Un Maxi big Merci à ma bêta Chris. Pour ses encouragements et ses précieuses indications.

Rappel : Aucuns des personnages de Torchwood ne sont à moi., (of course^^) Et TOUS les personnages de cette Fiction sont et seront utilisés comme des personnages de fiction pure. Sur ce, Enjoy! (review très appréciées^^)


TW 4 - Episode 401


"FICTIONS"

Comme à chaque fois que le reste de l'équipe quittait le Hub, Ianto le trouvait étonnamment silencieux. De ces silences qui vous permettent de vous re-concentrer ou de venir à bout d'une tâche particulièrement délicate. Sans le bourdonnement des ses coéquipiers, et surtout, sans les pleurs du bébé.

Ianto donna un coup de chiffon sur un ordinateur en souriant. Qui aurait pu croire ou imaginer un seul instant qu'un poupon de quelques mois serait résident quasi permanent de Torchwood? Pas Jack en tout cas. Jack, qui s'était montré plus que réticent et avait fait comprendre à Gwen que la base n'était pas une crèche.

Mais Gwen avait calculé son coup. Elle était venue avec son fils, argumentant que le bébé était calme, que Rhys avait dû reprendre le travail et que ce n'était que pour une journée, le temps de trouver une nouvelle nounou à Ewen qui ne soit ni droguée ni psychorigide.

Jack avait râlé, tenu bon. Mais Ianto avait tout de suite vu qu'il cèderait.

Et puis, Loïs avait pris le bébé dans les bras, lui faisant des mamours. Rupesh avait souri de toutes ses dents. Que pouvait refuser le jeune équipier à Gwen de toute façon?

– On aura qu'à l'installer près des ordinateurs. Comme ça, tout le monde gardera un oeil sur lui, avait-il ajouté innocemment.

Gwen s'était tournée vers son Capitaine, presque suppliante. Ianto avait alors remarqué le changement dans le regard de Jack. Il savait qu'il ne pouvait pas résister à son filleul, ni à Gwen.

– Bon. Un jour. Et, crois-moi, si tu ne trouves pas de nounou, je m'en charge personnellement! Compris!

Trop heureuse d'avoir fait céder son patron ( une fois encore) Gwen n'avait entendu que l'accord et s'était empressée d'installer Ewen à côté de son poste de travail.

Et comme Ianto l'avait pressenti, la situation temporaire se transforma vite en situation quasi normale. Ewen devint le centre d'attention de l'équipe. Et Ianto n'y coupait pas.

Qui n'aurait pas pu craquer devant un bout-de-chou pareil? Et si sage, malgré les cris de Myfawny et l'agitation de l'équipe au travail.

Des tours de garde furent même instaurés auprès de l'enfant quand le reste de l'équipe partait sur le terrain. Sinon, cela faisait des histoires. C'était à qui jouerait la nounou... Les weevils et autres aliens devenaient soudain beaucoup moins intéressants...

Au début, Jack fut plutôt mécontent des changements opérés dans l'organisation de l'équipe. Ianto le charriait gentiment en soutenant qu'il était plutôt jaloux de ne plus être le centre du monde. Il s'empressait alors de lui démontrer à quel point il restait le centre de son monde. Et Jack finissait par en rire.

En fait, Jack Harkness ne voulait pas montrer la moindre faille dans son rôle de chef. Et surtout pas celle qui pouvait révéler un attachement à un gamin qu'on lui imposait. Aussi ne s'occupait-il jamais de l'enfant, n'en parlait jamais et s'efforçait de l'ignorer le plus souvent possible.

Mais Ianto avait surpris son amant, se croyant seul, recouvrir doucement l'enfant endormi ou le surveiller du coin de l'oeil quand le reste de l'équipe était occupé. Jack veillait sur le bébé comme il entendait veiller sur ses équipiers.

Bref, Ewen faisait désormais partie de Torchwood.

Ianto avait pris l'habitude de préparer et laver les biberons, Loïs apportait jouets et peluches et Rupesh surveillait petites dents et coliques. Gwen était radieuse, et l'enfant, ma foi, un petit ange devant lequel le Capitaine Jack Harkness avait plié.

Ianto soupira, l'air heureux. A leur manière, Torchwood était devenu une petite famille.

Mais lorsque ses collègues partaient, il appréciait le calme qui s'ensuivait.

Une mission se terminait. Loïs retrouvait Snoopy, son chaton surexcité, Rupesh rentrait se mettre devant une bonne série médicale ou un bon film et Gwen rejoignait pénates et mari. Et Ianto se préparait à retrouver Jack.

Le jeune homme s'étonnait presque que chaque fois fut assez différente. Même énervé ou grincheux dans la journée, Jack consacrait toujours du temps à Ianto, ravi. D'un cadeau, d'une remarque, d'une caresse, d'un geste particulier ou d'un simple regard. Autant de marques de son attachement au jeune homme. Ce dernier archivait ses marques de tendresse quelques part au fond de son cœur, quelque part près d'une certaine lettre, et offrait en retour à son amant immortel mille et une attentions qui le rendaient si spécial pour Jack. Ianto savait calmer ses fureurs, le faire rire quand il avait un coup de nostalgie, le faire réfléchir s'il s'emballait un peu trop vite.

Ianto s'estimait heureux. Oui. Il recevait de son Capitaine la brûlure du désir, l'impatience de l'enfance et le bonheur d'être aimé sans tabous, sans secrets, avec franchise et tendresse. D'ailleurs, Rupesh et Loïs avaient vite compris quels liens unissaient les deux hommes même s'ils n'étaient pas spécialement démonstratifs dans la journée.

Ianto finissait de dépoussiérer l'ordinateur de Gwen quand il entendit des pas derrière lui. Il ne se retourna pas pour autant. Une main vint se poser sur la sienne. Un corps tout entier l'enveloppa. Il se sentit bien aussitôt. Comme chaque fois.

– Je vous enlève, Ianto Jones, susurra la voie chaude de son Capitaine à son oreille.

– Ah oui? Se contenta de répondre le jeune homme en souriant. Où ça?

– Une surprise.

– Faut-il préparer quelque chose?

– Non. Je t'enlève comme ça. Une invitation, ça ne se refuse pas, n'est-ce pas?

Ianto souriait tandis que les mains de son amant autour de lui se faisaient câlines. Il ne put s'empêcher une réplique malicieuse.

– Surtout venant de toi, c'est plutôt rare...

Jack émit un petit rire.

– Hm... Je saurais me venger, Ianto Jones, n'oublie pas...

– Mais j'espère bien, répondit Ianto très en verve. On y va?


Peu après, ils se retrouvaient sur la route en direction de Londres. Assis côté passager, Ianto ne posa pas de questions. Le petit sourire de contentement qui étirait les lèvres du Capitaine lui suffisait. La surprise lui plairait, à coup sûr.

Il n'était qu'aux alentours de 19h lorsqu'ils arrivèrent sur les terres anglaises. La nuit était déjà tombée en ce début d'octobre. Le Suv roulait vite au milieu d'une circulation pourtant assez dense aux abords de la capitale. Jack parfaitement décontracté, plaisantait avec Ianto.

Alors qu'ils s'engageaient sur l'un des ponts de la Tamise, Jack racontant comment il avait dîné devant l'horloge de Big Ben, ils furent surpris par une forte déflagration et un éclair qui frappa une antenne toute proche. Surpris, les automobilistes stoppèrent net leur véhicules et Jack dut faire appel à tous ses réflexes pour ne pas percuter la voiture de devant.

– Qu'est-ce que c'était? Demanda Ianto.

– Un orage qui se prépare, il me semble... Le ciel est curieusement chargé d'un seul coup.

Une nouvelle déflagration, suivi d'un roulement de tonnerre vint lui donner raison.

– J'espère que tu n'as pas prévu une soirée en plein air, parce que je n'ai pas emporté de parapluie, fit Ianto lorsque des trombes d'eau s'abattirent soudain sur la ville.

Jack se contenta de sourire et redémarra la voiture puisque la circulation reprenait sous une pluie diluvienne.

– Cela va s'arrêter.. Des averses pareilles ne durent jamais. Mais n'aie aucune crainte, nous ne seront pas obligés de sortir...

Ianto ne répondit pas. Du pont, il pouvait reconnaître quelques monuments de la ville illuminée. Londres lui rappelait parfois sa vie d'avant. La vie d'un jeune homme entré à Torchwood Londres un peu par hasard. De Lisa, des amis aussi. D'une ville tentaculaire pour un jeune gallois de province. Mais aussi la ville des fantômes, des cybermen, de Canary Warf... Il secoua la tête sur cette idée déplaisante. Ses souvenirs restaient mitigés dans la capitale. Et il lui fallait chaque fois faire un effort pour en chasser les plus mauvais.

– Ça va, Ianto?

Le jeune homme poussa un soupir, revenu à la réalité.

– Oh! Oui... ça va... Cette ville me fiche parfois le bourdon.

– Avec un temps pareil, ce serait étonnant autrement, fit Jack amusé, qui ajouta aussitôt:

– Je sais... Je sais... Mais nous sommes là pour ça: donner de nouveaux souvenirs à cette ville. Et de bons, d'accord?

Ianto rit doucement.

– Pour l'instant, cela prend l'apparence d'un cauchemar.

Jack préféra ne pas répondre. Les essuie-glace à la vitesse maximum, les voitures pare-choc contre pare-choc encombrant la rue sombre, mouillée de lumières, n'aidait pas à un romantisme effréné, il fallait le reconnaître.

Ils n'avaient même pas encore passé le pont.

– Cela va s'arrêter. Une averse pareille ne dure jamais.

– Si tu le dis, ajouta Ianto souriant.

Au même moment, la voie se dégagea un peu et Jack redémarra pour quitter enfin le pont dans un trafic très ralenti.

Ianto remarqua que la pluie cessa dès qu'ils parvinrent de l'autre côté. Il en fit la remarque amusée à Jack.

– A force de bosser dans des contextes bizarres, vous vous mettez à en voir partout.

– Hm... Déformation professionnelle... Pas pour toi?

– Ianto, pour moi, tout est constamment bizarre... C'est quand c'est normal que je m'inquiète, répliqua Jack éteignant les essuie-glace et en prenant de la vitesse dans un trafic à peine plus fluide.

Son voisin éclata de rire.

– Te voir reconnaître tes bizarreries, ça c'est bizarre, Jack.

– Tu vois bien...

Décidément, c'est au Jack de bonne humeur que Ianto allait avoir droit, ce soir. Un Jack taquin et malicieux que Ianto aimait tout autant que le mystérieux voyageur éternel. Mais quand Jack était heureux et le montrait, tout devenait aussi plus léger pour Ianto.

Il se demanda où Jack l'emmenait. Même s'il ne s'en inquiétait pas, il essayait d'élaborer quelques pronostics en fonction de l'heure et du lieu. Ils n'étaient pas sur leur 31, donc ce ne pouvait être une soirée huppée. Ils n'avaient pas dîné. Mais pourquoi l'emmener jusqu'à Londres pour un repas?

Le Suv longea Hyde Park illuminé et l'attention de Ianto fut portée sur la file d'attente devant le Royal Albert Hall, majestueux. Lisa aimait venir dans ce lieu mythique, souvent pour le visiter. Son homonyme, Lisa Minelli y avait chanté. Adepte de lieux chargés d'histoire, Ianto se faisait un plaisir d' accompagner son amie ravie.

Peu après, Jack gara la voiture et indiqua à son passager qu'ils étaient arrivés. Surpris, Ianto se retrouva devant le Royal Court Theater. Jack lui en indiqua l'entrée où se pressaient jeunes gens hilares et petits groupes animés.

– Voici ma surprise, jeune homme. J'espère à la fois vous surprendre et vous faire plaisir. Mais nous ne sommes pas en avance...

Ianto venait de voir l'affiche du spectacle en cours et ouvrit de grands yeux tandis que Jack le faisait avancer.

– C'est pas vrai! Mais... C'est mon comique favori!

Jack approuva en donnant les billets à l'ouvreuse.

– Hé! Une minute! Toi, en revanche, tu ne l'aimes pas...

Jack l'enjoignit d'avancer parmi la foule hétéroclite qui cherchait leur place.

– On ne peut pas juger tant qu'on ne l'a pas vu... Et puis, le but était de TE faire plaisir. Je survivrais à ce spectacle... Allez, viens, sinon, tu vas rater le début, et ce serait dommage...

Ianto secoua la tête, incrédule. Parfois Jack était si imprévisible... Mais quand cela se doublait de marques d'affection pareilles, Ianto se disait qu'il avait bien de la chance.

Tout sourire, très excité et curieux de ce qu'il allait voir, il s'installa à côté de Jack au beau milieu d'une foule bigarrée, populaire.

Jack aurait pu ajouter que le simple fait de voir Ianto heureux et détendu lui suffisait. Durant le spectacle, qu'il n'apprécia que modérément, il regardait avec tendresse Ianto éclater de rire comme il le faisait si rarement. Un visage frais, épanoui marqué par la jeunesse. Et Jack réalisa à quel point Ianto était jeune encore. Parfois, il l'oubliait. Lui-même était si vieux.

Ianto Jones... Qui aurait mérité de toujours rire ainsi, au lieu de pleurer une petite amie cybernétique et de donner du retcon aux victimes d'aliens, ou de rester avec lui, Jack Harkness, une légende plus toute jeune et pas toujours de bonne composition...

Mais quelqu'un avait décrété que l'amour n'avait pas de loi. Et ils s'aimaient...

Et puis, bon, Jack était heureux de pouvoir offrir à son amant, même le temps d'un spectacle, l'insouciance et la gaieté de son jeune âge.

Souriant, sa main chercha naturellement celle de Ianto dans la pénombre. Le jeune homme lui jeta un coup d'oeil, comme se rappelant de sa présence, pour mêler aussitôt ses doigts aux siens.

Jack perçut aussitôt tout son bonheur présent et sa joie de le partager avec lui. Alors Jack soupira, heureux à son tour. Et le spectacle se fit bien court soudain.

Ianto sortit du Théâtre sur un petit nuage. Jack savoura cet air heureux que le jeune homme arborait si rarement. Inutile de lui demander si la représentation lui avait plu. Ianto irradiait et exprimait son incompréhension face au désintérêt évident de Jack pour le comédien.

– Je meurs de faim... Tu me raconteras tout cela devant une bonne assiette pleine, d'accord?

– Je connais un pub autour de Hyde Park où nous pourrions manger à cette heure-ci et pour pas cher.

Jack prit l'air faussement vexé.

– Hé! Le repas est compris dans le forfait offert!

Ianto éclata de rire en montant en voiture.

– Mazette! Tu vas te ruiner! Faudra-t-il annoncer une baisse de salaire au reste de l'équipe?

Jack, qui venait de reprendre le volant, l'air parfaitement sérieux, démenti par une lueur d'amusement dans les yeux, déclara :

– Méfie-toi, Ianto. Ma vengeance pourrait être terrible...

– Mais j'espère bien! Répliqua tranquillement Ianto en soutenant son regard avec malice.

Jack n'y tint plus. Il lui caressa la joue pour le prendre ensuite par la nuque et l'embrassa avec fougue. Tout heureux, Ianto se laissa faire.

Lorsqu'ils se séparèrent, essoufflés, l'un et l'autre, Jack démarra le Suv en maugréant:

– Tu réponds de plus en plus, Ianto Jones.

Faussement contrit, Ianto posa une main aimante sur la cuisse de son amant.

– Je suis à bonne école...

– Hm... Bon, dis-moi où il est ce pub avant que tu deviennes mon plat de résistance...

Ianto, d'excellente humeur, obéit à son Capitaine.


Ianto trouvait l'atmosphère de ce pub singulière. La serveuse avait pris leur commande en rougissant, intimidée. Ensuite, le petit groupe de jeunes gens, là-bas, ne cessait de jeter des regards furtifs vers leur table.

Au départ, Ianto avait choisi de les ignorer délibérément. Il leur était déjà arrivé de s'attirer quelques remarques ou quelques regards curieux sur leur couple. Le jeune homme savait très bien ce que pensaient certaines personnes. Ou bien, tout au contraire, on les regardait parce que Jack séduisait, intriguait et qu'il avait bien du mal à passer inaperçu.

Jack lui avait conseillé de ne pas s'occuper des autres. Ianto avait donc appris à les ignorer pour profiter pleinement de Jack. Ce qu'il fit au pub, tenant, vainement, de convertir son amant à l'humour de son comique favori.

Jack riait. Tendre, attentif, il avait fini, très vite, par prendre la main de Ianto dans la sienne pour la garder, comme au théâtre. Un geste tout simple d'une communion d'esprit pour une soirée joyeuse et complice.

Mais Ianto avait remarqué quelque chose d'anormal dans l'attitude de certains. Et maintenant, il y sentait une sorte de déférence dans les regards, une sorte d'admiration ou de fierté. Intrigué, il en fit part à son voisin de table qui éclata de rire.

– Mais oui, Ianto! C'est logique. Deux aussi beaux spécimen masculins à Londres c'est assez rare, non?

Ianto se contenta de sourire en haussant les épaules. Il n'aimait pas ça. Surtout quand les jeunes du fond chuchotaient entre eux et riaient en leur jetant des coups d'œil en biais. Remarquant le malaise de son jeune compagnon, Jack déclara:

– Allez, termine ton capuccino, j'ai besoin de prendre l'air.

Très polie et rougissante, la serveuse vint leur apporter la note y ajoutant une demi feuille, déchirée à la hâte et un stylo.

Elle s'adressa à Jack, empressée:

– Puis-je avoir un autographe, s'il vous plaît? Ce n'est vraiment pas tous les jours que l'on peut vous voir ici...

Surpris, Jack prit feuille et stylo en lançant un regard intrigué à Ianto qui haussa les épaules, déconcerté.

– Heu... Si vous voulez... A quel nom?

– Emily. J'aime tellement ce que vous faites, chuchota la jeune femme.

– Ah... Bon... Merci... déclara Jack en faisant un vague JH emmêles après un « pour Emily ».

La surprise des deux hommes grandit plus encore lorsque ladite Emily tendit papier et crayon à Ianto.

– Vous aussi, bien sûr. Vous êtes mon couple préféré...

Persuadé d'être pris pour un autre, Ianto s'exécuta quand même tant l'admiration et le plaisir sincère se lisaient dans le regard de la jeune femme.

– Merci... Merci beaucoup, fit-elle, manquant d'oublier la note payée en repartant toute guillerette.

Les jeunes du fond remarqués par Ianto étaient heureusement partis.

– Comment ça se fait que l'on nous connaît ici, au point de nous demander des autographes à la manière d'une rock star?

– Ce devait être un genre de pari... Ou un gage dans un jeu Action/Vérité.

– Ma foi... Allons nous balader, Jack... Je préfère...

– Aucun souci, Mr Jones! Sauf si les paparazzi décident de nous courser, hm?

Ils quittèrent donc le pub pour faire un petit tour nocturne de Hyde Park, bavardant de choses et d'autres, seulement heureux d'être tous les deux.

Sur le chemin du retour, ils se retrouvèrent dans la rue Kensington, face au Royal Albert Hall illuminé. Quelques groupes de spectateurs épars en sortaient encore. La soirée se terminait.

D'une voix nostalgique, Ianto évoqua ces visites avec Lisa. Jack apprécia son calme. Une étape était enfin franchie: parler de Lisa sans douleur ni colère.

– Elle adorait Lisa Minelli. Et j'ai un faible pour les lieux mythiques...

Ianto avait sensiblement ralenti sa marche devant l'imposant bâtiment.

– Hm... D'accord... Je retiens... pour ma part, j'y ai vu Frank Sinatra. C'était pas mal, fit Jack, l'air de rien.

Ianto s'immobilisa aussitôt. Jack, qui continuait à marcher, se retourna en riant. Ils arrivaient à la hauteur de la porte 9.

– Hé! Tu sais bien que j'ai déjà eu une vie bien remplie.

Mais le jeune homme ne le regardait pas, tous les signes de l'incrédulité sur le visage.

– Jack! Tu peux m'expliquer?

– Quoi ? Je n'allais tout de même pas laisser passer l'occasion de voir le plus grand crooner de tous les temps en concert...

– Pas ça... ÇA ! Fit Ianto en désignant quelque chose derrière Jack.

– Quoi donc? Demanda ce dernier en se retournant.

Une affiche annonçait le concert de la soirée. Quoi de plus normal après tout?

Mais l'homme en photo, c'était lui. Chemise blanche, costume noir, mais c'était bien lui...

Abasourdi, même Ianto ne pouvait s'y tromper.

D'après l'affiche, Jack était chanteur et s'appelait John Barrowman.


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« Torchwood, cellule d'investigation indépendante du gouvernement et plus autonome que la police. Notre but, rechercher toute forme de vie extra-terrestre sur Terre, sauver la vie de l'humanité. Le XXIème siècle est le siècle de tout les changements, et il faut s'y préparer. »

John Barrowman as Captain Jack Harkness

Gareth David-Lloyd as Ianto Jones

Eve Myles as Gwen Cooper

Cush Jumbo as Lois Habiba

Rick Makaren as Rupesh Patanjali