Mayu-chan : Enfin ! voilà mon 1er chapitre entièrement corrigé, je sais comme ça n'a pas dû être facile de me lire avec autant de faute. Mais ne vous inquiétez pas pour la suite le chap II et III arrivera d'ici de week end. Bon et bien je vous laisse lire et laissé moi des com's - °
Si c'est pour toi, je vivrais : if it's for you, i would live
Chapitre I : Le commencement
« Je n'aurais jamais pensé qu'un jour, pas même dans mes pires cauchemars vivre cette incident qui a détruit mon monde, mes rêves, mes désirs, mes croyances, ma famille et mon âme. J'ai tout perdu et jamais plus je ne pourrais les récupérer, « ce que l'on perd une fois est perdu a jamais ». Jamais je ne les reverrais me sourire, jamais plus je ne les serrerais fort dans mais bras, jamais plus je ne les embrasserais JAMAIS « nevermore ». Père, Mère je pense si souvent à vous, votre présence me manque terriblement et votre absence m'affecte plus que je ne l'aurais jamais cru. Mon cœur se meurt sans vous, je le sens se noyer dans les abysses des ténèbres qui m'habitent. Je me sens sombrer, je ne vis plus. Et pourtant, TU es le seul qui a su me sortir de cet enfer, TOI… »
Nous sommes actuellement dans le manoir très accueillant de la charmante Angelina Durless ou le calme est omniprésent. Il s'agit d'un magnifique manoir du XIX siècle de taille aisée, on comprend rien qu'en admirant le manoir que cette dame est issue de la grande société. Tous les grands de ce monde la connaissaient, aussi bien pour sa beauté que pour son rang. Elle était connue sous le nom de Mme Red. Mais si cette femme était connue alors sa sœur l'était d'autant plus. La splendide Rachel qui s'était mariée à Vincent Phantomhive, un homme connu pour ces exploits en affaire. Malheureusement, cette famille a péri dans les flammes il y a de cela 2 ans dans leur propre manoir. Laissant derrière eux leur seul fils tout juste âgé de 10 ans quand l'incendie a eu lieu.
Aujourd'hui ce garçonnet vit actuellement avec sa tante Angelina. Mme Red, ne reconnait plus le fils de sa si chère sœur qui autrefois avait l'habitude d'être un enfant adorable et joyeux. Bien qu'il n'ait pas beaucoup changé en 2 ans il était toujours aussi beau et adorable. Le garçonnet ressemblait énormément a son père et avait les yeux de sa mère, d'un bleu profond. Il semblait faire plus jeune que son âge bien qu'il n'ait que 12ans. L'enfant s'était renfermé sur lui-même de jour en jour, il devenait de plus en plus désagréable avec son entourage. Depuis l'incident il n'avait plus souri, n'y même pleuré il demeurait inexpressif, impassible a tout.
C'est à table qu'une conversation entre Mme Red et son neveu rompit le silence demeurant.
-« Ciel, mange veux-tu ! » Dit Mme Red avec réticence
-« Pardonnez-moi Mme mais je n'ai pas très faim » Ciel n'avait vraiment pas envie de manger. Il avait cauchemardé toute la nuit il avait peur de rendre son repas. « Puis-je quitter la table ? »
-« Ciel, voyons ! ne fait pas ton difficile tu manges si peu ces temps ci. Je ne veux pas que tu tombes malade »
-« Je ne peux vraiment rien …je ne me sens pas très bien » Ciel ne savait que dire, il savait que sa tante pouvait être têtue alors insister ne servait a rien.
-« veux-tu que j'appelle le docteur ou bien préfères tu rester au manoir cette semaine. Je sais que ça ne doit pas être simple pour toi, cette nouvelle école, ce nouvel environnement. Tu n'as pas l'habitude de côtoyer tant de monde » Mme Red ne sait pas quoi faire elle sait que Ciel est anxieux, il vient de rejoindre l'école kuroshitsuji une école réputée pour son niveau d'apprentissage très élevé et qui n'accepte aucun retard et aucune entorse aux règles. Jusqu'à présent Ciel prenait des cours particuliers, il n'a pas l'habitude de se mêler aux autres élèves mais Mme Red n'avait pas vraiment le temps de s'occuper de son neveux, elle avait beaucoup de préoccupations et cette école était l'une des meilleurs. De plus, les élèves y restaient la semaine et rentraient pendant le week end.
-« Non, ne vous inquiétez pas, j'ai juste besoin de repos j'ai assez mal dormi hier soir »
-« très bien dans ce cas tu peux aller te reposer »
-« Merci » Ciel se lève de table et s'approche de sa tante pour l'embrasser « bon soir, madame »
-« Ciel ! » dit Mme Red d'une voix basse mais audible
Ciel se retourne pour considérer la femme du regard, elle semblait inquiète cela ne l'étonne pas vraiment Mme Red a toujours été comme ca avec lui. « Si quelque chose ne va pas ou si tu as besoin de parler tu sais que tu peux toujours m'en parler, je suis là pour t'écouter Ciel »
-« Je sais madame, je vous remercie bon soir » Ciel se retourne sans un regard derrière lui il savait que sa tante continuait à le regarder de cette façon. Il a toujours détesté ce regard rempli de peine et de compassion mais il le tolérait quand c'était sa tante qui le dégageait car après tout elle aussi souffre de la perte de sa sœur.
Ciel rejoint sa chambre et tombe sur son lit déjà épuisé par cette journée. Il a dû se rendre avec sa tante à un tas de magasin pour acheter du matériel ou de nouveaux vêtements. Il a dû également se rendre dans sa nouvelle école pour parler avec le directeur de ces différentes options mais aussi de sa nouvelle chambre qu'il va devoir partager avec un autre garçon ce qui lui déplaisait énormément. Depuis l'incident Ciel faisait en sorte de ne pas se familiariser avec d'autres personnes, il détestait qu'on le touche ou qu'on lui parle. Surtout, s'il ne connaît pas la personne en question. Il n'avait aucun doute quand au fait que l'être humain était empli de mauvaises intentions, ils étaient animés par la cupidité et étaient avides de pouvoir. Les bonnes intentions n'existaient pas ou du moins n'étaient pas gratuites tout se paye dans ce monde d'une façon ou d'une autre, c'est ce que pensait Ciel à ce moment précis.' Ils disent vouloir vous aidez, mais tout ça n'est qu'illusion'. L'homme n'aiderait pas son prochain sans en obtenir un quelconque profit. C'est comme ça que marche le monde, peu importe les mentalités ils sont tous les mêmes, il ni a plus rien de juste ni de personnes honnêtes dans ce monde c'est la façon d'être que nous a appris la société. Alors que Ciel repensait a la nature humain une question lui vient à l'esprit. « Si un Dieu existe vraiment pourquoi n'a-t-il pas doté l'homme du sens de la droiture ? » en tout cas si c'était le cas Ciel n'en avait pas conscience. D'ailleurs, Ciel ne croyait pas en un Dieu, du moins il n'y croit plus depuis l'incident. Dieu l'avait abandonné au moment où le garçon en avait le plus besoin en prenant au passage les êtres qui lui sont le plus chers, ses parents. Comment un tel Dieu peut tolérer ce que Ciel avait lui-même vécu ? Non, il ne pouvait pas croire en LUI. Le garçonnet se posait de telles questions parfois, il ricane de son soudain intérêt pour Dieu ou les hommes. Ciel soupire profondément et se tourne sur le côté pour contempler le paysage au travers de la fenêtre de sa chambre de son unique œil, son œil droit demeurant depuis l'incident invalide. Il savait déjà qu'il n'arriverait pas à trouver le sommeil maintenant et il n'avait pas franchement envie de dormir pour retomber dans des souvenirs qu'il ne souhaitait pas revivre. Ces questions avaient peut-être de la valeur finalement mais ce n'était pas à lui d'y répondre.
«La solitude, voilà dans quoi je me suis entouré depuis ces quelques années passées sans vous. Pourquoi m'avez vous abandonné, j'ai mal, tellement mal ! Si vous savez comme j'ai souffert, pourquoi ne suis-je tout simplement pas mort ce jour-là à vos côtés, comme j'aurais voulu échapper à cet enfer qui a suivi votre mort. Je me souviens encore de la douleur ressentie, de mes larmes qui coulaient à flots. Comment pourrais-je un jour oublier, je me revoie dans cette cage étroite avec les barreaux qui m'empêchaient de fuir et de cette pièce sombre comme si j'étais plongé au fin fond des ténèbres. Non je ne pourrais jamais oublier comment j'ai été abandonné par Dieu, par VOUS, vous que je chérissais tant, comme je vous aime ! . Jamais plus je n'aimerais qui que ce soit si c'est pour la perdre après, je ne l'accepterais plus jamais. JAMAIS !
-« Humm ! Ciel se réveille en sursaut haletant faiblement. « Ceci n'était pas un cauchemar ordinaire c'était… autre chose » après avoir récupéré son souffle Ciel tourne sa tête de l'autre côté du lit pour apercevoir le réveil reposant sur sa table de chevet. Il était déjà 7 heures, sa tante n'allait pas tarder a arriver pour tirer le préadolescent du sommeil.
Ciel s'étala sur son lit. Il n'était franchement pas très impatient d'aller dans sa nouvelle école, se demandant comment il pourrait tout simplement éviter ces futures camarades. Il savait que sa classe ne serait pas comme les autres. En effet, le directeur lui avait dit qu'il allait intégrer une classe d'un niveau supérieur ou les élèves ont des âges élevés ou non. Il savait également qu'il était le plus jeune de la classe mais cela ne l'étonnait pas vraiment. Malgré son jeune âge Ciel pensait qu'il était assez mûr et avisé. Il pourra se débrouiller à l'avenir, sans l'aide de personne il saura comment attendre son but le plus vite possible, jusqu'ici Ciel n'a pas eu besoin d'aide alors il ne voit pas pourquoi il en aurait besoin aujourd'hui.
Quelqu'un vint frapper à la porte de sa chambre Ciel savait de qui il s'agissait.
-« Vous pouvez entrer Mme Red » dit Ciel d'un aire neutre
-« Oh… tu es déjà réveillé ? Est-ce que tout va bien ? demande Mme Red légèrement inquiète elle ne s'attendait pas à le voir réveillé.
-« Tout va bien je pars toute suite me laver »
-« bien, je t'attends donc pour le déjeuner »
Ciel part sans un mot, il était malgré tout groggy. Il n'avait pas si mal dormi puisqu'il n'avait pas vraiment fait de cauchemar en tout cas pas par rapport à l'incident. Ciel se demande paresseusement comment il ferait s'il advenait qu'il cauchemarde alors qu'il dormirait à l'école. Oh, puis après tout peut-être que si c'était le cas son colocataire demanderait à changer de chambre et comme ça il serait tranquille, il sourit a cette pensée et se demandait si ce n'était pas une bonne idée finalement.
Après que Ciel ait fini sa toilette il rejoignit sa tante pour petit déjeuner. Le repas se faisait dans le calme, Ciel n'avait pas l'intention de parler ayant décidé de manger quelque chose, à vrai dire il avait plutôt faim, normal puisqu'il avait jeuné la veille. Quant à Mme Red elle était soulagée de voir Ciel manger un peu.
-« Alors Ciel es-tu prèt ? » demande joyeusement Mme Red
-« Pas vraiment. Mais ai-je le choix » dit Ciel avec une moue boudeuse
Mme Red le fixe avec un sourire au coin et un regard désolé. Elle savait ce que demandait Ciel mais elle ne pouvait rien dire elle n'avait pas non plus le choix. Elle ne pouvait pas se charger de son éducation, seul. De plus, il fallait que Ciel soit d'un niveau plus élevé pour qu'il puisse reprendre l'entreprise Fantôm de son père plus tard. Il avait besoin de se retrouver avec d'autres personnes que sa famille, il s'était beaucoup trop éloigné du monde extérieur depuis la mort de ses parents et il fallait que ça change.
Mme Red et Ciel montèrent dans une voiture et partirent pour l'établissement Kuroshitsuji. Ciel regarda par la fenêtre et balaya le paysage qui s'offre à lui du regard. Il pensait que cette première semaine dans sa nouvelle école allez être terriblement longue. Pourtant, Ciel n'avait pas idée que c'est dans cette nouvelle école que toute allait changer, un nouvel objectif, de nouveaux problèmes et de nouvelles rencontres.
« Jamais je ne t'aurais laissé m'approcher » du moins, c'est ce que j'ai pensé la première fois que je t'ai rencontré. « Tu veux seulement te servir de moi comme tous les autres, tu veux que je sois ta propriété que je t'appartienne tel un jouet que tu mèneras à la baguette. Alors, pourquoi t'inquiètes-tu pour moi ? Pourquoi es-tu toujours la quand j'en ai besoin ? Je te méprise et pourtant je ne peux m'empêcher de te vouloir près de moi. Tu es le seul qui a su me faire ressentir ces sentiments si étranges. Jamais je n'aurais imaginé vivre une telle situation. Le jour de notre rencontre et le jour de mon nouveau départ dans cette nouvelle école, c'est là ou tout a vraiment commencer, ce jour qui a bouleversé mon existence.
Alors vous en avaient pensés quoi?