C'était la fin de l'entrainement, il ne restait plus que le capitaine, la manager, et le kicker dans le local, et il faisait nuit depuis longtemps. Comme d'habitude le capitaine et la manager s'engueulaient et le kicker les regardait, se sentant un peu seul à cause de l'absence de Kurita. Enfin le démon coupa court à la dispute et quitta le local du club prétextant une quelconque affaire non sans avoir laissé à Mamori une tonne de documents à analyser.

Cette dernière soupira en voyant l'heure avancée et demanda à Musashi s'il pouvait la raccompagner chez elle, étant donné que ce n'était pas conseillé à une jeune fille de rentrer si tard. Le kicker se demanda si son ami n'avait pas fait exprès de les laisser seuls tous les deux, connaissant ses sentiments pour la jeune femme, puis rejeta cette idée car c'était impossible qu'Hiruma n'ai rien de mieux à faire que de jouer les entremetteuses. Ayant accepté ils se levèrent et partirent en direction du domicile de la jeune femme.

Mamori s'était sentie très embarrassée de devoir demander au kicker de la raccompagner chez elle, mais heureuse de pouvoir enfin être seule avec lui. Il faisait un peu froid ce soir-là et elle frissonna un peu. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle sentie quelque chose de chaud sur ses épaules.

-« Mais… commença t'elle, surprise.

-T'inquiète j'ai pas froid. » Dit-il un sourire aux lèvres.

La jeune femme lui fit un sourire magnifique pour le remercier et commença à rougir quelque peu d'embarras en sentant l'odeur du kicker comme si c'était lui que l'avait pris dans ses bras. Ils continuèrent à marcher en silence jusqu'à la rue de chez Mamori. Cette dernière avait la tête pleine d'images de l'homme à côté d'elle. Elle se demandait comment lui dire ses sentiments, tout en s'imaginant diverses scènes où il l'embrasserait plus ou moins amoureusement. Perdue dans ses pensées elle n'aperçut pas vraiment le jeune homme se pencher sur elle doucement, tout doucement…

-«Mu… Musashi-kun…on…on est arrivé, dit-elle sentant ses joues virer au rouge carmin.

-Et alors ? répondit-il doucement, leurs lèvres se rapprochant dangereusement.

-Rien. »

Et elle ferma les yeux pour se laisser totalement envahir par ce sentiment merveilleux et la douceur de ce baisé de plus en plus passionné. Ses bras passèrent autour du cou de l'être aimé, ce dernier lui prenant les hanches. Leurs langues se prêtaient à un ballet endiablé, plein d'amour.

Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, après un dernier baiser la manager rentra chez elle.

Le lendemain matin, cette dernière arriva au club, toute joyeuse, pour rendre au kicker sa veste ainsi qu'un baiser. Le capitaine démoniaque éclata de rire lâchant un :

-« Et beh putain ! Même ce genre de fuckin'plans marche bien ! Kekeke ! »

Et ben si peut être que ce mec n'avait que ça à faire de jouer les entremetteuses.