Et voici une petite mise en bouche..

Si je puis dire!!

Ah, Disclamer: Edward ne m'appartient pas..Bouhouuuuuu! Et les autres persos non plus! Ils appartiennent tous a une chanceuse; Stephanie Meyer!

°oOo°

La nuit était fraîche. La peau d'Edward était glacee.Je me trouvais toujours sur ses genoux, la, devant le lycée, a une soirée ou les autres s'amusaient. Je me sentais tellement loin d'eux. Tellement différente. L'instant était si parfait, comme une toile d'araignée. Parfaitement construite, équilibrée et magnifique, et pourtant si fragile. Soudain je réalisait que ma vie a Forks ne tenait qu'a LUI. Et ma vie tout court d'ailleurs. S'il ne m'avait pas sauvée a autant de reprise, je serais déjà morte.
Mais voila. Je vieillirais, et lui non. Son regard resterais toujours aussi magnifique, insondable, sa peau toujours aussi tendue, ses muscles ne se fletrieraient pas. Alors que moi, je serais vite devenue une espèce de vieille a la voix chevrotante. Et il devrait m'aimer comme ça?

Il me fixait encore lorsque je levai la tête vers lui. Je dis simplement :

-On rentre?

Il me regardit de son terrible et chaleureux regard, et haussa les épaules.

-Si tu veux.

Son débit était toujours le même, son ton ardent et régulier.

Nous nous dirigeâmes tous deux vers la voiture, lui refrénant son allure pour qu'elle s'accorde parfaitement a la mienne. Il m'ouvrit la portière passager, et, plus vite que je ne montai, il était déjà sur le siège conducteur. Je claquai la porte, et il démarra le moteur.

-Ne conduis pas trop vite, cette fois.

J'espérais en effet pour mon estomac vide qu'il ne dépassera pas les cent kilomètre heure.

Lorsque nous arrivâmes à la maison, Charlie était couché. Les lumières étaient éteintes. Je les rallumai, et, au lieu de monter, Edward m'encouragea à rester au salon, il avait à me parler.

En temps normal, j'évitai toujours les conversations qui commeçaient par "j'ai a te parler", mais ses prunelles mordorées m'hypnotisaient, et il ne fallut pas longtemps pour que je m'asseye sur une chaise en face de lui, sous l'éclairage trouble et jaune de la cuisine.

-Bien. Essayai-je d'articuler.

Il mit ses yeux dans les miens d'une telle façon

que le trouble d'une douce chaleur m'enveloppa. Je glissai dans ses abysses. Je le détestai pour faire ça.

-Bella. Je dois t'annoncer le départ imminent de moi et de ma famille.

Oh. Non. Mon monde s'écroulai, et il s'en fallu de peu pour que mon corps ne s'écroule pas sur le carrelage de la pièce. IL ne pouvait pas partir.

Il posa ses avant bras sur la table et rapprocha sa tete de la mienne.

-C'est pour cela que j'envisage..

Un regain de joie perça soudain ma morosité

-De me transformer?

-Jamais!

Je leva les yeux au ciel. Quece que ça pouvait lui faire?

-Bien, alors quoi?

-Laisse moi parler.

-Bien, vas y.

C'était a son tour d'etre exaspéré. Il soupira puis reprit

-J'envisage que tu viennes avec nous.

Hum, ça c'était pas prévu. Je pourrais-je le savais- tout quitter pour Edward. Famille, amis (bien que je n'en ai pas) et même mon ame. En théorie. Je passai ma main sur mon front. Il prit mon menton entre ses doigts et me déposa un léger baiser sur le menton. Son haleine enivrante était bien trop près de moi pour que mes idées soit claires.

-Je ne pourrais pas vivre sans toi , me susurra-t-il.

-Je déteste que tu emploie ces méthodes , et tu le sait.

Il eut un sourire . Edward semblait fier de lui.Mais jen'avait pas abandonné la partie.

-A une seule condition.

Sans lire dans mes pensées, il devina ce que j'allais lui demander.

-C'est hors de question!