Titre : Le Soleil, la Lune, et l'Orage

Résumé : La Guerre Sainte est terminée, Athéna et ses Chevaliers sont vainqueurs, mais les pertes ont été terribles. Resté au Sanctuaire, seul, Shun encaisse le coup de ces morts qui l'entourent, et sent sa raison lui échapper. Désormais, il a peur de dormir. Car les cauchemars qu'il fait, des cauchemars où il étouffe, entravé par des liens et paralysé par un froid glacial, lui semblent terriblement réels. De plus en plus réels. Et le retour de son ami Hyôga prêt de lui ne semble malheureusement pas arranger les choses. Le jeune homme se demande s'il ne devient pas tout simplement fou. Et si Athéna avait la réponse à cette question ? Et s'il était préférable pour Shun, et pour tout le Sanctuaire, qu'elle ne lui donne pas cette réponse ?

Loin de là, très loin de là, les Chevaliers d'Ors luttent pour survivre, écrasés par la chaleur, la faim, la soif et la faiblesse qui les guette. Mais ne sont-ils pas sensés être déjà morts ?

Rating : M

Genre : Aventure/Romance/Fantasy/Violence et ATTENTION !SEXE!

Disclaimer : les personnages appartiennent à Masami Kurumada ... tout le reste est à moi xD

Nombre de chapitres prévus : 20

Me voilà revenue avec une nouvelle fic ! Un tantinet plus ... étrange, que les précédentes (et pourtant, avec "L'étalon de sang", question étrangeté, je m'en étais bien tirée xD) J'espère qu'elle vous plaira tout autant que les précédentes! Rendez-vous en bas, mes petits esquimaux ;)


Prologue

Athènes, en Grèce, Hôpital Hygeia …

L'homme sentit une nouvelle irritation brûlante monter le long de sa trachée depuis son estomac, jusque dans sa gorge, pour finalement envahir sa bouche. Il toussa. Toussa et toussa encore, courbé en deux sur son lit froid. Lorsque la crise passa et qu'il put enfin reprendre une respiration laborieuse, le souffle rauque et sifflant, il vit que le mouchoir qu'il avait tenu devant ses lèvres était tâché de sang.

Un bip sonore le fit sursauter et il tourna lentement la tête pour voir la porte de sa chambre blanche et froide s'ouvrir dans un soupir. Un homme entra. Comme tous les autres dans cet institut, il était vêtu d'une longue et droite blouse blanche. Sur son nez, des lunettes carrées renvoyèrent l'éclat du néon du plafond.

- Comment vous sentez-vous ? lui demanda le jeune médecin.

- Pas bien du tout, répliqua l'homme alité d'une voix éraillée. Etes-vous sûr que ces … choses travaillent comme il faut ?

- Bien sûr monsieur. Vous vous portez bien mieux depuis que nous vous avons installé ici.

- C'est que je ne sens même pas leur présence.

- Vous n'êtes pas sensé la sentir.

L'homme de science leva la main devant lui, sous la lumière crue du plafonnier, et ouvrit puis ferma sa paume plusieurs fois de suite.

- Mais ils sont là, assurément, sourit-il avant de s'avancer encore. Un homme est là pour vous. Un scientifique expert en …

- Oui, coupa le malade sur un ton agacé, je l'ai fait appeler, il travaille pour moi, dans la succursale du Japon. Je veux en savoir un peu plus sur ces choses si curieusement … intelligentes. Et c'est un maître dans son domaine, m'a-t-on dit.

- Monsieur, je connais moi-même de nombreux experts, ceux-là même qui m'ont vendu ce qui est en ce moment en train de vous soigner.

- J'en conviens, mais le domaine d'expertise de cet homme n'est pas la médecine, Docteur. Faites-le entrer s'il vous plait.

Le médecin fronça les sourcils, manifestement agacé par l'entêtement de son patient. Il avait des sponsors, des associés qui auraient aimé que cet homme riche sur le point de mourir finance leurs recherches et leurs inventions, mais ce dernier avait manifestement d'autres plans. Ce qui allait assurément contrarier les siens. Malheureusement, cet homme ne faisait pas partie de ceux dont il était possible de dénier les ordres.

- Très bien, concéda-t-il dans un sourire crispé, mais il ne restera pas bien longtemps, votre prochaine séance de soins est dans une demi-heure.

- Je sais, je sais !

Le ton agacé de l'homme ne plut que moyennement au médecin qui, le corps raide, fit volte-face et sortit. Un autre homme le remplaça, à peine plus âgé. Voyant cela, le malade se sentit soudain incroyablement vieux alors que tous ceux autour de lui paraissaient si jeunes. Ça se disait expert et Docteur, alors que ça n'avait même pas la moitié de son âge.

- Jeune homme …

- Mitsumasa Kido monsieur, se présenta l'asiatique engoncé dans un étroit costume sombre trois pièces.

- Oui. Votre CV est impressionnant. Et vous n'avez que vingt-huit ans ?

- Oui monsieur.

- Bien, bien … un regard jeune, c'est ce qu'il faut.

Une nouvelle crise de toux le prit par surprise et, de nouveau, le vieil homme se courba en deux. Cette fois, son mouchoir ne se tâcha pas. Son employé s'approcha à sa demande muette et lui présenta un verre d'eau qui trônait sur une petite table. L'homme but à gorgée prudente, essoufflé, puis retomba dans son lit et lui rendit le petit gobelet en plastique.

- Bien, reprit-il, la voix plus rauque que jamais. Monsieur Kido, je ne vous poserais qu'une simple question.

- Oui ?

- Vous y connaissez-vous en mythologie grecque ?

L'incompréhension redessina les traits du visage du jeune Mitsumasa Kido, et il cligna des paupières, surprit, avant de demander :

- La mythologie grecque, monsieur ?

- C'est que, reprit l'homme alité dans un sourire, voyez-vous, j'ai un rêve très simple.


*évite une brique*

Oui je sais, c'est très court ... mais, pour me faire pardonner j'ai l'intention de vous publier le premier chapitre dès demain ;)

Petit changement par rapport à mes fréquences de publication : désormais, je publierais chaque dizaine du mois (donc le 10,le 20,le 30, puis le 10 de nouveau, 20 et 30 ... je vous vois venir avec vos grands sabots : et en février tu feras commeeeeennnt ?! gna gna gna ... j'ai pas réfléchis jusque là héhéhé !)

Bon, pour l'instant je n'ai pas grand chose d'autres à vous dire, sauf : ça fait super plaisir de revenir, et à demain !