Effervescent Teen
La plupart du temps, lorsque l'on cherche désespérément quelque chose qui demeure introuvable elle apparaît souvent quand on s'y attend le moins.
C'est le cas pour ma brosse à cheveux ! Je l'ai enfin trouvé après avoir fouillé ma chambre de fond en comble quelques jours plus tôt. Le jour de sa disparition, j'avais dû emprunter celle de ma colocataire car j'étais déjà très en retard. Mais c'est trois jours plus tard que je la retrouve par hasard sous mon lit car mon eye-liner a roulé dessous. Foutu brosse à cheveux ! Ou étais-tu passé lorsque j'avais vraiment besoin de toi ?!
Bon passons. J'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Sachi Fukumi et je suis actuellement dans la Day-Class. Mon passe-temps favoris est de fantasmer sur le plus beau garçon de la terre et même de l'univers ! Vous trouvez sûrement que j'exagère. Mais si vous pouviez le voir, je suis sûr que vous succomberiez à son charme. Quoi qu'il en soit, il est à moi alors pas touche !
Revenons à nos moutons. Je suis donc dans la Day-Class. Mais il existe aussi la Night-Class qui est exclusivement peuplée de personnes, disons, ... Magnifiques ... Sublimes... Aucun mot ne peut vraiment exprimer leur beauté. Ce sont des êtres hors du commun !
Cependant, ma meilleure amie n'est pas du même avis que moi. C'est pour cela que l'on se dispute souvent ces derniers temps. Alors, comme je sais qu'elle ne veut pas venir, je vais voir avec un groupe de filles les élèves de la Night-Class quand ils sortent de leur dortoir pour aller en cours. Tous les soirs à la même heure, les fans de la Night-Class et moi-même nous rassemblons devant leur portail pour les acclamer et les approcher. Les deux chargés de discipline essayent tant bien que mal de nous retenir. Mais la plupart du temps, ils se font ensevelir ou écraser. Enfin, c'est plutôt la fille qui se fait bousculer. L'autre est un peu (beaucoup) taciturne et reste dans son coin à regarder. Et lorsqu'il voit que son amie est dépassée par les évènements, il vole à son secours (nonchalamment) en crachant un ordre que personne n'ose contredire. Il fout trop la trouille ce type ! Rien qu'avec un regard il peut nous foudroyer sur place ! Il est vraiment tout le contraire de mon cher Idole-sempaï ! Lui, il est tellement beau, intelligent, gentil, charmeur, drôle, ... Il est P-A-R-F-A-I-T !
Je m'égare encore là ...
La porte de la chambre s'ouvre à la volée et ma meilleure amie, Ayami, apparait dans l'encadrement. Elle s'avance vers son lit et y déverse toutes ses affaires de bain. Une trousse à maquillage et une serviette mouillée tombent sur le sol avec un petit bruit sourd. Ayami les ramasse et les fourre dans un sac posé dans un coin.
- « Tu me fais toujours la tête ? Je demande.
- Bien sûr que non ! Pourquoi tu me poses cette question ? Répond-elle en me tournant le dos.
- Tu me fais toujours la tête ! J'affirme sans prendre en compte ce qu'elle vient de dire.
- Mais non ! Ne t'inquiètes pas. Je n'ai juste pas envie de reparler de ce sujet ... Comment dire ... Sensible ? Dit-elle cette fois en me faisant face.
- D'accord ...
- Allez ! Il faut qu'on se dépêche sinon nous allons être en retard !
- Ben voyons il nous reste encore une demi-heure avant le début des cours. Tu es toujours aussi studieuse !
- Et toi pas assez ! » Répond-elle avec un petit rire en sortant de la chambre.
Arrivées devant le bâtiment, nous y entrons et nous nous arrêtons rapidement puisqu'un attroupement de filles bouche le passage. Une voix masculine, que je devine être celle d'un élève de la Night-Class, émerge des cris féminins.
- « Excusez-nous, Mesdemoiselles, mais nous sommes pressés aujourd'hui. Nous devons nous rendre chez le directeur alors si vous pouviez dégager le passage ne serait-ce qu'un p... »
Il n'eut pas le temps de finir qu'une marrée de filles l'ensevelit ainsi que ceux qui sont avec lui (je suppose puisqu'ils se déplacent rarement seuls).
Je reste figée devant ce spectacle déroutant. Ma meilleure amie, à côté, me tire la manche pour me réveiller. Je la regarde et découvre un air de pure colère sur son visage.
- « Eh oh ! Réveilles-toi Sachi ! Ça fait cinq fois que je t'appelle !
- Excuses-moi, je rêvassais.
- Et bien, cela t'arrives souvent ces derniers temps ! Allez, on bouge. » Dit-elle en me tirant vers la porte de la salle de classe.
Soudain, une voix froide retentit dans le couloir. Un silence s'installe alors. La foule s'écarte. Trois jeunes hommes de la Night-Class entourés des filles de l'autre classe se tiennent à ma droite. Tandis que Zero Kiryu s'avance vers eux, à ma gauche. C'est lui qui a crié. Son regard balaye les alentours. J'ai l'impression de voir se préparer un combat de gladiateurs.
- « Merci, Kiryu. C'est gentil de nous aider. Tente le garçon blond à l'air toujours gentil.
- Dégagez maintenant ! Ordonne le chargé de discipline en foudroyant du regard les filles qui déguerpir sur le champ. Et vous, ayez l'amabilité de créer moins de problèmes quand vous vous déplacez » Ajoute-t-il en s'adressant au groupe de garçons composé de Takuma Ichijo, de Kaname Kuran et de Wild-sempaï comme j'aime l'appeler (et quelques autres bêcheuses). « Ce n'est pas un défilé ici. Vos fans doivent aller travailler maintenant »
Ma manche m'attire soudain à l'intérieur de la salle de classe. Ma meilleure amie m'entraine vers nos places habituelles. Je m'assois et observe les filles de tout à l'heure ainsi que les garçons qui sont arrivés avant l'incident. Ils regardent la suite de l'altercation que je ne peux suivre moi-même. (Dommage, c'était tellement croustillant !) Ayami pousse un long soupir pour se calmer. Elle a l'air tellement furieuse que les traits de son visage sont crispés. Elle jette ses affaires sur la table et commence à écrire.
- « Qu'est-ce que tu fais ? Je demande, perplexe.
- A ton avis ?!
- Bah...
- Comme d'habitude tu as oublié qu'on avait un contrôle en première heure. Cela ne te fatigue pas d'être aussi bête ? Répond-elle sans lever les yeux de ses notes alors qu'elle pose son crayon dans sa trousse.
- Sympa, merci. Toujours aussi aimable le matin. Enfin je devrai dire que l'amabilité n'est pas une qualité très présente chez toi. »
Elle se tourne vers moi et son visage se détend pour prendre un air désolé.
- « Oh pardon, Sachi. Je suis vraiment désolée mais tu sais comment je suis avant un devoir surveillé. Toujours à stresser pour rien comme tu le dis si bien.
- Je le sais mais ce n'est pas la seule raison.
- Oui, c'est vrai mais tu sais aussi que je n'aime pas ces gens. Et quand je vois que toi tu les admires autant, cela m'agace. Des fois, j'ai l'impression que tu leur accordes plus d'importance qu'à moi.
- Mais non, Ayami. Je te l'ai déjà répété un million de fois.
- Oui mais je n'arrive pas à me faire à cette idée. »
Nous ne pûmes continuer cette conversation car le professeur arrive à cet instant. Les heures s'écoulent au ralentit. Le contrôle va faire chuter ma moyenne. Je n'ai répondu à seulement quatre questions. Ma voisine, elle, a fini le test avant tout le monde. Et bien sûr, elle a eu réponse à tout.
La sonnerie retentit dans le couloir. Je sors de la classe dépitée mais soulagée en compagnie d'Ayami. Nous parlons de tout et de rien en nous dirigeant vers la sortie du bâtiment. Des élèves nous bousculent en passant à côté. Au bout de quelques minutes, un groupe de trois garçons se poste devant nous. Le premier est brun aux yeux marron. Il a l'air frêle par rapport à ses deux acolytes blonds. Ces derniers sont des armoires à glace (note à moi-même : faire gaffe à ces deux là !). Le brun prend la parole en s'adressant à mon amie :
- « Alors comment ça va aujourd'hui ? La pêche ? Bref j'avais quelque chose de plus important à te demander. Tu as fini le devoir de maths à faire pour demain ? Je te pose cette question parce que j'ai un petit problème, tu vois ? J'ai perdu ma feuille avec la consigne. Alors je me disais que tu pourrais peut être nous passer ta copie pour qu'on voit un peu ce que t'as fait.
- Euh ... » répond mon amie, rouge de gène.
Elle est de nature très timide et n'arrive pas à s'exprimer devant les autres. C'est pour cela que la plupart du temps, ils se servent d'elle. En gros, elle se fait marcher sur les pieds sans jamais pouvoir dire ce qu'elle pense.
- « Allez quoi. Ce n'est pas grand chose ce que je te demande » Insiste le pseudo leader.
Je tourne la tête vers elle et sens son malaise. Il s'approche encore d'elle.
- « Arrêtes ton char. Elle n'en a rien faire de ton numéro de charme et elle ne veut pas faire ton boulot à ta place. Vas donc te cultiver ça t'occuperas et ça fera fonctionner ton cerveau ! Ca changera un peu.
- Eh ! Tu te prends pour qui, toi ?!
- Pour moi-même. Allez nous on a autre chose de mieux à faire que de discuter avec des pauvres mecs. Salut ! » Dis-je en emportant Ayami encore sous le choc à l'extérieur.
Lorsque nous sommes dehors, je lance :
- « Franchement, comment peut-on être aussi bête ?! »
Nous nous asseyons sur un banc et restons un moment sans parler. Ayami fixe le bâtiment sans expression sur le visage. Au bout d'un moment, je lui demande comment elle va.
- « Aussi bien que si on m'avait jetée dans les toilettes et qu'on avait tiré la chasse d'eau.
- Sympa la comparaison. Tu sais, tu devrais exprimer tes opinions de vive voix. Cela t'éviterai de regarder les gens sans pouvoir dire quelque chose. Ce n'est pas comme ça que les autres vont te comprendre. Surtout lui. Il est aussi bête que ses pieds.
- Ne dis pas ça, répond-elle doucement.
- Bien sûr que si. Tu as vu comment il te traite ? Je ne comprends toujours pas comment tu fais pour vouloir sortir avec lui ...
- Eh bien, nous avons le même problème, dit-elle brusquement.
- Comment ça ?
- Toi, tu admires la Night-Class. Moi j'aime ce garçon. Tout cela en dépit de notre meilleure amie.
- Hum … Tu as raison, je réponds évasive. Rappelles-moi pourquoi tu n'aimes pas les élèves de la night-class ?
- Je te l'ai déjà dit cent fois ! Ils sont trop parfait. Je ne leurs fais pas confiance. En plus, ils attirent l'attention avec un physique qui sort complètement de l'ordinaire. Et ils ont une aura bizarre et des comportements étranges ... Ils font froid dans le dos ... répond Ayami.
- Mouaiff » je marmonne alors que la sonnerie retentit et que nous nous dirigeons vers la salle de classe.
Les deux heures de cours se passent comme les autres. La longue tirade du professeur de géographie m'endors presque. Ma tête failli heurter la table, ce qui fait rire Ayami et les trois amies assises à la rangée devant nous. Résultat : une heure de colle pour nous toutes !
La pause déjeunée dure trop peu de temps à mon goût. Nous devons aller en cours de biologie. Mais à ma grande surprise, ce jour-là, le cours est intéressant et s'écoule rapidement. Deux heures de cours de littérature font suite. Et l'heure de colle arrive plus vite que je ne l'aurai espéré. En effet, je redoute ce moment puisque cela m'empêche de voir Idole-sempaï. Mais d'un autre côté je me dis que j'aurai une chance de le voir sans toute la foule habituelle. Si j'arrive à sortir plus tôt de l'heure de colle peut être que je le verrai quand, lui, entrerai pour aller en cours ! Ou pas ! Il faut vraiment que j'arrête de me faire des films ! En plus à quoi ça me servirai de le voir puisqu'il ne s'intéresse pas à moi. Oh et puis mince ! C'est pour mon bonheur personnel, le reste je m'en fiche. (Des fois je me trouve égoïste quand même.)
Le professeur nous donne des lignes à copier. Nous devons écrire un truc par rapport au fait que nous devions faire moins de bruits en cours et patati et patata (comme si j'allais le arrêter de rire ou de parler pendant un cours ! Qu'ils sont naïfs ces profs !). Puis il sort de la salle. Une demi-heure passe. Mes amies et moi sommes à la moitié du travail à faire lorsque, soudain, Erika éclate de rire. Toutes les filles présentent se tournent alors vers elle.
- « Qu'est-ce qu'il y a ? demande Kaoru.
- J'ai pensé à un truc d'un coup et ça m'a fait rire.
- Et ?
- Et c'était drôle.
- Mais on s'en fiche de ça. A quoi tu pensais ?
- Vous allez me prendre pour une folle. Mais je me suis dis qu'on pouvait peut être les croiser si ça se trouve !
- Hein ?! Ce n'est pas clair ce que tu dis ! Je m'écris alors qu'Ayami, inquiète, demande :
- Qui donc ?
- La Night-Class voyons !
- Ça serait génial ! S'écrit Miyoko.
- Oh oui alors ! Renchérit Kaoru.
- J'aurai du m'en douter, s'exaspéra Ayami.
- Alors c'est décidé ! On part à leur recherche ! Je m'écris.
- Mais ... Nous n'avons pas fini ... s'inquiéta Ayami.
- On s'en fiche. De toute façon, il ne vérifiera pas. » Répond Erika.
Toutes les cinq, nous sortons de la classe en courant pour nous engouffrer dans le couloir. Puis nous atteignons la porte et Erika l'ouvre enfin. Une douce brise nous enveloppe alors nous faisant frissonner. Le soleil s'est couché et le nuit sans étoile ne nous aide pas dans notre progression. Nous longeons en ce moment même la lisière de la forêt pendant un moment jusqu'à ce que nous arrivons devant un portail.
- « Pourquoi on est là au fait ? Demande soudain Miyoko en faisant sursauter les autres.
- Bah pour voir la Night-Class, non ? Répond Ayami, incertaine.
- Oui mais ils sont déjà sortis de leur pavillon et sont sûrement dans leur salle de classe. On les a raté ! On est bête aussi, pourquoi on n'y a pas pensé ?
- Moi en tout cas, j'avais envie de sortir et arrêter de travailler.
- Oh arrêtes un peu, Kaoru. Ne me dis pas que tu ne voulais pas les voir parce que ce serai mentir ! Répond Erika brusquement.
- Oui bah ce n'est pas moi qui me mets à rire toute seule sur une idée stupide ! » S'écria Kaoru.
Erika ouvrit la bouche mais Ayami fut plus rapide :
- « Vous ne pouvez pas arrêter de vous disputer ?! Ce n'est pas le moment les filles !
- Calmes-toi Ayami. Personnes ne vas te sauter dessus et te manger, je me moque sous le regard noir de ma meilleure amie.
- Bon. On fait quoi maintenant ? Demand Miyoko.
- Et si on faisait un petit tour dans la forêt ? Propose Erika.
- Encore une de tes idées stupides ! Répond Kaoru agressivement.
- Non, ce n'est pas bête. Qu'en penses-tu Sachi ? Demande Miyoko alors que j'acquiesce. Et toi, Ayami ? Continue-t-elle en se tournant vers elle.
- Euh ... Ben ... je ...
- Tu n'es qu'une froussarde ! Je la provoque.
- B ... Bien sûr ... Que non ... Je ... Allons-y alors ! Bégaye-t-elle en se dirigeant à l'intérieur de la forêt.
J'adore faire ça. Niark niark ! Je suis sadique.
- « Bon bah y'a pas le choix » murmure Kaoru alors que tous le monde pénètre dans la forêt et que personne ne l'entend.
Au bout d'un moment, nous nous arrêtons dans un endroit où les arbres autour de nous forment un toit et quatre murs végétaux. Je m'assois au centre vite suivit par les autres. Un ange passa. Puis deux. Puis trois. Mais, au quatrième ange, un bruit nous firent sursauter. Nous nous relevons à l'unisson. Un autre bruit. Il se rapproche. J'ai les jambes qui tremblent et les mains moites. À côté de moi, les filles se resserrent et nous ne formons plus qu'un petit troupeau de filles collées dos à dos. Le souffle court, je m'approche courageusement de l'origine du bruit.
Soudain, un homme me saute littéralement dessus. Une odeur fétide émane de lui. Je me débats. Mais rien n'y fait, je suis prise au piège. J'entends les filles crier et appeler à l'aide. Avec mes mains plaquées au sol, je ne peux rien faire. Il m'écrase de tout son poids et approche son visage du mien. J'ai tellement peur que je bouge dans tout les sens pour essayer de le repousser.
Tout à coup, il se redresse et fixe un point au-dessus de moi. Puis, il saute par dessus mon corps. Je me relève également pour observer le spectacle qui s'offre à moi. Kaoru a un long bout de bois dans les mains. Elle fait barrière avec lui en essayant de protéger mes amies derrière elle. Par cet acte courageux, je prends moi aussi une grosse branche et l'abats sur la tête de l'homme. Cependant, cela n'a aucun effet puisqu'il se retourne pour me faire face. Ses yeux sortent de leur orbite et ses cheveux emmêlés retombent sur ses épaules. Il sourit, faisant apparaître deux longues dents jaunes.
- « Tu voulais m'avoir par derrière, hein ? Méchante fille ! » S'écrie-t-il avant de se jeter à nouveau sur moi.
Je brandis le bâton en position de défense. Mais il fond sur moi à une vitesse surhumaine. Dans ma chute, je me cogne la tête sur une racine particulièrement dure. Quelle idée aussi de laisser traîner ses racines !
Devant moi, mes amies essayent d'attirer l'attention de l'individu mais sans succès. Je sens du sang couler le long de mon crâne. L'odeur fétide se rapproche de moi. Plus la distance entre l'individu monstrueux et moi se réduit, plus les cris de mes amies redoublent d'intensité. Les appels au secours braillés par mes amies résonnent dans ma tête.
Puis soudain, sans que je me rende compte de ce qu'il se passe, il plante ses longs crocs dans mon cou. Une douleur fulgurante me fait hurler.
- « Oh ! Mais qu'est-ce qu'il fait ?! j'entends un peu plus loin.
- Il est en train de lui boire du sang ! »
Deux bruits sourds successifs retentirent dans la nuit m'indiquant que deux de mes amies se sont évanouie. Elles ne sont plus que deux pour m'aider. Ma vue commence à se brouiller.
Avec un ultime effort et grâce à l'adrénaline, je réussi à le repousser à à peine vingt centimètres de moi ce qui me permet de me relever en chancelant.
Soudain, un bras me rattrape. L'individu ouvre de grands yeux et part en poussière sans que je puisse comprendre ce qu'il se passe réellement. Je relève faiblement la tête. Takuma Ichijo me retient sans difficulté. Idole-sempaï et Wild-sempaï apparaissent devant nous. L'un une arme à la main et l'autre les bras croisés d'une nonchalance presque exaspérante.
Je retourne mon attention vers mon sauveur qui me soutient en souriant.
- « Tu vas bien ? Demande-t-il.
- Très bien. Dis-je en rougissant.
- Je crois que Takuma t'a piqué une de tes fans, Hanabusa » marmonne Wild-sempaï.
Sur ce je m'évanouis pour me réveiller le lendemain sans souvenir.
C'est à partir de ce jour que je suis tombée amoureuse de Takuma Ichijo sans en comprendre la raison. Comme quoi, on peut tomber amoureuse du jour au lendemain sans raison ...
