On efface tout et on recommence !
C'est parti, je reprends tout à zéro ! Pardon pour ceux ou celles qui étaient en pleine lecture…
Il se peut que pendant les premiers chapitres vous ne voyez pas de grandes différences, cependant j'ai modifié certaines choses qui sont, certes discrètes, mais très importante pour la suite de l'histoire. J'essaie aussi de les faire un peu plus longs, comme me l'a conseillé LaPolichinelle, une de mes revieweuse !
Comme toujours, je respecterai la personnalité de chaque personnage, et j'espère que ma plume vous plaira toujours…
Je suis désolée pour la vidéo que je devais faire sur cette fic, mais j'ai des petits problèmes techniques (qui me prennent bien la tête quand même), alors il va falloir patienter un petit peu. D'ailleurs, si vous vous y connaissez un peu en matière de montage vidéo, vos conseils seront les bienvenus (par MP svp) !
Pour ce prologue, pas de grand changement, à part le fait que je l'ai bien étoffé, je pense. Cette histoire comportera une quinzaine de chapitres, sauf si je trouve quelque chose à rajouter entre temps, et il y aura une deuxième partie.
Ah et, une petite chose : non Hermione et Severus ne dévoileront pas leurs sentiment dès le second chapitre... Ce n'est pas drôle sinon.
Je m'excuse encore pour cette longue absence et vous promet de me dépêcher pour les prochains chapitres (cette fois, je sais parfaitement où je vais, jusqu'à la fin !)
Alors bonne lecture !
" Curiosité.
Vilain défaut de l'esprit féminin.
L'envie de savoir si oui ou non une femme se consume de curiosité est l'une des passions les plus insatiables de l'âme masculine."
Ambrose Bierce
- Prologue -
Chemin de Traverse, fin de journée. Le soleil s'était incliné depuis une bonne heure déjà, baignant les maisons de pierre d'une lumière rougeoyante. La foule habituelle qui encombrait les rues avait enfin disparue, ce qui laissait le temps aux pavés polis par le passage de reprendre un peu leur souffle.
Cependant, une jeune personne foulait encore le dallage, d'un pas relativement pressé, malgré cette heure tardive. Ses cheveux ondulés semblaient prendre feu lorsqu'ils rentrèrent dans une flaque de lumière, et ses yeux noisettes regardaient rapidement de gauche à droite, espérant trouver au moins une boutique encore ouverte. Elle pesta. Quelle idée de venir faire ses emplettes à cette heure-ci, comme si elle ne se doutait pas que plus aucun commerçant ne serait ouvert !
Mais elle voulait trouver le plus rapidement possible ce qu'elle convoitait : un flacon de spore de vesse-de-loup, bien connu pour faire apparaître des traces invisibles… En effet, tôt ce matin, une chouette lapone avait joué du bec sur la vitre de ses appartements. Celle-ci apportait une lettre qui avait vite éveillé la curiosité de la jeune femme : eau de rose, jolie calligraphie, mots plutôt intimes, mais ne portant ni signature, ni indice quel qu'il soit qui pourrait compromettre l'identité de l'émetteur…
Seulement, les cours et ses devoirs l'avaient empêché de se rendre plus tôt chez un alchimiste. Voilà maintenant vingt minutes qu'elle déambulait entre les vitrines protégées d'une toile de lin des vendeurs de parchemins, de créatures magiques ou encore des couturiers. Seule une auberge laissait échapper quelques rires. À présent, la nuit était tombée. De petites flammes dansaient du haut des réverbères. L'air frais la fit frissonner. Elle n'aimait pas beaucoup se promener seule la nuit, surtout en sachant où elle avait l'intention de se rendre.
L'un geste, elle remonta la capuche fourrée de son manteau sur sa tête, regarda de chaque côté pour s'assurer que personne ne la regardait, et prit une petite rue sombre à sa droite. Intérieurement, la jeune femme se jura de se dépêcher. L'Allée des Embrumes n'était pas un endroit réputé pour y faire de bonnes rencontres, et elle risquait une mauvaise réputation si quelqu'un la surprenait ici. Mais peu importe, elle n'avait plus que quelques ruelles à passer, puis elle entrerait dans la dernière boutique ouverte, achèterait ce don pour quoi elle était là, puis se sauverait en un clin d'œil, comme s'il elle n'avait été qu'un mirage…
Elle sursauta. Un bruit derrière elle venait d'interrompre le cours de ses pensées. La jeune femme se retourna et plissa les yeux. Elle était certaine d'avoir vu une ombre sur le mur, quelques mètres plus loin. Inquiète, elle pressa le pas, et étouffa un cri. Deux gros chats de gouttière passèrent en trombe devant elle, emportant avec eux leurs miaulements menaçants. Ils se disputaient une grosse arrête de poisson, surement volée dans les ordures. Elle leva les yeux au ciel : voilà qu'elle avait peur des chats à présent.
Après s'être moqué d'elle-même, elle prit à gauche, louvoya entre les sorciers aux allures douteuses, tourna de nouveau pour emprunter une autre ruelle…
Sifflement.
Un trait noir fendit l'air et une vive douleur monta dans son cou et se propagea dans son crâne, elle retint un cri, ses jambes cédèrent et la laissèrent à genoux, au milieu de la rue. Sa main effleura sa nuque et arracha un dard planté dans sa chaire. Le liquide qui s'y trouvait se propageait dans ses veines et chaque pulsion de son pouls la brulait de l'intérieur. Les contours de la rue autour d'elle commençaient à se brouiller. Ses membres ne lui répondaient plus. La douleur s'estompa peu à peu, elle était en état de transe. Plus aucune sensation, seulement du vide.
Un vide étrangement apaisant…
S'en était trop, elle bascula sur le côté. Le contact du goudron froid contre sa joue ne la fit même pas frémir, chaque partie de sa peau semblait endormie. Des pas se firent entendre, se rapprochant de ce corps inerte. La jeune fille luttait pour ne pas laisser ses paupières lourdes se refermer sur ses pupilles qui s'agitaient d'affolement.
Elle échoua. Le noir la submergea.
Je réponds à toutes les reviews, si ce n'est pas le cas, venez vous plaindre !
