Hello ! A défaut d'écrire la suite de mes histoires en cours, j'écris cet OS qui me tourne en tête depuis longtemps. Il est divisé en deux, la suite étant pour demain !
Bella POV
LUNDI SOIR. CINQ JOURS AVANT LE BAL.
- Les filles, vous mangez équilibré quand même ? Vous évitez Mac-do et compagnie !
- Maman, j'ai 23 ans, je pense être capable de faire à manger pour ma sœur et moi ! La réprimanda Alice. File, papa va t'attendre. Profitez de votre seconde lune de miel !
- Je sais, mais je m'inquiète. Bon, j'y vais ! Elle nous serra une nouvelle fois contre elle, avant de monter dans la voiture à coté de mon père. Alice et moi leur fîmes de grand signe de main jusqu'à ce que la voiture disparaisse au bout de la rue. Ma grande sœur venue spécialement de Seattle pour 'me garder', sautilla de joie sur la pelouse.
- Viens voir ! Elle m'attrapa la main pour m'entrainer dans sa chambre. J'ai trouvé LA robe qu'il te fallait. Comme tu me l'avais demandé : sophistiqué, mais pas trop, féminine sans être vulgaire…Elle fouilla dans sa valise.
- Et le prix ? Demandai-j. Je pense pas que mon salaire chez Newton sport puisse faire des miracles…
- C'est pour moi ! C'est pas tous les jours que sa petite sœur obtient son diplôme mention très bien avec les félicitations du jury ! Les résultats étaient tombés cet après-midi à 15 heures. J'étais la meilleure élève du lycée.
- Alice… Comment te remercier pour ce cadeau ? Je la serrais contre moi. Je n'avais pas l'habitude de recevoir de cadeau. Sauf Edward, mais lui, c'est différent.
- En me faisant ton brownie au chocolat ! Ah, la voilà ! Va l'enfiler, et surtout, retire-moi ces lunettes ! Ne cache pas tes yeux derrière ses lunettes affreuses. Je ne comprends pas comment maman t'as autorisé à les acheter ! Elle attrapa les branches de mes lunettes et me les retira. Je fus plongé dans un brouillard instantané.
- Alice putain ! Remets ces foutues lunettes sur mon nez ! J'vois plus rien ! Et maman ne dit rien contre ses lunettes car c'est mon style. Au cas où tu l'aurais oublié ! Oui, j'ai le style intello du lycée. Lunettes à gros carreaux, vêtement banal, et cheveux toujours tressé en deux nattes de chaque côté de mon visage.
- Non ma chérie, pour la robe, tu mets tes lentilles ! Elle posa la boite dans ma main.
- J'ai horreur des lentilles. Ca me brule les yeux. Et passe-moi mes gouttes, sinon ça va être pire. Je sentis la petite bouteille dans ma main. Je mis deux gouttes dans chaque œil, avant de poser les lentilles. Je pris deux secondes pour voir correctement.
- Allez, va l'essayer et tu me diras ! Je m'enfermais dans la salle de bain et mis ma robe sans l'avoir vu auparavant. Je sortis et retournais dans la chambre de ma sœur.
- Waw ! Bella, tu es sublime !
- Je ne sais pas, je me suis pas regardé ! Amène ton miroir ! Elle attrapa son miroir qui trainait dans un coin de la chambre et l'amena face à moi.
Je ne me reconnus pas sur le coup.
Je portais une robe noire jusqu'aux genoux. Elle avait un léger décolleté, sans être trop plongeant. Elle était couverte de paillettes très discrète, qui étincelaient sous le rayon de soleil qui perçait par la fenêtre.
- Alice ! Je dus me retenir de pleurer. Tu as très bien choisi !
- C'est pour ma sœur adoré. On regardera des coiffures et le maquillage demain.
- Merci. Merci merci merci ! Je lui sautais dessus.
- Arrête ! Tu vas froisser la robe ! Va te changer, je vais commander des pizzas !
- Alors, il est comment ? Demanda-t-elle. J'étais dans son lit. On dormait souvent toutes les deux quand on le pouvait.
- Qui ? Répondis-je un peu bêtement.
- Ton cavalier. Pour m'avoir demandé une robe aussi belle, le cavalier doit en valoir la peine ! Je tournais la tête et regardais la lune. Je sentais toujours son regard sur moi.
- Il ne m'a toujours pas invité, murmurai-je.
- QUOI ? Hurla-t-elle. Le bal à lieu samedi et tu n'as toujours pas de cavalier ? Je fis non de la tête. J'avais encore plus honte de le dire à ma sœur. Prends les choses en main Bella. Va le voir !
- Je ne peux pas ! C'est aux garçons de demander aux filles, c'est la tradition ! Tous les garçons de dernière année ont recul deux tickets d'entrée pour le bal. On ne peut venir qu'accompagner, c'est la règle !
- Laisse tomber ce type ! S'il ne te remarque pas, c'est qu'il n'est pas fait pour toi ! Vas-y avec Edward ! Il a une cavalière ? J'essayais de masque ma chair de poule. C'est justement lui que je voulais pour cavalier. Mon meilleur ami. Pitoyable hein ? Je suis amoureuse de mon meilleur ami, et il ne l'a toujours pas remarqué ! Dieu sait que lui avais envoyé des signes : des petits mots anodins, des petits signes, des rougissements. Mais rien. Ou s'il le sait, il cache bien son jeu ! J'avais essayé de lui faire envie. Mais rien.
Flashback. Il y a trois semaines.
-Regarde !J'attrapaissonbras.Lethèmedecetteannéec'estlesannées30.Çaal'airpasmalnon ?Pourvuquetudisesoui,pourvusquetudisesoui !
- Bof. Je vois pas pourquoi on payerait 10 dollars pour ça.
- Mais c'est marrant. J'aimerai bien y aller… Je croisais les doigts.
-Benc'estpasmoncas !JesuissûrquetutetrouverasuncavalierBelliBell's.Etlegarçonquiteplaisait ?
-Ilnem'apasremarqué.Dommage.J'accéléraismespassouslapluiepournepasêtretrempé.
Fin flashback.
- Il n'y va pas. Il dit : 'ce truc, c'est pour les nuls, on se fait chier et on ressemble à rien pour une soirée'. Il n'a pas forcement tord…
- Ne pars pas défaitiste ! Tu dis ça pour te convaincre que le bal n'est pas important, alors que tu meurs d'envie d'y aller. Il reste une semaine pour que l'élu de ton cœur fasse le premier pas. Et crois-moi, il le fera !
MARDI. QUATRE JOUR AVANT LE BAL.
- Regarde, c'est facile ! Tu prends le fer à boucler, tu entortilles la mèche autour, et basta !
- Alice, tu me brules les épaules !
- Désolé. Tu trouves pas que les cheveux bouclés te vont mieux ?
- Bof. C'est quoi ton chignon magique ?
- Regarde, c'est facile ! Un élastique ici… L'autre là… Et voilà ! Elle me fit pivoter et je me regardais une nouvelle fois dans la glace. Sublime. En me regardant, c'était l'adjectif qui sautait aux yeux. Pourtant, j'ai une estime de moi qui frôle le sol. J'avais les cheveux relevés en un chignon aérien dont plusieurs mèches caressaient mes épaules nues. Tout comme je l'avais imaginé.
- Tu as raté ta carrière Alice ! Tu aurais dus travailler dans le relooking. Tu fais des merveilles !
- Je ne fais aucune merveille. Tu es belle petite sœur. N'en doute jamais. Il faut juste que tu fasses plus attention à toi, et tu serais belle tous les jours. J'eus un petit sourire en coin. Allez, je te montre comment te maquiller. Je serais pas là samedi, je dois aller aider Jasper à amener ses cartons… Je me retournais d'un coup vers elle.
- Vous emménagez ensemble ? C'est super ! Je me levais du siège de sa coiffeuse pour la prendre contre moi. Alice et Jasper, une grande histoire d'amour. Il s'était justement rencontré à leur bal de promo. Le cavalier d'Alice était parti avec quelqu'un d'autre. Jasper était venu tout seul car aucune fille n'avait voulu de lui. Coup de foudre pour tous les deux, et aujourd'hui, ils emménagent ensemble !
- OUI ! J'ai moi aussi du mal à y croire ! C'est moi qui le lui ai proposé. Et il a dit oui ! Je renforçais ma prise sur elle.
- Vous formez un beau couple. Vous méritez d'être heureux.
- Merci Bell's. Allez, assis toi, on va tester plusieurs maquillages.
MERCREDI.TROISJOURSAVANTLEBAL.
- Coucou ma folle ! Edward m'attrapa dans ses bras. J'adorais quand il me bloquait contre son torse. Je fermais les yeux et respirais son odeur, pour la mémoriser. C'est pour toi ! Il sortit une boite de sa poche.
Edward, mon meilleur ami. Au lycée, beaucoup de personnes ont cru qu'il était mon frère. On se ressemble comme deux gouttes d'eau. Il a les mêmes lunettes que moi, la même timidité maladive que moi, et surtout, le même style vestimentaire. Sobre. Nous étions collés comme des siamois au lycée.
- Edward, tu n'aurais pas dus ! Je rougis et baissais le regard. Je voyais Alice, peu discrète, nous regarder par la fenêtre. J'ouvris le coffret. C'était un bracelet en argent avec des breloques qui pendouillaient. Il est sublime !
- Il est pour la meilleure amie que j'ai jamais eue, et surtout, pour la meilleure élève de Forks ! Fais voir. Il attrapa mon poignet et le bracelet. Il l'attacha délicatement. On va marcher dans la forêt ?
- Si tu veux. C'est notre grand délire ça. Marcher dans la forêt tous les deux. Comme le couple que nous ne serons jamais. Il passa son bras autour de ma taille et nous partîmes dans les bois. On fit quelques pas avant qu'il ne se décide à parler.
- Finalement, je t'ai écouté !
- Sur quoi ?
- Le bal. Inviter une fille, tout ça…
- Ah… Je fis comme si je n'étais pas intéressé. Et alors ? Pitié mon dieu pitié, faites que ce soit moi !
- Elle n'a pas encore dit oui…Mais elle avait l'air partante. Aurai-je enfin de la chance ?
- Mais, c'est qui cette mystérieuse inconnue ? Je la connais.
- Tu la connais même très bien. Mais… Il se mit face à moi. Promets-moi que tu ne t'énerveras pas. Sic'estmoiquetuveuxinviter,jenem'énerveraipas,loindelà !
- Ok. On reprit notre balade. Il ne passa pas son bras autour de ma taille, préférant jouer avec ses doigts, montrant sa nervosité.
- Bon, quand il faut y aller… Marmonna-t-il. Serait-ce bon signe ? Voilà, j'ai proposé à… Tanya Denali de venir avec moi au bal. Je m'arrêtais net. Il ne le remarqua pas, et continua de marcher en parlant. Oui, je sais, c'est celle qui nous pourrit la vie, nous insulte mais… Le cœur à ses raisons que la raison ignore, tu l'as dit toi-même Belli Bell's. Tu arrêtais pas de me répéter la même rengaine : il faut toujours s'avouer, on ne sait jamais… Ben voilà. Tu n'es pas d'accord ? Bella ?
Je partis en courant. Non, c'est pas possible, c'est un cauchemar, non NON ! Pas elle ! Je fonçais jusque chez moi, préférant ne pas me retourner. Je fis attention à ne pas me prendre un arbre sous les larmes qui coulaient librement. Je ne pouvais pas le croire. Je mis une main sur mes lunettes pour ne pas qu'elle glisse, et enjambais la petit barrière. Je claquais fortement la porte de la maison et fonçais dans ma chambre.
- Bella ? Qu'est ce qui t'arrive ? Demanda ma sœur. Je ne pris pas la peine de répondre et fonçais dans ma chambre. Elle me courut après. J'entendis par la même occasion Edward frapper à la porte. Alice redescendit lui ouvrir. Je me jetais dans mes oreillers et pleurais de longues minutes. Comment il peut être amoureux d'elle ? Elle est la pire garce qu'il existe sur terre !
- Bella ouvre ! Scandai Alice derrière la porte.
- Belli Bell's… souffla Edward. Mes larmes redoublèrent. Je savais que tu détestais Tanya, mais je t'avais demandé de ne pas te vexer ! Aïe !
- Tu sais vraiment pas parlé aux femmes toi ! Ecoute, laisse-moi gérer la situation, rentre chez toi et je t'appellerais.
- Je ne veux pas laisser dans cet état !
- Fais-moi confiance.
- Ok. Pardonne-moi ma Bella. Je ne sais pas si c'est Tanya qui te rend triste à ce point, mais pardonne moi. Un couinement sortit de ma gorge pour seule réponse. Je l'entendis descendre l'escalier et partir.
- Bella ? C'est lui ? Le mystérieux cavalier et amoureux dont tu me parlais, c'était Edward ? Un autre sanglot lui fit réponse.
- J'ai compris. S'il te fait pleurer, il n te mérite pas. Crois-moi. Ouvre la porte Bella. Je t'en prie. Je me levais difficilement et tournais le verrou. Alice me sauta dessus. J'enfouis ma tête au creux de son épaule.
- Je je l'ai-aime ! Bégayai-je lamentablement.
- Je sais ma puce. Je sais que ça fait mal. Je pleurai de longues minutes dans ses bras. On s'allongea sur mon lit et me laissais aller, jusqu'à l'épuisement. Alice me réveilla à 19 heures pour diner. Je ne descendis pas, n'ayant pas faim. Elle n'insista pas et me laissa dormir. A minuit, je trouvais une salade sur ma table de nuit. Je trouvais également des dizaines de texto d'Edward. Ils disaient tous la même chose. Pardonnemoipardonnemoipardonnemoi,jenesuisqu'uncon !Il me l'envoyait toutes les 10 minutes. Il faisait attention à moi, mais pas de la manière dont je voulais. Une larme solitaire roula sur ma joue, et je m'empressais de l'effacer avant que d'autres ne suivent. J'attrapais son bracelet, le fis tournoyer avant de l'arracher de mon poignet de le lancer dans le mur le plus proche. Je ne peux plus supporter de souffrir pour lui. J'ai été conne durant trop longtemps.
Voilà ! La suite est pour demain (normalement)
Laissez votre avis !
ROBisous ^^
