DISCLAIMER : rein ne m'appartient…STOP…tout les personnages sont à leur auteur…STOP…et c'est bien dommage…STOP…l'idée elle-même ne m'appartient pas…STOP…

NOTE : ceci est la toute première fic que j'ai écrite de ma courte vie, j'espère que vous aurez autant de plaisir à la lire que j'en ai eu à l'écrire…


Chapitre 1 : Le plus beau

Devant le désarroi de sa fille, Zeus avait accepté de rendre la vie à l'ensemble de ses chevaliers. Une fois revenus sur Terre, la réincarnation d'Athéna avait alors strictement interdit à l'ensemble de ses chevaliers de quitter le sanctuaire, au moins le temps de le reconstruire et de rendre à chacun sa puissance d'antan.

L'entraînement avait donc été mis au premier plan, depuis leur résurrection, malgré les défaites successives de Poséidon et Hadès. En effet, Athéna soupçonnait le dieu Arès de vouloir venger ses frères. Mais l'heure de reprendre la guerre n'était pas encore venu et pour l'instant, les combats se limitaient aux arènes.

Les premières heures de la matinée étaient réservées aux chevaliers d'or et divins, puis venait l'entraînement des chevaliers d'argent et de bronze et l'après-midi était destiné aux apprentis.

Pourtant, il n'était pas rare de croiser de nombreux spectateurs aux premières lueurs du jour, venus assistés aux plus beaux combats et analyser les meilleures techniques. D'ailleurs, cet entraînement n'allait pas tarder à commencer. Il ne manquait plus que quelques chevaliers d'or dont Saga, Dohko qui ne s'entraînait plus avec eux depuis qu'il assurait la fonction de Grand Pope avec son ami Shion, Milo et Camus qui arrivaient mystérieusement toujours ensemble et Deathmask…en fait, personne ne savait ce qu'il faisait, ni où il était…

Les chevaliers divins étaient déjà tous présents, à l'exception du chevalier Andromède. En effet, celui-ci ne s'entraînait que rarement avec les autres chevaliers, il détestait toujours autant la violence et depuis l'épisode Hadès, il semblait que cela avait empiré. Les autres chevaliers désapprouvaient son attitude, mais le chevalier à l'armure rose se faisait extrêmement rare.

- On commence quand ?, se lamentait le pauvre Aldébaran, le premier à s'être rendu à l'arène, il y avait de cela environ une heure.

- Ne t'inquiète pas, je suis sûr qu'ils ne vont pas tarder. Patientes encore un peu, lui conseilla gentiment son ami Mû, avec un sourire réconfortant.

- Oui, mais quand même ! On avait dit 8h précise et il est déjà 9h moins le quart…

- Moi, ça me va très bien comme ça, déclara simplement Aphrodite. Le chevalier était sensuellement allongé sur un rocher, aux vus de tous. Il se délectait de se savoir détaillé par les spectateurs venus assistés aux combats. En effet, de nombreux chevaliers et apprentis, hommes et femmes, ne pouvaient détourner leurs regards de ce corps aux courbes parfaites. Certains gobaient des mouches, sans s'en apercevoir, alors que d'autres laissaient s'écouler indifféremment de la bave sur leurs mentons.

Tout d'un coup, une voix résonna, faisant sortir Aphrodite de sa délectation.

- Oh toi, du moment où tu peux te faire admirer, tu préfères toujours faire le beau !, c'était la voix grave de Saga qui venait d'arriver et qui avait entendu ses amis parler.

Aphrodite se retourna vers lui, dans un geste savamment maîtrisé pour paraître voluptueux, amusé par sa remarque et d'une voix chaude et sensuelle, il lui lança :

- Mais c'est parce que je suis le plus beau, mon cher Saga ! Il accompagna sa phrase d'un clin d'œil entendu, ce qui fit rougir Saga jusqu'aux oreilles et ce qui provoqua l'hilarité de toutes les personnes ayant entendu la conversation. Mais les rires furent stoppés par la voix d'un chevalier d'argent.

- Le plus beau, hein ? Ca c'est ce que tu crois…, dit moqueusement Misty en s'asseyant auprès de son ami. Aphrodite se souleva sur un coude et le toisa du regard.

- Tu te crois peut-être mieux que moi ?, demanda-t-il avec un rictus sarcastique.

- Oh, vous allez pas remettre ça…, ne pu s'empêcher d'intervenir Shura au souvenir de toutes les précédentes disputes qui avaient déjà éclatées à ce sujet.

Ne tenant pas compte de la remarque du Capricorne, Misty répondit simplement :

- Non seulement, je sais (il insista lourdement sur ce mot) être plus beau, mais en plus, j'avoue qu'une personne nous surpasse tous les deux.

- Ah oui ? et peut-on connaître le nom de la merveille qui me surpasse en beauté ?

- Regardes plutôt derrière toi, mon tout beau…, fut la réponse énigmatique du Lézard.

Aphrodite se retourna prestement pour découvrir l'identité du chevalier qui venait de faire son entrée dans l'arène. Il ne fut pas le seul à qui le nouvel arrivant fit une forte impression : des dizaines de mâchoires venaient de s'écraser lamentablement au sol en un bruit sourd. Même les chevaliers d'or ne furent pas insensible. Misty avait raison, il n'était pas le plus beau.


Il ne s'en était pas encore rendu compte, mais il avait grandi. Son corps d'adolescent s'était finalement transformé en celui d'un homme resplendissant de beauté. S'il était déjà d'une beauté hors du commun dans le temps, son charme s'était intensifié avec l'âge. Sa musculature n'était pas aussi proéminente que le reste des chevaliers. Elle était finement dessinée à la manière d'une statue antique, avec une taille fine et des jambes élancées. Ce corps de rêve était, comble de la beauté, surplombé d'une tête d'ange. Son visage délicat était entouré d'une chevelure soyeuse aux reflets printaniers. Une bouche légèrement rosée, une peau d'albâtre, tous ces contrastes n'avaient d'égal que ses grands yeux émeraudes longés de longs cils noirs. Si son allure paraissait androgyne dans le passé, cela ne faisait plus aucun doute pour personne qu'il était maintenant devenu un homme.

Cette évolution s'était produite peu de temps après leur retour de l'Hadès. Son comportement avait d'abord changé. S'il était sociable et joyeux dans le passé, il était devenu renfermé et solitaire. Sa possession par le Dieu des Enfers l'avait transformé : il ne savait plus véritablement qui il était ni ce qu'il voulait. Mais surtout, il est de certaines blessures des cicatrices lourdes à porter.

Bien sûr, ses amis s'inquiétaient de ce mutisme dans lequel il s'était enfermé et ils ne manquaient pas une occasion de le lui faire remarquer, cherchant inlassablement à comprendre comment lui rendre sa joie de vivre, dès qu'ils arrivaient à lui mettre la main dessus, ce qui se faisait de plus en plus rare. En effet, le chevalier Andromède réussissait à présent à parfaitement cacher son cosmos et même s'ils étaient contraints de rester au Sanctuaire, personne ne parvenait à lui mettre la main dessus s'il en avait décidé le contraire.

Pourtant, la veille, il ne s'était pas méfié. Ikki était rentré en trombe dans sa chambre pour lui demander pourquoi il était dans cet état. Comme il n'avait pas voulu répondre et connaissant le tempérament de son frère, la situation s'était rapidement envenimée : une dispute avait éclaté. Hyoga était même intervenu pour faire sortir de sa chambre un Ikki toujours aussi furieux.

Après cette dispute, Shun s'était finalement dit qu'il valait peut-être mieux qu'il aille s'entraîner. Au moins, Ikki le laisserait tranquille. Comme il s'était réveillé un peu en retard – et surtout qu'il avait pris du temps à se décider – il enfila rapidement son vieux pantalon d'entraînement, qui était devenu légèrement petit pour lui (donc qui le moulait parfaitement XD) sur un fin débardeur blanc. Sans prendre le temps de déjeuner, il avait couru jusqu'aux arènes, ce qui eu pour effet de coller son tee-shirt davantage près de son corps pour en faire ressortir chacune de ses courbes harmonieuses.

Shun fit son entrée dans l'arène. Comme il y régnait un silence de mort, il se dit que l'entraînement n'avait pas encore commencé. Il alla donc simplement s'asseoir sur un rocher, un peu à l'écart du reste des chevaliers, le regard perdu au loin, ses pensées noyées dans leurs souvenirs.


Ils avaient senti son cosmos approcher, son nouveau cosmos : léger et mélancolique. Lorsqu'il avait fait son entrée, les quatre chevaliers divins s'étaient retournés comme un seul et même homme. Ils avaient tous souri – certains sourires un peu plus pervers à la vue du corps en sueur de leur ami. Il était donc venu, sans doute à cause de leur dispute de la veille, mais l'important est qu'il soit venu. Ils se demandaient tous pourquoi il était ainsi depuis leur retour, mais espéraient sincèrement que le temps finirait par faire son œuvre pour leur rendre le pur et innocent chevalier Andromède.

Les quatre chevaliers s'approchèrent donc de leur compagnon qui esquissa un bref signe de tête pour les saluer. Ikki avait remarqué l'attitude des autres à la vue de son petit frère, il savait celui-ci attrayant, mais tous ces regards de convoitise l'énervait au plus au point. Il avait même surpris un jour Hyoga en pleine contemplation devant son frère qui s'était endormi à ses côtés. Hyoga avait rougi violemment quand il avait perçu la présence du chevalier du Phoenix, mais celui-ci s'était contenté de lui lancer un regard désapprobateur. Après tout, Hyoga était une des rares personnes avec qui Shun acceptait encore de passer un peu de temps.

- Tu t'es finalement décidé à ce que je vois, déclara Ikki en tapant dans le dos de son petit frère, ce qui eu pour effet de le faire sursauter. Ils avaient tous remarqué que, depuis leur retour d'Hadès, Shun qui était d'habitude si câlin sursautait dès qu'on l'effleurait. Il déstestait à présent plus que tout être touché. Shun se rembrunit donc aussitôt avant de dire d'une voix lasse :

- Tu ne m'as pas vraiment laissé le choix…

La réponse ne plut pas à Ikki qui commença à s'énerver.

- Je sais pas ce qui t'arrives mais va falloir que tu te bouges un peu !

Le comportement étrange de son frère lui déplaisait d'autant plus qu'il n'en connaissait pas l'origine. Il ne savait pas comment le protéger, comment le sauver de lui-même et de ses démons. Il voulait à tout prix l'aider à retrouver le sourire, mais tous ses efforts restaient vains. D'ailleurs, son frère ne prit même pas la peine de soulever la remarque, il ne voulait pas qu'une nouvelle dispute éclate. Elle serait inévitablement comme les autres : inutile. Il détourna simplement la tête vers l'entrée de l'arène où Camus, Milo et Deathmask venaient de faire leurs apparitions.

- On va enfin pouvoir s'entraîner !, s'exclama aussitôt Hyoga, ravi de sauter sur l'occasion pour éviter une nouvelle querelle. Seyar et Shiryu approuvèrent vivement. Ils se levèrent donc pour rejoindre leurs aînés au centre de l'arène.