont un nid en éternelle activité, pire qu'une ruche. Une ruche dont la reine des abeilles est Walder Frey en personne. Une reine sans couronne qui est près à tout pour que sa fille préféré obtienne une couronne. Quitte à l'envoyer loin de lui dans un lieu où elle ne connait rien et où elle sera seule. Winterfell la maison des Stark est connu pour être un grand château, un château impressionnant construit par Bran le bâtisseur avec l'aide des géants. On dit que le Nord est un pays inhospitalier, un pays froid et certain dise même que c'est un pays de sauvage. Roslin s'y sentira t-elle bien ? J'ai beau avoir détesté mon père et avoir main grief contre mes frères et sœurs, il n'en reste pas moins ma famille et le devoir de chacun est de veiller sur sa famille. Veiller sur les intérêts des Frey est une chose que je fais très bien et la cause du cesser le feu entre Walder et moi. Habituellement nous nous complaisons dans l'ignorance polis l'un de l'autre. Un grand progrès et un soulagement pour les jumeaux qui n'a plus à souffrir de nos éternelles disputes. Mais qui sait de quoi demain sera fait...


Voilà le premier chapitre est terminé, j'espère que cela vous a plus et que vous prendrez la peine de me laisser un petit commentaire. J'ai commencé cette histoire il y a un moment déjà et je peu donc vous dire qu'elle est déjà bien avancé, il n'y aura donc normalement pas d'arrêt d'écriture et j'espère pouvoir publier régulièrement. Enfin si cette histoire trouve un public. A très bientôt pour la suite "D'entre deux ponts" !