Je tiens tout d'abord à m'excuser profondémment pour mes erreurs commises et je voudrais vous présenter mon histoire tout droit sorti d'un de mes rêves bizarres. Et encore toutes mes plus plates excuses à kelokelo.

Réveil et nouvelle vie

Chapitre 1 : Ma vie.

Les premiers rayons de soleil de cette froide matinée pénètrent à travers les fentes des vieux volets en bois, traversant les voiles des rideaux rouges créant une atmosphère chaleureuse. La petite chambre se réveille doucement de cette longue nuit d'hiver. On peut apercevoir dans la pénombre une table basse encombrée de toutes sortes de pinces, de brosses, de crayons reposants sur un carnet à dessin déjà bien rempli, de cahiers, de photos patientant sur un album ouvert. Les livres décrivant la vie d'un jeune sorcier sont soigneusement rangés sur les étagères parmi les autres bouquins déjà maintes et maintes fois lus. D'ailleurs, seules ces étagères semble avoir survécues au désordre qui a envahit la pièce.

De l'autre côté de la pièce, en face de la porte, se reposent deux lits superposés vides. Des draps pliés trônent en bout de lit. L'occupante d'un troisième lit, placé sous les étagères rangées, s'étire précautionneusement. Une de ses mains vient appuyer le haut du réveil qui osait chanter à une heure si tôt. Ce dernier semblait d'ailleurs décidé à se faire entendre et se ralluma bruyamment en faisant clignoter ses chiffres verts. Six heures et demie. La jeune fille se tourna dans son lit puis deux pieds sortirent des couvertures pour se placer dans les chaussons moelleux qui patientaient à leur place. Elle se leva et, contournant la table basse, les coussins et les livres qui jonchaient le sol, elle ouvrit la fenêtre et les volets grinçants. Le soleil, timide en ce début de matinée, éclaira le visage fin de la jeune brunette. Cette dernière refermât rapidement la fenêtre avant d'être parcourue d'au frisson. Elle attrapa sa polaire et se plaça devant le miroir rond accrochés au mur. Son visage, entouré par les trèfles en plastiques collés au miroir, s'illumina d'un sourire.

Des yeux verts légèrement en amande la fixaient. Traits fins, pommettes hautes, une bouche bien dessinée, de long cheveux souples brun encerclant son visage par de larges boucles. La jeune fille se prit à rire puis partit en courant dans les escaliers.

Arrivée dans la cuisine elle salua sa mère et son beau-père qui déjeunait côte à côte.

Bonjour ma chérie, joyeux anniversaire.

Joyeux anniversaire, alors contente ?

La jeune fille rigola.

C'est génial, ça y est, dix-huit ans, depuis le temps que j'attends ça. Maintenant je peux conduire, je peux voir ce que je veux, faire tout ce qui m'était interdit en tant que mineure. C'est trop bien.

Tatatata, c'est toi qui paye ? lui demanda François, son beau-père.

Je me débrouillerais, mais maintenant vous devez me considérer comme majeure, répondit la toute jeune femme à moitié sérieuse.

Dans cette maison, tu seras majeure à trente-quatre ans, je l'ai déjà dit, réplique François.

Sa mère et son beau-père se mirent à rire devant la grimace de la jeune femme. Des pas se firent entendre dans les escaliers et un garçon apparut sur le palier de la cuisine. Il salua sa mère et son beau-père et se retourna vers sa grande sœur.

Joyeux anniversaire ma grande sœur chérie que j'aime ! s'écria t-il en se jetant sur la concernée.

Cette dernière rigola accompagné par toute la petite famille. Se sentant exclus, les deux chiens se mirent à aboyer derrière la porte fenêtre de la cuisine ce qui fit qu'augmenter le fou-rire.

La famille calmée, ils prirent le petit-déjeuner dans la bonne humeur puis allèrent se préparer pour le travail pour certains et l'école pour les autres.

Arrivée au lycée, la jeune femme erra dans les couloirs à la recherche de ses amies. Quelques camarades vinrent la saluer jusqu'à ce qu'une personne se jeta sur elle suivit de deux autres.

Joyeux anniversaire Mélina ! S'écrièrent en cœur les trois assaillantes.

Merci beaucoup les filles, rigole la dit Mélina.

Mais de rien, s'exclama une fine et petite blonde aux yeux gris répondant au nom d'Elodie.

Tu n'espérais tout de même pas que nous allions t'oublier non ? Rigola une brunette de la même taille que Mélina, aux yeux bleus et à la silhouette légèrement ronde. Elle se nomme Arianne.

Non mais j'espérais un peu plus de discrétion, tout le lycée n'a pas besoin de le savoir, répondit la jeune de dix-huit ans qui était, tout de même, la plus âgée de son groupe d'amies.

Alors ça, même pas en rêve, on va le chanter, le crier, le hurler dans toutes les salles, dans tout les couloirs et dans tout les halls de ce foutu lycée, s'exclama la troisième. Cette dernière portait de longs cheveux noirs, ses yeux en amande étaient propres à ses origines asiatiques. Océane est la meilleure amie de Mélina. Elles se connaissent depuis le primaire quand elle a emménagé du Japon, arrivant à Lyon. Elle s'est vite liée d'amitié avec Mélina qui n'est autre que sa voisine.

Hum, vous ne voudriez pas plutôt le murmurer, ou le souffler, c'est encore mieux et je suis sûr que tout le monde vous en sera reconnaissant. Surtout moi ! Rigola Mélina.

Elle se sentait bien, elle adorait le lycée. Ses amies rendaient ses journées pleines de rires, de discussions plus ou moins sérieuses et d'aventures typiquement lycéenne.

Et voilà, la première journée de ses dix-huit ans fut mémorable grâce à ses trois amies. Elles s'étaient amusées à peindre une pancarte en carton avec écrit en grosses lettres « J'ai aujourd'hui dix-huit ans, un bisous s'il vous plait ». Bien sûr, beaucoup de personnes se prirent au jeu et j'ai du passer ma journée avec la pancarte autour du coup et à me faire faire des bisous par la plupart des gens que je croisais. Et le pire c'était que même des profs s'y sont amusés. Imaginez votre prof de maths vous embrasser sur les deux joues !

J'ai un peu mal à la tête ce soir, je pars me coucher après la petite fête que mon préparé ma mère, mon frère, mon beau-père et mes trois amies. Je posais les cadeaux sur le lit de ma demi-sœur, celui du bas. J'éteins mon portable, j'ai été envahit de coups de téléphone et de sms. J'ai vraiment besoin de dormir. Je me lave, me met dans mon super pyjamas rouge et je me couche rapidement non sans avoir oublié de fermer ces volets qui n'arrivent même pas à cacher la lumière des lampadaires. Je m'endors en me remémorant toutes les frasques de cette fantastique journée.