Yo mina ! Ouais je sais, ça fait pas longtemps mais vos reviews m'ont vraiment fait plaisir, d'ailleurs, je m'attendais pas à avoir des avis aussi vite ! Enfin, j'ai décidé de créer ce petit recueil d'OS en me basant surtout sur l'humour. Certains OS sont inspirés d'images marrantes, faut bien ça pour démarrer ! Enfin, en voici un premier, court. Les suivants vont pas tarder à venir, sûrement dans la même journée.

PS :je crois que j'ai oublié deux-trois trucs apparemment...

Disclaimer : à notre grande et vénérée Heav... Ah merde, me suis gourée, s'cusez-moi. Donc cette œuvre appartient à Tadatoshi Fujimaki !

Rating : ai-je besoin de préciser ? Franchement vu les idioties que je sors, même pas besoin de prévenir... Juste, faîtes gaffe aux pertes de neurones, j'ai eu plein de demande de remboursement.

Auteur : Notre grande et vénérée Heaven ! Ah c'est ici que je devais le dire.

Et ... Y a rien d'autre. Vous venez de perdre deux secondes de votre vie à lire ça. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sep/SBAFF/

Bonne lecture !

Le danger approchait, ils le sentaient, ils le voyaient. Ce n'était qu'une question de temps avant que le diable en personne ne les trouve et qu'ils passent un mauvais quart d'heure. La peur au ventre, les cinq fugitifs se changeaient à une vitesse alarmante, allant même jusqu'à se tromper d'endroit et de finir avec leur tee-shirt à l'envers.

Kise, entendant des pas approcher, avala sa salive bruyamment, tremblant de peur. Il fit quelques pas en arrière et trébucha sur l'ourlet de son pantalon, tombant durement sur Aomine. Ce dernier, oubliant momentanément la séance de torture qui les attendait, feula de colère et poussa une tonne d'injures sur le pauvre blond qui s'excusa maintes et maintes fois. Puis il se rendit compte qu'il s'était trompé d'habit et essayait, sans succès, de mettre le pantalon de Murasakibara.

Kuroko et Midorima quant à eux, restaient silencieux. Ils espéraient ainsi que si le démon en venait à entrer dans le vestaire, il se concentrerait plutôt sur leurs camarades bruyant que sur eux. Le vert en venait même à porter son objet porte bonheur -qui était une peluche rare d'un hiboux tout aussi rare- comme un totem lui ayant été offert par Dieu en personne, le suppliant de l'épargner de la colère de la petite tornade rouge.

Murasakibara ne faisait pas de bruit, mangeant seulement les quelques biscuits que lui tendait Tetsuya. Il ne se plaignit même pas quand Kise lui rendit piteusement son pantalon, trop occupé à détourner son attention de leur capitaine en satisfaisant son grande estomac.

« Je vois que vous n'avez toujours pas fini de vous changer. C'est bien. C'est très bien. »

Cette voix, glaciale, sonna le glas pour chacun d'entre eux. Ils se figèrent, conscient que leur fin arriverait bientôt. Akashi se tenait devant l'entrée du vestiaire, fière comme un lion, leur bloquant la sortie. Malgré sa petite taille, il avait une telle prestance que personne n'osait l'approcher et le pousser pour s'enfuir.

Tous les cinq allèrent se réfugier vers le fond du vestiaire, entraînant Kuroko qui finissait de mettre sa veste. Kise failli tourner de l'œil en avisant un éclair, provenant de la façade reluisante du ciseau qui dépassait de la poche de leur capitaine.

« Heu, se risqua Aomine, il me semble que si, on a fini.

- Et bien vous n'y verrez pas d'inconvénient à rester quelques minutes de plus, n'est-ce pas ?

- Non, non, non, absolument pas, Akashicchi, balbutia Kise, mort de peur.

- Au vu du travail médiocre que vous avez fourni dans ce match, je pense qu'une petite correction s'impose, n'êtes-vous pas d'accord ? Hum, Shintarou ? »

Le susnommé ne répondit pas, remontant ses lunettes dans un geste frénétique. Il maudissait les dieux de ne pas avoir exaucé son souhait, serrant sa peluche dans sa main gauche. Murasakibara, inconscient du danger qui planait sur eux, continuait de manger ses gâteaux, arrivant à la fin du paquet. Si bien que, comme un animal, Kuroko lui laissa le paquet, ne quittant pas Akashi de ses yeux impassibles.

« Je me demande, qu'est-ce que je pourrai faire... s'interrogea à voix haute Akashi. »

Tous se figèrent, sachant très bien que le rouquin avait une idée en tête. Aomine déglutit fortement, prit d'une soudaine envie de faire marcher ses jambes. Kise serra le cou de Kuroko, de petites larmes de peur naissant au coin de ses yeux. Le jeune homme aux cheveux turquoises ne bougeait pas d'un pouce, attendant la sentence, résigné. Le violet, qui avait finalement épuisé le paquet de gâteaux, bailla fortement, faisait grimacer Midorima qui retint un remarque acerbe.

« Je crois que j'ai trouvé, annonça Akashi. »

Sous leurs yeux ébahis, le tyran dégaina le ciseau que Kise avait aperçu, le caressant avec tendresse. Tout un scénario de morts horribles à coup de ciseaux défila dans l'esprit d'Aomine qui recula d'un pas, grimaçant. Un cri strident retentit tandis que le diable fondait sur eux, ciseaux en avant, prêt à découper tout ce qui se trouvait sur son chemin.

Quelques minutes plus tard, la Génération Miracle ouvrit, les yeux, tremblant sous l'adrénaline que cette vision avait causé sur eux. Se demandant d'abord ce qu'il s'était passé, un deuxième cri d'horreur leur apporta la réponse. Kise fixait sur eux des regards incrédules. Aomine pouffa de rire en voyant la tête qu'il tirait et surtout, sa coupe de cheveux.

Tout les membres se découvrirent un à un. Il semblerait qu'Akashi ait décidé de leur faire une coupe de cheveux semblable à la sienne. Si bien qu'ils se retrouvaient tous avec une frange coupé au ras. Akashi sourit fièrement, ravi d'avoir pût donner une bonne correction à ses coéquipiers.

Kise laissa les larmes venir dévalées ses joues, en proie au désespoir le plus cuisant. Il se laissa tomber par terre, le visage parallèle au sol, et déversa un flot de parole qui voulait attirer la pitié de qui se sentait concerné :

« Ma carrière de mannequin est foutue... comment vais-je faire ? Ah ! Triste monde, avec quelle cruauté déverses-tu sur moi tes colères !

- On dirait que les quelques mois passés au théâtre t'ont permis de t'exprimer avec plus de dramatisme, Kise-kun, lança Kuroko, indifférent au malheur qui venait de s'abattre sur eux.

- Comment fais-tu pour rester impassible, Tetsu ? beugla Aomine, non mais regarde la tronche que j'ai ! Oï Akashi, je te jure que tu vas le regretter !

- Hum, si j'avais un conseil à te donner Akashi, je te dirai de ne surtout pas te lancer dans une carrière de coiffeur, annonça Midorima qui se mirait dans un miroir, dépité.

- Oh, il en reste un finalement, dit Atsushi, parlant de son paquet de gâteau. »

Finalement, il semblerait qu'ils n'aient pas compris la leçon. Akashi se promit d'y remédier plus tard, un sourire à connotation sadique s'imprimant sur ses lèvres.