Nouvelle histoire, mode comique cette fois, je ne sais pas si cela l'est vraiment donc n'hésitez pas à donner votre avis.
En ce lundi matin, le jeune et beau Draco Malfoy marchait d'un pas vif et assuré vers la Grande salle pour aller déguster un excellent petit déjeuner. Il était en retard et notre jeune ami détestait ça, lui si pointilleux sur les horaires. Mais un cauchemar particulièrement vicieux l'avait retardé, le prenant tout entier, l'empêchant d'entendre son réveil. Il ne s'en remettait toujours pas tant la violence de celui-ci l'avait achevé. Il secoua la tête pour évacuer ses atroces pensées.
Les portes menant au petit déjeuner s'ouvrirent à son entrée, et oui on n'a la classe ou on ne l'a pas ! Et la classe était un élément essentiel chez un parfait Malfoy. Bien sur, Draco préférait occulter que ce phénomène se produisait pour tous les élèves, mieux vaut se croire unique. Et unique il l'était ! C'était sa mère qui le lui assurait tous les jours. Ce fut donc d'un pas conquérant qu'il se dirigea vers sa place à la table des Serpentards, les meilleurs bien évidemment tout comme lui.
Il s'assit gracieusement à coté de son meilleur ami Blaise qui avait un sourire parfaitement horripilant en ce matin d'after-cauchemar. Et oui, il avait des cernes ! Et alors ? Ce n'était pas si important, même avec ces cercles autour des yeux il restait incroyablement sexy. Préférant ignorer ce regard de mouette abrutie, et dieux seul sait combien il détestait ces animaux parfaitement inutiles, il préféra se concentrer sur ses tartines de miel et de confiture d'orange, le tout trempé dans un bon chocolat chaud.
Mais ce qui lui servait d'ami ne semblait pas vouloir en rester là, avec ce regard toujours présent et cet horrible sourire, le fixant sans la moindre gène ! Comment les gens pouvaient être de si bonne humeur le matin ? Lui était toujours d'une humeur de chien et mieux valait ne pas le provoquer. Blaise avait-il donc oublié cette règle fondamentale … Il allait se faire un plaisir de le lui rappeler si il continuait comme ça.
- Alors Draco, comment te sens tu en cette magnifique journée de printemps ? commença perfidement son meilleur ami sachant pertinemment que cela allait le mettre de mauvaise humeur. Mais il aimait tellement cela !
Le dit Draco lui jeta un regard courroucé, cette « chose » ne méritait pas son attention …
- J'aime quand le ciel brille, quand les oiseaux chantent …
- Et moi j'aime le silence, grogna Draco, en plus il ne fait pas beau aujourd'hui et je déteste le printemps et en particulier les oiseaux ! Surtout les mouettes, dit il plus pour lui-même.
- On est de mauvaise humeur le petit dragon ? On a fait des cauchemars ? continua le jeune métis avec cette petite fossette qui lui donnait envie de lui mettre sa tartine dans la tète.
Mais à la mention de « rêves », Draco sursauta avec la grâce d'un hippopotame surpris. Il jeta un regard agacé à son meilleur ami et regretta ses confidences lors d'une soirée un peu trop arrosée une nuit d'hiver. Cette confidence ô combien humiliante ne cessait de lui être rappelée par un Blaise trop heureux de pouvoir le taquiner sur cela. Et surtout de le faire chanter, et oui malheureusement son meilleur ami était un serpentards jusqu'au bout des doigt de pied.
- Alors comme ça Mme MacGonagal a encore frappé cette nuit …
- Tais toi ! lui assena Draco en jetant des regards autour de lui, ne voulant nullement que quelqu'un soit au courant de son terrible secret.
Mais heureusement pour lui, les serpentards semblaient particulièrement absorbés par leur petit déjeuner.
- T'inquiètes vieux ! Je ne vais quand même pas balancer à toute la salle que le grand et beau Draco Malfoy tremble comme une feuille devant son professeur de métamorphose et en fait des cauchemars. Quoi que … J'aimerais bien voir la réaction de tout le monde et en particulier de Potter !
- Dis le et t'es mort ! Espèce de mouette dégénérée ! lui lanca Draco furieux de voir son meilleur ami de se moquer de sa peur quasi maladive de la vieille femme qui le terrorisait depuis son entrée à Poudlard.
Était-ce de sa faute si il détestait les chats et les vieilles femmes sèches, avec un pied dans la tombe.
Blaise lui adressa un regard perplexe :
- Mouette ?
- Parfaitement ! Tu as le même regard idiot et bête ! Ah Ah ! Draco Malfoy se mit à rire allègrement à la vision du regard catastrophé de son ami.
- Euh, Dray, tu te rends compte que tu viens de dire la même chose ?
Le dit-Dray le regarda ennuyé.
- Et alors ?
Blaise préféra ne rien ajouter, choqué par l'appellation de « mouette » et retourna à son petit déjeuner qu'il n'avait pas fini à cause des bêtises de son meilleur ami. Décidemment sa peur enfantine pour leur professeur de métamorphose n'avait pas diminué avec les années et dieu seul sait combien de fois il avait essayé. Mais bon, on ne pouvait rien y faire.
Le reste du petit déjeuner se passa rapidement, entrecoupé par les conversations sur la journée à venir et les rires gras des gryffondors qui emplissaient toute la salle. Blaise tourna alors la tête avec appréhension vers son meilleur ami qui semblait fixer avec passion quelque chose à cette table là précisément. Il déglutit péniblement devant la mine courroucée de son ami. Il fallait vite partir avant qu'il ne lui assène encore sa mauvaise humeur.
- Ils ne pourraient pas la fermer ces jacasseurs à la noix ! Toujours à parler haut et fort, on dirait qu'ils ne connaissent pas la notion d'une conversation « normale ».
Blaise grimaca, et voilà le sujet Gryffondor était lancé, il ne restait plus qu'à prier pour qu'il ne commence pas sur un autre sujet …
- Potter est vraiment le pire ! Grogna le blond. Avec ces cheveux emmêlés et ses lunettes trop laides ! Franchement il n'a aucune notion de la grâce … Il est un affront à toute notion d'esthétique.
- Et pourtant ce lourdaud sans esthétique ne cesse de t'obséder et s'est emparé de ton cœur, non ? Répondit Blaise avec sagesse.
Draco Malfoy rougit par la vérité émise par son meilleur ami. Et oui, même si Potter manquait de grâce, ne savait pas s'habiller, était une offense à la mode à lui tout seul (quoi que Weasley était limite lui aussi) il lui plaisait désespérément. Depuis maintenant une année il se morfondait en silence face à son amour impossible. Il le voulait et l'aurait pour cette dernière année dans leur école. D'ailleurs, il avait un plan infaillible ! Son regard se mit à briller de malice et d'intelligence mais pour Blaise son regard avait plus un air machiavélique qu'autre chose.
- Blaisounet ?
- Oui ? Grimaça Blaisounet face à son surnom. Lorsque Draco l'employait cela n'annonçait rien de bon.
- J'ai un plan ! Mister je-suis-mal-habillé-mais-je-dédaigne-le-grand-Malfoy sera bientôt à moi !
- Quoi ? S'écria Blaise s'attirant ainsi le regard intrigué des dernières personnes restantes à leur table.
- J'ai un plan infaillible ! Et avec ce plan même Weasley ne pourrait pas me résister ! Berk Weasley ! J'ai vraiment dit ça ? dit Draco avec un dégout à peine masqué. Vite évitons toute pensée parasite.
- Oui c'est ça Dracounet, soupira Blaise. Et quel est donc ce fameux plan si génial ?
Le métis redoutait la réponse de son ami. Ce dernier extrêmement maladroit trouvait toujours le moyen de se mettre dans des situations impossibles et il avait peur que ce plan ne LES embarque dans des aventures toutes aussi foireuses les unes que les autres. Et oui, Draco ne pouvait se passer de son meilleur ami au grand dam de celui-ci. La lueur qui apparut alors dans les yeux du blond lui fit redouter le pire.
En plus, coté sentimental Draco était un grand sensible malgré les apparences et il n'avait jamais eu de sérieuses aventures. En plus, avant de découvrir sa soudaine passion pour le survivant il était un hétéro accompli.
Alors que ce dernier s'apprêtait à lui répondre, une ombre menaçante apparut devant leur table. Les deux garçons levèrent les yeux vers la personne qui osait les déranger dans leur conversation ô combien existentielle. Draco s'apprêtait à répondre vertement à l'impertinent qui les dérangeait mais sa bouche se bloquât à la vue de la redoutée professeur de métamorphose. Il blêmit d'un seul coup et se mit à trembler légèrement.
- Messieurs, vous avez vu l'heure ? Leur assena sèchement Mme MacGonnagal, il serait peut être temps d'aller en cours.
Aussitôt Draco bondit sur ses pieds et se mit à se précipiter vers la sortie, le visage figé et le corps tremblant.
Blaise adressa un sourire rayonnant à leur professeur et s'excusa de leur retard. Puis il partit à la recherche de son meilleur ami qu'il retrouva devant la porte de leur cours d'histoire de la magie, le visage fermé en compagnie de Pansy qui essayait tant bien que mal de le consoler, elle aussi connaissant sa phobie pour leur redouté professeur.
- Hey Draco, t'inquiète pas elle n'a rien dit, tout va bien, essaya le métis pour calmer son ami.
- Mais tu as vu son regard ! Lança Draco épouvanté, j'ai cru qu'elle allait me tuer, Blaise j'ai peur.
Draco se refugia dans les bras de son ami pour se consoler de la peur atroce qui l'avait assailli.
C'est à ce moment qu'arriva le groupe des gryffondors avec qui ils partageaient ce cours en commun. A leur tête se trouvait Harry Potter qui esquissa un sourire lorsqu'il vit les cheveux blonds caractéristiques de sa Némésis. Néanmoins ce sourire se fana bien vite lorsqu'il le vit dans les bras de Blaise. Les deux ennemis se regardèrent pendant quelques minutes jusqu'à leur entrée dans la salle de classe.
Blaise ayant remarqué cet échange de regard se mit à sourire en voyant que l'amour de son meilleur ami n'était peut-être pas si impossible que ça. Il fallait juste que ces deux têtes de mule ouvrent les yeux.
Il s'assit comme d'habitude à la droite de Draco. Ce dernier fut extrêmement silencieux, se remettant doucement de sa confrontation avec son cauchemar ambulant de tout à l'heure. Seul le bruit des notes qu'il prenait venait troubler l'ambiance studieuse dans la classe. Les Gryffondors s'endormant à moitié et les serpentards totalement blasés.
Ce fut le coup de coude donné par Draco qui le sortit de son état comateux.
- Tiens, dit il avec un sourire particulièrement malicieux au métis, voilà mon fameux plan ! Il est infaillible tu vas voir.
Son sourire était si grand que Blaise ne put s'empêcher d'y répondre et de regarder la liste tendu par son ami.
Approcher Harry Potter
- Se rapprocher de ce qui sert d'ami au Potter.
- Se faire apprécier de son animal de compagnie.
- Devenir avec ami avec le Potter en mode discrétion et fugace.
- Devenir indispensable.
- S'intéresser à lui, se déguiser en son personnage préféré pour une surprise.
- Qu'il tombe amoureux de moi. Qu'il me supplie.
Blaise soupira face à cette liste totalement débile. Son ami allait encore se mettre dans des situations impossibles. Il avait hate de voir ça.
Alors, vous en avez pensé quoi ? Cela mérite-t-il une suite ou non ?
Peut être à bientôt !